Hellboy : Le box office… un premier week-end mondial à seulement 22.1 millions de dollars (+ Shazam) !

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Précédé de critiques désastreuses (15% d’avis positifs sur Rotten Tomatoes), Hellboy a récolté 12 millions de dollars pour son premier week-end d’exploitation aux Etats-Unis. Un démarrage pitoyable inférieur à Hellboy (23.2 millions) et Hellboy II : Les légions d’or maudites (34.5 millions). Pris en sandwich entre Shazam et Avengers : Endgame, il sera bien sûr impossible à ce reboot de dépasser le score final des deux longs métrages de Guillermo del Toro (59.6 et 76 millions de dollars). Le blockbuster démoniaque devrait donc terminer sa course avec un peu moins de 30 millions de dollars au compteur.

A l’international, la situation n’est pas meilleure avec 10.1 millions de dollars. Soit 22.1 millions de dollars au niveau mondial. Le film est sorti partout sauf en France (8 mai), au Brésil (16 mai), en Espagne (17 mai) et en Chine (date de sortie inconnue). Avec un peu de chance, Hellboy devrait dépasser sur le fil Hellboy (99.3 millions), mais Hellboy II : Les légions d’or maudites (160.4 millions) est déjà hors d’atteinte. C’est donc le troisième échec de cette franchise au box office. Le budget n’est que de 50 millions de dollars (hors promotion), mais il n’est même pas certain qu’il soit intégralement remboursé…

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Pendant ce temps, Shazam reste en tête du box office américain avec 25.1 millions de dollars (-53% ; total : 94.9 millions). Une chute normale pour un blockbuster super-héroïque qui n’est pas une suite. Un final autour de 150 millions de dollars est donc toujours attendu, à moins qu’Avengers : Endgame annihile totalement le film dans deux semaines. A l’international : 35.9 millions de dollars (total : 163.9 millions). Au niveau mondial : 258.8 millions de dollars. De quoi approcher Captain America : First Avenger (370.6 millions) en fin de carrière. Rien de déshonorant avec un budget de 100 millions de dollars, mais rien d’assez solide pour bâtir avec assurance une franchise…

Captain Marvel… Aux Etats-Unis : 8.6 millions de dollars (-30.6% ; total : 386.5 millions). A l’international : 8 millions (total : 678 millions). Au niveau mondial : 1.065 milliard de dollars. Contrairement à The Dark Knight Rises (1.085 milliard), Aquaman (1.148 milliard) et Captain America : Civil War (1.153 milliard) peuvent définitivement souffler !

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Hellboy est réalisé par Neil Marshall et sort en France le 8 mai 2019, avec David Harbour (Hellboy), Milla Jovovich (Nimue/la Reine de Sang), Sasha Lane (Alice Monaghan), Daniel Dae Kim (Major Ben Daimio), Penelope Mitchell (Ganeida) et Ian McShane (Professeur Trevor ‘Broom’ Bruttenholm).

23 COMMENTAIRES

  1. Tant mieux.

    Je l’ai vu jeudi en Belgique. Une catastrophe.

    Un montage digne de Resident Evil Final Chapter, un b.o lorgnant vers Suicide Squad pour son côté « pot-pourri », sans oublier un humour forcé et lourd (digne d’Aquaman) qui ne fait jamais mais alors jamais rire ! (contrairement à Aquaman, où des fois, ça passait)
    Des FX parfois assez dégueu….
    Une réalisation fade…

    Et surtout ! Un fourre tout du maximum d’éléments des comics (Hellboy + B.P.R.D) au point qu’on ne sait où donner de la tête pour un scénario ras des pâquerettes où toutes les scènes s’enchainent sans raison (il y a un problème => heureusement quelqu’un à la solution, on sait pas trop pourquoi, c’est comme ça => scène suivante => problème réglé => nouveau problème => quelqu’un à la solution, on sait pas trop comment = > scène suivante).
    Bref, tout va trop vite et pourtant on se fait chier parce que y’a pas le temps de se poser…

    Et c’est bourré de raccourcis (si on a pas lu les comics je me demande comment les infos peuvent passer…) et d’incohérences…

    SPOILERS

    Par exemple
    Gruagach, j’ai pas compris comment il a pu passer de sa forme « réduite bébé » à celle de géant (enfin là je me pose surtout la question pcq dans le comics Hellboy « réduit » définitivement Gruagach, en l’enferment dans le corps du porcelet, non ?)
    La relation Hellboy et Baba-Yaga qui nous est servie comme si on avait déjà eu un film avant.
    Son nom d’Anung-Un-Rama qu’Hellboy semble entendre pour la première fois, alors que de ce qu’il dit, il est déjà allé en Enfer (il en parle deux fois)…. depuis sa naissance et avec tout ce qu’il a vécu il devrait connaître…
    + Il découvre comment il est né …Hellboy a littéralement 75 ans, c’est chaud !… Et son père doit avoir la centaine, hahaha ! Mais il semble péter la forme… Et leur relation père-fils est d’une lourdeur et d’une incohérence vu leurs âges et expériences…
    Alice qui se découvre des pouvoirs… et puis voilà ?
    Excalibur, Merlin, l’héritage d’Hellboy, tout ce qui est balancé comme ça donnant l’impression qu’on tire vers la série Z, alors que ça marche dans la BD ! parce que c’est bien fait…
    Tout ça,
    Et j’en passe

