Le bar de Galactus #323 : Marche ou crève ~ Les Sentinelles

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

En route pour une nouvelle semaine… Mercredi, le choix sera simple : Marche ou crève ! L’adaptation du roman éponyme de Stephen King est réalisée par un Francis Lawrence qui est pour ainsi dire dans son élément après Hunger Games, avec notamment Mark Hamill devant la caméra. Même que les critiques sont plutôt bonnes pour un film de ce genre (88% d’avis positifs sur Rotten Tomatoes). Un autre enfer, celui de la Première Guerre mondiale, se déploiera aussi sur les écrans dès ce soir avec le lancement de la série Les Sentinelles sur Canal+. Je ne sais pas comment se déroule habituellement la promotion des créations originales de la chaîne, mais il n’y a qu’une vidéo de 21 secondes sur le compte YouTube officiel. C’est un peu triste ! Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu dernièrement et de quoi sera fait vos premiers jours d’octobre ? A vos claviers et très belle semaine à tous !

Le jeune Garraty va concourir pour ‘La Longue Marche’, une compétition qui compte cent participants. Cet événement sera retransmis à la télévision, suivi par des milliers de personnes. Mais ce n’est pas une marche comme les autres, plutôt un jeu sans foi ni loi…

16 COMMENTAIRES

  1. J’ai fini difficilement Alien : Earth. Rarement une série m’aura autant déçu.
    Aucune logique, autant dans les motivations et les actes des personnages que le déroulement des événements, c’est tout simplement absurde.
    Des personnages qui tente d’effleurer des thématiques pourtant intéressantes mais qui sont rattrapés par leurs manque de crédibilité et leurs idioties.
    De plus l’univers présente un contexte et des enjeux importants mais ne semble pas réaliste, on y croit pas. Même si les visuels sont corrects.
    Le plus inquiétant selon moi c’est la volonté de vouloir faire de ces tordus de personnages principaux des héros auxquels s’attacher malgré les atrocités qu’ils commettent. C’est vraiment ça les repères du nouveau public Alien ?
    Seul Timothy Olyphant apporte un peu de sérieux, dans la mesure de son rôle mais est malheureusement peu présent.

    Je ne comprenais déjà pas l’engouement autour du réalisateur/scénariste Noah Hawley avant la sortie, eh bien ça ne prend toujours pas pour moi. Dommage la saga mérite tellement mieux.

  2. J’ai enfin regardé les 4 fantastiques étant disponible en ligne.
    L’esthétique rétro futuriste était très sympa, pareil pour la chose qui rend bien dans cet environnement.
    Mais si on enlève ça, je trouve qu’il reste pas grand chose l’histoire étant très classique.
    L’alchimie entre les 4 ne prend pas je trouve. Alors que le film s’attarde beaucoup sur eux au détriment des antagonistes peu développés et des personnages secondaires inexistants.
    Le bébé fait parfois trop CGI ce qui n’aide pas à s’attacher à lui.

    • …il faut pouvoir accepter qu’ils sont un groupe rodé depuis suffisamment longtemps.
      Mais qu’ils doivent aujourd’hui penser à leur bien être personnel, parce que bébé Franklin (qui vit trop de choses dingues pour ne pas être spécial), c’est celui de Reed et Sue d’abord, et ils l’ont désiré depuis longtemps…
      Tandis que Johnny et Ben, ce sont juste ses oncles, et ils sont aussi tentés de faire autre chose de leur vie en dehors de la famille.

  3. J’adore vraiment cette nouvelle de king, sous son pseudonyme. J’ai hâte de voir le film, surtout que les premiers retours sont plutôt sympathique.

    Pour le reste. J’ai ranger ma vie sociale pour hades 2. 120h depuis 1 an sur l’early accès. Je l’ai même racheté pour ma Switch 2. Et il tourne du feu de dieu.
    Ce qu’a fait supergiant tient du miracle.
    La trajectoire est la même que pour silksong. Une suite qui ressemble énormément mais qui polish absolument tout. En rajoutant des mécaniques bien plus complexes et recompensantes une fois maîtrisé.

    Bref que du plaisir.

