Le bar de Galactus #201 : Renfield ~ Manifest ~ Succession

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

A part Spider-Man : Across the Spider-Verse, qu’est-ce que nous avons de beau cette semaine ? Eh bien, malgré l’échec de son Dark Universe, Universal Pictures poursuit le développement de son catalogue monstrueux via des films autonomes comme Renfield, avec un Dracula sang pour sang comique incarné par Nicolas Cage sous la direction du réalisateur chéiroptérophile Chris McKay (LEGO Batman : Le film). Mois de mai oblige, c’est aussi le moment où de nombreuses séries s’achèvent. Vendredi, nous assisterons à l’atterrissage de Manifest sur Netflix… mais j’imagine que c’est surtout la fin de Succession qui occupera un petit bout de temps votre esprit. A moins que vous ne jureriez que par Barry ? Dans tous les cas, à vos claviers et magnifique semaine à tous !

Dans cette version moderne du mythe de Dracula, Nicholas Hoult interprète Reinfield, l’assistant torturé du maître le plus narcissique qui ait jamais existé : Dracula (l’acteur Oscarisé Nicolas Cage). Reinfield est contraint par son maître de lui procurer des proies et de pourvoir à toutes ses requêtes, mêmes les plus dégradantes. Mais après des siècles de servitude, il est enfin prêt à s’affranchir de l’ombre du Prince des ténèbres. À la seule condition qu’il arrive à mettre un terme à la dépendance mutuelle qui les unit.

23 COMMENTAIRES

  1. J’ai été voir La Petite Sirène cette semaine, et bien c’était fort agréable, coloré et dépaysant. Une belle surprise, et même impressionnant sur la fin.
    Après je n’ai pas grandit avec les Disney donc c’est un avis sans grande connaissance du film d’origine, mais madame, qui s’y connais bien mieux, a adoré.

    Sinon je suis absolument partant pour Renfield!

      • Petite incitation au piratage, oklm.

        Tu te rappelles qu’il y a des artistes et techniciens dont la réussite commerciale d’un film peut avoir un impact sur la carrière/les opportunités/la vie ?

  2. J’ai failli gueulé que tu n’as pas mentionné Barry dans le titre mais ça va tu t’es rattrapé dans l’article. 😆

    Sinon oui, la fin de deux monuments télévisuel de ce siècle, c’est impressionnant.

  3. La Petit Sirène : Honnetement j’ai adoré. J’ai cru qu’après Avatar 2, les effets visuels seraient très moyen (pas le même budget). Eh ben je les ai trouvé plutôt réussi. Ok, le fond marin bleu ciel ultra éclairé trahissent les effets spéciaux mais le reste ça passe très bien. Je suis rarement sorti du film à cause d’un effet raté.

    L’actrice principale est mignonne en Ariel et a une belle voix. La salle a bien ri à chaque intervention de Sébastien et d’Eurêka. .

    On reprochera encore à Disney de ne pas sortir de sa zone de confort en restant fidèle à l’histoire (quelques ajout et des corrections par-ci par-là). Mais comme c’est un Disney très populaire, ça caresse dans le sens des poils les aficionados du dessin animé.

    Oui, quelques défauts, des choses que je n’aurais pas fait ou corriger, quelques ajouts anecdotiques (le lien familiale entre deux personnages) voire étranges mais c’est un très bon divertissement.

    JL vs Fatal Five : Un film qui se voit comme un épisode dispensable mais agréable de retrouver l’ambience de la série.
    Dommage d’avoir écarté la moitié des membres fondateurs. Quite à introduire une nouvelle Green Lantern, pourquoi n’avoir pas ramené John et Hawkgirl pour clôturer en même temps leur relation suite à leur dispute à la fin de la série ?

  4. Vu American born Chinese.
    Très plaisant divertissement.
    De bonnes chorégraphies de kung-fu au câble qu’on voit rarement à Hollywood (différent de Tigre et Dragon).
    Mélange fantastique, vie quotidienne avec une bonne représentation des caractères et de la culture chinoise, la discrimination raciale silencieuse que les asiatiques ont connu dans certaines histoires.

  5. Pas grand chose de mon côté. Il fait beau et je suis toujours autant addict a zelda TOTK.
    Mais j’ai quand même commencé yellowjacket. Je sais pas trop où ça va, et après les 2 premiers épisodes, je suis pas forcément accroché à fond. Mais ça a le mérite d’être intriguant et d’être plutôt bien fait dans la gestion des 2 temporalités.

  6. Deux films d’animation et la fin de Barry pour moi.
    Suzume: De Makoto Shinkai , magnifique film d’animation. Une formidable aventure avec une animation parfaite. Sûrement son film où il y a le plus d’action peut-être aussi le plus court. Je ne parlerais pas du Synopsis pour pas spoiler mais comme toujours avec les films de Makoto Shinkai on s’attache très rapidement aux personnages et on est happé par le rythme de l’aventure qu’on ressort pratiquement aussi fatiguée qu’eux a la fin.

    Puss in Boots the last Wich. Pourquoi personne n’en a parlé ? Un des meilleurs films d’animation américain de ses dernières années. Un film sur le Chat Botté qui te fait confronter l’idée de la mort de la famille de l’ego j’avais pas ça dans mon bingo de l’année. En fait l’univers de Shrek c’est un peu The Boys des comptes de fées. La aussi très belle animation , très belle soundtrack. Le doublage‚ Wagner Moura (Pablo Escobar dans Narco) en Loup chasseur de prime il a une présence juste avec sa voie juste waw. Bref excellent et pour tout le monde pas que les enfants.

