Le bar de Galactus #206 : The Witcher ~ Miraculous ~ Insidious – The Red Door

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Après Superman, c’est aussi le début de la fin pour Geralt de Riv, version Henry Cavill… Jeudi, Netflix a donc mis en ligne la première partie de la saison 3 de The Witcher. Avez-vous déjà regardé ces cinq épisodes ou comptez-vous attendre le 27 juillet pour les découvrir, afin d’enchaîner avec les trois derniers ? Dans tous les cas, il faut déjà se faire à l’idée que c’est Liam Hemsworth qui portera bientôt la fameuse perruque blanche. Sans transition, avec un budget historique de 80 millions d’euros, les plus grands super-héros français du moment ont les honneurs d’un film qui sort mercredi sur les écrans. Vos petits neveux et vos petites nièces sont-ils fans de Miraculous : Les aventures de Ladybug et Chat Noir au point que vous connaissez le générique par cœur ? Enfin, pour les plus grands, il y aura bien sûr le cinquième film de la franchise Insidious, Insidious : The Red Door, avec Patrick Wilson qui passe pour la première fois derrière la caméra. Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu dernièrement ? Quel est votre programme pour la Fête du Cinéma ? A vos claviers et belle semaine à tous !

Le destin les a réunis. Des forces malignes veulent les déchirer. Alors que la guerre couve sur le Continent, Geralt et Yennefer luttent pour assurer la sécurité de Ciri.

22 COMMENTAIRES

  1. @lth Les 3 derniers épisodes pour the witcher s3. [EDIT LTH : Merci, c’est corrigé.]

    Je ne sais pas vous, mais moi j’adhère pas trop à cette série. Je sens qu’avec le départ de Henry il n’y aura peut être pas de 4ème saison où elle sera la dernière. Vu qu’on ne connaît pas les audiences difficile d’en être certain.

    • The Witcher : j’ai maté avec bcp de difficulté la première saison. Je pense que c’est vraiment une série pour les fans du jeu ou des romans. Franchement, entre les costumes et les décors cheaps, la narration alambiquée pour pas grand chose, la mollesse de la réalisation, les enjeux pas hyper passionnants… ben y avait pas grand chose à se mettre sous la dent.
      GOT version wish.

      Pauvre Calvill…entre son Sup tombé en décrépitude après BvS et cette série au rabais, je ne sais pas trop comment va se finir sa carrière (sûrement un peu mieux que celle de brandon Routh)

      • Jamais lu les romans et jamais joué au jeu et pourtant j’adore la série. J’avais rematté la saison 1 avant la sortie de la 2, et hier soir j’ai re recommencé du début en vu d’enchainer sur cette saison 3, et j’ai toujours le même plaisir à regarder.

      • Faurefrc il va être Highlanders et il a un rôle important pour créer un univers de séries Warhammer ou il jouera le rôle principal d’une série. Je ne m’en fais pas pour Henry Cavill pour le moment, il arrive à avoir les rôles de geek qu’il veut tant, mais ce qui lui manque c’est un rôle iconique sur plusieurs films hors superman cela s’est terminé trop rapidement après les 3 films de Snyder. Il aimerai bien jouer James Bond, j’aimerai beaucoup le voir en James Bond mais je ne pense pas que ce sera lui.

        En plus sa tendance à vouloir les rôles geeks, cela le fait partir jouer dans des séries qui finissent par partir en vrille comme la saison 2 de The Witcher. Il voulait jouer d’autres rôles comme Shepard de Mass Effect(mais bon pareil que ce soit amazon ou Netflix pas trop confiance pour une bonne adaptation). A la limite il lui faudrait avoir le rôle Captain Britain chez Marvel et avoir un rôle centrale dans la prochaine génération d’Avengers, ce serait un sacrée coup envers la Warner si Marvel réalisait ça xd Mais bon Marvel a déjà réalisé son planning et c’est mort pour les prochains films Avengers.

