Le bar de Galactus #202 : Transformers – Rise of the Beasts

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Rebooter ou périr… Sur le déclin depuis Transformers : L’Âge de l’Extinction, la franchise Transformers espère trouver un nouveau souffle sans Michael Bay dans la continuité initiée par Bumblebee. Transformers : Rise of the Beasts sort donc mercredi sur nos écrans, avec tout plein d’Autobots, de Maximals et de Terrorcons (ft. une chanson inédite de MC Solaar à écouter ci-dessous). Vendredi, nous aurons aussi l’occasion de découvrir Tom Holland dans The Crowded Room, une mini-série dramatique Apple TV+ dans laquelle notre Peter Parker n’a plus toute sa tête. Alors, que regarderez-vous cette semaine ? Qu’avez-vous vu/lu/bu récemment ? A vos claviers et très belle semaine ensoleillée à tous !

Transformers : Rise of the Beasts renoue avec l’action et le grand spectacle qui ont séduit des millions de spectateurs à travers le monde. Ce nouveau volet se déroule au cœur des années 90 et nous emmène aux quatre coins du globe. Une toute nouvelle faction de robots Transformers – les Maximals – se joindront aux Autobots dans l’éternelle bataille qu’ils livrent face aux Decepticons.

29 COMMENTAIRES

  1. J’ai revu No Way Home et c’était bien les 30 premières minutes, après ils ont ramenés d’anciens persos et c’est mal fait..
    J’ai aussi matter la série Spectacular Spider-Man et franchement c’était cool, ça allait vite mais c’était bien fait

    • +1.

      NO WAY HOME donne de l’émotion par la nostalgie et le jeu d’acteur de Tom Holland ( parfait dans LA scène avec Tante Maya ) mais au delà … Le scénario est indigeste et la réalisation est plate.

  2. Série – Sweet Tooth saison 2 : dès le 2ème épisode, tu comprends que la saison va être longue… ça se regarde y a pas de problème, c’est juste que l’intrigue principale avance très très très lentement…

    Comics – Batman Beyond the White Knight : Une réinterprétation toujours aussi interessante avec un style graphique qui colle bien. Une 4ème suite est annoncée et ça s’annonce énorme.

    • +1 BATMAN BEYOND THE WHITE KNIGHT
      Une relecture du mythe de Batman et de son entourage magistral avec des clins d’oeil bienvenus ( pourquoi toujours prendre la Batmobile de 89…) Clairement je ne me lasse pas de cet univers alternatif et j’attend clairement la suite. Au vu notamment de la relation entre Harley et Bruce, la présence d’une féline au milieu pourrait causer du dégât… Et puis le final de ce tome teaser une sacrée arrivée.

  3. The Last of us part II (#SPOILER) : J’avais hésité à l’acheter à cause du polémique autour du jeu. Finalement, on me l’a offert. J’ai joué et terminé. Au début, j’étais devenu presque haineux envers [un personnage depuis une scène choquante et inattendue. La seconde partie où on devrait incarner ce perso, j’étais dubitatif. Je me suis laissé emporter par l’histoire jusqu’à la fin où je n’avais pas envie de le voir mourir !] En fin de compte, le jeu est au-dessus du 1er opus et par certains aspects, elle est plus poignante. Selon des hypothèse, ce fameux personnage recherchera Ellie pour lui convaincre d’apporter la remède au épidémie mais j’ai des doutes.

    MCU Phase III : Revoir ce phase est un peu nostalgique quand on est passé à la phase IV qui est un peu destructurée. Néanmoins, de phase I à III, certains films sont clairement des « spots publicitaires de deux heures » d’après James Mangold. Ce qui est le cas comme Captain Marvel à cause de la scène post-générique de Infinity War pour servir du terrain au combat de titan contre Thanos avec Carol Danvers dans Endgame car égale au puissance de l’autre. Une publicité mensongère… Inversement, Black Panther est un film indépendant entre Civil War et Infinity War ou Ant-man et the Wasp qui est une « bonne pub » car ce film est une sorte de fusil de Tchekhov pour sauver le monde de Thanos. Bref, grosso merdo, il y a des réussites et d’autres moins. Un nouveau petit coup d’émotion pour la bataille finale et des adieux aux Avengers originaires.