    Barry saison 4: Barry c’est un peu le model français ça commence comédie ça fini tragédie. En tout cas le retournement de situation a la fin est assez drôle. Et Hader n’oublie jamais de mettre une pique a Hollywood notamment avec la dernière scène.

    • Puss in Boots 2 a eu effectivement un succès dithyrambique critique et publique. On a dû en parler dans un des Bars de Galactus… je crois…

    • Je suis un fan de Makoto Shinkai, j’aime presque tout ce qu’il a fait. Your name est mon film d’animation préféré.
      Par contre, j’ai eu beaucoup de mal avec Les enfants du temps, je ne pourrai même plus te dire pourquoi, aussitôt vu, aussitôt oublié même si la réalisation est impeccable. Est-ce que Suzume se rapproche plus des Enfants du temps ou de Your name ?

  7. LA PETITE NEMO ET LE MONDE DES RÊVES ( Netflix )
    Beau film plein de poésie dans lequel Jason Momoa semble s’amuser comme un fou. A voir en tant que grand enfant.

    ILS NE PENSENT QU’À CA ( Netflix )
    Un American Pie sauce germanique qui passe bien grâce à un casting plaisant.
    Ca ne vole pas plus haut que son homologue américain mais ça détend

    THAT’S 90 SHOW ( Netflix )
    Une suite moyenne au show culte qui a le mérite de ne pas durer des plombes. Le souci ? La série devrait s’éloigner de son aïeul pour voler de ses propres ailes. Quand elle part sur des horizons un brin différent, ça marche mieux. Mais, il ne faut pas se mentir, ça n’égalera pas l’original.

  8. Manifestement, Renfield n’a pas encore réglé ses droits de succession… 😉

    Vu ou revu :

    Final de Pixar, en attendant la sortie de « Élémentaire ».
    Où le studio joue son va-tout en dégainant les histoires les plus personnelles pour leurs cinéastes, casse-gueules (et souvent très américanistes)… Et qui osent jouer sur la stratégie de l’échec dans leur narration, ainsi que l’égoïsme revendiqué de ses protagonistes.
    L’augmentation du rendement des films de Pixar ces dernières années (le prix du succès), avec un certain formatage (trop de cadrages Scope pour certains films) entraînant de simili déceptions, n’est en fait qu’un leurre… Car même en étant plus léger, même en n’étant que des suites ou des petites expérimentations, un petit Pixar reste aussi meilleur qu’un divertissement animé basique. Suffit de bien décortiquer leurs films pour y déloger l’ADN spécifique, bien présent.
    Et leurs courts-métrages (traditionnellement muets, comme pour Disney) sont aussi sublimes :
    La beauté romantique (et pré « Vayana ») de « Lava », « Sanjay et sa super équipe » avec son choc des traditions, « Piper » et son rendu tout mignon, « L.OU. » et ses trouvailles d’animation…

    – La saga Toy Story…
    La franchise phare du studio, depuis le début (et Au Delà !).
    Pourtant, que des films qui racontent toujours la même chose : l’angoisse de l’abandon, des héros qui existent à travers un conflit de points de vue (les autres personnages étant pris en étau au milieu), la nécessité de faire évoluer sa personnalité… Et de grosses courses poursuites (incognito) pour rentrer à bon port dans un temps imparti.

    Certes, c’est aussi commun à tous les Pixar, et leur fausse simplicité symbolisée par des titres de films en un à trois mots, maxi.
    Mais dans le cas des Toy Story, il y a quelque chose de très particulier : car le but des jouets, c’est d’être au service de ceux qui les utilisent, les enfants.
    Une logique un peu policièro-militaire, où le devoir envers son propriétaire n’est pas qu’affectif. C’est une règle non expliquée, immuable et honorable, tout comme le fait de devoir se montrer inanimé lorsque l’on entre dans le champ de vision d’un humain (là dessus, ils seront rarement hors-la-loi).
    Quoi de mieux qu’un shérif et un ranger, chacun venu d’un genre fictionnel différent, pour s’opposer sur la façon de faire la loi dans la chambre d’enfant ?
    Ça sera toujours Woody, puis Buzz…
    Le cow-boy en particulier, premier de Andy, devra tour à tour apprendre à accepter de partager les responsabilités…
    Puis de refuser l’idolâtrie, et préparer sa fin avec son enfant…
    Puis de l’entériner, et passer à une autre, Bonnie. Jusqu’à laisser la vedette à d’autres dans une série de courts-métrages très cools, jouant avec d’autres genres cinématographiques (Rex fait une grosse Party, on chasse les « tueurs » dans un motel, on refait la Planète des singes avec des dinosaures…).

    Le quatrième film est encore plus dévolu que les autres à Woody, créant un tout nouveau duo avec un jouet fabriqué, au potentiel inédit lorsqu’il cesse d’être calamiteux – Fourchette, présenté au groupe comme s’il était sorti d’un ventre (!)
    Ce qui apparaît alors comme une ultime tentative désespérée de se rendre utile pour sa propriétaire, devient l’instrument d’une nouvelle remise en question de Woody, associée à quelques mystifiants tours du Destin… très féminins.
    Car c’est un film qui, malgré la présence d’un réalisateur homme plutôt joyeux drille (Josh Cooley), a une identité féminine bien cruciale, via ses scénaristes femmes. Comme s’il fallait que ça colle avec Bonnie – mais ce n’est pas vraiment le cas.
    Ainsi Woody se trouve pris entre une (fausse) antagoniste, assez complexe, qui représente ce qu’il était avant… Et le retour d’une Bo façon aventurière intrépide, qui représente un avenir tout nouveau pour lui. Avenir romantique aussi, ce qui devait d’ailleurs être plus central au début, avant de devenir finalement un but.