      • Idem, je ne connais ni les jeux ni les bouquins et j’adore la série que je très bonne. N’en déplaise au fana des adaptations qui ne veulent en fait qu’une copie du bouquin qu’ils lisent, the witcher est très bon et le changement d’acteur me pose absolument aucun problème tant que c’est bien intégrer au scénario.

        Vos avis sont justes ça, des avis. Pas des vérités générales ou des instruments de prédictions. Les fans de nos jours, se prennent tous pour ce qu’ils ne sont pas et jugent à tour de bras juste avec leur propre expérience. Ridicule et arrogant à souhait.

  2. Pourquoi « Chat Noir » alors que le nom de l’héroïne est en anglais ? « Black Cat » était déjà pris ? (Tousse) (tousse)

    Indiana Jones 5 : franchement j’ai adoré. Très dynamique, on retrouve l’esprit de ses prédécesseurs avec un scénario qui a bien pris son temps d’être écrit. Humour très bien dosé. Rajeunissement bluffant. Quelques défauts avec des situations de « oh ben ça, ça tombe bien ! » et les éternels clichés du film de chasse au trésor (méchant veut artéfact aussi, toujours arriver quand il faut pas) mais il se passe tellement de choses qu’on passe outre.
    Il surpasse sans problème le 4, pour les autres opus, c’est encore trop frais pour le classer.

    Justice League New 52 Intégrale tome 1 et 2 : un très bon passe-temps. J’adore toute la réflexion sur la réception de ces « nouveaux dieux » perçues par le monde et par le gouvernement américain en créant la JLA. Avec en parallèle des héros très humains ayant chacun leur problème personnel.

    • @ Pirail : En français, « Chat Noir » est plus facile à prononcer que « Black Cat », et ça sonne mieux. Le fait que le son « keu » (je sais pas écrire en phonétique) termine un terme et commence le suivant peut poser problème. La plupart des gens diront un truc qui s’approche de « blaccate ». Il faudrait séparer les deux et dire « blaque cate ». Ou si tu es marseillais, « blaqueu cateu, pitain ! » 🙂
      Quand tu choisis un nom pour un personnage, ou un pseudonyme, on te conseille souvent de choisir des termes qui ne se terminent et ne commencent pas par un son similaire.
      « Coccinelle », c’est déjà pris aussi, mais j’avoue que pour une super-héroïne française, j’aurais préféré.

  3. Je me mets à Ms Maisel pour voir ce que vaut la nouvelle interprète de Loïs et en plus la série a été primée plusieurs fois.
    Bon, j’en suis à trois épisodes et je ne suis pas plus emballé que ça. Peut-être suis-je trop hermétique à l’humour juif (Seinfeld et la Vérité m’ont laissé de marbre) étant quasi ignorant de cette culture.
    Le point positif, c’est que Rachel Brosnahan a ce qu’il faut d’énergie, d’insolence et de charme pour incarner parfaitement Loïs Lane. Je la trouve juste un peu trop ressemblante à Evan Rachel Wood que j’aime beaucoup.

    The Witcher… J’ai vu la saison 1 poussive, pourtant certains effets spéciaux étaient bons, Cavill est parfait et les (rares) chorégraphies à l’épée étaient top. Je n’ai cependant pas réussi à regarder la saison 2 en entier. Quant on connait le lore du Witcher, le réduire à ce que propose cette série est dramatique.
    Pourtant, la majorité des fans de The Witcher, malgré ça, ne regardaient que pour Cavill, excellent en Geralt de Riv.
    Cavill, le maudit, le fan de Witcher, le mec qui voulait faire plaisir aux fans… Sans lui, la série n’ira pas bien loin. Une saison et puis annulation, c’est écrit.
    Je n’arriverais jamais à comprendre pourquoi les grands studios choisissent l’échec artistique et financier à chaque fois alors qu’ils avaient tout pour réussir (The Witcher saison 1 malgré ses défauts évidents était un immense carton pour Netflix).
    Je suis impressionné par tant d’insistance pour ce « progressisme ». Ils vont tous finir par faire faillite mais au moins ils auront leurs points de vertus…