  4. GEN V s2 (ep 1 a 4)

    Au vu de certaines critiques, j’avais peur d’un concentré de gore
    Au contraire, si la serie a évidemment des scènes trash comme sa serie mère et parfois gratuite, cela est juste un decorum sur une histoire qui prend le temps mais avance bien.
    L’hommage au regretté Chance Perdomo est présente et les scénaristes ont ete suffisamment intelligent pour en faire un ressort dramatique au show intéressant. A noter aussi nombre de scenes a ce sujet où la fiction et la réalité s’entrechoquent
    Le seul point négatif concernant ce début de saison est la main mise du duo Jordan / Marie sur les autres mais Cate ou Emma notamment ont des arcs perso intéressant (a minima pour la 1ere, la 2nde étant trop encore l’élément comique)

    A voir donc évidemment pour les amateurs de l’univers THE BOYS

  5. L’audience pour « Les Sentinelles » ? Crash ou rêve.

    Vu :

    — Suite des adaptations DC, et après la fin de la saison 1 de « Arrow » (avec Tommy en « oncle Ben »), début de la deuxième… à moitié ado, à moitié adulte (voir même au tiers)
    Analyses sur les pages dédiées

    lestoilesheroiques.fr/films/dc/arrow

    – Fin de la saison 7 de « SWAT »…
    Deuxième conclusion avortée pour la série, où les acteurs délivrent trop de répliques didactiques (mais c’est peut-être parce que ces flics doivent énoncer leurs actes à voix haute, pour une question de protocoles ?).
    Cette saison ayant tenté de totalement boucler la boucle en revenant aux intrigues des débuts : la bavure qui dégénère médiatiquement, encore une fois Hondo tiraillé entre sa couleur et son métier, les dissensions dans l’équipe à cause d’un jeune membre qui se la joue trop perso, la présence des vieux briscards Buck et Mumford, et avec le retour du Hondo casse-cou des grands jours (en hélico)…
    Sauf que tout ça est expurgé de sa dimension pessimiste – finalement tout le monde a très bien fait son job, l’équipe s’est soudé plus vite que dans le Passé, les méchants éco terroristes font passer la pillule des tensions ethniques (la Droite appréciera), et même pas de poil roussi après être passé à travers l’explosion d’un camion citerne…
    Assez inoffensif donc. Et voilà qu’ils remettront le couvert une année de plus, puis une autre – ça n’en finira jamais.
    _

    – Début de la cinquième saison de « Magnum » (2018)…
    Bientôt la fin de la série, et les personnages construisent des liens sentimentaux qui les rendent plus matures.
    Par contre, un nouveau personnage de flic fait doublon…
    _

    – « Les Tourmentés »…
    Une réinvention maligne du Survival, sans se croire au dessus du genre (petit défaut de « Sirãt »). Et avec des paroles qui impactent énormément, par des comédiens formidables.
    Analyse complète au Bar précédent, le #322.
    _

    – « Une bataille après l’autre »…
    Paul Thomas Anderson renvoie dos à dos les extrémistes de tous bords (même si ça sera toujours l’extrême droite qui alimentera en premier la violence, avec ses privatisations, sa propension à se nourrir sur le dos des faibles)…
    Et il envoie deux pères tarés à la poursuite de leur fille dans une farce super énergique.
    Analyse complète au Bar précédent, le #322.
    _

    – Fin de la série « HPI »…
    Après 5 ans de chassés-croisés amoureux, d’héroïne attachiante (et qui s’en désole souvent) et autres enquêtes alambiquées, la série (qui ne parle pas particulièrement de HPI, c’est juste pour avoir des initiales qui claquent façon NCIS) finit comme elle a toujours fait.
    Avec cette fois une grosse présentation en huis clos, l’occasion de multiplier les exposés théâtraux comme les affectionne la pote à Audrey Fleurot, la réalisatrice Mona Achache-Bauer (présente dans presque toutes les saisons, et qui fait un joli caméo en forme de au revoir).
    Enquête racontée au Passé proche, avec un Karadec fantomatique, parti-pris justifié par le fait que son arc narratif s’est achevé précédemment, quand il a prouvé qu’il pouvait se compromettre pour elle.

    Récit dans un contexte d’espionnage scientifique, le vrai enjeu du dernier épisode étant de rapprocher des amoureux. Le seul lien dans l’enquête résonnant avec l’histoire actuelle de Morgane Alvaro étant un couple secret séparé par malveillance…. et une bureaucrate obsessionnelle – tout ce que Morgane craint le plus, avec la perte de sa liberté.
    Pourtant alors qu’on s’attendait à une forme d’équilibre dans le couple, avec elle obligée d’être plus posée, et Karadec pouvant enfin être plus décontracté, c’est finalement elle qui gagne la bataille : Morgane ne se transformera pas en Capitaine Marleau (pourquoi faire, y en a déjà une ?), c’est à dire flic qui gueule mais quand-même assermentée, salariée fixe et tout le tintouin… et continuera à assumer son anticonformisme catastrophique, pendant que Karadec devra définitivement s’aligner sur son rythme (tout en restant son garde-fou).