    Bref le héros se sent prêt à tourner la page pour enfin vivre une vie rien qu’à lui, et en couple… La même année de sortie que « Avengers : Endgame », qui contient également ces préoccupations chez Steve Rogers et Tony Stark.
    Ça n’a néanmoins pas été facile à concevoir, les diverses parties en présence n’ayant pas toujours trouvé d’accord sur le scénario… À ça s’est ajouté le décès de Don Rickles/Mr Patate, pour lequel ils ont utilisé des enregistrements précédents – ce qui a incidemment fait baisser le temps d’exposition du groupe de jouets historique.
    Tandis que la nouvelle galerie de personnages se limite à des faire-valoirs gaguesques, survoltés (le duo Key et Peele reformé) ou insolite (Keanu Reeves et ses racines canadiennes).
    Quant à Buzz, il a toujours été dans une logique régressive à chaque film, car c’est comme ça qu’on l’a initialement connu et aimé… Comme cet espèce de doux-dingue avec ses plans alambiqués – suffi alors de le remplacer par un double, ou bien de réinitialiser sa mémoire (deux fois, dont une en espagnol).
    Même s’il est encore amusant dans son nouveau délire de voix intérieure, il n’empêche qu’il sera le premier à comprendre quel va être le dernier cheminement de Woody. Que même s’il est fou, Buzz a bien une intelligence émotionnelle.

    Tout ce côté intimiste fait qu’on a pour la première fois un Toy Story qui ne se termine pas par une course-poursuite échevelée en guise de climax formidable, qui soit capable d’être à la hauteur des trois précédentes. Et même les séquences dans la boutique d’antiquités n’essaient pas d’injecter plus de plans flippants, à la Shinning par exemple (malgré les conseils de l’expert en la matière, Lee Unkrich).
    Comme si c’était le signal de la fin des enfantillages, du repos ultra émouvant d’au moins un des guerriers… manque toutefois, comme dans « Cars 3 », la présence de John Lasseter en guise de passeur.
    So long, cowboy !

    Quant au film « Buzz l’Éclair », il est cette fois entièrement dévolu à ce personnage là, encore plus loin de l’univers de Toy Story :
    Pari compliqué pour ce film, c’est à dire être un Pixar « ancestral », ayant aussi plus d’action rocambolesque pour mieux justifier une sortie en salles… Là où les derniers films, assez expérimentaux, avaient un peu moins de ses qualités là (surtout « Alerte Rouge » en fait)
    Le handicap principal étant le manque de cohérence de cette idée « d’un film à l’origine du jouet Buzz l’Éclair ». Eh oui, s’il s’agit d’un film vu par le jeune Andy dans les années 80/90, il devrait en avoir alors le look, le ton, même avec le peu d’exemples de grande SF au cinéma ces années là.
    Et force est de voir que ce n’est ici absolument pas le cas, qu’on a un peu d’esthétique à la Star Wars, mais qu’il aurait été impossible de lorgner sur du Independance Day ou Starship Troopers (on a juste une référence aux cartouches de jeux vidéos des années 90).
    Bien au contraire le résultat est complètement dans son époque (moderne), montrant des choses qui n’existaient pas du tout à l’écran jadis. Notamment ce fonctionnement scénaristique des années 2010/20, reposant principalement sur la reprise de scènes cultes existantes.
    Ce qui pose comme problème, c’est alors le sempiternel manque de personnalité qui en résulte. Notamment une fois évacuée la folie un peu mytho et totalement jouissive de Buzz, pour un traitement semi réaliste moins rigolo (et plus chevelu).

    Bien sûr, il y a l’identité habituelle de Pixar, c’est à dire qu’on a un titre simple et résumant (« Année Lumière »), du Buddy Movie, une longue course-poursuite pour rentrer au Bercail, ainsi que la représentation du Deuil et du Lâcher-prise.
    Tout est là mais de manière un peu automatique, étalé devant nous sans surprise… Et sans douceur ou poésie, comme avec les Pixar les plus « américains » dans leurs histoires (« Cars », « Monstres Academy », que des films moins appréciés).
    Rien à voir non plus avec les aventures spatiales de « WALL-E », mais comment en serait-il quand le film s’inspire d’œuvres un peu plus premier degré, tout en étant plein de burlesque enfantin ?

    Par exemple on y a une équipe de soldats, reposant sur des codes ciné connus, tels l’innocent, le lâche, l’escroc grande gueule (qui vont forcément évoluer en « mieux »)… Mais chez Pixar, les équipées sont traditionnellement constituées de doux-dingues plus ou moins compétents. Donc ici, ça ne peut pas marcher à l’identique, et c’est ainsi bien souvent énervant de ridicule à force de répétition, amenant toujours à un désastre.
    Évidemment les films de Toy Story y sont cités, sachant qu’à l’époque ceux-ci y faisaient déjà des références aux Classiques du cinéma d’aventures SF (dans les scènes avec Buzz). Le film ayant d’ailleurs une structure narrative proche du premier « Toy Story » (tenter de finir une mission impossible, et se résigner à accepter de s’installer dans un nouveau foyer), il aurait été artistiquement intérressant d’en faire un vrai remake, se passant dans l’esprit fantasmé de Buzz. Quelque chose proche de « La Grande Aventure Lego », mais sans la critique commercial et avec l’accent mis encore plus sur le pouvoir de l’imagination. Ça aurait été totalement dans le ton de la ligne artistique du patron Pete Doctor, et c’est incompréhensible qu’il ait raté cette occasion, ni poussé le réalisateur Angus MacLane plus loin que son rapport de fan avec Buzz l’Éclair.

