Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !
Dans la guerre impitoyable que se livrent les plateformes de streaming, tout le monde n’a pas la chance d’exploiter des franchises comme Marvel, DC Comics, Star Wars ou Star Trek… il faut donc se montrer créatif ! Vendredi, Peacock – Prime Video en France – proposera le premier épisode du Continental, une préquelle sur Winston Scott (Ian McShane) et Charon (Lance Reddick), deux personnages des films John Wick. Si l’intérêt de la chose peut laisser dubitatif, force est de reconnaître que la bande annonce tabasse bien. Le même jour et pour un public *légèrement* différent, Netflix concurrencera James Bond et Ethan Hunt avec Spy Kids : Armageddon (ft. Zachary Levi). Et deux jours plus tôt, Hulu lancera la saison 12 d’American Horror Story, avec Emma Roberts, Kim Kardashian et Cara Delevingne. Alors, quel est votre programme ? Qu’avez-vous vu/lu/bu ces sept derniers jours ? A vos claviers et – entre deux orages – très belle semaine à tous !
La série en trois parties explore l’origine de l’emblématique hôtel pour assassins, qui est la pièce maîtresse de l’univers de John Wick. La série est vue à travers les yeux du jeune Winston Scott, qui est entraîné dans le New York des années 1970 pour faire face à un passé qu’il pensait avoir laissé derrière lui. Winston trace une route mortelle à travers le mystérieux monde souterrain de l’hôtel dans une tentative déchirante de s’emparer de l’hôtel où il prendra finalement son trône.
Ce programme est juste terrifiant.
J’aurais dit ennuyeux : Rodriguez n’a jamais réussi à réitérer l’attrait des premiers SpyKids.
le reste …….
Je pense que Garyus était ironique ^^
Non ….
vraiment ?
Ah désolé, j’ai cru que tu avais pris full premier degré ^^
Jurassic World Dominion : ce n’est plus Jurassic Park…, c’est devenu « Jason Bourne dans le monde de Jurassic Park » !
À l’image de ce qui se fait de nos jours (notamment avec la reprise de licences populaires) : film à grand spectacle… qui en fait beaucoup trop ! Où est la simplicité de l’action des 1ers Jurassic Park ? La frayeur et le frisson ? Là ils surenchérissent les situations que ça en devient ridicule…
Et la coexistence des dinosaures dans notre monde ? Nope ! Concentrons le film dans une réserve difficile d’accès et ajoutons aussi une sous-intrigue de sauterelles pour faire diversion.
Allez… j’ai bien aimé la fin dès que tous se regroupe. Ça c’était sympa.
Les trois premiers films n’ont guère d’intérêt… les dinosaures fantasmés de Spielberg … je suis plus admiratif de mes propres orteils.
L’avant dernier dernier Jworld promettait ENFIN un film de monstres, un vrai divertissement… et Dominion s’est foiré en voulant juste regrouper tout le casting de la saga : soporifique.
Ah carrément, le premier Jurassic Park ne trouve pas grâce à tes yeux ? Guère d’intérêt… autant pour les suites, je ne dis pas. Mais le premier quand même là c’est faire preuve de mauvaise foi.
Peut-être qu’il est trop jeune.
Il est habitué à voir des images de ce type maintenant.
À l’époque, c’était une claque visuelle, pas d’équivalent+faire un film familial qui faisait peur, c’était osé.
Sinon le premier Jurassic World était un divertissement intéressant, mais un manque d’ambition certain. L’ouverture du parc+ massacre des visiteurs.
Je suis assez d’accord avec lui. J’ai découvert le premier Jurassic Park il y a à peine deux ans et je trouve que ça casse pas des briques. Je me suis même bien fait chier en fait. C’était sûrement innovant visuellement à l’époque, mais alors le reste franchement…
À force d’idéaliser un film qu’on a jamais vu, notre attente est plus qu’aiguisée et on en ressort au final déçu du visionnage.
Oui c’était très innovant pour l’époque. Mais aujourd’hui avec la 4K, l’intégration CGI de certains dinos a très mal vieilli (je pense au 1er dino qu’on voit). L’animatronique reste toujours efficace.
