Terminator Genisys : Les premiers extraits et les derniers spots TV !

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Dans une ligne temporelle alternative, James Cameron n’a pas consacré deux décennies de sa vie à un remake de Pocahontas au pays des Schtroumpfs. Et il a rapidement lâché l’exploration sans fin des fonds sous-marins. A la place, qu’a-t-il fait ? Spider-Man. Aquaman. Et, tel Michael Bay avec Transformers, il est toujours resté fidèle à la franchise Terminator, réalisant chaque épisode de la saga. Souhaitons le meilleur à Terminator Genisys. Mais un retour du roi Cameron après un quart de siècle aurait sacrément de la gueule !

Lorsque le leader de la résistance John Connor envoie le sergent Kyle Reese en 1984 pour protéger Sarah Connor et préserver l’avenir de l’humanité, des événements inattendus provoquent une fracture temporelle. Le sergent Reese se retrouve alors dans une nouvelle version du passé, où il est confronté à des alliés improbables, dont le Guardian, et à de nouveaux ennemis. Il est chargé d’une mission inattendue : reprogrammer le futur…

Terminator Genisys est réalisé par Alan Taylor et sort en France le 1er juillet 2015, avec Arnold Schwarzenegger (Terminator), Emilia Clarke (Sarah Connor), Jai Courtney (Kyle Reese), Jason Clarke (John Connor), J.K. Simmons (Inspecteur O’Brien), Dayo Okeniyi (Danny Dyson), Lee Byung-hun (T-1000) et Matt Smith (Tim).

37 COMMENTAIRES

    • Bien sûr, c’est con comme la Lune comme film, c’est comme un jeu de lancement sur une console, c’est magnifique mais c’est un stagiaire qui s’occupait du scénario^^

        • Moi, surtout pas !
          Dieu que c’était nul… Le scénar déjà, oui… Mais le reste aussi !

          Je ne comprend absolument pas pourquoi engager tant d’argents, tant de 3D et de C.G.I, si c’est pour faire un rendu aussi moche !
          Toute une foret reconstitué en 3D… Sérieux ?

          Regardez des films comme la Ligne Rouge de Terrence Malick. C’est filmé dans une VRAIE foret tropicale et les images sont mille fois plus belles !

          Tien et puis nan, même pas. Enfaite, je dirais même que n’importe quel doc’ Arte sur la foret amazonienne offre de plus belles images… Et des créatures RÉEL bien plus fascinantes que les pastiches fluos de Cameron !

          Ok pour faire un film vitrine uniquement pour vendre un processus ou un environnement qui plait. Mais si même ça c’est raté… Je ne vois pas ce qu’il reste…

      • Le problème est surtout que toutes les thématiques abordées dand Avatar l’avaient déjà été dans Abyss en plus subtil, plus poétique et avec un casting bien meilleur. La présence de Sigourney Weaver est d’ailleurs un cadeau empoisonné à l’acteur principal tant c’est le jour et la nuit en matière de charisme..

    • ne pas confondre « simple » et « simpliste » hein..:-) si il a fait 2.5 Milliards c est pas un accident .. le critiquer sur ça c est passer à coté de l intérêt de ce genre de cinema ou la narration est avant tout visuelle .. quelque chose de simple ne le rend pas inintéressant .. c est des fondements quasi mythologique avec la structure du voyage du héro

      en plus on ne sait pas ce que cameron prépare pour les suite et pourquoi il prends autant de temps .. mais vu l animal je ne m en fait pas .. je comprends les frustré qui aurait préférés le voir bosser sur terminator ou battle angel mais ne lui faisont pas de procès d intention sans avoir vu comment il va développer son univers

      si vous voulez de la complexité inutile il y a Jupiter Ascending 😉

      algagor tu parle de manque de charisme ? tu trouve que Mark « Luc Skywalker » Hamill en avait dans SW?