    Mais les références cinématographique multiples ici manquent d’alourdir la narration, chacune d’entre elles étant donc des bornes reconnaissables pour le spectateur, dans un scénario peu complexe…
    Et qui sont des scènes ne réinventant rien du tout, elles sont toutes très usités et pas du tout transcendées, pas plus que la thématique du Temps relatif ou bien de la possibilité de devenir son propre ennemi (plaisant à voir tout de même).
    De « Star Wars » et « Galactica » à « Gravity » et « Interstellar » en passant par les mechas japonais, tout y passe, tous les types de blockbusters, même les films de super-héros… Mais pas du tout dans une ambiance « Pulp », avec ce charme énergique et à peine désuet qui sied bien à l’histoire d’un Ranger de l’espace.

    Et à propos des super-héros, ce qui peut être bizarrement le plus intéressant dans ce film, c’est que… C’est surtout un film de Chris Evans !?
    À peine quelques temps après un « Top Gun : Maverick », qui malaxait lui aussi Copier-coller nostalgique, personnalité professionnelle et jusqu’au-boutiste (de Tom Cruise), pilotes de l’extrême, et (fausses) promesses de Lâcher-prise…
    Voilà qu’on a là la même chose pour un acteur n’ayant qu’une vingtaine d’années de carrière, surtout Fun, dont énormément de films « BD » – puisque les blockbusters d’aujourd’hui sont eux-mêmes très BD.
    Menant généreusement le film, aussi bien que sa promo, on ne peut s’empêcher de reconnaître dans sa version de Buzz, ça et là, des bouts des héros courageux, marrants et souvent las que Evans a interprété par le passé (proche). Et surtout beaucoup de son Steve Rogers, de « First Avenger » à « Endgame ». C’est si évident qu’on jurerait qu’il a écrit le scénario lui-même.
    Donc l’acteur Evans continuerait à raconter l’histoire d’un type bien (lui ?), hors du temps, enfermé dans son héroïsme… Et dans ce type de rôle ? Au moins il garde toujours son capital sympathie.

    – À noter que, en VF, François Civil, bon gars lui aussi, prend bien le relais avec une tonalité viril du même niveau qu’un Adrien Antoine (qui a failli le faire), ou de Richard Darbois (qui ne pouvait plus le faire sans second degré, au risque de trahir son âge), avec l’avantage de ne pas beaucoup trop se confondre avec un Steve Rogers, précisément. Ce qui apporte assez de renouvellement dans le paysage des doublages français –

    Bref ce film reste plaisant et fonctionnel, les personnages sont finalement assez attachants et surtout le chat « couteau suisse » Sox, c’est fait pour les enfants et ça tient bien la distance avec le temps…
    Mais même en le liant plus ou moins à Toy Story, c’est un retour sur grand écran qui n’était pas complétement à la hauteur des immensités du Temps et de l’Espace… et de Pixar – au logo final supplanté par une classique scène post-générique, pour une fois.
    Moyen de subsistance franchisé du studio, en parallèle de leurs œuvres plus personnelles et profondes..?
    Ou motif d’inquiétude quant à leurs standards habituels..?
    L’Avenir le dira, et Au Delà.

    Ensuite, l’émergence d’un cinéaste pas encore estimé, Dan Scanlon :

    – « Monstres Academy »…
    Un film qui mérite mieux que sa réputation calamiteuse, dès lors où sait le prendre tel qu’il est, et pas tel qu’on voudrait qu’il soit :
    C’est un « College Movie », à l’Université américaine, avec tous les codes présents – sauf les stupéfiants et le sexe.
    Quoi de plus normal de traiter de ça pour un prequel de « Monstres et cie », avant l’arrivée dans la vie active ?
    Centré cette fois sur Bob/Mike, là où c’était Sully pour l’autre fois – évidemment, l’histoire affective avec la petite Boo était tout à fait touchante, tandis que Bob était un peu trop pleutre et râleur.
    Et opter alors pour un renversement, qui ferait de la peluche Sully un type arrogant, traître et pas sympa, pour mieux faire émerger le manque de confiance terrassant de Bob, qu’il cache derrière un enthousiasme sans limite… c’est sacrément courageux.
    Rivaux égoïstes avant d’être les meilleurs amis du monde, losers parmis les losers mais acceptant les (nombreux) échecs dès le moment où ils cessent de se mentir à eux-mêmes, et assument de ne pas être dans la norme.
    Ainsi que la présence au scénario d’une lutte des classes, entre ceux qui ont le physique de l’emploi et le nom prestigieux… et ceux qui ne sont rien et ne ressemblent à rien, mais qui ont sacrément envie d’en bouffer. Jusqu’à faire remettre en question une Doyenne de Fac très élitiste.
    C’est pas énorme, mais ça raconte vraiment des choses pertinentes.