    GotG volume III : Le film est dans une continuité logique de volumes I et II, bien que j’ai quelques regrets qu’il n’y a plus de Thor car ça aurait pu aboutir aux Asgardiens de la Galaxie, à la fin du film. Foutu Love and Thunder… GotG 3 est dans un ton plus dur et dramatique, notamment avec le thème de la maltraitance animale au nom de la science. Entre ça, il y a de l’humour noir et tordu et quelques révélations un peu wtf comme Mantis qui est bonne amie avec Drax car elle le manipulait depuis le 2. Un conquérant destructeur puis une planète violeuse et filicide et maintenant un savant fou sans nuance, James Gunn ne va pas de main morte avec ses méchants qu’il tue de façon brutale. Je suis pas si convaincu de casting pour Adam Warlock mais ça passe. J’ai cru qu’il y aurait un mort important mais non et c’est pas si mal car ça risquerait d’être revu avec les Avengers. Il y a une bonne dramaturgie autour de Rocket Racoon. Un bon utilisation de CGI est revenu et c’est rafraichissant ! Un bon film et une belle fin pour les Gardiens, hormis Peter que je redoute son retour dans un futur film MCU.

    • Tu aurais du mettre des balises Spoil pour TLOU2 😅 certains ici ne l’ont pas encore joué.
      Pour ce qui est de l’hypothèse du Part 3, je n’y crois pas du tout. Si il y a bien une chose que le 2e nous a appris, c’est que le studio va à contre sens du fanservice ou théories de fans.

      • Ah merde ! Mon commentaire n’est pas assez flou pour ne pas spoiler l’histoire ? Bon, je n’ai qu’à prier à Mr TLH de mettre la balise Spoil (s’il vous plaît et merci d’avance). Désolé pour ceux/celles qui se font spoiler… :/
        Cette hypothèse risque d’être réalisée mais si ca arrive vraiment, ce qui importe, c’est comment elle se déroulera et je suis sûr qu’elle contiendra des moments inattendues. On peut faire confiance à Naughty Dog !

        • Le truc, c’est que je sais que certaines personnes ici vont commencer le jeu et si ils lisent ton commentaire, ils vont deviner dès le début 😅
          Mais M. LTH a mis les balises Spoiler, tout va pour le mieux dans le meilleur de TLOU2.
          Perso, j’espère être surpris et retourné comme pour le 2e. Mais que ça soit ça ou non, j’ai comme toi confiance en Neil Druckmann, j’espère que la co-scénariste (Westworld) sera de retour.

  4. Fini la saison 4 de Succession. C’est vraiment le joyaux de la couronne de HBO une sorte de production qu’on ne peut avoir que chez eux limite intouchable. Après personnellement j’ai toujours eu du mal d’un point de vue émotionnel de m’attacher à eux. Ce sont tous et toutes des pourri a un point où c’est impossible d’avoir un chouchou. On est même pas comme dans certaines séries ou on justifie les actions d’un personnage. Non la ils sont tous pourri et méritent les pire choses dans la vie. Après c’est voulu aussi par les producteurs donc chapeau a eux.

    Vu John Wick 4 dans ce nouveau opus ils introduisent le Vibranium du coup pour tuer quelqu’un John doit vider un chargeur sur lui. Après cahier des charges réussi pas de blabla action action et action. Et puis Donnie Yen a la classe comme toujours.

    • Vous faites tous chier avec Succession. Je le vois comme un sous-Dynastie ou encore pire un sous-sous Dallas. C’est vraiment si bien que ça? Y’a du JR à tous les étages?

      • Oui c’est si bien que ça. Car la qualité de production et le fait que tout est condensé pour faire avancer l’intrigue sur la succession rend la série hyper fluide et facile à suivre voir addictif. J’ai pas vu le temps passé durant la saison 4 pourtant on a des épisodes de 1h et un série final de 1h30. Franchement c’est de la télé de haut niveau.

  5. Je suis à fond sur Street Fighter 6, ce jeu est une vraie réussite que ça soit pour le graphisme, l’animation, le nombre de contenus ou le gameplay. Inclure le ‘Modern control’ était une bonne idée (raccourci pour faire un coup spécial : une direction + triangle), les non initiés peuvent être moins frustrés du coup.

    Le petit soucis, c’est que si on aime le jeu, ça peut devenir chronophage au point d’occuper ses pensées.
    Interlocuteur qui m’appelle : j’ai rien compris à ce que tu as dit
    Moi : ⬇️↘️➡️➕HP

      • Laisse tomber, je mate plus rien depuis une semaine, trop addicted (SF5, c’était l’inverse, j’y ai à peine touché) et je suis très loin d’avoir fait le tour.