      • Le 2 Milliard ne sont pas un accident.
        Mais ça n’est pas par le scénario simpliste ou les visuels ratés et kitch que le film à fait le deuxième meilleur Box office de l’Histoire du cinéma. C’est parce que le film était en full 3D, avec les lunettes, de manière démocratisé. C’était l’annonce d’une révolution ! Comme à l’époque de l’arrivé du son ou de la couleur !
        Alors on dit que c’est un bon film. Sous prétexte que tout le monde a été curieux d’utiliser les lunettes 3D et donc qu’il a buzzé.
        Mais suffit-il au Chanteur de jazz d’être le premier film parlant pour être un bon film ?
        Idem pour Becky Sharp, premier film en Technicolor ?

        Le premier film en 3D démocratisé aurait pu être n’importe lequel… Il aurait buzzé !
        Je soupçonne même Cameron d’avoir utilisé cette opportunité pour sortir son scénario qu’il couvait depuis ses 14 ans (une promesse qu’il a du se faire à lui-même, ou pour célébrer sa consécration)… Et dont il devait se douter que ‘nu’, il fonctionnerait moyen.

        Imagine que Avatar sorte aujourd’hui… Pas une image de changée et même scénario…
        Tu penses sincèrement qu’il ferait le même score, ou qu’il aurait fait le bide type John Carter ?
        D’ailleurs, même John Carter niveau Fantastique/Science-fiction offre un meilleur univers, plus complexe, et des meilleurs rendus visuels avec une meilleur photographie… Bien que lui aussi soit un film, ma foi, bien nul.

        Avatar, c’est niveau Maléfique de Disney (je sais pas si t’as vu).
        C’est un univers C.G.I fluo avec des arbres en plastiques et une histoire qui tient sur un post-it.
        Si Maléfique avait été le premier film 3D démocratisé… Sûr qu’il aurait fait le même score ! (mais bon… Les uchronies, tout ça…)

        • « visuels ratés et kitch »??

          partant de la je pense que je peux pas chercher a discuter ..

          des films en 3d démocratisé il y en avait déjà quelques moi avant.c est plutot « l après AVATAR » qui a représenté une aubaine pour les distributeur et les diffuseur ..

          tu penses vraiment qu il suffit d un nouveau brevet technologique(« fusion camera système ») pour faire déplacer autant de gens aller le voir? tu penses pas que c est un peu plus que ça?

          après ce film si tu ne peux pas le sentir c est comme ça chacun ses gouts .. mais tes arguments pour le démonter son un peu léger je trouve .. ya un monde entre la démocratisation d une technologie qui existe depuis des lustre et le passage au son ou a la couleur .. ce serait comparable si il avait inventé la 3d sans lunette mais la c est pas le cas .. c est un peu comparable au fameux 48 images/seconde de Peter Jakson..

          donc en gros pour moi clairement tu minimise la qualité d AVATAR et tu exagère l avancé technologique.. on peut pas être plus opposé dans notre appréciation de la chose

          • Il y a un malentendu : Non, je n’exagère pas l’avancé de la technologie. Au contraire, c’était un vrai pétard mouillé ! Je disais juste qu’il était annoncé comme tel : comme une révolution.
            Une sacrée entreprise marketing tout ça…
            Et non, il n’existait pas de pareille démocratisation avant Avatar…
            Spies Kid 3 avait bien tenté le coup, je crois… Mais là c’était vraiment TOUS les cinémas qui y ont eu le droit.
            Et tu fais bien de rappeler les immondes Alice aux Pays des Merveilles et autres Clash Of The Titans qui étaient imbuvable mais qui, également, ont fonctionnés grâce à la 3D.

            C’était le nouveau spectacle. La recette était de présenter un univers fantasmagorique (parce que oui, Intouchable 3D n’attirais pas grand monde) et un scénario simple sur un rite initiatique, histoire de ne pas perdre les spectateurs dans le nouveau monde qui s’ouvre a eux (si tu regardes ces trois films, Alice, Avatar, et Titans… C’est le MÊME scénario sur ce que tu nomes la « structure du voyage du héro ». Mais c’est juste un prétexte pour faire une ‘visite guidé’ d’un univers uniquement basé sur le visuel).

            La campagne de pub était juste incroyable, exagéré, et a ÉNORMÉMENT participé à la réussite du film. (Et qu’elle réussite du film ? Au fond, c’est ce que je dis. Avatar est une réussite marketing. C’est la réussite d’une campagne de com’ !)