    – « En avant »…
    Avenant ?
    On ne peut pas dire que ça ne soit pas attirant comme film…
    Un Univers parallèle au notre, foisonnant d’idées et de détails de partout, et adaptant nos propres codes sociétaux et habitudes quotidiens…
    Un Buddy Movie rigolo et poétique entre deux personnages opposés/complémentaires, plein d’aventures rocambolesques…
    Une histoire traitant de Perte et de Deuil…
    Rien d’étonnant, Pixar ne fait quasiment que ça depuis 25 ans, sans interruption.
    Quant à l’idée de faire un Univers de Fantasy empreint de modernité, ça non plus ce n’est du tout original depuis « Shrek »… Ce qui d’emblée pénalise un peu « En Avant », en appartenant à une catégorie de films d’animation « familiaux » au look un peu trop américanisé, très versé dans de la comédie un peu hystérique à gros traits – ici, la Manticore, sosie de Alex le Lion de « Madagascar » – Un peu comme l’étaient « Cars » (Courses de Stock-cars) ou « Monstres Academy » (College Movie).
    Du coup, « En Avant » appartient à une catégorie de film d’Aventure/Quête pour enfants/ados, dont les plus réussis vont autant des « Goonies » au récent « Alex, le Destin d’un Roi ».
    Donc tant mieux car…

    Comme souvent chez Pixar, tout ça n’est que le Décorum d’une histoire partant avant tout d’une thématique personnelle. En l’occurrence pour le réalisateur Dan Scanlon, la perte de son père quand il était enfant, l’envie pour son frère et lui de le revoir un jour de plus…
    Et le script de ne faire que compliquer les choses, pour mieux faire accepter la Résilience dans ce qu’elle a de plus Émouvante… Même avec des gags et des moments d’action, rendant le film un peu plus « Disneyien » que « Pixarien » (comme c’était aussi le cas des premières minutes de « Coco », par exemple)..
    Ainsi que de drôles d’idées purement visuelles comme ces jambes mouvantes s’exprimant uniquement par le mime…
    ces fées bikers qui semblent tout droit sortie de « la Mule » de Clint Eastwood…
    ce dragon fait d’agglomérat de débris…
    des références aux codes du Jeu de Rôle, jusqu’aux philosophiques histoires d’Aller/Retour chères aux Contes.

    Et ce avec un sous-texte intéressant sur la « Perte de la Magie » (dans l’Entertainement, dans la Vie de tous les jours), le film s’empressant de renvoyer dos à dos la banalité du Quotidien et le Surnaturel le plus Excitant, dans leurs qualités et défauts respectifs.
    Aucun jugement de valeur ici, juste exprimer l’envie de prendre les bonnes choses là où elles sont, d’accepter les manques en les laissant vous construire…
    Et de révéler ainsi, de manière de plus en plus subtile, pas seulement les protagonistes trouver leur force intérieur et accomplir leur destinée, ce n’est pas ce parcours héroïque classique qui intéresse Dan Scanlon… c’est plus une immense histoire d’affection entre deux frères, où celui des deux qui est le plus chaotique est en fait celui qui a raison sur toute la ligne, depuis le début – en plus d’être un bon modèle à suivre, et à enfin embrasser.
    Et où presque chaque personnage se révèle dans toutes ses dimensions diverses. Même les secondaires, qui n’y ont qu’une Quête annexe (c’est aussi un petit peu un film sur l’Empowerment féminin).

    Ça n’avait pas l’air d’un gros film (avec ses personnages principaux « shroumpfesques »), surtout en attendant l’arrivée du prometteur « Soul »…
    Et donc, encore avec cet « En Avant », le Studio arrive bien à viser juste quand on ne s’y attend pas… en plein coeur.
    Toujours le Coeur…

    – « Soul »…
    Après « Vice-versa », Pete Docter a voulu se créer un défi allant plus loin… Mais le réalisateur reste confiné dans son emploi de cinéaste conceptuel, invité à Cannes.
    S’attaquer ainsi au sens de la Vie, à ce qui nous façonne, étant un très très gros morceau. Trop pour rester un film Tout Public, surtout pour toucher d’abord les enfants (le sous-texte réservé ensuite aux adultes).
    Alors sa conception d’un Grand Avant, sorte d’envers à l’Au Delà (montré ici comme le seul et unique antagoniste, plus angoissant que cette bureaucrate forcenée qui va traquer les protagonistes)… C’est bien sûr un réservoir d’idées visuelles et cartoonesques, bénéficiant d’une esthétique Rétro aussi bien américaine que latine. Ou d’une b.o. électro expérimentale des ex de Nine Inch Nails.
    Très ambitieux, très travaillé. Et ça porte clairement la marque de Docter…

    Sauf qu’il y a aussi toute une partie, finalement importante, sur Terre. Et dès que Docter a choisi que son personnage serait un jazzman (il est fan), plutôt qu’un aspirant acteur… pour lui il devait évidemment être noir.
    Et même si son héros est tiraillé entre ses envies d’artiste et le confort d’un emploi d’enseignant, à l’instar de Pete Docter lui-même chez Pixar…
    Même s’il arbore le physique grand et dégingandé du réalisateur (en VF, Omar Sy se cale dessus sans contraste, contrairement à Jamie Foxx), et même si Docter y injecte du buddy movie désarticulé à base d’échanges de corps… le fait est que toute cette partie terrestre se doit d’être grandement supervisée par des garants culturels, pour éviter toutes erreurs et plaintes. Tout un staff mené par l’auteur Kemp Powers, qui devient un autre film traitant de l’identité afro-américaine Et new-yorkaise, dans un univers hyper réaliste, magnifié par la musique de Jon Batiste.
    Très ambitieux, très travaillé. Mais plus totalement le film de Docter.