    Finalement rien ne change totalement, à peine on case un petit bonus vite fait pour Gilles et Daphnée (prévisible)…
    La frustration était même assumée par l’équipe de la série, mais de toute façon comment aurait pu être satisfaisant pour tout le monde ?
    Non là on a juste les personnages qui sont assurés de garder leur dynamique habituelle, sans avoir rien à craindre (Céline et les autres continueront toujours à les couvrir), jouant les fugitifs au Mexique pour de faux…
    La série s’arrête. Mais eux continuent.
    Immortels.
    _

    – Suite de la saison 6 de « Miraculous »…
    L’expression « tuer le père » façon akuma, et l’étrange mystère autour de Luka…
    _

    Lu :

    – Superman retrouve de vieilles connaissances liées à Doomsday, et Lois va peut-être faire le choix que Clark n’aurait pu assumer…

    – Début de Batman : Ghosts of Gotham, avec Bruce encore face à sa mortalité et aux conséquences de ses choix…

    – Wonder Woman, les filles et « Colombo » Chimp pressurent le Roi Secret, tout en préparant (déjà ?) un retour…

    – Justice League Unlimited a un tel contingent de héros, et déjà plusieurs maillons faibles…

    – Absolute Superman dans un total épisode flashback. C’est toujours passionnant, assez surprenant, mais aussi badass (la pose de Lara avec son fusil, très 90’s – on est pas loin d’un Snyder)…

    – Absolute Batman met peut-être trop en avant le génie de Bruce Wayne.
    Ce qui le rend presque invincible.
    Mais pourtant enclin à faire des compromis ?

    – Absolute Wonder Woman a là aussi une Diana très forte, en étant racontée non pas dans un contexte prolétarien comme ses camarades héroïques, mais dans une ambiance de sorcellerie infernale (le coup du bras !?), avec même de Grands Anciens Lovecraftiens à affronter. Incroyable !

  6. Tron Legacy : Monde très dépaysant. Belle réalisation. Mais scénario téléphoné. Méchant cliché.

    Par contre je n’arrête pas de me poser des questions sur le fonctionnement. Les gens qu’on voit sont bien des programmes, ils font très humains pour du numérique. Quel genre de programme sont-ils ? Comment leurs actions de programme se manifestent ? La scène du diner montre des haricots verts et… un cochon grillé au milieu de la table !? D’où ça sort ? Les programmes doivent donc s’alimenter ? Un parapluie ? Donc il pleut dans ce monde ? Comment ? Le passage de l’organique en numérique et inversement, j’ai du mal.

    • Sûrement parce que ce sont des projections d’entités se voulant vivantes, organiques (au contraire des habitations de ce lieu, structurellement plus simples)…
      Donc même artificielles, le cerveau d’un humain s’introduisant dans ce monde les traduits comme étant similaires à lui – c’était déjà le cas dans le premier film de 1982.
      Sinon, s’il n’y avait que des personnages à l’allure plus numérique, le spectateur n’y verrait qu’un homme qui s’agite devant des êtres virtuels, sans avoir l’impression de craindre quoi que ce soit.
      C’est juste un parti-pris artistique dans une Fiction, défiant une logique réaliste au bénéfice du récit.
      Personne n’a besoin de savoir avec précision comment on peut transformer de la chair en données et inversement. C’est juste comme ça dans cette histoire, c’est tout.

        • Voilà – à la limite, on peut revoir le premier film, où Kevin Flynn se fait piéger par un téléporteur expérimental. Dans le principe, on désintègre un individu corps et âme, on en fait un code, puis on le réintègre à l’identique… ce qui fait qu’on peut reproduire la matière, et appliquer alors cela à une entité déjà existante mais uniquement numérique.

  7. Catastrophe
    Après tous les avis dithyrambiques que j’avais pu lire ici sans me spoiler sur la fin de dexter resurection je m’attendais à une tuerie.
    Et je n’ai eu que du bon… Tristesse
    Comme quoi parfois il faut savoir ne pas lire les avis avant je me serais peut-être moins hypé et j’aurais plus kiffé
    Je me suis attendu tout le long à un truc de fou alors que c’est efficace mais convenu à mort.

  8. Fini Alien Earth, une série géniale, sûrement dans mon top 5 de ces dernières années !

    – le lore de la Terre enfin exploré.
    – des thèmes effleurés dans les films et approfondis ici.
    – des références aux comics mais aussi aux projets abandonnés pour le grand écran.
    – une ambiance anxiogène bienvenue.

    Bref une franche réussite, les franchises Alien et Predator semblent bien parties pour renaître en beauté !

    A part ça grosse vague de nostalgie, je relance le Arrowverse !! Parce que punaise c’était cool quand même !

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