Arrow : La critique de Damaged [1×05] !

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Aidé par Laurel et Diggle, Oliver veut prouver son innocence face aux accusations de Quentin Lance. De son côté, Walter enquête sur la présence de l’épave du yacht des Queen dans un entrepôt de Starling City…

| Ecrit par Dyo | De la torture ! De l’amour ! Une fête ! Un complot ! Un méchant très méchant ! Tel est le programme chargé de Damaged (Endommagé), l’épisode 5 d’Arrow. Après l’excellent An Innocent Man la semaine dernière, Damaged confronte Oliver à deux obstacles de taille – la justice et Deathstroke…

La grosse curiosité de Damaged, c’est donc bien ce grand méchant – joué par Jeffrey Robinson -, dont on avait aperçu le masque dans le pilote. Présent dans les flash-backs, il est peu loquace, amateur de torture et redoutable, comme en atteste son combat contre le protecteur d’Oliver. D’ailleurs, puisque nous parlons de ce dernier, qui est-il vraiment, et pourquoi est-il recherché par Edward Fryers ? Un mystère de plus que la série devra expliquer. En attendant, les choses sérieuses commencent sur l’île : quand Oliver ne se fait pas kidnapper, il apprend enfin à manier un arc.

A Starling City, notre héros prépare sa défense… En organisant une fête. C’est avec ce genre de détails que vous savez que vous avez affaire à un show de la CW. Cela dit, le plan d’Oliver est judicieux. L’un des reproches faits à la série (Oliver et le justicier masqué apparaissent en même temps à Starling City) est balayé grâce à la diversion de Diggle dans le costume de l’archer masqué. Cependant, si Oliver prouve son innocence aux yeux de tous, Thea et Laurel commencent à douter de lui…

L’un des enjeux de Damaged, plus ou moins crucial selon votre côté fleur bleue, c’est le rapprochement entre Oliver et Laurel. Enfin, rapprochement… Pour un joli pas en avant, leur relation en fait dix mille en arrière. Un petit bisou et hop, Laurel enterre la réconciliation des deux tourtereaux. Tommy en profitera-t-il pour s’imposer aux yeux de sa copine ? Chez les Queen, pendant que Moira s’occupe d’innocenter son fils, Walter enquête sur la présence du yacht familial dans l’entrepôt.

Les ficelles sont grosses, tant pour le spectateur que pour Walter (tiens, l’homme qui enquête sur le yacht meurt dans un accident de voiture). Son départ devrait permettre à Moira d’avoir plus d’épaisseur, elle qui est pour l’instant effacée et seulement utile pour les cliffhanghers. Son dialogue final, avec « L’homme bien habillé » (John Barrowman), sème le flou sur ses vraies motivations. Est-elle une victime, ou une conspiratrice ? En tout cas, elle n’aime pas qu’on touche à sa famille, et Susanna Thompson le joue très bien.

Damaged s’avère être un excellent épisode d’Arrow. Sans égaler le niveau de An Innocent Man, il est efficace lorsqu’il s’agit de fouiller encore plus la psychologie abîmée de son héros. De plus, l’épisode pose de nouvelles questions : qui est vraiment le protecteur d’Oliver ? Quel rôle joue Moira Queen dans la conspiration ? Stephen Amell a-t-il signé un contrat pour apparaître torse nu dans chaque épisode ? Et surtout : à quoi ressemblait Laurel dans son déguisement « filet de pêche » d’Halloween 2005 ?

Encore une fois, les audiences sont excellentes pour ArrowDamaged a réuni 3,75 millions de fans. Espérons qu’il y aura autant de monde la semaine prochaine pour l’épisode 6, intitulé Legacies (Héritages) ! D’ici là, on discute de l’épisode sur le forum !

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La série Arrow est diffusée chaque mercredi soir aux États-Unis, avec au casting Stephen Amell (Oliver Queen/Green Arrow), Colin Donnell (Tommy Merlyn), Katie Cassidy (Laurel Lance), David Ramsey (John Diggle), Willa Holland (Thea Queen), Susanna Thompson (Moira Queen), Paul Blackthorne (Quentin Lance), Colin Salmon (Walter Steele) et Darren Shahlavi (Constantine Drakon).

15 COMMENTAIRES

  1. Ah bah moi c’est le contraire(comme quoi),j’avais trouver le quatrième tout juste sympa(ce passe pas grand chose,a part quel que scènes),alors que la,niveau action,rebondissement ou juste les persos(surtout Diggle),vraiment UN grand cran au dessus du 4.