  6. Vu « Ambulance » de M. Bay
    => qu’est-ce que c’était mauvais….
    A tel point qu’au 1er tiers du film, j’ai fait avance rapide pour juste voir comment ça terminait (me rappelle plus la dernière fois que j’ai fait ça).
    Les personnages sont clichés de chez clichés, le montage est gerbant (les fameux drones sont utilisés n’importe comment), l’histoire bâclée par moment et beaucoup trop étirée sur d’autres aspects…
    Bref, je ne comprends pas comment 1. on a pu donné autant de moyen à ce réal et surtout valider le produit final, 2.où est passé le real qui m’a tant fait kiffé dans des films tels que Rock, armaguedon, bad boys 2, the island , 3. qu’est-ce que Gyllenhaal est venu faire dans ce projet aussi naze
    Franchement, passez votre chemin si vous hésitez à le voir

    Lu : fini le comic book Onslaught
    J’ai plutôt bien aimé. Assez épique dans ce regroupement de SH, des situations divertissantes, certes le méchant est peu attractif, mais l’ensemble est plutôt très appréciable. Avec en plus des conséquences très importantes pour la suite. ça avait dû être un sacré évènement à l’époque. Et quel pavé (jamais lu un aussi gros livre), pas vraiment le genre d’ouvrage qu’on peut lire partout ^^

    • Ah m****, Ambulance était dans ma liste « à voir ». Je ne suis pas trop fan de Bay mais ce film me tentait pas mal.

    • Oh non pas Ambulance. Je ne comprend pas comment on peut aimer les autres films de Bay et non celui là qui est considérer comme son meilleur depuis un moment. Je te conseille vivement cette vidéo qui explique mon avis un peu plus détaillé du film et pourquoi il vaut plus le coup qu’une avance rapide : https://www.youtube.com/watch?v=vlEEjHWJhyY&list=PLjKiJCq7WXD7L_s530tfhH_z2KywNm8W1&index=16

      Et pour en rajouter et montrer que le film n’est pas juste qu’un autre gros film de Bay d’action : le personnage de Yahya Abdul-Mateen II ne peut pas payer l’opération de sa femme alors qu’il a servi son pays, et plus tard dans le film le gouvernement déploie une véritable armée pour arrêter cette ambulance. Evidemment on y voit un très gros problème ici où comment le gouvernement US dépense son argent, et si tu suit les actualités et l’armement de la police c’est loin d’être éloigné de la réalité.

  7. Manque peut-être d’un auteur connu pour cette franchise des Transformers.
    Pourtant Michael Bay, c’en est… un. Ses parti-pris rythmiques sont incroyables, transcendant les personnages pour en faire des icônes. Et il ose être super rentre-dedans, surtout sur ses films les plus modestes comme « Pain and Gain » et « Ambulance ».
    Mais ses derniers films avec les robots ne voulaient plus rien dire… Alors, peut-être vaut-il mieux avoir un bon artisan à la réalisation de ces films, plutôt qu’un formaliste ?

    Vu ou revu :

    Final de Disney, avec les adaptations de leurs… Parcs d’attractions.
    Bon, plutôt de l’idée conceptuelle à la base de ces parcs, avec le minimum de références – tout le reste sera à créer, pour ensuite être réabsorbé par ces mêmes parcs :

    – La Saga « Pirates des Caraïbes »…
    Pourquoi ça a si bien marché, malgré des partis pris narratifs qui…
    Tranchons dans le vif : dès le début, en 2003, on a un film d’aventures honnête, rocambolesque, osant être sale et méchant (pour du Disney !), avec du Zimmerisme très efficace à la musique.
    Et très reconnaissable… Car il utilise des archétypes qu’on a vu surgir régulièrement. Le jeune naïf qui a un destin, la fille à sauver mais qui a aussi son caractère, le grand frère roublard, vaurien mais qui saura se montrer un peu plus digne vers la fin… ben, c’est Star Wars (et un peu Tolkien ou Kurosawa), avec aussi les acolytes un peu crétins, qui commentent le déroulé de l’histoire en ayant assez de recul…
    Tout y est. Sauf que l’emphase n’est pas mise sur tout ces trucs nobles de chevaliers, mais sur les hors-la-loi, les malins, ceux qui remportent la partie par la ruse ou la trahison.
    Autant Han Solo est un personnage qui n’a tenu que deux films, jusqu’à vite s’adoucir par l’amour, le sacrifice, et même être brièvement remplacé par Lando…
    Autant Jack Sparrow, lui, va rester fidèle jusqu’au bout à son égoïsme opportuniste et dadais. Donnant la note d’intention de absolument Tous les protagonistes, se trahissant sans fin pour mieux atteindre leurs objectifs personnels – qui peuvent aussi varier selon les circonstances. Lançant cette tendance un peu « soap opera » dans les blockbusters, surtout tv – « Game of Thrones » lui dit merci.
    Et le réalisateur Gore Verbinski est aussi un sacré artisan, qui n’a pas peur d’y aller à fond.