    • Ils insistent parce que ça vient d’en haut. C’est politique. C’est devenu réglementaire, les quotas aux Oscars sont tout ce qu’il y a d’officiel, et c’est maintenant inscrit partout dans les cahiers des charges, par ruissellement comme dirait l’autre. Donc, les studios n’ont pas le choix.
      Ça ne changera que lorsque le camp d’en face (ou que si le camp d’en face) revient au pouvoir à la Maison-Blanche. Biden a même nommé des transgenres dans son administration à des postes très importants (Rachel Levine et Sam Brinton). Mais pas de souci, c’étaient les meilleurs pour le rôle. 😛
      Après, ça ne veut pas dire qu’ils ou qu’elles (je suis perdu) ne sont pas des personnes compétentes, mais elles sont clairement là pour leur particularité et non cette compétence, et quand tu les vois en photo, tu rigoles…

      • Je ne doute pas de la compétence des uns et des autres. Je trouve dommage que la carrière de ces jeunes acteurs et actrices soit sacrifiée ainsi dans des nanars destinés à bider.
        Hollywood a besoin de claques encore et encore pour enfin comprendre un jour.
        En attendant, fini le cinéma de superslips pour moi. Je me contenterais de valeurs sûres comme Cruise, Villeneuve ou Nolan. Ou de quelques exceptions coups de coeur comme The Marvels (pour Brie), Deadpool 3 (pour Deadpool) et Equalizer3 (pour mon père qui est fan).
        Le reste, ça sera à la maison.
        Et en même temps, je ne rate pas grand chose. Je viens de voir les dix premières pages des films les plus attendus au cinéma sur Allociné et c’est pathétique à en mourir.

          • Non pas ça ! Pas toi The Ghost tant d’âmes sans repère ont encore besoin de toi! Alors féninlkon! 😘😊😉

          • Cher Bisouzes, il y a longtemps que je me suis rendu compte que le monde n’a pas envie d’être sauvé…. 😘 😉

          • Cher The Ghost! Je me suis fait recadré par  »le Boss » pour mes trop de pseudos tordus comme ma vie et je m’en excuse auprès de la communauté bien pensante…
            Pour ma part et en haut de mes 60 dattes loukoum je suis en train de prendre conscience que Seul notre Amour et regard pour ce 7e Art compte! Un chef d’oeuvre pour Patrick paraîtra une Bouze pour Inès! Toute la magie du cinéma! And by the Way profitons encore du vrai prix du ticket à 5 nouveaux trop nouveaux francs pour se faire plaisir!
            Pour ma part ce soir Insidious avec Chantal et Indy en v.o avec Terence 🥰👀🎬😎🍻

          • Je t’avais reconnu Mon Cher Binouses – ah tiens, ça a encore changé, mais tu vois, je suis 🙂 et tes mots me touchent. Toi aussi, tu es un ectoplasme, à ta façon à toi. C’est bien de pas être trop dans les clous. 😀
            Le Boss a ses contraintes, on ne peut pas lui en vouloir, je le trouve déjà bien patient avec nous ! Quant à la bien-pensance, on l’emm… ! En tout cas, toi et moi, je trouve qu’on s’amuse bien ! 😀
            Tu as raison, seul compte notre amour pour le cinéma, et tout ça est très relatif ! Parfois, je me dis que l’on perd même notre temps à débattre pour rien, et c’est peut-être pour cela que je passe autant de temps ici à raconter des trucs hors sujets, ou à faire des blagues débiles.
            Ce soir, pour moi, ça va être le docu sur le Ku Klux Klan sur Arte. C’est pas forcément l’idéal pour se détendre, et j’en aurai bien besoin… mais je vais apprendre des trucs, et le mec qui l’a fait est un type génial. 🙂
            Mon prochain super slips, je pense que ça sera The Marvels, pour la petite. De toute façon, je suis un peu ailleurs en ce moment, donc je vais rater un tas de trucs.
            Force à toi ! 😀
            PS : la bise à Chantal 🙂

  4. TITANS S4 (Netflix)

    Une fin moyenne pour une série qui n’aura jamais réussi à exprimer pleinement son potentiel.
    Reste que je garderai un petit souvenir de la première apparition réelle live de Nightwing. Et aussi les autres au final.