  2. encore une fois bravo pour la critique dyo.je ne suis pas peu fier de moi car j’avais annoncé exactement le plan d’oliver la semaine derniére(laisser digg le remplacer)

    • Merci 😀
      Bravo pour ta déduction, en tout cas même sans arc, Diggle se débrouille bien! Mais ça ne vaut pas le « You have failed this city » d’Oliver!

  3. Personnellement, je pense que c’est le meilleur épisode pour l’instant, Deathstroke est vraiment énorme, et le fait qu’il ne parle pas (du moins pour l’instant) accentue son côté dangereux.

    Le prochain épisode s’annonce tout aussi bien, si on regarde un peu on a:
    Episode 2 – Chien na Wei (China White)
    Episode 3 – Deadshot
    Episode 5 – Deathstroke
    Episode 6 – Royal Flush Gang

    C’est plutôt pas mal pour un début de série!

  4. Encore une super critique. Dès la fin du dernière épisode, je me doutais qu’Oliver avait fait exprès de se faire prendre pour détourner les soupçons causé par le timing, mais l’exécution reste plus intéressant que la théorie.

    Petite question pour les connaisseurs de Green Arrow, le personnage de Diggle existe t-il dans les Comics ou a t-il éété crée pour la série??

    Les Fameux « Fishnet » que portait Laurel pour Halloween sont des Bas-Résilles et non un vrai filet de péche. Mais j’aurais quand même voulu voir a quoi elle ressemblait avec.:)

    • Je crois que Diggle a été créé spécialement pour cette série (en tout cas je ne l’ai jamais vu dans le moindre comic), de même que la soeur de Oliver qui traîne dans cette série le même surnom (Speedy)et le même problème (drogue) que Roy Harper, le sidekick de Green Arrow dans les comics.

  5. Très bon épisode en effet, je l’ai trouvé mieux que le précédent. La couleur jaune de Deathstroke me fait un peu tiquer mais c’est un détail. Rien de spécial, hâte de voir la suite.

    (Le technique qu’il emploie pour effacer les doutes sur son identité m’a fait pensé à un épisode de Batman où Alfred se déguise en ce dernier et fait une apparition en même temps que Bruce Wayne pour lever tous soupçons ^^)

    • Il y avait aussi un épisode de « Lois et Clark » où Clark utilisait une sorte d’hologramme ou un truc du genre pour que Superman et Clark soient vus en même temps 😉 (Je me sens un peu vieux d’un coup, en citant ça…)

      Sinon, bon épisode. Je trouve ça malin de la part des scénaristes d’aborder cette question de la double identité tôt dans la série, ça va leur libérer les mains pour la suite.

  6. Des bas résilles à la Zatanna/Black Canary surement un petit clin d’œil lol

    Effectivement je suis de moins en moins déçu avec Arrow voire de plus en plus content à chaque épisode, les persos prennent chacun progressivement de l’ampleur, les intrigues suivent leur cours à un bon rythme maintenant qu’on sait que la saison sera une saison complète…

    Bref, effectivement Dyo tu sembles plus faire là une apologie de l’épisode qu’une critique mais bon en même temps c’est compréhensible vu que sur certains points c’est l’un des meilleurs épisodes jusqu’à présent 🙂

  7. Si calculateur ce Oliver (une doublure, c’est bien pratique… un militaire professionnel, aussi… un garde-fou, encore plus).
    Et on a un proto Deathstroke, à qui il manque un acteur à visage découvert.
    Mais le plus intéressant c’est la conclusion de l’épisode, qui est aussi bien celle d’un premier arc narratif de 5 épisodes, que celui de toute la série : après une fin impitoyable sur une dernière flèche envoyée, vous pouvez vous arrêtez directement. Car tout a été dit, et tout ce qui suit est déjà prévisible – la dynamique de la série sera moins monotone si Oliver a la capacité de s’ouvrir aux autres dans sa croisade, et il trouvera toujours une solution face à de grandes difficultés.
    Salut, vous pouvez éteindre le poste… mais si vous restez, c’est à vos risques et périls… car ça devrait être encore plus sale et violent (et soap).