    FIN SPOILERS

    Seul truc sauvable, la « direction artistique » dans le sens où les monstres en terme de design sont globalement cools (merci Mignola) il y a de chouettes décors (sous exploités) et quand on est sur du maquillage/costume pur et dur, c’est propre (Baba-Yaga, Hellboy, Lobster Johnson, etc)

  2. C’est dommage d’en arriver là, surtout quand je vois sur le net les interviews de Perlman concernant le film et le voir dire qu’ils avaient prévu un 3 épique pour conclure ce qui, au départ, devait être une trilogie, et ainsi répondre aux questions restées en suspend dans le 2

    • Bizarre tant le 2 mettait fin à toute l’histoire: contrairement au Hellboy solitaire et célibataire des comics, donner des enfants au personnage (et du travail épuisant, et donc beaucoup de bonheur) ne devrait-il pas l’empêcher de précipiter l’Apocalypse ?
      Ou alors, celle-ci se reportait sur ses jumeaux, mais bon… là, ça serait juste Damien la Malédiction X 2. 😉

  3. Je ne veux pas faire le rabat joie hein, mais c’est écrit Milla Jovovitch sur l’affiche…
    ça devrait vous mettre la puce à l’oreille.

    • Du point vu monétaire Resident evil avec Milla est la série adaptée d’un jeu ayant rapporté le plus d’argent, avec plus de 1 milliard de dollars cumulés pour un budget total de 290 millions de dollars

      • Oui alors faut quand même avouer que le fait que ce soit la seule série de film tirés de jeux vidéos a avoir connu 6 épisodes ça aide un peu a être celle qui rapporte le plus ^^

  4. Bon ben tout ça fait pas envie…
    Hellboy ciné est enterré pour un bon moment…
    Je vais remater les perlman en regrettant un chapitre 3 qui ne viendra jamais…

  5. J’adore les médias qui sont en boucle depuis quelques jours sur le fait que Shazam ait pris la tête du box office nord américain.

    Le film n’a même pas fait 100 millions là-bas ,et avec l’arrivée d’End Game ,Warner qui parle d’une suite et d’un scénario doit certainement miser sur une rentabilité lié à un investissement réduit (le budget du film est de 100 millions hors promotion).

    En vérité le marketing autour de cet univers spécifique se fera certainement lorsque Black Adam (autre pari risqué malgré la présence de Dwayne Johnson en tête d’affiche) sera lancé.

    Dans un registre un peu différent les premières prévisions pour Dark Phoenix sont castrophiques également.

    A voir si le retour à l’écran de Game Of Thrones poussera les fans de la série à aller voir Sophie Turner au cinéma ,ou si le marketing tardif de la fox sera payant dans une période qui va être marqué par la sortie du bulldozer End Game.

    D’ailleurs je poursuis mon hors sujet mais ne trouvez-vous pas que la promo du dernier opus des Avengers est bizarre?

    On sait que c’est la fin de certains interprètes dans cet univers mais j’ai l’impression que l’ambiance est moins colorée moins enthousiaste que pour les précédents films.

    Même dans les interviews promo par rapport à Infinity War on sent une lassitude même chez certains….(Downey n’a jamais été aussi calme)

    Après il faut avouer que c’est une situation inédite où ils parlent tous d’un film dans lequel ils ont joué mais qu’aucun n’a vu en version montée et même la plupart ignorent le contenu du coup ils font de la promo et vont découvrir le film comme des spectateurs, à voir si l’enthousiasme sera différent après ça.

    • Flo>Bah si un jour les gens se demandent encore pourquoi les médias traditionnels papier ont mauvaise presse (j’ai pas pu résister ^^) ….

      A l’ère où même les versions web ont perdu en crédibilité comment continuer à demander aux gens de payer pour ce genre d’analyses?

      • …à moins que la réputation du film ne soit, comme d’habitude, exagérée ?
        Il reste que si les films auraient baissés en qualité, comme on l’entend trop, plaintes après plaintes (bande de pleureurs! 🙂 )…
        rien n’empêche les critiques d’avoir elles aussi subi cette baisse (avec des analystes un peu largués).