    Le premier film avait pour lui un bon équilibre, entre tournage en dur et effets numériques… mais déjà le scénario était fourre-tout, partait sur des chemins chaotiques.
    C’est bien sympa de ne pas considérer l’infiltration de l’Étoile de la Mort (et le sacrifice de Obi-Wan) comme un climax final, pour mieux y revenir plus tard… puisque ça se fait autrement, par une attaque de vaisseau spatiaux. Mais quand ici, on a les pirates qui arrivent à mi-film à l’or de Cortez, puis repartent dans plusieurs directions, dont certaines gaguesques (le passage sur l’île) et y reviennent une heure plus tard (avec une petite attaque de squelettes en plus)… là c’est du zigzag.
    On se rattache alors à l’action, les thèmes musicaux, les acteurs – Geoffrey Rush impérial.
    Et le show Johnny Depp, en « tata » excentrique, dont on se demande s’il est fou ou juste rusé. Même si ça ne semble pas très clair, évidemment qu’il est les deux.

    Le deuxième volet se la joue bien à la « Empire contre-attaque », en séparant les héros en diverses factions, en sacrifiant le grand pote, et en nous dégainant surtout un vrai Dark Vador en la personne de Davy Jones – splendide Bill Nighy.
    Et l’inclusion des Mythes monstrueux en guise d’adversaires.
    Mais le récit commence à devenir très confus, jusqu’à enchaîner les redites. Pas seulement avec le premier film (on aura des auto-références à chaque film), mais aussi au sein du seul long-métrage. Par deux fois on dévale la jungle dans un gros machin circulaire, et ça ne gêne personne ?
    Et commence aussi l’écriture méta sur Johnny Depp via Jack : beaucoup de choses à lui reprocher, un talent certain, mais on ne peut pas toujours lui faire confiance… les femmes (souvent blondes) auront sa peau.

    Le troisième entre dans la catégorie des films « malades », étalant leur budget jusqu’à l’overdose – 2 h 40 !
    Sans être du Péplum/film historique ou autre adaptation littéraire, presque à l’instar d’un « Spider-Man 3 » la même époque : une multitude de directions à cause d’un scénario écrit au jour le jour, une ambiance sombre mais artificielle… À part l’attachement aux personnages, ce sont une belle poignée de séquences, très composées, qui impressionnent.
    On dirait alors une série d’épisodes, aux liens alambiqués, qui fonctionnent très bien individuellement. Mais au sein d’un Tout, là c’est chaud : on va en Chine, et on aurait pu faire tout le film là bas… mais non c’était juste pour une carte, qui mène (brièvement !) au milieu des glaces, puis dans l’Au Delà et les Limbes (Verbinski s’en souviendra pour son « Rango »), puis en sortir (génialement), puis se reséparer, transformer un personnage en déesse, réunir des seigneurs pirates (pour rien), jusqu’à un combat marin ultime aux bords d’un tourbillon…!!
    Sans compter une ambiance westernienne à la Leone… Wouf !!!!
    Heureusement que l’antagoniste principal est merveilleux de sobriété – Tom Hollander, tout en préciosité glaçante – ce qui permet d’amener un peu d’équilibre. Une métaphore du combat des conservateurs contre les originaux qui ne veulent se soumettre à personne, évidemment.
    De la générosité, et de la destinée tragique. Verbinski aura beau mis le paquet pour essorer la franchise en 3 films (il y a assez de scénario là dedans pour en faire le triple !)… ça n’aura hélas pas suffit pour empêcher des suites, même en étant très espacées dans le Temps.

    Le quatrième est censé être un retour à la sobriété, à moins de numérique. Mais Rob Marshall n’est pas un réalisateur très inventif. Et le contraste se fait à son détriment : jeux d’acteurs, action (3D) et musique sont en roue libre, s’enchaînent de manière arythmique.
    Le nouveau couple amoureux tragique est à peine construit, l’enjeu surnaturel final aussi…
    Un opus de transition, qui sert surtout à montrer la seule femme que Jack Sparrow pourrait aimer (censée être son double non aviné, donc une espèce de nouveau délire narcissique), en dehors de son attachement au Black Pearl.
    Le Cartoon manque cruellement à cet épisode. Même les bonus DVD y sont inexistants, c’est pour dire.