    FUBAR S1 (Netflix)

    Première série avec Arnold Schwarzenegger, FUBAR est un show sans réelle prétention que de divertir mais le fait plutôt bien.
    La fin exprime son souhait ouvertement d’une saison 2. A voir si ce sera le cas mais pourquoi pas.

    PRESQUE CELEBRE (QCEE)

    Le service de Free permet de voir des films aisément et, parmi eux, quelques pépites.
    PRESQUE CELEBRE de Cameron Crowe en fait partie même si le film ne restera pas dans les mémoires.
    A voir pour les nostalgiques d’une époque révolue ou le rock régnait en maître.

  5. L’intérêt pour ce « Miraculous » est si minime, alors que dans la dernière saison la série propose des scénarios enfin plus ambitieux… et en plus, ce n’est même pas un film canonique, avec une esthétique « poupéee » différente – est-ce un autre univers ?

    Vu ou revu :
    Fin de Douglas Sirk, chez la Universal… On est proche de la perfection, surtout quand on ajoute chaque film l’un après l’autre, pour y dénicher la continuité de thèmes, les effets miroir entre certains opus (miroirs qui abondent dans la mise en scène de Sirk).
    On devrait d’ailleurs Tout le temps faire ça, analyser un opus en le mettant en perspective de ceux qui l’ont précédé (ou qui vont suivre, si on revient dessus ultérieurement). Ça éviterait tous ces écrits médiocres de superficialité, qui snobent bêtement sans réfléchir – où on voit que Marvel Studios n’ont pas besoin de faire du joli/sensible, car au moins leur rythmique est globalement meilleure que tous les gros films « à sensation » du moment, infichus de condenser leurs séquences.
    Bref, là aussi on a eu un cinéaste méprisé, parce-que il a fait beaucoup de mélodrames tire-larmes, avec souvent une esthétique de « mauvais goût »… Mais plus tard on s’est rendu compte que c’était plus intelligent que ça en avait l’air. Il n’y a qu’à écouter les divers intervenants, prolixes en informations et en interpréta

    – « Tempête sur la colline »…
    Une sorte d’équivalent policier des « Anges du péché » de Bresson, avec une construction du suspense saisissante (l’avance qu’on a sur le « Qui », est largement compensé par le mystère autour du « Comment »). Où Sirk utilise déjà ses fameux rebondissements à base de coïncidences alambiquées, pour mieux échafauder la destinée de ses protagonistes.
    Un peu de Hitchcock, un peu de film d’horreur gothique, beaucoup de féminisme, on n’est pas loin non plus du « Narcisse Noir ».

    – « No Room for the Groom »…
    Comédie à quiproquos (le duo romantique d’alors, Tony Curtis et Piper Laurie) sur la frustration sexuelle. Et critiquant le modèle de réussite capitaliste américain, ainsi que l’intrusion gênante de la Famille dans la vie des couples… L’anti sitcom conservatrice, telle qu’on la vit de Capra aux années télé des 90’s.

    – « Qui donc a vu ma belle ? »…
    Même chose que le précédent, mais dans les années folles (on va remonter le Temps film par film maintenant), en chansons, avec de la Bourgeoisie et surtout en couleurs. Sirk va ainsi expérimenter, composer encore plus, y compris en osant mettre son couple vedette de côté – début de la présence régulière du fidèle Rock Hudson, fils spirituel de Sirk. Tandis que c’est un autre duo (un papy malicieux et une gamine débrouillarde) qui sont le centre de l’attention.
    En prime, une apparition tordante de James Dean, parodiant malgré lui la méthode Actors Studio… avec une commande de sorbet glacé exagérément détaillée. La conscience du Cinéma commence à être présente dans ses films par ce biais comique.