        • En l’occurence dans l’ère moderne du film super heroique il faut nécessairement partir du postulat que l’exagération est de mise au vu des enjeux et du marketing associés. Avec le maître-étalon MCU et son imitateur aquatique récent la claque est un pré-requis du divertissement.

          Les budgets réduits peuvent être compensés par des parti pris décalés qui feront leurs effets la première fois (Deadpool) mais pour autant quand tu suis le cheminement de production ET de promotiond’un Hellboy ou d’un Shazam et que t’espère un effet Get Out ça relève de l’utopie et tous les critiques pseudo pointus d’internet (professionnels et cliqueurs allociné compris) ne feront pas un cheval de course d’un âne.

          Plus le temps passe plus les exigences du consommateur varie, malgré le travail méticuleux des studios pour calibrer au maximum des productions à base de diversité ethnique et sexuelles et de questionnements sociétaux pour englober le plus large public possible, au final l’époque est au culte de la série télé qui cotoie l’engouement du cinéma.

          Payer plus de 20 balles pour voir un Zachari Levi dans une comédie pour enfants ou un peu moins de la moitié pour voir Hellboy relève presque du plaisir nananesque coupable et masochiste quand on peut profiter de spectacles mieux produits mieux interprétés et tout aussi exclusif du fond du canapé en séries télé.

          La supériorité du grand écran dans ces cast ses moyens et ses productions d’il y a 20 ans n’ont plus cours et sur le volume incroyable de productions cinématographiques outre leur consommation frénétique qui force les blockbusters à réaliser les 3/4 de leurs recettes en 3 semaines pour ne pas être taxés de flops, il y a aussi une réalité entretenue et parfaitement géré par Marvel Studios qui mieux que les autres apparemment a su adapter sa formule sous une forme de très longue série au cinéma avec des afficionados qui accepte sans sourciller d’aller retrouver ces personnages familiers dans un nouvel épisode.

          Rien de nouveau sous le soleil me direz-vous (FF Coppola avait fait une adaptation série de sa trilogie The Godfather qui redécoupait les films du ciné) mais faut vraiment qu’on arrête de s’étonner des succès du MCU comme étant quelque chose d’indécent alors que les concurrents s’obstinent avec une poignée de critiques ringards et dépassés à glorifier un cinéma qui ne fait plus recette depuis longtemps et qui répond à des codes sans doutes pertinents d’un point de vue créatifs mais qui n’intéresse pas d’un point de vue commercial.

          C’est comme les gens qui vouent un culte à Snyder et à des films comme Suicide Squad et passent leur temps à opposer Disney et ses moyens décuplés à Warner (comme si ces derniers étaient un studio indépendant fauché) et qui espèrent à chaque film de super héros hors MCU qu’il va détrôner l’hégémonie de la bande de Kevin Feige.

          8 fois sur 10 on peut facilement prédire l’insuccès ou le flop d’un de ces films comme lorsque des films comme Ant-Man ou Doctor Strange sortent on imagine aisément qu’ils n’ont rien pour espérer tutoyer un score à la Avengers. La même chose se passe avec Star Wars d’ailleurs (Disney) où on a taxé d’idiots conservateurs puérils les clasheurs de l’épisode 7 en leur balançant l’immense succès au box office de l’opus par contre personne pour relativiser les scores au même box office de l’épisode 8 ?

          Et on verra que les prochaines productions du MCU post End Game vont mettre quelques années avant de retutoyer le milliard mais que si ça devait arriver on en reviendra au bon vieux bashing sur ce salaud de Mickey et ses moyens démesurés.

          • On peut aussi ajouter Harken, que ce qui « ne va pas »… c’est la faute aux auteurs/réalisateurs modernes.

            Avant les Studios connaissaient la recette pour faire des blockbusters populaires.
            Puis, dès les 70’s, plus du tout… le Western est passé de mode (Contre-Culture oblige, le public d’alors était plus du coté des Indiens)… la Guerre, un peu aussi (la faute au Viet-Nam) le Polar était au Top du Top, mais pas très Tout Public…
            Les plus « BD » James Bond, Planète des Singes et Star Wars étaient plutôt chasse gardée, impossible encore à dupliquer aussi bien par d’autres…
            Et les Superman et Batman, à moitié des films de producteurs, n’ont pas tenu longtemps passés 2 films…

            Donc, dans ces époques, c’est vers les cinéastes à forte personnalités que les studio se sont tournés avec Carte Blanche, pour réinventer le Blockbuster (non produit par Disney) de manière moderne, le numérique en ligne de mire… Les Spielberg, Cameron, Zemeckis etc… jusqu’aux Wachowski, Raimi, del Toro etc… Ils ont tout créé, et ainsi tout démocratisé…

            Et maintenant ça y est, grâce à eux, les Studios ont la recette, ils peuvent la dupliquer à l’aise, en plus impersonnelle et « impure » (et alors? « impure » c’est un gros mot? – oui, pour les plus fachos).
            Avec au milieu des réalisateurs n’ayant rien inventé, continuant leur formation sur des prods plus grosses, ne mettant qu’une part de leur personnalité dedans.