    Le cinquième boucle une dernière fois la boucle, revenant vers d’anciens protagonistes pour mieux créer des liens familiaux – avec le combo habituel de ces dernières années (gentil garçon pas trop viril, jeune femme savante qui veut s’imposer).
    Retour aussi à la Fantaisie, aux méchants maudits, lookés à la mode marine trash… pour mieux entériner la fin des Mythes.
    Ça reste la même mécanique, les réalisateurs Joachim Rønning et Espen Sandberg étant appliqués et surtout amusants.
    Dommage que l’évolution de Barbossa apparaisse comme plaquée, insérée sans la moindre préparation sur la durée.
    Et dernière de Johnny Depp, funeste dans sa description en tant que paria, qui ne sauve plus la situation in extremis, et finit par tracer sa route avec les rares à pouvoir encore le supporter, malgré tout. Les siens, les moins que rien, les idiots, pour qui il reste encore un prince.
    Même dans les bonus Blu-ray, il y a un aveu de fin de Saga… qui sera allé trop loin, trop vite. Mais avec du culot.

    – « À la poursuite de Demain »…
    Un film qui trahit sa nature bicéphale, entre un Brad Bird voulant ressusciter un esprit d’aventure vintage et optimiste, sans se rendre compte qu’il est pas loin de tomber dans des travers réacs…
    Et le scénariste Damon Lindeloff, trop occupé à théoriser des mécaniques mystérieuses multi médias (comme pour « Prometeus », une partie du contexte est caractérisé à travers des vidéos existantes hors du film).
    La rareté des bonus vidéos montrent à quel point Bird n’a pas su trouver une direction cinématographique à son film, lui permettant de monter en puissance à chaque nouvelle scène. Surtout quand la promesse du fameux Monde de Demain est obligée de n’être réduite métaphoriquement qu’à ça : un idéal intouchable, même pas tangible une fois qu’on finit par poser le pied dessus… et qu’on se rend compte de l’arridité étonnante qui y règne.
    Le côté Rétro de Clooney, la pugnacité limitée de Britt Robertson, l’idée (maladroite) d’une petite fille robot qui brise le cœur d’un sexagénaire, les scènes d’action pas mal fichues… Tout ça n’est pas très bien utilisé, et n’est pas poussé jusqu’au confins de l’émerveillement et du spectaculaire, comme Bird a pu le réussir pourtant en action réelle dans son « Mission : Impossible » (un des meilleurs). Peut-être parce-qu’il y avait Tom Cruise comme allié et carburant.
    Même Disney ne savait pas comment vendre ce film, trop sobre pour son bien.
    On voit toutefois là où ça va, c’est bien sympathique… mais ça reste un trop petit film, et aussi trop budgété.

    – « Jungle Cruise »…
    Encore un problème de ligne directrice – ce n’est pas Jaume Collet-Serra qui allait le mieux résoudre ce dilemme :
    Un peu de « African Queen », et ce côté classique et un peu « grand enfant » est pas mal du tout, Dwayne Johnson fonctionnant encore mieux en duo féminin qu’avec des pénibles Kevin Hart et autres costauds/rigolos. Même en revenant une énième fois dans la Jungle.
    Avec aussi une touche de « La Momie » (1999) – la donzelle antimachiste à la tête bien pleine (on a même une scène avec des échelles de bibliothèque), son frère couard et précieux (mais qui ici s’ouvre sincèrement, au fur et à mesure), le héros bon chien à biscottos, dans une ambiance à suspense numérisée, qui ne fait pas peur du tout.
    Sauf que Dwayne en profite pour nous caser un peu à l’arrache ses considérations récurrentes, avec ses héros superforts sentant le poids de leur Passé. Comme il le fit avec Maui (d’où la fille), Hercule ou le loupé Teth Adam.
    Certes les « Pirates des Caraïbes » étaient eux-aussi sur-scénarisés, jusqu’à à compter plusieurs films en un. Mais là, c’est censé n’être qu’un seul, sans que soit décidé lequel choisir. Alors la star essaie de voler un peu la vedette, en croyant jouer plus de dimensions que les autres.
    Tandis qu’avec une partition unidimensionnelle de fieffé sadique pré nazi – avec accent ! – Jesse Plemons les écrase tous, conquistadors de synthèse inclus (encore un legs des « Pirates… »). Juste en dosant bien à point ses élans de cruauté, pour nous donner un méchant intemporel. Le sosie épais de Matt Damon est vraiment plus intéressant que l’original.
    On aurait pu aussi se passer des clins d’œil aux blagues pourries que font les skippers, dans l’attraction Disney (une tradition que seuls ceux qui l’ont fait connaissent)… Mais bon c’est sympa, ça se laisse voir.