    On se retrouve alors avec un pré Au Delà aculturel (et sans religions) et une Terre culturellement très marquée… Et les deux films/mondes ne sont ni opposés l’un à l’autre (on doit visuellement se plaire dans les deux), ni assez associables, malgré une certaine facilité à passer de l’un à l’autre, surtout pour les individus les plus perchés. Avec une temporalité relative un peu fastoche.
    Contrairement à « Coco », où les deux mondes (plus ou moins perméables, mais avec le Surnaturel en guise de justification) sont liés au sein d’un Tout culturel – où on pouvait quand-même imaginer qu’il existait d’autres mondes des morts, réservés à différents groupes…
    Là, dans « Soul », on pourrait se consacrer à l’un des deux mondes, pleinement… Mais au sein d’un seul film, il n’y a pas assez de place, on est à l’étroit.

    Les rebondissements y finissent par être trop forcés pour être naturels : un chat sans pouces opposables ne peut manipuler une tondeuse, donc on sera obligé de passer chez le Barbershop – pareil avec le pantalon qui craque, hop ! direct chez maman couturière pour se confronter à elle. L’amorce de chaque moment menant à une exploration de la culture noire n’est pas bien amenée, et il serait étonnant que ça vienne de Docter.
    Ce qui complique encore plus le tout, c’est que les deux protagonistes ne sont pas conçus pour être agréables, pendant quasi tout le film. Surtout le personnage principal Joe Gardner (« jardinier » oui, mais son rôle pourtant évident de mentor n’est pas assez souligné), qui refuse d’évoluer plus vite que ce que le film lui apporte comme révélations, comme vision de son existence avec du recul.
    Alors que le personnage de 22 est plus intéressant, mais lui/elle aussi enfermé dans une évolution narrative, qui doit en garder sous le pied pour un baroud final (très sombre).

    Un manque d’empathie qui requiert une exigence certaine, pour suivre un déroulement qui laissera beaucoup de questions en suspens, mais qui donnera au moins une réponse possible au sens de la Vie : l’accumulation de petits moments de plénitude, comme autant de perles sur un collier. Ou sur un boulier. Ou comme avec les boules de souvenirs dans « Vice-versa ».
    Bref c’est un film terminé en catastrophe pendant confinement, et privé d’une sortie salles qui correspondait mieux à son ambiance enveloppante…
    Mais c’est aussi un film destiné à être continuellement revu, afin de mieux décortiquer les diverses parties qui constituent sa somme. Et qui génèrent des réflexions effectivement profondes.

    – « Luca »…
    Comme si ça avait été fait exprès, l’après « Soul » amène plus de fraîcheur, de modestie, moins d’angoisses existentielles…
    Le réalisateur Enrico Casarosa était déjà responsable d’un joli court-métrage poétique, « La Luna ». Dont il garde l’esthétisme des personnages, entre modélisation faisant penser à des figurines de stop-motion, et look sorti tout droit d’un Miyazaki (moustaches !).
    Évidemment la ville de Portorosso fait penser à « Porco Rosso »… Et les références italiennes de cartes postales ou de films très très connus (on a bien compris pour « La Strada », les Mastroianni père et fille, et autres enfants perdus du Néo Réalisme) vont de pair avec une ambiance ouvertement cartoonesque. Ce qui n’empêche pas son histoire de garder sa base personnelle, d’après les souvenirs d’enfance du metteur en scène.

    La petite touche conceptuelle étant ces transformations ultra rapides dès que les personnages sont exposés plus de quelques secondes à l’élément marin ou aérien – ce qui amène justement à un tiraillement concret entre les deux.
    Avec des instants honiriques digne d’un Petit Prince.
    C’est ainsi que, sans tambours ni trompettes, sans en faire des caisses avec la description du monde sous-marin (mine de rien, ça fait un bien fou après ces sempiternelles grosses civilisations Disneyopixariennes)…
    Sans trop appuyer sur le sous-texte dramatique, sur l’acceptation de la différence cachée – facile, l’un des hommes les plus fort et respecté du village est lui-même né avec une difformité (on peut y projeter d’ailleurs ce qu’on veut, « Call me by your name » inclus)…
    Sans en faire trop non plus à propos de l’amitié exclusive et dominatrice, ainsi que sur les trahisons et l’émancipation…

    On avait là un pur film d’Été, au format 1:85 (il était temps), une vraie carte postale Rétro 60’s et sentimentale, où même les clichés (la Vespa) ne sont que l’expression de l’ignorance de la part de visiteurs étrangers… qui n’en sont pas, puisque ces amphibiens (plus faciles à apprécier que dans « …Nemo et Dory ») ont des prénoms et des noms italiens. Ils sont moins « monstres » que certains.
    Même le climax final, qui aurait pu aussi convoquer de l’action marine, garde cette modestie douceureuse.
    Dommage que le grand écran ait été privé de ça, parce-que ce film a du charme (désuet) à revendre.

    – « Alerte Rouge »…
    Même chose que pour « Luca » :
    À la réalisation, Domee Shi s’était déjà fait connaître par un court-métrage, « Bao », qui concentrait toutes ses obsessions personnelles d’une façon aussi délicate que gaguesque.
    Son film en est une variation, Pixar assez modeste, en 1:85, Rétro 2000 (mais aussi 80 ou 90), traitant de l’amitié et ses trahisons, des premiers âges de la puberté et des métamorphoses, inspiré là aussi de l’animation japonaise, avec beaucoup de teintes claires et peu de nuances sombres…
    Et ça sort aussi finalement sur plateforme. Sauf qu’ici, c’est plus naturel : ce sont surtout les séries animées japonaises qui sont remixées à la sauce images de synthèse.