    – « Le Joyeux Charlatan »…
    Donc ici, on a explicitement un « entertainer » en guise de héros, vendant du rêve et du mensonge faute d’avoir un foyer fixe. Et Sirk y montre des orphelins (comme le héros), déconsidérés et ayant cruellement besoin d’attention parentale. L’auteur parle bien sûr de lui et de son propre fils perdu, Klaus… ça ne sera pas la première fois.
    En prime, Scatman Crothers est l’une des têtes d’affiche, loin d’être confiné à un simple faire-valoir chantant, ce qui est peu commun pour l’époque (1953). Et le signe que Sirk s’intéresse aussi aux déclassés, lui qui était tiraillé entre Danemark, Allemagne, USA… Théâtre ou cinéma.

    – « Take Me to Town »…
    Cette fois c’est une femme qui divertit (les hommes), avec le regard suspicieux et hypocrite qui va avec – on est quasiment à l’époque du Far West, mais Sirk utilisera beaucoup l’idée d’image publique, qui conditionne un statut social.
    Les enfants, plus jeunes donc pas encore bêtes, y sont un ressort comique hilarant. Et les instigateurs de quelques bonnes actions… À ce moment là, Sirk est encore plus léger, plus optimiste.

    – « All I Desire »….
    Encore une femme « regardée de travers pour ses choix égoïstes »… Mais il s’agit presque de l’envers du précédent film (là aussi, à une époque de début du siècle), traitant du retour au foyer plutôt que la création de celui-ci.
    Bien sûr c’est Barbara Stanwyck, donc elle écrase tout le monde. Mais c’est un rôle désabusé et émouvant, qui intègre l’échec et la honte à sa caractéristisation. Au point d’envier la Banalité d’une petite ville aux petites ambitions (sauf artistiques, comme dans « Take Me to Town »).
    La présence d’un enfant supposé adultérin est de trop dans l’intrigue, mais Sirk réussit à mettre en scène l’amertume de personnages mûrs. Il le refera.

    – « Taza, fils de Cochise »…
    Seul « vrai » Western de sa filmographie… Mais il faudra que ce soit du côté des Natifs, donc des perdants, de ceux qui devront s’assimiler aux blancs.
    Comme une sorte de continuation de « La Flèche brisée » de Anthony Mann (Jeff Chandler fait un caméo en Cochise), mais avec un héros – surtout romantique- d’une rectitude exemplaire, qui fait ce qu’il dit, et dit ce qu’il fait… Avec une héroïne superbe.
    Et plusieurs cadrages inventifs, bien plus que les effets 3D qu’on y voit encore.

    – « Le Secret magnifique »…
    C’est parti : le Mélodrame contemporain qui va permettre d’identifier durablement Sirk, créé à partir d’un roman de bondieuseries (qu’il détourne ironiquement), déjà adapté par John Stahl.
    Et de ses (« Magnificient ») obsessions personnelles, vues précédemment : femme mature, héros très sûr de lui, puis ensuite plus du tout, contexte familial hostile, coïncidences abracadabrantes, couleurs pétantes mais jamais gratuites.
    Encore perfectible, mais pas mal du tout.

    – « Le Signe du païen »…
    Un Péplum ? Oui mais où le héros droit et sûr de lui (Jeff Chandler, balisé) se fait voler la vedette par un Attila en majesté, trouble et troublé par les signes du Destin/Divin… Normal, c’est Jack Palance, refaisant plus ou moins la même chose que dans « Le Masque arraché » de David Miller : montrer qu’il est à la fois une force physique impressionnante Et un être au facettes hyper profondes.

    – « Capitaine Mystère »…
    Il n’y a pas que John Ford qui peut faire une comédie sur une Irlande fantasmée. Mais Sirk fait aussi du Cape et Épée rocambolesque, qu’il détourne. Où Rock Hudson est l’archétype du héros solide (d’où son prénom), mais devenant un acolyte au « pied léger » (d’où le nom originel du film) en se retrouvant dans un contexte qu’il n’arrive jamais à comprendre avant la fin.
    C’est Jack Burton et Thor avant l’heure, et c’est aussi marrant que visuellement composé.