    – « La prochaine fois je viserais le cœur »…
    Guillaume Canet joue sa partition ponctuelle de tueur faussement propre sur lui (comme dans « Ne le dis à personne », « L’Homme qu’on aimait trop », « Mon Garçon »…).
    Sec, impitoyable (le film surtout), portrait d’une dissociation qui nous est présentée au fur et à mesure par divers indices : un esprit « supérieur » coincé dans un patelin un peu « arriéré », sans possibilité de s’enfuir pour un ailleurs plus radieux.
    Et un désordre d’ordre sexuel. Mais tout ça sans trancher la question, en laissant toute interprétation au spectateur.

    – Fin de la sixième saison de « 911 »…
    Des super-héros, voilà ce que c’est : increvables, incapables de renoncer…
    Incapables de se renouveler aussi, jusqu’à tomber dans des intrigues assez cucul, faute de mieux (sérieux, Maddie et Chimney sont vraiment trop flippés, et Eddie n’a plus le moindre arc narratif à explorer).
    Sauvée de l’annulation de peu, peut-être que le sursaut viendra d’une autre chaîne de diffusion ?

    – « Ghost in the shell » (2017)…
    Une petite exception de réussite, dans la catégorie des adaptations d’animés en action réelle – mais il s’agit surtout d’une variation, ne remplaçant en aucune façon l’original.
    Choisir Rupert Sanders est peu risqué, l’homme sachant traduire le style japonais en images (mais sans le transcender au même niveau que Del Toro ou les Wachowski)…
    Choisir Scarlett Johansson aussi, elle qui n’a cessé de jouer des femmes fatales, objetisées (en muse, sur un tableau, clone, alien, IA, surhumaine…) et cherchant à retrouver leur indépendance.
    Mélange de scénarios, quelques copier-coller, réflexions courues sur ce qui définit l’âme au delà de son enveloppe corporelle, critique de du côté invasif des occidentaux (des jeunes libres perdent leur identité ethniques, mais Takeshi Kitano résistera en jouera toutes ses scènes en japonais)…
    Mais ce qui compte le plus c’est l’ambiance de Polar, mature, écrasante, claire mais nuancée – tout sauf grisâtre et longuet.
    Ça ne raconte rien de plus pour les initiés, mais ça le fait déjà très bien.

    – « Hippocrate »…
    Un peu à la bourre ce film, reposant plus sur un passage à l’âge adulte chez un mollasson, en découvrant la cruauté de la vie. Naïvement, en étant progressivement touché par l’implication humaniste d’un camarade, contenant l’humiliation d’être redescendu au bas de l’échelle (sociale).
    Le reste est très condensé, se concentrant sur seulement deux patients récurrents, et ne gardant qu’à la toute fin l’explosion, la rupture.
    Un peu trop tard, tout le reste du film étant un peu trop tendre pour être soit une critique de l’immobilisme, soit un cri de révolte pouvant mener au pire.
    Juste une première pierre à la filmographie médicale de Thomas Lilti.

    Lu :

    – Fin de Captain America : Sentinel of Liberty et Symbol of Truth…
    Même constat, les héros voient leurs convictions être remises en question, y compris en étant opposés à des amis proches.
    Différences de style, sobre mais percutant pour l’un, plus porté vers l’action claire pour l’autre.

    – Spider-Man, et surtout Miles Morales contre L’Empire de l’araignée…
    Un type de scénario ultra vu (surtout depuis Hulk : Futur Imparfait), et Saladin Ahmed conclut son run en revenant sur ses apports à l’histoire du héros.

    – Fin du run de Christopher Cantwell sur Iron Man…
    Fini le Tony Stark qui culpabilise de façon forcée ?

    – Un de Destiny of X, et le X-Cellent (pré Krakoa ?) de Milligan et les Allred…
    On a un peu perdu de la pertinence sarcastique de X-Statix, des héros jouant aux stars narcissiques (ou inversement) étant plus crispant aujourd’hui, plus facile à critiquer.