Mais l’action restait réaliste. Sans trop d’artifice (et sans plein d’explosions). Avec des scènes de réfléxions philosophiques et scientifiques.
Pas aimé non plus le premier Jurassic Park. A part, les effets visuels bluffants pour l’époque, le film m’avait laissé sur un gros sentiment d’ennui.
Et pour LoveHaters, il y a de fortes chances pour que ça soit ton aîné Pepou. ^^
Quelle est loin l’année 69 qui m’a vu naître
Non, c’est faire preuve de discernement, plutôt qu’être un geek à oeillères
Personnellement, j’étais plutôt un geek à mulet à la sortie de Jurassic Park.
👍
Du discernement de la part d’un troll qui voulait je cite ENFIN un film de monstres… quand ça n’a jamais été l’enjeu de la saga. Enfin…
Je suis assez surpris par les réactions des autres par contre : oui les effets spéciaux ont vieilli, ça c’est incontestable. Mais le propos du film sur l’exploitation de la nature via la science et son échec face à l’inéluctabilité de la première… l’utilisation avec parcimonie des CGI avec de l’animatronique. Ou même la réflexion sur l’éthique de la création et son exploitation… certes, on est pas sur la même approche que le livre de Crichton. Mais j’aurais pensé qu’ici il y aurait eu davantage d’amateurs de ce classique. Au temps pour moi.
Tout ce que tu évoques est bien trop subtile pour eux, tu leur en demandes trop la
A contrario il est inutile de faire preuve de subtilité avec toi Batou, puisqu’il suffit qu’un film lâche deux-trois bribes évocatrices de problématiques sociétales pour t’impressionner intellectuellement. 😅
Au taon pour wat
@Rcher : Jeu sé maime pa pourquoi tu lui harpon. 🤣 🤣 🤣
@The_Ghost
Sans en attendre rien, mais pour le plaisir. 😉
@ Archer : Pour le plaisir, on peut aussi tout foutre en l’air. Faire souffrir comme on a souffert. 🤗 🤗 🤗
Honnêtement, j’ai savouré tes envolées…
Le hic, c’est que que tout le monde sait que ces sujets n’ont jamais été la préoccupation de Spielberg, mais bon.
Et puis, sur la fin, quand on constate tristement que tu ne sais même pas écrire correctement « autant pour moi » …
« T’es pas bon sur les finitions, Vévert ! »
Alors déjà à quel moment j’ai parlé des préoccupations de Spielberg ?
C’est quelques sujets qui sont à tirer du film mais pas uniquement par rapport au projet du réalisateur. Et ça reste plus intéressant que « ENFIN du film de monstres ».
Enfin, j’espère que c’est un troll pour au temps/autant ? Je me doute que oui, mais quand même : https://www.projet-voltaire.fr/regles-orthographe/au-temps-pour-moi-ou-autant-pour-moi/
Sinon à part des sarcasmes, JC, tu as mieux ? Ou tu préfères déjà « léguer ton cerveau à la science, une aubaine vu qu’il a pas souvent servi ? » (Oui oui, moi aussi j’écoute Caméra Café en fond sonore par-ci par-là…)
@Lovehaters
Il me semble que l’academie francaise avait tranché pour « au temps pour moi » a la place de « autant pour moi ». (Incompréhensible dans ma logique aussi, mais bon.)
Jurassic Parc 1 est facilement dans mes top movies of all time.
Memes raisons que celles deja citées.
Je souligne egalement les perso biens ecrits qui evoluent pendant l’histoire.
Mdr la pique sur « Au temps pour moi » ce CSC d’anthologie 🤣🤣🤣
Eh oui mon petit, c’est bien « Au temps pour moi » qu’il faut écrire
« Au temps » fait référence a un terme militaire, qui signifie devoir recommencer après une erreur (généralement dans le cadre de l’entraînement)
« Au temps pour moi » est donc une manière de signifier qu’on as fait une erreur, qu’on la reconnaît et qu’on va « recommencer » (métaphoriquement ou littéralement) pour se corriger.