            Et bien sûr, niveau critique, c’est la même chose que pour les prods de Spielberg dans les années 80: les « vieux de la vieille » se disent que c’est pas du cinéma, c’est vulgaire, c’est infantile pour les neuneus etc etc…
            Et le Public, pendant ce temps, leur fait un triomphe, sait un peu de quoi ça parle et comment… parce que ça s’adresse à eux, maintenant…
            – jusqu’à ce que plus tard, certains d’entre eux deviennent eux-aussi des « vieux de la vieille », complètement largués et peu tolérants.

            La différence étant bien sûr que les Amblin et cie sont un peu plus supérieurs car plus intemporels en fin de compte, et plus menés par la personnalité des réals que par le nom d’une franchise et des acteurs/personnages.
            Disons que les Blockbusters actuels ont plus à voir avec les James Bond: qui se rappellent des réalisateurs de ces films (sauf Martin Campbell ou Sam Mendes) ? Personne, ce sont les acteurs principaux et le travail de l’équipe technique qui sont mis en avant.

            Et alors ? Il y a bien différentes manières de faire du Cinéma… Et tant que le Public continue à aller en salle (ce que les plus gros et les plus fédérateurs films arrivent à faire)… ce même Public pourra aussi bien aller voir ce qu’il y a dans les salles d’à coté.
            Et les Cinéma d’Auteur et Commerciaux continueront à perdurer.
            Et même, de temps en temps (la rareté est un signe de Qualité), on a les deux en un, Auteur et Commercial, comme Pixar ou Nolan.

            Arrêtons de Hurler au Loup, ce n’est que quand les choses bloquent vraiment, longtemps, qu’il faut s’inquiéter réellement.

  6. Flo> Je suis d’accord. Alors qu’une poignée d’arriérés continuent à vouer un culte excessif à des réalisateurs dont la gloire appartient au passé, on a encore de temps en temps des génies capables d’apporter l’acuité et la créativité d’un cinéma original car personnel où un Cameron ou un Nolan pour être plus récent arrive à faire du film d’auteur avec les atours d’un blockbuster.

    The Dark Knight de Nolan est pour moi le summum des films tant par sa mise en scène que par son cast, et pourtant avec le temps le costume de Batman me semble à chaque fois plus ridicule. Mais en donnant corps au Joker et à la ville de Gotham le long de ses deux premiers films il a imposé quelque chose d’inégalable que même Marvel Studios à coups de milliards ne saura ré-i-térer faute de pouvoir offrir une telle liberté de ton à leurs réalisateurs.

    Un Cameron qui tient les plus gros succès commerciaux de l’Histoire dans son cv a su imposer Titanic , Avatar ou Terminator 2 même comme étant des expériences technologiques majeures autour d’un cinéma plus profond qu’il n’y paraît photographiant les époques pour en retirer une analyse sociale.

    Pour autant aujourd’hui les gens veulent du décalé, du différent, de la déconstruction à tout va et notamment dans le genre super héroique où on se contrefout de son inspiration pourtant essentielle sur l’autel de la créativité à tout crin.

    Aujourd’hui vouer un culte à Snyder parce qu’il a fait 300 et Watchmen j’veux bien mais depuis le mec a commis BvS qui malgré sa version longue et sa première heure prometteuse sombre dans la même merdouille que MOS et JL. C’est comme si on disait les soeurs Wachowski sont les génies de Matrix donc on peut occulter Speed Racer et Jupiter Ascending…..

    • Oui enfin Cameron (gros pompeur de comics Marvel), il est aussi un « vieux »… et comme bien d’autres, il s’accroche à sa place, et personne ne peut le remplacer. Du coup, moins de renouvellement.

      Et puis il faut aussi remettre les choses en place: ce ne sont pas seulement les réalisateurs, producteurs ou critiques qui baissent de niveau… Ce sont tous les gens dans la Société Moderne, et donc on trouve ça partout, dans plein de métiers… Moins d’envie de travailler, car plus de confort… et beaucoup plus de raccourcis intellectuels etc… Faut chercher la rareté pour avoir des trucs allant plus loin, comme toujours… Mais ne pas non plus être trop condescendant envers ceux qui ne font que suivre leur chemin de manière plus pépère, moins agressive.

  7. Vu et bien aimé , de l’action du début jusqu’à la fin , du pure pulp et ce Hellboy est tout aussi bon que celui de Ron Perlman.La fin est un peu expédié mais comme tout le film est de l’action , on peut comprendre et ne parter pas trop vite il y aune scène post-générique.

    Bon la prochaine sortie cinéma sera Godzilla:king of monsters

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