    – « Tout ce que le ciel permet »…
    Un cran au dessus du « Secret… », avec les mêmes acteurs, mais une cruauté sociale terrible en plus.
    Rien à ajouter de plus si ce n’est apprécier une mise en scène qui déborde d’idées de lumières, de mouvements de caméra, de cadrages (trop peut-être ?).
    Et un énième beau rôle de femme mature, qui veut pouvoir choisir sa vie… contre l’avis de grands enfants inquisiteurs.

    – « Demain est un autre jour »…
    Reflet du précédent, et de « All I Desire » avec la même actrice. Encore un passage au vitriol de l’idéal américain, des ménagères trop tranquilles et des enfants rois.
    Effet Méta : la reformation du duo Barbara Stanwyck/Fred MacMurray… et l’amertume est totale.

    – « Ne dites jamais adieu »…
    Là on triche : Sirk a commencé le film, avec son ancien acteur fétiche George Sanders, et Jerry Hopper l’a continué et fini. Dommage, il a raté les retrouvailles avec Rock.
    Un peu en mode automatique, mais comme d’habitude dans les constructions narratives de Sirk, ça décolle dans le dernier tiers via un personnage… tiers. Une enfant tiraillée entre une mère fantôme idéalisée, et une bien réelle mais perfectible. Où l’Art sera le grand sauveur.

    – « Écrit sur du vent »…
    C’est Dallas avant l’heure, les super-riches et leurs troubles émotionnels, toxiques pour ceux qui s’approchent trop près d’eux. Surtout quand ce sont de grands enfants capricieux.
    Furie visuelle en couleur, et Oscar de la meilleure actrice dans un second rôle pour Dorothy Malone, incandescente.

    – « Les Ailes de l’espérance »…
    Premier film de guerre (pacifiste), histoire de rédemption plus classique, qui finit par lorgner sur « L’Auberge du sixième bonheur » – mais pendant la guerre de Corée.
    Un peu tragicomédie, très joli.

    – « Les Amants de Salzbourg »…
    Retour en Allemagne, mais pas pour filmer les ruines. Sorte de variation sur « Vacances à Venise », avec le même acteur et une américaine typique en goguette. Carte postale qui cache la perversité et la folie – la référence à Louis II de Bavière.
    Superbe confrontation hitchcockienne blonde/brune, et autres jeux de reflets stupéfiants.

    – « La Ronde de l’aube »…
    Jumeau inversé de « Écrit sur du vent ». Mêmes acteurs, mais chez les saltimbanques sans sous ni gloire (de leur vivants). Avec son noir et blanc élégant, et ses losers magnifiques, cette adaptation de Faulkner annonce ce que sera « Les Désaxés » de Huston.
    Dernière de Rock Hudson chez Sirk, enfin dans un rôle de composition passionné et fragile à la fois.

    – « Le Temps d’aimer et le Temps de mourir »…
    Le film du fils, fantasmant la vie qu’il aurait pu avoir…
    Nouveau retour en Allemagne, mais pour filmer enfin les ruines, et le contexte qui a amené à ces ruines. Complémentaire de « À l’Ouest rien de nouveau », jusqu’à son ultime plan – Erich Maria Remarque y a même un rôle secondaire.
    Encore un film de guerre pacifiste, où l’on passe tout le temps à travers les balles pour mieux vivre l’Amour dans son coin… Jusqu’à ce que le destin nous rattrape à la moindre compassion.
    Dur et beau à la fois.

    – « Mirage de la vie »…
    LE Mélo ultime, énorme succès.
    Quasiment tous les thèmes de Sirk concentrés en une fois : les luttes de classes, les luttes féminines, émancipatoires ou non (joli couple de femmes, sans rien de sexuel), troubles de l’identité, enfants perdus puis retrouvés, méta commentaire sur ses acteurs (Lana Turner, encore éclaboussée par le scandale Et le mépris critique), couleurs sublimes, miroir, vanités (« Imitation of life ») et fenêtres qui enferment… Idéal américain pulvérisé.
    Et la scène d’enterrement sûrement la plus culte de tout le Cinéma.