            Maintenant, pour ce qui est des goûts et des couleurs… Pas la peine de discuter bien sûr. Et j’entend par là que je respecte tes affects, pas que nous sommes en ‘dialogue de sourd’.

            Moi, j’aime cette scène d’ouverture de MUD, par exemple, qui commence avec une superbe prise du fleuve Mississippi, prise en pleine air. Grandiose !
            Pas besoin de recréer des arbres violet fluo qui clignotent comme des guirlandes de Noël pour magnifier la nature sous un prétexte d’écologie béate !

          • Et bien moi, et mon entourage, avons apprécié ces arbres fluos, ces guirlandes, etc. Reprocher à un film SF de vouloir planter un décor SF c’est quand même pas top. Dans le fond t’as détester ce film pour des raisons qui te sont propres, du coup le moindre petit truc tu vas l’accentuer x1000 pour en faire un défaut énorme.

          • Encore une fois, ça n’est pas vraiment le propos.
            Tout le monde a ses goûts. Comme je l’ai dit à BLADE, je ne porte pas atteinte à cela. Moi je trouve ça moche, je l’ai dit d’une manière catégorique, certes, mais en commentaire je commente et j’entend touts les commentaires de la même façon. Je ne parle pas au nom des autres, je cherche à échanger des avis alors j’offre le mien.
            Pour moi, esthétiquement parlant, Avatar reste du niveau Disney, style ‘La fée Colchette et la Créature Légendaire’. Si toi tu aimes, tant mieux. J’aurais souhaité, moi même, prendre du plaisir en voyant ça.

            Mais je ne parle même pas du film au final.
            Donc je n’ai même pas besoin d’accentuer x1000 les petits défauts du film, par exemple au niveau du scénario.

            Je répond simplement à BLADE. Lorsqu’il dit que le film est FORCÉMENT intéressant, même dans son histoire puisque (attention quel argument !) il a fait 2 MILLIARDS !
            Et je dis que les entrés que le film a accumulées sont dû à la manière dont il a été présenté, avec une campagne de com’ très singulière tirant sur le pharaonique, plutôt que pour ses qualités intrinsèques.

            Maintenant pour moi, ça n’est pas non plus un navet. Mais c’est du niveau de John Carter. En moins élaboré même.

            On peut aimer. Mais qu’on ne commence pas a lui trouver des qualités sous prétexte que ‘tout le monde est allé le voir alors c’est un chef d’oeuvre’. C’est très dangereux comme réflexion. Alors quoi, en extrapolant, un film que personne ne va voir est un film nul ?

      • En termes de charisme, disons qu’Ed Harris et Sigourney Weaver ne jouent clairement pas dans la même catégorie que Sam Worthington, dont la carrière est d’ailleurs au point mort. Il peut dire merci aux 40 suites d’Avatar à venir…
        Et puisqu’il était question de Maléfique, on tient là l’exemple-type du film entièrement porté par une comédienne de talent. C’est vraiment elle qui sauve le tout, à mon humble avis.

        • oui mais au mettre titre que luke skywalker, son personnage n a pas besoin de crever l écran .. c est le fondement même de ce genre d histoire : un type normal qui en ressort changé et émanciper .. pareil pour mark Hamill dans ce cas .. c est pas un acteur charismatique et il peut dire merci à SW.. il se faisait bouffer par Harisson Ford à ce niveau la .. pourtant le tout marchait très bien. Pourquoi? Bah je pense que c est le genre d histoire ou on a pas spécialement besoin d une « gueule » .. mais plutot de quelqu un d assez neutre pour qu on puisse s identifier à lui et vivre l aventure dans ses yeux

          • Justement il y a Harisson Ford dans Star Wars, et une narration bien mieux gérée (Avatar a clairement des problèmes de rythme, surtout la première moitié du film). Et la naïveté qui se dégage des SW passe nettement mieux dans des films vieux de 30 ans, précurseurs du genre SF au cinéma. On retrouve dans Avatar des ressorts qui ont fait les beaux jours des années 90, avec un héros gentil mais un peu bête, une héroïne très gentille et très bête, un méchant très très méchant avec une sale tronche et une scientifique comme sage du groupe. Je pense que ça serait mieux passé avec un peu de second degré. Et j’ai l’impression que c’est justement ce qui fait de plus en plus défaut à Cameron, l’âge venant. Sa réaction au « Piranha 3D » d’Alexandre Aja du genre « ce film est une offense à ma sainte 3D » n’a fait que me conforter dans cette impression.