    À part les « super déformations », tout y est : les poses statiques, puis les mouvements hyper fluides ou saccadés, les pupilles soit toutes petites soit exorbitées et brillantes, les lignes de force et autres effets oniriques furieux, les grosses bébêtes…
    Et les personnages aux émotions hystériques, assumant le ridicule des situations – des poufs-transformations de panda roux (mais avec une bedaine de panda tout court, comme Ranma 1/2), les mimiques grimaçantes, surtout de la bouche, un concert de boys band en guise d’objectif crucial…
    Ça pousse les potards à fond, sans s’excuser du mélange – culture chinoise (grand chelem Disneyien, terminé !) Et nippone Et américano-canadienne… il fallait oser.
    Et sans arts-martiaux s’il vous plaît.

    La thématique des hormones est traitée aussi bien par la métaphore que de manière littérale, le désir sexuel et les menstruations étant réellement cités, sans plus de honte… si ce n’est celle, carabinée, qu’une mère met à sa fille devant tout le monde.
    Dans le genre, on pense un peu à « Encanto », et sa jeune fille à lunettes tellement dévouée à sa famille, qu’elle tarde à s’opposer à une matriarche trop stricte.
    Et aussi, forcément, à « Rebelle ».
    Étrange que les deux seuls films Pixar initialisés par des femmes soient des histoires mère/fille/rousse. Qui présentent un antagonisme, puis une réconciliation matinée de début d’émancipation, en passant par des métamorphoses animales à haut risque (toujours ce compte à rebours final à affronter).
    La différence ici est que le personnage de Mei est en pleine dissociation psychologique, entre sa vie de collégienne insolente avec son groupe de meilleures amies solidaires (rarement vu un quatuor aussi énergique et bien caractérisé chez Pixar)…
    Et son quotidien d’enfant asiatique parfaite, dévouée à sa mère et à sa communauté, jusqu’à s’en rendre malade.

    On a donc un conflit de cultures, et de générations dans une ambiance extrêmement féminine, où la douleur, les ressentiments et les frustrations passées s’accumulent jusqu’à l’explosion. À moins de savoir les domestiquer.
    De la comédie d’ado très maligne, méta (face caméra)… et pas exempt d’émotions juste au moment où les coutures craquent le plus.
    Et où la vulnérabilité humanise complètement ces héros complètement fous.

    – « Le Discours »…
    Benjamin Lavernhe, après avoir été un jeune marié puant dans « Le sens de la fête », ou un mari adultère lâche dans « Antoinette dans les Cévennes », passe à un rôle de futur garçon d’honneur de mariage… et, à l’instar de Laure Calamy, enfin premier rôle.
    Presque seul en scène lui aussi, dans un film de petit trentenaire flippé, en connivence avec le spectateur, comme s’il était encore au théâtre.
    Le dispositif n’a rien d’extraordinaire (« High Fidelity » par exemple), mais s’est surtout beaucoup démocratisé à la télé ces dernières années – pas pour rien si Kyan « Bref » Khojandi fasse partie du casting.
    Où comment un grand angoissé banal mais agaçant, trouvera le moyen d’éviter de devenir un sale type. En remettant en cause toute sa vie dans un espace mental, qui fait exploser le huis clos d’un dîner familial… bref, le temps d’un repas, les pensées vagabondent à toute vitesse, et la mise en scène pète les cloisons avec assez d’inventivité.
    Un vrai film de cinéma, une adaptation d’un roman de Fabrice Caro qui aurait très bien pu être une de ses bd… Et la réinvention du cinéaste (mou) Laurent Tirard, avec un regain d’énergie qui fait plaisir à voir.

    Lu :

    – Mighty Marvel – Spider-Man…
    Avec surtout les rapports de Peter avec Betty, les premiers gros échecs et le début des longs soucis de santé de May…

    – Intégrale des Gardiens de la Galaxie 1994 – 95…
    Michael Gallagher termine son run d’une façon précipitée, tombant dans des disputes sentimentales plutôt indigestes. Ni le scénario ni les dessins ne sont complètement à la hauteur de tout ce qui a précédé.

    – Miss Hulk par Dan Slott…
    La première partie de son run (jouant assez avec la continuité Marvel) n’est pas vraiment gâtée par les dessins peu attractifs de Juan Bobillo, et son héroïne qui tarde à faire preuve de responsabilité.
    Certes ce n’est pas nouveau avec Jen Walters, mais ça reste de plus en plus dur de s’attacher à un personnage aussi impulsif et cynique.
    En comparaison la série Disney plus, très fidèle sur plusieurs points (volontairement chaotique) s’en sort toujours mieux.

  9. Succession et Barry deux des meilleures séries de ces dernières années et deux piliers de HBO de l’ère moderne, les deux ont très bien réussi l’atterrissage.

    Succession a amené sa propre touche dans le récit très familier des familles ultra riches à la TV, dans un style Mockumentary qui fait plus documentaire où l’on observe de loin que série scriptée la plupart du temps, on doit ça notamment à Adam McKay qui réalisa le pilot. Le dialecte propre à la série mériterait sa propre exploration, un style que l’on entend nul part ailleurs à la TV, plein d’hésitation dans des décision impliquant des millions de dollars, et de mots et expressions assemblés. On est loin des dialogues standard d’entreprises multimillionnaires. Au delà de ça, comme le nom l’indique c’est une quête sans cesse de succession et d’ascension au pouvoir, une famille rongé par les trauma d’enfance et l’ego. On croit vraiment à ces personnages déconnecte du monde réel et quand ils veulent agir pour un meilleur monde c’est seulement pour leurs propres intentions. La conclusion offre des pistes intéressantes et mérité pour ces personnages.