    Ça y est ensuite c’est fini, plus de films pour lui… Toujours partir en étant au Top.

    – Fin de la mini-série « Abysses »…
    Il en fait du mal aux cinéastes Denis Villeneuve. Parce-que refaire du James Cameron, mâtiné d’un peu de Lovecraft (certes adapté d’un roman de 2004), mais en y allant à deux à l’heure, attendant 4 épisodes pour monter une équipe de choc… avec des scientifiques hyper timorés et un abus de sobriété.
    Bon en même temps, c’est une coproduction allemande. L’ombre de Derrick n’est pas loin ?

    – Spéciale Adaptations de jeux vidéos (violents)…
    Avec « Max Payne » et « Mortal Kombat » (2001).
    Catastrophes ambulantes… Ne jamais faire ça en ayant un scénario de jeu vidéo, plutôt qu’un script de film. Parce-que le rythme n’est pas le même que lorsqu’on est plongé dans une action vidéo ludique, sans rapport à la passivité dû spectateur.
    Et ce ne sont pas les références et les scènes plein d’effets numériques (mais à l’ambiance désincarnée) qui vont suffire.

    – « Indiana Jones et le cadran de la destinée »…
    Analyse complète au Bar précédent, le #205.
    Que de la colère à la vision de ce film qui est incapable de nous donner un spectacle de grand cinéma d’aventure, du genre avec des espaces amples où découper les silhouettes des héros…
    Trop longuet, trop de numérique, pas assez de Classe. Ce n’est pas parce-que c’est un film de vieux, aux idées intéressantes, qu’il fallait mal les exécuter.

    – « Kin : le commencement »…
    Ce côté « film de jeunes de banlieue, empêtrés dans des crimes malheureux »… et dans lequel on rajoute une arme alien puissante pour rééquilibrer un peu les chances…
    C’est très plaisant. Sauf que James Franco en antagoniste a l’air de débarquer de « Spring Breakers » (ou d’un film avec Nicolas Cage), et ça jure assez avec tout ça. Même si ça nous donne une menace vraiment extrême, justifiant ce flingue.
    Un Young Adult communautaire étonnant (on suggère que seul les gens de couleurs peuvent utiliser cette arme !), mais qui n’ira pas plus loin que son commencement.

    – Fin de la troisième saison de « HPI »…
    Les séquences de brainstorming sont toujours rigolotes, un peu inventives.
    Mais pour l’évolution des personnages, les gosses sont transparents, Daphné peine souvent à trouver une utilité, Hazan s’autorise des pauses sympas, le père Alvaro est un peu trop aux fraises (mais ça reste Patrick Chesnais), Gilles est de plus en plus dégourdi (il se sauve même tout seul), Morgane est réellement en quête d’affection malgré les embûches qui lui collent à la peau, et Karadec fend définitivement l’armure… C’est lui le plus intéressant, et le plus touchant.

    – « 8, rue de l’humanité »…
    Bon comme une bonne Pagnolade d’antan, petit calibre donc bon pour les petits écrans, assez aidé par son dispositif en huis-clos qui permet de ne pas se disperser.
    Et avec, forcément, sa galerie de personnages disparates et cartoonesques, sans forcer (le monde réel était étrangement pire que ça).
    Sans occulter le malheur, comme chez le marseillais… mais avec des parisiens (même pas des Ch’tis) !? C’est à se demander si Danny Boon n’a pas été un peu trop loin.

    Lu :

    – Sabretooth (bon petit diable), X-Men : Green (pasionaria écolo à fond, sans tricherie)…

    – Début de Shang-chi Maître des 10 anneaux, qui colle comme il peut aux basques du film…

    – Début du tome 2 du Punisher, toujours prompt à se sortir de situations scénaristiques bien casse gueules (et de sacrés dialogues)…

    – Début du tome 3 de Moon Knight, qui se recentre sur la schizophrénie et les vampires…

    – Fin de AXE Judgement Day, qui aurait mérité d’étaler son histoire sur bien plus que 24 heures, histoire de mieux mener à cette évolution des communautés mutantes et éternelles. C’est un peu lourd à digérer.