            PS. : Mark Hamill est loin d’être un acteur fade, même si ça ne se voit pas spécialement dans les SW.

          • Je ne vois vraiment pas pourquoi on continu de comparer Avatar et Star Wars (premier du nom).
            Les deux films s’opposent totalement. Ils sont même leur contraire respectif !

            – Avatar propose : Un univers visuel ultra travaillé, des millions de dollars d’investissement, une campagne de com’ de fou.
            +
            Un scénario simpliste et sans fond.

            – Star Wars propose : Un univers en carton pâte. Des producteurs qui on lâché la production en court de routes. Un rendu visuel et des effets spéciaux ratés dont George Lucas lui-même avait honte.
            +
            Un travail et une histoire forte, qui peut plaire autant au petits (ouech, des combats de sabres lasers !) qu’aux adultes, avec un propos plein de sens caché et universelles. Une épopée entre l’ombre et la lumière qui nous touches au plus profond de nous même. Dans nos faces les plus cachés et les plus intimes.

            Que Star Wars ai survécu a sa production bâclé prouve la puissance incroyable de son univers et de son propos.

            Avatar, sans tout le pognon et les visuels, tout ce verni, n’aurait pas survécu une semaine au box office.

  1. Et non….dans NOTRE ligne temporelle, Cameron bosse sur ses suites de « Pocahvatar » et, Spider-Man n’arrive plus à tisser droit depuis 3 films et la licence Terminator, telle l’humanité face à Skynet, a complètement sombré face aux machines (à fric) du puissant Hollywood..

  2. Non mais sérieux,il n’y a que moi qui ne sens pas du tout cet opus?
    Certes,il promet de belles scènes d’action mais lorsqu’on voit la bande annonce,on a quand même l’impression de voir un best of de la saga avec des soit-disant relecture (plagiats?) de moments cultes mais avec un casting bas de gamme.
    Franchement,c’est quoi cette Baby Sarah Connor insipide et tellement peu badass qu’elle fait pitié à voir.
    En plus,ça ressemble quand même à un (autre) reboot de la saga(remake du 1er mais avec les éléments clés des autres) qui ne dit pas son nom(on pouvait aimer ou pas les 3 et 4 mais au moins ils offraient une continuité).
    Bon sang,ça sent vraiment pas bon cette affaire(mais peut-être me trompe-je/mais j’en doute!).

    Cher(e)s algagor et Forothangail,désolé de devoir vous dire que moi je fais partie de ceux qui sont tombés sous le charme d’Avatar et ont vraiment aimés (voir adoré) le film.
    Ceci dit,j’avoue être perplexe sur l’ambitieux projet de Cameron de travailler sur 3 (voir 4) suites car non seulement avoir aimé le 1er entraîne une crainte d’être déçu par les suites (rares sont les suites qui égalent voir surpassent un premier opus*) et en prévoir plusieurs d’un coup parait un peu présomptueux (mégalo? prétentieux?) de la part de Cameron.
    Mais bon,on parle d’un réal qui ne m’a jamais déçu (certes,True Lies est un peu en dessous des autres mais reste un film sympa) et je lui accordes le bénéfice du doute et une certaine confiance.
    Cela étant dit,3 ou 4 suites plutôt qu’une alternance de projets,c’est,il est vrai dommage.

    Bon ben,pour le moment,rdv dans 3 semaines pour constater les dégâts (ou pas?)!
    I’ll be back!

    *parmi les exceptions: Terminator 2 / The dark knight(chef d’oeuvre!) / Aliens(avis perso!) / Captain America 2 …/… Fast & Furious 2 (pas de Vin Diesel=que du bonheur pour moi!) / Iron man 2 (nan,je déconnes!)