  8. – « Héritages » [1×06]…
    Bonne version terre-à-terre du Royal Flush Gang, mais au vu d’une série qui repose énormément sur les ressorts familiaux, ça aurait été pas mal d’en faire tout de suite des adversaires plus importants, moins « prolo ».
    Surtout que la vraie Reine, c’est Moira Queen – Susanna Thompson est brillante d’ambiguïté, mélange de froideur hautaine et de gravité.
    Et Diggle est bien la conscience de Oliver.

    – « Communion d’âmes » [1×07]…
    Geoff Johns s’incruste dans la série, pique Huntress à Batman pour en faire un personnage de tragédie grecque, et emprunte la relation Lionel/Lex Luthor à « Smallville » (l’escrime).

    – « Vendetta » [1×08]…
    Liaisons dangereuses avec Helena, tout ce que l’ultra discipliné Batman aurait su éviter.
    Au lieu de ça, Oliver (maintenant qu’il décide de s’ouvrir à d’autres, mais en tant que justicier) dégoupille la future Huntress, jusqu’à lui fournir une panoplie – le masque doit être un choix, celui de Oliver correspondant plus à une logique militaire (peinture de camouflage verte).
    Toutefois c’est un épisode (sans flashbacks) recyclant celui avec l’Ange de la vengeance dans « Smallville ». Helena n’a semble-t-il pas le potentiel pour être la Catwoman de l’archer,

    – « Pas de trêve pendant Noël » [1×09]…
    Pas grand suspense pour ce qui est de l’identité de l’Archer Noir, comme si les scénaristes avaient compris qu’il ne fallait pas tergiverser avec un rebondissements prévisible (surtout pour les connaisseurs des comics).
    Pas mal pour un premier combat entre Némésis, où Oliver va bien souffrir – et le metteur en scène vétéran John Dahl de refaire des pans entiers du Bat-Nolan.

    – « Brûlures » [1×10]…
    Oliver fait ses entraînements en se croyant encore dans Intervilles, mais il a trop morflé face à Merlyn pour s’en remettre si facilement. Pas mieux pour la famille Queen, Walter étant dégagé faute de servir à grand chose – s’il fallait un milliardaire enquêteur, c’est à Oliver que devrait revenir la tâche.
    Un Firefly du pauvre en guise d’adversaire, dommage. Idem pour la première mort infligée par Ollie sur l’île, trop accidentelle – quand c’est trop terre-à-terre, ça en devient décevant, accessoire.

    – « Confiance et Trahison » [1×11]…
    Thea juge un peu trop vite sa mère (elle n’est bientôt plus une ado), et Diggle a droit à son intrigue, une autre en dehors de la Liste… à ses dépens, donc au bénéfice de son employeur encore mystérieux ? – ses réseaux sont sacrément larges.

    – « Vertigo » [1×12]…
    Speedy sous emprise, mais pas trop non plus quand-même…
    Le nom de Dearden !
    Celui de KGBeast !
    « Touche cette balle, et je te laisse y aller »
    « Rappelle-toi d’une chose, je n’ai pas besoin de mon arc »
    Et Oliver vient-il de créer un ennemi qui sera encore plus fort à l’avenir ?

    – « Abus de confiance » [1×13]…
    Slade !
    Quentin Lance est vraiment un sale con…
    Oliver n’a pas reconnu la voix de voix Malcolm ?

    – « L’Odyssée » [1×14]…
    Oliver, comment tu parles à ta mère !? Tu en es quitte pour une bonne correction.
    Bonne occasion pour avoir plus de flashbacks… Avec un Slade plus proche de Deadpool avec ses deux épées dans le dos et sa grande gueule… et Manu Benett est un trop petit par rapport à Amell.
    Pendant ce temps la rusée Felicity enfin dans l’équipe, mais à ses conditions… Elle a son caractère la petite (21 ans seulement Emily).

    – « Le Dodger » [1×15]…
    Beaucoup d’acteurs présents (dont une mini réunion de « BSG »), et entrée en scène de Roy Harper, déjà bien défini – acrobate délinquant à la Jason Todd, sweat à capuche rouge… Séducteur de Thea aussi (ce n’est pas le seul couple improbable à se former dans l’épisode)…
    Sexy Felicity sait ce qu’elle veut, mais va comprendre son attachement à Walter…

    – « Dette de sang » [1×16]…
    Deadshot (et Geoff Johns) frappe, durement et sera le seul ennemi à échapper à la Justice, pour une fois…
    Nanda Parbat !
    Plus de Kelly Hu, avec et sans ses vrais cheveux…
    Encore une accélération dans l’intrigue, et puisqu’on y cite Charybde et Scylla, c’est entre les deux que Tommy se trouve pris maintenant : un père et un ami fraternel, mais tous deux toxiques plutôt pour lui.
    Et une mini réunion Dr Who.