Franchement, si mal informé, si peu cultivé, mais si prompt a donner des leçons, c’est fascinant
@Lovehaters: Bravo! Toujours le grand maître dans ton art. Ca court pas, ça fonce et c’est très drôle. ^^
@ Garyus : L’excès de confiance en soi, c’est jamais bon ! 🤣 🤣 🤣
Rappelons tout de même à notre canidé que, si mes souvenirs sont exacts, la langue maternelle de Lovehaters n’est pas celle de Molière. Mais il aurait dû vérifier, et ne pas prendre Haoshin de haut. 🤣 🤣 🤣
@The Ghost: Disons que prendre de haut est une habitude chez ce troll de compétition qu’Haoshin n’aura pas reconnu et pourtant il aura eu le doute un moment.
Clairement, le premier jurassic au ciné était assez énorme, un gros souvenir pour ma part !!!
Sinon qu’est-ce qu’on devrait dire de 90 % des films d’aujourd’hui, le cinéma de l’après covid, il fait sacrément peur,
Sortie d’après Covid mais scénarios écrits avant la pandémie.
Le cinéma d’après Covid c’est à partir de 2025.
De plus en plus tôt ce Bar…
Pensez-vous que le Continental pourrait accueillir Pennyworth ? 😉
Vu :
– Fin de Luigi Comencini – mais juste une partie de sa filmographie, qui est très conséquente, très foisonnante.
C’est à se demander si l’homme ne s’est pas dispersé en enchaînant des films, souvent de commande, des genres divers. Et on peut peiner à trouver un fil rouge thématique dans son cinéma.
Un coup il parle des femmes, une autre des enfants, d’autres fois de la société (italienne ou non). Mais si le résultat peut apparaître comme programmatique, il reste souvent des impressions fortes au sortir de chacun de ses opus :
– « La Traite des blanches »…
Polar et proxénétisme, mélange aussi bien le Film Noir (belles scènes nocturnes) que le Social italien. La façon dont on exploite la misère, en faisant miroiter la gloire… à l’Américaine, jusqu’à avoir une gueule de maffieux typique comme Marc Lawrence, ou à s’inspirer des inhumains marathons de danse de la Grande Dépression.
– « Heidi »…
Une adaptation toute gentillette de l’enfant-héroïne suisse… Inoffensif, mais honnête.
– « La Grande Pagaille »…
Un des meilleurs films anti-guerre, traitant la défaite italienne par le biais de l’absurdité – qui de mieux que Alberto Sordi pour en être le protagoniste principal ?.. Jusqu’à ce que peu à peu, le rire disparaisse, la tristesse s’infuse et il ne reste plus que le désespoir de la survie.
– « L’Incompris »…
Comme son nom l’indique, ce film qui a reçu une volée de bois vert pour avoir osé montré des enfants en détresse (grande spécialité italienne), mais chez des nantis.
Surtout avec Anthony Quayle en père absent, avec son visage très… particulier.
Ils n’auront pas compris qu’il ne s’agissait pas là d’un banal chantage à l’émotion, mais d’un travail de mise en scène qui fait ressortir les sentiments les plus forts, à partir de moments composés de petits riens.
Bouleversant.
– « L’Argent de la vieille »…
Le titre français est bien plus génial et sarcastique, pour un film pas très beau visuellement (question d’époque, hélas). Mais qui, à partir d’une histoire absurde de challenge entre une très très riche (Bette Davis, carrément) et des très pauvres (cloches), est indubitablement une métaphore de l’esclavage économique.
Encore une fois, Comencini montre comment les plus modestes se complaisent dans la servilité malgré eux, y compris à cause de l’avidité – et qui de mieux que Alberto Sordi pour etc…
Et que les enfants, pas considérés et bien plus travailleurs, auront peut-être en eux les germes de la révolution.
– « Mon Dieu, comment suis-je tombée si bas ? »…
Une concession aux comédies érotiques à quiproquos de cette période (Laura Antonelli, magnifique), prétexte à critiquer une aristocratie bouffie par sa quête du plaisir et occultant complètement les soubresauts politiques de son époque.