    • Mais j’aime beaucoup Avatar, il m’a fait un sacré effet au ciné! Mais je le chambre doucement, au même titre que TOUS les films que j’aime, voire que j’adore 🙂

      • OK D’AC !!!
        Rassures toi,moi aussi je peux exprimer une forme de dérision (et être objectif) à propos de ce que j’aime (entre nous,être français et fan de Star trek -le vrai,pas celui d’Abrams- à tendance à t’apprendre à faire la part des choses et prendre du recul sur tes sentiments) mais j’ai voulu le défendre un peu car vos 2 commentaires semblaient plutôt négatifs à son propos.

    • J’ai pas détesté Avatar. C’est plutôt mignon, malgré quelques longueurs. Simplement, quand on connaît la filmo de Cameron, ça fait un peu mal de voir le mec qui a fait cette sublime fable écologique qu’est Abyss revenir sur ce thème des années après de manière aussi enfantine. Ce mec nous a pondu des chefs-d’œuvre de SF, et j’ai beau être plutôt bon public, je trouve que la richesse d’Avatar réside essentiellement dans son univers et sa réussite technique, pas dans son scénario ni dans son casting.
      Sinon, pour ma part, True Lies est un peu la référence en matière de comédies d’action, avec un duo d’acteurs qui fonctionne à merveille et un paquet de scènes cultes. Mais les goûts, les couleurs, tout ça tout ça… ^^

  3. un petit truc me chiffonne…
    Le T800 se frappe avec « lui même » version plus jeune… et c’est là que ça coince : un robot peut donc vieillir ?? A quoi ça lui sert ??
    Par nature la carcasse en acier est éternelle, le revêtement en peau synthétique normalement tout aussi performant… mon sac en plastique de chez leclerc, n’a pas pris une ride en 10 ans…
    Les machines du futur se sont fait chier un trouver le gène du vieillissement (peau ridée, cheveux blanc…)… Putain elles ont vraiment rien à branler les machines du futur… 🙂

    • Au contraire si tu as vu le premier film c’est plutôt logique : le T800 est recouvert non pas de plastique mais de tissus organiques synthétiques. D’ailleurs dans cet opus la peau du robot pourrit après une blessure « grave » au visage de façon assez rapide (quelques heures). Oui le premier était quand même nettement plus gore que les autres. ^^

      Du coup que le revêtement du robot vieillisse rapidement n’est pas choquant je trouve. En tout cas de toutes les critiques qu’on peut déjà faire sur ce film, c’est celle qui a finalement l’explication la plus logique !

      • Ce qui pourrait être incohérent, c’est surtout le fait qu’en plusieurs années de protection de Sarah Connor (la bande annonce l’a confirmé), il n’ait eu aucune blessures ou cicatrices rien qu’au visage – à moins d’une cicatrisation d’enfer. Mais pourquoi vieillir en temps réel dans ce cas là ?
        A priori on est dans un cas à la Man of Steel où rien ne s’est passé de très important pour les héros jusqu’au jour J de l’arrivée de Kyle et du T-800… et alors là c’est Skynet qui n’est pas très malin: « ça » aurait pu envoyer d’autres machines à plusieurs autres points du temps pour les avoir par surprise ou préparer des pièges longtemps à l’avance, un petit peu comme dans la série Les Chroniques de Sarah Connor. A moins d’expliquer qu’il y a des limites en dates pour la machine à voyager dans le temps…

        Sinon, l’un des gros problèmes avec la saga Terminator, c’est qu’il se passe tellement de temps entre chaque épisodes, tous gratifiés de nouvelles équipes créatives, que ce sont quasi tous des reboots au final (vu toutes les dates emmêlées citées dedans). Seul Arnold reste, d’une manière ou d’une autre. Mais sans une continuation régulière sur la lancée, très dur de s’y intéresser quand ça reste toujours bloqué sur le même concept, avec un petit jeu de chaises musicales sans plus (Sarah est à la place de John « éduquant » la machine cette fois).
        Surtout quand certains commentaires de prod nous sortent des phrases genre « le précédent était mauvais, celui sera différent et meilleur »… à chaque fois (sauf après T2 évidemment).
        Et pourquoi l’orthographe Genisys au fait ?
        La fidélité sur cette franchise est surtout nostalgique. Peut-être avec une énergie de malade dans la mise en scène, elle pourrait à force se rapprocher de Mad Max: Fury Road (surcopié sur le genre, très peu égalable dans sa seule réalisation dynamique).