    – Daredevil : Le Poing Rouge…
    Difficile de retrouver son Murdock (et cie) là dedans, à coup d’énième rétrocontinuité tombée de nulle part, d’une nouvelle fausse mort, d’armée bien loin de Hell’s Kitchen. Réglons ça bien vite !

    – Black Panther – la guerre des Pâtures…
    Deux petits épisodes d’action, avec un antagoniste intéressant, sans plus.

  8. Entre la VF à la masse, ce qui comprend également le récent décès de Jacques Frantz et la nouvelle voix infâme d’Optimus, et le fait que ce film essaye clairement d’être à la fois une suite de Bumblebee et Transformers 5 en ne faisant revenir aucun des acteurs de ces films afin de laisser le doute et de faire venir le plus de monde possible, bah moi je ne m’y retrouve clairement pas et je n’irais pas voir ce film. Entre ramener Megan Fox, Mark Wahlberg ou Hailee Steinfeld, ils ont pris la pire décision, à savoir aucun d’entre-eux. Et pour ne rien ajouter, d’après les premiers retours c’est seulement un film insipide à la Marvel de plus, plus du-tout dans les pas de Bumblebee donc, alors 0 regret

  9. J’ai fini Zelda TotK, comme prévu c’est le digne successeur de BotW ! Au moins aussi fun, si ce n’est plus, après je suis pas un fanboy de Nintendo totalement dénué de bonne foi donc je ne lui mettrai jamais un 19 ou 20 mais il mérite largement un bon 18.

    Maintenant je vais poncer Diablo IV…

  10. https://www.ecranlarge.com/films/news/1480012-marvel-thor-4-trop-idiot-chris-hemsworth

    Quand même le principal intéressé se dit déçu du résultat

    • Surtout quand même des enfants de huit ans te disent que ton film est trop comique et que les FX sont pourris 🤣🤣
      Et quand tu vois ce qu’Anthony Hopkins pense de sa partipation aux premiers Thor, tu peux imaginer ce qu’il pourrait penser de Love & Thunder.
      Les langues se délient enfin et Marvel se prend des tirs de toutes parts. Avec les bides qu’ils ont enchainés, ils vont peut-être revoir leur copies et revenir à un style plus sobre et fidèle aux comics.

    • @Wolflord: J’aime bien Solaar mais là, je trouve que ça fait vieux rappeur nostalgique (marre de la nostalgie à toutes les sauces) complètement hasbeen. Un peu comme la franchise d’ailleurs.
      Et puis c’est quoi cette manie de nous coller du rap français un peu partout? Je me rappelle encore douloureusement de mon traumatisme après 300 ou Ong Bak…

  11. Vu Transformers hier avec le fiston.
    Lui a kiffé, moi je suis un peu mitigé.
    Je ne suis pas spécialement un grand fan des films de Michael Bay : même s’il n’a pas son pareil pour mettre en images des scènes d’action époustouflantes, j’ai toujours eu du mal avec ses personnages qui semblent parfois être sous LSD pendant les 3/4 des films… (que ce soit dans les Transformers ou ces autres films d’ailleurs).
    Là, au moins, les acteurs sont plus posés, ne gueulent pas, et ne sautent pas partout pendant 2h. Donc rien que pour ça, j’ai presque envie de dire que j’ai passé un meilleur moment que devant les 5 autres…
    MAIS… que ce soit le scénario, la mise en scène ou la photographie, on est très loin de Bay… il manque clairement un truc. C’est très basique.
    C’est fun, y a quelques scènes sympas (surtout la scène d’action finale), mais ça s’arrête là.
    Par contre, je ne m’attendais pas à la révélation finale, et suis du coup très enthousiaste pour la suite !
    (même si j’avais entendu dire qu’ils réfléchissaient à la chose, je ne pensais qu’ils allaient inclure cela si vite)

  12. Pas transcendant, mais pas bêta au point de devenir la risée de la franchise…

    Le problème avec cette série de films, c’est qu’à cause de Michael Bay, elle passe pour un terrain d’expérimentation (défoulatoire) pour auteurs… tout en se targuant de raconter une histoire particulière, avec une grande déférence envers tout ce qui a été créé dans les précédentes séries d’animation ou comics…
    Lesquels reposent toujours sur une gamme de jouets, robots/véhicules ! Un truc complètement absurde.
    Alors certes, Bay a pris la balle au bond, fait un peu de Amblin, trouve comment représenter ces robots en action réelle et fait beaucoup de plans signature, avec aussi son mauvais goût assumé… Mais sinon il ne touche en rien à cet univers, et Peter Cullen double toujours Optimus Prime, comme si aucune réappropriation était possible.