Très burlesque.
– « Les Aventures de Pinocchio »… La mini-série, pas le film (c’est un condensé).
De toute façon, c’est la plus exhaustive des adaptations du conte de Carlo Collodi, respectant le côté frondeur originel avant que les éditeurs de l’auteur ne le pousse à mettre son pantin sur la voie de la moralité.
Comencini y complète, évoque moins l’ère post Garibaldi que la misère sociale des années 70, et conserve les péripéties du conte… mais le remet sur les rails de l’insoumission, Pinocchio étant cet enfant toujours turbulent mais très malin, presque toujours trahi par les adultes mais jamais résigné, d’une énergie (et d’un appétit – mais c’est aussi un signe de pauvreté) sans limite.
Avec un petit effet méta (le célèbre film de Disney) lorsqu’est évoquée la conquête de l’Amérique, celle qui est une des rares à apporter son aide – et vous laisse tomber au mauvais moment.
Même l’inventivité économique, qui remplace les sempiternels grandissements de nez par des métamorphoses passant du bois à la chair (quoique, la marionnette est assez bien réussie pour l’époque), ne gâchent pas le charme de cet opus.
Dans lequel ça sera le garnement qui guidera l’adulte vers une échappatoire à la servitude. Aucun doute, il y bien une continuité thématique chez Comencini.
– « La Femme du dimanche »…
Un faux thriller grivois chez les bourgeois de Turin, plus intéressé par l’exploration de la ville et de ses milieux interlopes cachés.
Mais il y a les comédiens, prenant plaisir à se vautrer dans le snobisme.
– « Le Grand Embouteillage »….
Ça commençait comme un film à sketch comique, international, propice à se moquer des automobilistes moyens de diverses catégories, et donc des inégalités sociales etc…
Et au fur et à mesure, on découvre le leurre : on ne peut plus se moquer car l’on se dirige vers un drame amer, violent, scandaleux, désespéré…
Voir même vers un film (pré) Apocalyptique, prédisait un monde à l’arrêt où l’horizon n’existe plus.
Terrassant.
– « Eugenio »…
Après l’ingénue Eugenia de « Mon Dieu… », un autre être émergeant. Et un autre enfant perdu, mais encore plus radicalement que dans les précédents films de Comencini. Là ça commençait plutôt comme un film dramatique et réaliste « à thèse », que Cayatte aurait pu faire, avec force charge contre ces parents irresponsables post soixante-huitards.
Et au fur à mesure etc, c’est plutôt une comédie versant dans le Surréalisme (on pense à l’un des morceaux du « Fantôme de la liberté » de Bunuel »). Une sorte de comédie grinçante qui ne dit pas son nom, un Pinocchio qui n’aurait besoin d’aucun parents aimants, courant le monde (animalier) comme s’il s’était auto engendré.
Surprenant.
– « La Bohème »…
Une des adaptations d’opéra produites par Daniel Toscan du Plantier, en décors et non sur scène.
Vraiment très beau, émouvant, Barbara Hendricks y est superbe, et Comencini y parle encore de misère matérielle sous toutes ses formes, dans un registre plus sentimental que jamais.
– « La Sarabande des pantins »…
Henry Koster, Henry Hathaway, Jean Negulesco, Howard Hawks, Henry King pour un film à sketches, rien que ça !
Service minimum pour tous, néanmoins… Puisque l’exercice consiste à adaptater le plus fidèlement possible des nouvelles de l’écrivain O. Henry. Pas beaucoup de réappropriation et donc un peu littéraire – l’auteur John Steinbeck y apparaît carrément en tant que narrateur – on garde les contextes de nouvelles se passant entre la fin et le début du siècle dernier. Mais traitant de sujets américains assez intemporels tournant autour de l’argent (celui qu’on aimerait bien avoir).
Avec un retournement de situation ironique à chaque fois.