        • Plutôt qu’une protection, c’est plutôt une préparation physique et mentale de Sarah non ?

          Puis bon la raison réelle du vieillissement du T800 on s’en fiche un peu à vrai dire, c’est juste histoire de voir un Schwarzy qui ne tente pas de paraître 40 ans de moins. ^^

          Pour le reste la saga est un gros merdier niveau continuité dès le second opus qui a foutu le bazar dans la timeline, on est passé d’une boucle temporelle à des lignes de temps parallèles en gros… Donc partant de là, relever les incohérences et autres absurdités est un peu vain.

          Et je pense pas que Terminator soir vraiment modernisable à la Mad Max en fait… Le concept même de la chose est assez ringard à l’heure actuelle. L’idée de Renaissance était bonne et à mon avis ils auraient dû continuer dans cette direction : ce retour en arrière et cet aveu de dépendance vis-à-vis d’Arnold va marquer le glas de la saga pendant très longtemps, voire pour toujours.

          (d’ailleurs au passage quelle claque ce Mad Max Fury Road !!!)

          • Disons que s’ils gardaient juste l’idée du contexte en arrière plan et en « décor », et se concentraient uniquement sur l’action folle qui donne l’impression de ne jamais s’arrêter, comme Fury Road qui n’innove pas plus que ça dans le genre futur crado (mais matiné de miroir déformant de la société actuelle – trust de l’eau en Aqua-Cola, jeune illuminés contents de se sacrifier comme des « guerriers » etc)… ben il y aurait un intérêt plus jouissif et cinématographique qu’autre chose pour continuer au cinéma à faire du Terminator, cousin générationnel de Max (encore un esprit dont Cameron n’a fait que – brillamment – suivre la voie plus que l’inventer).

      • Alors, les tissus organiques du T800 ne sont pas synthétiques mais du vraiment organiques réels quoi!
        Je ne sais pas trop comment le dire.
        Tissus créés comme de la culture de tissu en médcine.

        Dans Terminator, le 1, Kyle Reese dit que ce sont de vrais tissus organiques parce les versions précédentes de terminator avec peau synthétique se faisaient repérer par les chiens. Donc Skynet a mis au point cette nouvelle tech, plus « furtive ».

        • Oui enfin par synthétique je voulais dire qu’ils n’ont pas arraché la peau d’un mec pour le mettre sur les robots mais qu’ils ont, comme tu l’as dit, utilisé des techniques de culture des tissus ou autres. Bref, crées pour l’occasion, donc de synthèse. Je ne sais pas si le terme est correct mais dans ma tête son utilisation me paraissait claire. ^^

  4. JAMES CAMERON vient de parler:

    https://www.youtube.com/watch?v=fAGS0G2i7UY

    Amen :):)

    Donc il y a un second twist dans le film 🙂 🙂

      • depuis quelques temps, je suis en train de me dire que l’énorme carton de l’été en terme de BO ne va ni être Terminator, ni Mission Impossible et encore moins Ant-man, mais la comédie familiale unltime, Minions, où les parents vont se ruer encore plus vite que les enfants !

      • ben, 170 millions seulement plaçant Inside out et Magic Mike XXL au-dessus au B.O, il semblerait que ce soit la volée de bois vert et que le T800 never be back, en fait !

  5. Ta-tam-ta-ta-tam !
    Ta-tam-ta-ta-tam !
    Ta-tam-ta-ta-tam !
    Ta-tam-ta-ta-CLANG !

    Bonne surprise que ce Terminator, meilleur qu’on ne l’aurait cru (mais encore eut-il fallu le savoir assez).