    De l’autre côté on a une série comme Barry qui s’orientait très comédie pour partir de plus en plus dans un drame sombre, même si la comédie est toujours présente et bien dosé. Bill Hader a critiquement habillement la société aux US avec le débat sur les armes à feu et l’exploitation des tragédies de Hollywood. Côté action c’est extrêmement bien réalisé également, l’épisode Ronny/Lilly évidemment, sans oublier celui de crazytimesh*tshow et sa course poursuite en moto. Très peu d’erreurs aussi bien dans la comédie que dans l’action. Un tueur qui a une vie normale n’est pas nouveau comme concept, mais mêlé le théâtre et le cinéma ensuite apporte un truc nouveau en plus de ces histoires de guerre de gang avec un leader gay et charismatique qu’est Noho Hank.

    Deux séries distinctes et unique en leur genre que HBO a su développé comme d’autres grande séries avant, toutes les deux sachant s’arrêter au bon moment, ce qui est sûr c’est qu’en terme de mélange de style différent, elles se classent dans le haut du panier de la chaîne.

  10. Vu Renfield : Mouais, un petit délire sympa…
    Visuellement, y a des bonnes idées. Nicolas Cage et Nicholas Hoult sont très bons. (ça fait d’ailleurs du bien de retrouver Cage en pleine forme)
    MAIS… je trouve que ça s’arrête là. Je me suis assez ennuyé pour ma part.

    Sinon en ce moment je suis en train de découvrir la série « Servant » de Shyamalan.
    ça partait super bien, la première saison est géniale, très belle ambiance, super bien réalisé, très belle photographie.
    Mais à partir de la saison 2, on s’ennuie grave, et ça ne raconte plus grand chose…
    (j’en suis début de saison 3)
    J’espère que ça va repartir un peu, parce que du coup j’ai un peu de mal à continuer.

  11. Je viens de lire que Trent Reznor était à la BO de Ninja Turtles – Teenage Years,
    je vous propose donc ces 3 adoratrices de Slaanesh qui reprennent un de ses titre emblématique  » Closer  » : https://youtu.be/0QC5doqwPdg

    Petite introduction parce que je n’ai rien découvert de spécial cette semaine mais j’aime recevoir chaque semaine les notifications de groupes et chanteurs qui font des cover de tubes :
    Halocène : https://youtu.be/8nZ4F0xXr0k
    mais aussi Leo Moracchioli ( Frog Leap Studio ) : https://youtu.be/I_9e-suMt8Q
    Dan Vasc : https://youtu.be/z7QCvjH-sqQ
    ( 1 exemple à chaque fois de cover que je trouve très réussi ).

    Du coup en connaissez vous de votre côté

    • A TARATATA, j’ai découvert un gars sur un duo avec Hoshi : Youv Dee. Pas encore écoute mais le gars mélange les genre avec un côté rock prononcé. A voir et surtout entendre.

  12. Ce soir c’est SPIDERMAN !! ! ! !!! Et j’ai tellement hâte !!!!!!

    Vus :
    – La fin de « Succession » -> Fidèle au reste de la série, c’est super bien écrit, ça n’en fait des caisses, c’est doux amère, surtout amère et parfaitement interpréter

    – En plein dans « YellowJacket » s1 -> J’suis à la bourre sur cette série qui fait beaucoup de bruit autour de moi ces derniers temps. C’est sympathique et bien exécuté mais pour le moment ça ne me fait pas me lever de mon siège nan plus. La faute peut être au fait que la plupart des situations contées dans les années 90 sont désamorcées par ce qui nous est présenté dans les années 2020. J’aurai peut être préféré deux séries en une, première saison sur les survivantes dans les années 90 et deuxième saison en 2020 avec la partie mystère =)

    – « Possessor » de Brandon Cronemberg. Ba le fils n’est pas le père. Les images sont soignées mais le film semble reposer en très grosses parties sur l’ambiance et l’atmosphère (les effets gores, les hallu…) en oubliant un peu de raconter une histoire poignante. Pas un mauvais moment, mais un film qui va disparaitre assez vite de ma vie.

    Lus:
    – « Beyond The White Knight » : C’est beau mais c’est chiant. Franchement avec ce volume Sean Murphy arrive au bout de son concept (même si la fin semble annoncer une suite), c’est toujours aussi beau, en tout cas pour ce qui est des designs (costumes, véhicules, ville) peut être un peu moins d’envie dans la mise en page, mais qu’est ce que c’est poussif et didactique. On s’ennuie ferme et c’est dommage ça fait longtemps que je n’ai pas lu du bon Batman.

    – La fin de « Deadly Class » : Quel déchirement, forcément un peu déçu par cette fin après m’être bouffé la série encore et encore (une merveille lisez ça) avec un Wes Craig peut être un poil moins inspiré aux dessins (mais qui reste bien plus fun à lire que 90% des dessinateurs de comics actuels). Heureusement l’intégrale grand format arrive bientôt et j’ai hâte de redécouvrir cette incroyable fresque américaine dans un format qui lui fera plus honneur !

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