  6. Il n’y a que de bonnes raisons de courrir voir Indiana JONES au cinéma!
    Les bonnes étoiles se sont enfin alignées afin de nous donner un parfait spectacle fantastique!
    Courrez au cinéma le plus proche et faites confiance à James Mangold réalisateur de génie qui sait relever les projets impossibles!
    Tous les ingrédients sont réunis, Indy FORD, casting de talent:
    Mads Mikkelsen, Phoebe Waller-Bridge, Antonio Banderas,
    Boyd Holbrook et bouquette pour Karen…
    Solide scénario et clins d’oeil multiples et subtils à
    toute cette saga d’aventures sans rides sans oublier le confort affectif musical parfaitement dosé par Monsieur John Williams!

    Emotion,Action, Humour, Emerveillement visuel pour cette 5e et dernière grande aventure pour notre Harrison FORD en haut de ses
    80 printemps et toujours en forme!
    Mickey et Lucasfilm ont laissé James Mangold réaliser cette conclusion intelligente et fort empathique, ce brillant
    metteur en scène responsable de LOGAN, LE MANS 66, Copland, Walk The LINE sera aussi aux commandes d’un film très attendu! Star WARS l’Aube des JEDI!
    C’est la fête du Cinéma durant 4 jours alors profitez en!
    <3 <3

  7. – Je viens de voir Shazam 2.
    Je ne le trouve pas si catastrophique que ça, je lui trouve même un côté Goonies version super héros.
    – Vu les 2 premiers episodes de Secret Invasion, bof sur le fond pour l’instant ça m’a l’air basique sans rebondissement maisnje trouve que la realisation est tres proche d’un bon film.
    – J’ai fais découvrir Stargate a mes enfants. Deja je suis heureux de les voir regarder ce film avec des etoiles dans les yeux comme moi je l’ai découvert enfant. Et je remarque en le revoyant que j’ai pris plus de plaisir devant ce film qui peut paraitre un brin daté et un scenario sur des rails que devant des blockbusters récents.

  8. Vu le film Miraculous en avant-première il y a un moment, et quand on est fan de la série c’est fort déstabilisant. Si on s’attend à une oeuvre canon qui se passe pendant la série, il n’en est rien, c’est une adaptation complète, mais qui garde des designs très similaire.
    Les +, le film est vraiment beau. Voir Miraculous avec du budget, ça fait plaisir.
    Les -… bah le reste. L’humour est extrêmement mauvais, c’est une comédie musicale Disney-like cheaposs (en tout cas les chansons en français sont nulles, elles sont sans doute un peu meilleurs en VO mais je ne m’attends pas à des miracles). En un film, la mythologie Miraculous est forcément peu explorée, forcément, mais le coeur de la série (le carré amoureux idiot entre les deux protagonistes et leurs alter-ego) est tout autant baclé et ça, ça ne pardonne pas.

    Même si l’animation n’est pas aussi travaillée, la saison 5 de la série qui vient de finir est bien meilleure.

  9. Vu Extraction (Tyler Rake quel nom à la con). C’est sympa, punchy et ça dépayse. Il manque un je ne sais quoi pour en faire un classique du genre, je trouve mais j’ai bien aimé. Quel gâchis quand même, quand on voit le talent de Chris Hemsworth, de n’en faire qu’un bouffon dans le MCU.
    Du coup, je voulais voir le 2 mais j’ai regardé Secret Invasion épisode 3. Quelle indignité…

  10. Le film miraculous n’est rien de plus que ce comme quoi il a été vendu, un vitrine publicitaire (mais mal faite), pour faire connaître miraculous à un plus grand publique. Malheureusement, il ne montre en rien la maturité qu’à pris cette série au fil des saisons, et c’est fort dommage, car l’œuvre de Thomas Astruc mériterait d’être considérée à sa juste valeur, et non comme un produit marketing à la mode, comme le fait monsieur Jeremy Zag…

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