    Pourtant ça partait assez « mal » en reprenant les mêmes bégaiements de ton des autres films, qui ont suivi le haut du panier que représente encore la suite-remake qu’est le 2. À savoir une course poursuite pour tuer/protéger la famille Connor, émaillée sans cesse de « Viens avec moi si tu veux vivre », « je reviendrais », la chanson des Guns n’ roses, « Descend ! » (de ce véhicule), « une tempête approche » etc… un peu comme des parasites souvent.
    Sauf qu’à chaque nouvelle oeuvre on est en face de tellement d’incohérences dans les dates citées qu’on avait plus l’impression que chacune était un reboot. Comme si le temps s’était fracturé après le 2 (et l’attraction 3D) une fois que James Cameron eut fini par donner une fin définitive à sa saga en accord avec ses obsession naïves et politiquement correctes depuis Abyss (voir depuis Newt dans Aliens). Celle-ci étant plus la fameuse scène coupée du film avec une Sarah âgée et calme, et un John s’amusant avec ses enfants dans le parc (non brûlé ici) et… Sénateur des USA. On pouvait pas faire plus mièvre.

    Ainsi, d’autres lignes temporelles parallèles auraient émergées:
    Dans l’ordre de l’âge de John Connor;
    -John ado de 15 ans: la série tv des Chroniques de Sarah Connor, qui explore en profondeur les thèmes de tous les autres films passé et même à venir, avec autant d’action décomplexée (pour le petit écran) qu’une belle sensibilité dramatique au final – sur une musique de Bear McCreary tout de même;
    -John jeune adulte la vingtaine: Terminator: le Soulèvement des Machines, bonne série B presque comme à l’époque du premier (plutôt thriller horrifique) avec son robot femme, son Jugement Dernier déjà retardé, la première mort datée de John, et surtout l’invention de « la Mère de la Résistance », Kate Brewster (et ses liens militaires pour John);
    -John adulte la trentaine: Teminator Renaissance et enfin son monde dévasté en guerre « sale », et surtout l’apparition du chainon manquant humain/machine avec l’intéressant Marcus Wright.

    L’inconvénient à la longue étant que chaque oeuvre se suffit à elle-même et, parce qu’elle respecte le caractère dramatique de la boucle temporelle qui voit La Fin arriver quoiqu’il arrive, ne fait qu’expliciter à chaque fois des choses qu’on avait souvent deviné au récits de Kyle Reese ou du T-800. Et comme le cast change à chaque fois, et qu’Arnold Schwarzegger n’est jamais la même machine, très dur de s’attacher à quelqu’un là-dedans.

    Pour enfin arriver à Terminator Genisys: les premières minutes du film vont dans ce même sens en nous réexpliquant littéralement (du point de vue de Kyle cette fois) toute l’histoire pour ceux qui débarquent s’il y en a. Mais juste 15 minutes, jusqu’à ce qu’un gros coup de théâtre vienne tout bouleverser d’un bloc, et finir par jouer pour la première fois de manière directe avec
    les histoires de paradoxes temporelles jamais explicitées jusque là.
    En clair, si on n’est plus dans cette fameuse boucle dramatique qui voyait l’espoir des héros rétrécir de plus en plus de manière émouvante, on passe maintenant au niveau Retour vers le Futur. Ou plus ironiquement X-Men Days Of Futur Past… le film. 🙂
    Les héros ainsi plus libres de leur destins, il y a moins de grosses redites et, mieux encore, à l’instar de plusieurs grosses franchises comme chez Marvel (donc, Alan Taylor y retenu des choses) ou celles ressuscitées récemment, le film devient un commentaire sur lui-même de manière distancié et méta.