    – « L’Instinct de vengeance » [1×17]…
    Cette Helena est encore trop radicale (c’est pas Batman qui aurait laissé passer ça). Malheureusement, c’est donc un personnage raté, servant juste de reflet extrême du héros. Une sorte de Venom, gâchant la vie amoureuse de Oliver…
    Réunion des Lance, histoire de donner des nouvelles…
    Accessoirement, la boîte/alibi de Oliver ouvre (les rouages font penser au penthouse du héros dans « Smallville »).

    – « Le Sauveur » [1×18]…
    Roy n’a pas besoin d’être drogué pour être un jeune homme perturbé…
    Maman Queen, Lady Macbeth malgré elle (sa famille d’abord)…
    Et maman Lance, elle sert à se faire de faux espoirs avec une piste narrative qui intervient peut-être trop tard…
    Peut-on faire les pires choses à des gens qui ne l’ont pas tant mérité ?

    – « Travail inachevé » [1×19]…
    Toujours une déception de ne pas voir de vrais effets Vertigo, mais peut-être plus tard – Oliver a-t-il ou non créé un ennemi bien pire ? Diggle ne critique-t-il pas le fait qu’il soit son « homme noir »
    Et la présence de Bryan Q. Miller au scénario nous ramène à « Smallville », à laquelle il participait et qui se résolvait toujours miraculeusement quand quelqu’un de mal intentionné découvrait l’identité secrète de Clark. À l’époque, le héros ne tuait personne, normal… Tandis que Oliver, il n’hésite pas, il prend cette responsabilité – après tout, arc et flèches sont des armes létales.
    Et Tommy ne rit plus.

    – « Effraction » [1×20]…
    J. August Richards est un énième tueur vraiment jusqu’au-boutiste (inspiré du Onomatopée des comics).
    Dommage que Laurel loupe son sans faute à cause d’un canon scié mal préparé…
    Et quelle violence, comme le DC sis depuis les années 70/80
    Lyla Michaels est déjà Harbinger

    – « Mensonges et manigances » [1×21]…
    Flashbacks sur les parents Queen, ça change – avec un Amell mieux rasé.
    On comprend que Oliver y était déjà quelqu’un habitué à avoir un visage double, quand il sortait avec les deux sœurs à la fois. Il est juste moins égoïste et oisif maintenant, mais sa nature fondamentale a toujours été ainsi.
    Markov, Ted Kord, Ray et Jean, les éléments DC sont utilisés à la va-vite.

    – « Darkness on the Edge of Town » [1×22]…
    Un titre avec une de Chanson de Bruce Springsteen…
    Dommage, ils ont grillé d’emblée la cartouche Brion Markov, devenu simple scientifique…
    Bluff un peu trop bourrin avec Moira, mais ça amènera à une bonne séquence d’infiltration de l’équipe au complet…
    Enfin la rencontre (houleuse) entre Oliver et Roy

    – « Sacrifice » [1×23]…
    Bas les masques pour presque tout le monde, entre obsessions fanatiques (la vengeance de Merlyn) et tentatives de rédemption (courage, Moira !).
    Et grand barouf sur l’île, où Oliver franchit une nouvelle ligne rouge.
    Une fin à la « Batman Begins », mais hélas trop abrupte, avec un banal mouvement de grue pour conclure, sans réel cliffhanger.
    Avantage pour eux : ils auront été prévenus suffisamment à l’avance, ils ont beaucoup de temps devant eux et les dégâts seront assez limités.
    Inconvénient : pas assez de suspense – Quentin a largement de temps pour le désamorçage, pas de quoi s’inquiéter autant… Les scènes coupées auraient eu leur place pour une fois (le sort de Carly, le professionnalisme altruiste de Laurel).
    Évidemment ceux qui ne servaient pas à grand chose dégageront, sans remords, mais pas sans convoquer la noirceur de Oliver : si Tommy deviendra brièvement un héros de circonstance, ce que Ollie (trop loin) n’aurait pu réussir, ça sera à ses dépens… et on voit que l’archer, bouleversé, n’aurait pas rechigné à prendre sa place.
    Tel père tel fils ?

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