    Voilà ce qui cloche : la stagnation. D’autant plus qu’après deux films ayant un arc narratif clair (avec le Allspark, la protection de Sam puis de Optimus en effet miroir), tout ce qui a suivi n’a fait que bégayer, encore et encore… Jusqu’à se contredire, oublier tout ce qui avait été établi avant, afin de créer des révélations artificielles. En casant des gags de one-man show tellement étirés qu’ils semblent challenger les super-héros dans le too much. Et des placements de produits et autres associations commerciales (les chinois dans le quatrième)…
    Peu importe si on aime le côté déviant de Bay, celui-ci s’effondre dès le moment où il ose trop de vulgarité, tout en se devant d’être respectueux du caractère sentencieux de ses héros. Au lieu de les faire péter en morceaux, eux-aussi.
    Il n’ira jamais jusqu’au bout de ça, et restera trop longtemps sur cette franchise.
    C’en était trop, il fallait revenir à une échelle plus modeste, moins tape-à-l’œil.

    L’auteur Travis Knight avait choisi d’écrémer tout ça (façon « Casino Royale », sans se la jouer sérieux), avec moins d’humains, de robots, de militaires, de boums… et c’était d’une sensibilité superbe, bien équilibrée entre la reconstruction de l’héroïne et celle de Bumblebee. Mais un petit succès au box office, en conséquence.
    Steven Caple Jr lui n’est pas un auteur réputé, plutôt un bon exécutant, avec quelques petites idées personnelles (comme dans « Creed II »).
    Mais dans son film comme dans celui de Knight, il n’y a absolument aucune réinvention. Car à la base, ça ne devait pas être un reboot mais un prequel, comme avec les films X-Men des années 2010.
    Et comme avec eux, il n’y a pas énormément de disparités entre ces deux continuités, reprenant Tous les codes esthétiques établis par Bay. Pire au niveau du déroulé narratif, encore plus restreint dans les « Transformers » :

    Les humains sont en petite recherche de sens, et le héros se compare un peu à eux.
    Ils sont utiles parce-qu’ils sont courageux et… plus petits.
    Les robots protègent des artéfacts cachés sur Terre.
    Les méchants veulent le pouvoir.
    (Les) Optimus est (sont) noble(s), il y a un comique de service un peu pénible, d’autres qui ne sont que des figurants sans personnalité.
    Il y a des versions animales.
    On se poursuit en secret, puis plus du tout, dans des paysages étrangement déserts, et on fait autant de résurrections que de sacrifices.
    Grosse bastons et beaucoup de ralentis.
    Célébration de l’amitié, de l’entraide entre gens d’apparences différentes.
    Il faut détruire un portail ou équivalent… Stop !

    Même si on est dans une autre décennie (avec plein de références d’époque au début, puis plus du tout)… tout est là, ça ne bouge désespérément pas.
    À peine agrémenté de quelques codes venus des super-héros comme une armure, un placement de crossover – Anthony Ramos lui-même joue un personnage qui peut faire penser aussi bien à Miles Morales (Lauren Vélez y joue d’ailleurs sa mère) qu’au dernier Ghost Rider, Robbie Reyes (avec ses galères financières, son petit frère malade).
    Comme si c’était fait pour les non-connaisseurs, et pour les fans – tant mieux pour eux.

    On dirait donc un remake des Bay, avec les Mêmes visuels. Juste débarrassé de tout le côté « Gonzo » et putassier, avec ses personnages caricaturaux.
    Mais si Caple Jr ne se passionne pas pour la création de plans renversants, au moins il s’intéresse vraiment à ses personnages. Bien qu’archétypaux, déjà vus un peu ailleurs, ils ont l’avantage de ne pas être des modèles américains un peu beaufs.
    Encore plus que Hailee Steinfeld, ces héros humains sont des gens invisibilisés, qui vont aider des héros devant faire eux-mêmes profil bas. Ils sont doués et motivés, alors qu’on ne leur laisse pas l’opportunité de le montrer.
    Et qui, à l’instar de Caple Jr, font le job et le mènent à terme. Avec dignité.

    En un sens c’est admirable… Classique, sans frime, à peine excitant.
    S’adressant à nouveau aux enfants, comme au bon vieux temps.
    Sympa quoi ?

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