Ça va du Polar au Sentimentalisme le plus poétique, en passant par de la comédie sophistiquée ou burlesque. Sur ce dernier point, le segment de Hawks a longtemps été honni (et même coupé), y compris quand Henri Verneuil lui-même l’a adapté en long-métrage sous le titre « Le Grand Chef ». Mais c’est aussi un épisode qui dénonce clairement la spoliation de terres par des entrepreneurs escrocs, en y associant la culture Native par le biais de la Farce. Mine de rien, c’était pas si bête que ça.
– « La vie de John Garfield », documentaire sur le regretté acteur (mort trop jeune), prototype à la fois des interprètes modernes venus du théâtre russe, et des héros viril et prolétaires allant de Steve McQueen à Mark Wahlberg.
Un bon, un rebelle.
Deux films de Christian-Jaque à rattraper, tous autour de femmes vénales…
– « Adorables créatures »…
Suite de marivaudages plus ou moins adultérins, très décomplexé pour ce qui est de la question du sexe.
– « Les Bonnes Causes »…
Où à partir d’une affaire criminelle centrée sur deux femmes, on met en lumière l’échec de l’application d’une Justice honnête et morale, représentée par un juge trop modeste et idéaliste (Bourvil, formidable d’équilibre entre sévérité et naïveté).
Et le triomphe du verdict obtenu moins par les faits et les convictions, que par le talent d’un orateur à vous vendre une vérité. Là, Pierre Brasseur y est un époustouflant point de mire, personnifiant au mieux la notion « d’arme » : comme elle, il n’est ni bon ni mauvais, tout dépend de la cible vers où on le pointe… quelque soit la personne à abattre ou à sauver.
Un flingue tue. Lui, il parle. Mais c’est la même chose.
– Fin de « Filles du feu »… 🔥
La série avec des sosies de Selma Blair, Louis Jouvet, Jack Lemon…
Les intentions sont louables, l’histoire est vraiment captivante. Mais l’exécution manque le coche à force de fidélité aux faits réels, où les autrices s’empêchent de distordre un peu plus l’histoire afin d’apporter une conclusion plus radicale.
Et aussi à cause d’un trop grand nombre de redites à chaque épisode – on suspecte, les héroïnes s’en sortent, mais d’autres femmes sont brûlées vives, et rebelote… Ça devient fatigant à force.
Le récit aurait mérité de s’aérer un peu, en consacrant un tiers des épisodes à des quêtes annexes, toutes aussi féminines – notamment celle de la fille, travestie et partie en mer pour ramener les hommes… cette partie là est disséminée sur plusieurs volets, et ne suscite alors pas assez d’intérêt.
Sinon les acteurs sont plutôt biens (encore plus quand les femmes piquent des sprints), le Surnaturel est bien géré, la façon dont on décrit l’ignorance d’hommes à propos du corps et de la psyché féminine est terrible…
Et le trio de sœurs (dignes de Cat’s Eyes) est énergique – Anabel Lopez intimidante, Lizzie Brocheré courageuse, Zoé Adjani dans un rôle casse-gueule que n’aurait pas renié sa tante (c’est même trop évident)… à la fois innocente retardée, et collaboratrice aveugle.
C’était bien les mêmes mécanismes d’oppression qu’on retrouvera pendant la Guerre : laisser entrer le loup dans la bergerie, subir ses destructions humiliantes, résister et le foutre dehors. Mais combien de dégâts entre-temps…
– « Monster Hunter »… mieux vaut tous les manger. 😋
On croirait Paul W. Anderson revenu au temps de son « Mortal Kombat ». C’est à dire une adaptation de jeu vidéo qui assume d’être simple et bas du front, ligne directrice qu’il gardera tout le temps alors que ce récit ne cesse de se reformater :
D’abord en du « Transformers » – les militaires pète-secs face à des créatures géantes cachées.
Puis on casse avec surprise cette structure, et on se balance dans l’Horreur – Milla Jovovich hors jeu, c’était gonflé, on a failli y croire.