    Cela se ressent rien qu’avec les acteurs:
    Arnold n’a jamais été aussi bon ici que depuis… le troisième film qui jouait déjà sur son obsolescence, ses plus récents n’étant pas trop à son avantage. Normal, son nouveau robot ayant eu cette fois le temps d’acquérir une fonction et une symbolique que n’avaient jamais pu avoir les précédents, « terminés » en quelques jours d’activité. On s’attache ainsi autant à « Papy » qu’à celui de T-2 alors que ce ne sont pas les mêmes.
    Emilia Clarke se retrouve à joliment jouer un mélange de la jeune Sarah du 1, ordinaire et pas glamour, et celle guerrière énervée du 2. Plus drôle, elle succède à sa collègue de Game of Throne Lena Headey des Chroniques (différente) sous la caméra d’un des réals de la série, avec un John Connor joué par Jason… Clarke.
    Celui-ci en profite pour casser avec délectation la figure un peu trop grande du personnage, avec force sourires et arrogance dans ses deux versions (le spoiler de la bande-annonce arrive au bout d’une heure, il reste donc de la marge de film, ouf!).
    Quant à Jai Courtney, il n’est pas Michael Biehn, à la fois pour son malheur (il aurait fallu au moins un Sebastian Stan, sosie aussi intense de l’acteur). Mais comme les règles sont changées comme déjà dit, sa version plus épaisse et moins tourmenté que le fou sous-alimenté du 1 – préfigurant Bruce Willis dans L’Armée des 12 Singes, fait bien l’affaire en attendant mieux. Surtout, Taylor oblige, il se distingue par une romance contrariée avec Sarah sur fond de destin un peu trop présent pour permettre une attirance naturelle. Et donc disputes régulières savoureuses entre eux.

    Techniquement d’ailleurs s’il reste dans la bonne norme de qualités, avec surtout des fights au corps à corps bien brutaux (mais plus de gore du tout), ce sont un peu trop ces aspects de dialogues étirés en longueur qui prennent un peu trop le pas au fur et à mesure que les héros font le point au lieu de trop foncer tête baissée. Pas trop grave, on n’est de leur coté à ce moment on vous dit. 🙂

    Bref le film est vraiment au dessus du lot, même meilleur encore que Jurassic World dans ses commentaires méta, que ce soit sur l’explication du mystérieux nom Genisys (sans spoiler, c’est un double argument marketing comme l’Indominus Rex).
    Ou, plus hilarant, JK Simmons en relief comique sosie de Earl Boen (le docteur Silberman), des phrases comme « il sait parler anglais au moins ? » à l’encontre d’Arnold. Ou celle de « John Connor parle trop! » 🙂

    Seuls gros bémol, quelques moments un peu wtf dans les poursuites en véhicules (pas le fort du réal – trop de temps passé chez des chevaliers?). Et aussi le fait que le film soit un peu plus « gentillet », un plus « super héroïque » jusque dans sa musique pour susciter un peu plus de profondeur, nouveau dispositif oblige. Pas étonnant que le « baba » James Cameron dise publiquement l’adorer.
    On se demande juste jusqu’où tout cela pourrait mener à la fin… Mais c’est aussi un Terminator libéré, plus neuf. Donc plus imprévisible. Malgré une promo moyenne et la hype en baisse d’Arnold (un retour en arrière – justement – après avoir été gouverneur n’aide pas trop), espérons qu’on en aura de bonnes nouvelles bientôt.

    En attendant, allez-y sans crainte, ça vaut le coup.

    • Je rajouterais aussi comme détails « méta »:
      -la franchise est « ressuscitée » par les producteurs Megan et David Ellison. Le premier film avait crédité l’écrivain SF Harlan Ellison (aucune lien avec la soeur et le frère) à cause de certaines références à son travail… et qui avait aussi donné son nom à un personnage de flic dans la série tv des Chroniques, James Ellison (pas comme Jim « The Sentinel »);
      -si Jai Courtney apparait un petit peu comme un Sam Worthington bis, son premier rôle d’importance était dans Die Hard 5 face à… Bruce « Armée des 12 Singes » Willis;
      -la machine à voyager dans le temps, imaginée il y a longtemps par James Cameron n’a plus rien d’inédit: les croquis de son design en anneaux ont été depuis repris dans des films comme Contact de Robert Zemeckis ou… X-Men de Bryan Singer, comme on se retrouve 🙂 ;
      -le « John Connard » 🙂 de cet épisode, un peu vrai-faux messie tel Néo dans Matrix, est quasiment un vilain de comics show-off et bien bavard. Mais il révèle en creux le caractère paradoxal (et donc leur faiblesse) de ses divers voyageurs temporel, tout comme…
      -la nature « SPOILER »
      du personnage de Matt « Docteur Who » Smith.

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