Puis ça devient en grande partie un remake de « Duel dans le Pacifique », avec moins de charisme et de neurones…
Pas le temps alors pour se mettre du plomb dans la tête, voilà que reviennent les codpl@yers mangas – qui sont à la fois marrants et ridicules (il est con ce chat !). Dommage, surtout quand le film se met après à pomper « Le Règne du feu » et… La fin de son « Mortal Kombat ».
Tant pis pour le potentiel…
– « Horse Soldiers »…
Quand Chris Hemsworth fait une pause dans son jeu d’acteur (très bon en rupture de ton), ça donne du héros stoïque et un peu terne.
Alors cette histoire militaire un peu propagandiste, à partir de faits déclassifiés, a un arrière-goût un peu rance (y a même Taylor Sheridan qui fait un caméo, c’est dire). Tout juste atténué par le fait que ces soldats, en quête de vengeance post 11 Septembre, sont surtout montrés comme des espèces d’aventuriers pionniers, dépêchés pour ouvrir la voie aux forces militaires US… Sans savoir comment faire, et à l’aide d’alliés avec qui ils ne pourront jamais être amis.
D’où ce bizarre mélange des contraires, entre le fait que ces gars soient des pros, mais que ici ils doivent en partie redevenir des puceaux (surtout Hemsworth, capitaine sans expérience). Et des cavaliers, comme leurs ancêtres.
– « The thing about Pam »…
Le concept est clair : cette mini-série adaptée de faits réels se moquent des apparences, et de la façon dont celles-ci orientent l’opinion des petites gens, emballent la machine médiatique… « Plus c’est gros, plus ça passe ».
Et Pam Hupp, c’est bien sûr Don Trump. Seulement le problème, c’est que c’est vrai, comme on le voit dans les images d’archives à la fin.
Et quand un comédien doit interpréter un personnage réel qui est déjà grotesque, caricaturale, flattant les gens pour obtenir ce qu’il désire et mythonant dans tous les sens… eh bien il vaut mieux prendre le contre-pied et aller dans la sobriété.
Ce que ne fait pas plus Renée Zellweger que Alec Baldwin avec Trump (mais lui ce sont des sketches). Résultat, elle est trop cartoon, à part un bref instant à la fin, et la série en fait elle-même des caisses notamment avec une voix-off inutilement redondante.
On dirait du Marc Cherry morbide et sautillant, alors qu’il s’agit d’une histoire triste et pathétique, brocardant un système judiciaire bâclé et les usurpateurs qui profitent de la faiblesse des autres.
– « Gone Girl »… Trop c’est trop !
Le concept est clair : ce livre adapté en film se moque des apparences (c’est le titre VF), et de la façon dont celles-ci orientent l’opinion des petites gens, emballent la machine médiatique… « Plus c’est gros, plus ça passe », etc…
Et Ben Affleck est bien sûr utilisé pour son image publique… c’est un grand couillon, mâle alpha qui a périodiquement du talent (« Gone Baby Gone », tiens donc ?!), et qui finit toujours par le gâcher et apparaître médiatiquement comme un perdant (super-héros, jeu, alcool). On garde toujours de la tendresse pour lui, mais vraiment il faut qu’une femme forte (surtout si elle s’appelle Jennifer) le mate, pour son bien.
Ici c’est plutôt une Amy, mais pas une amie – là par contre, David Fincher utilise Rosamund Pike comme si elle sortait juste de « Meurs un autre jour », blonde glacée aux multiples visages.
Et alors, est-ce qu’on va avoir un thriller misanthrope Fincherien, bien léché et carré, mise en abîme du contrôle du storytelling… Et à tendance Hitchcockienne pendant qu’on y est (un peu comme son « Panic Room ») ?
Ouiiii… Seulement il y a une autre tête derrière ce projet, la propre autrice du roman, Gillian Flynn. Et on dirait que personne n’a osé lui demander de condenser cette histoire, parce-que le résultat c’est que le film finit par se coltiner 7 épilogues à rebondissements pendant une heure et demie !!
Mettre le premier retournement de situation (classique mais malin) vers le milieu, ok, c’est pas banal… Et on aurait ainsi pu enchaîner toute l’histoire uniquement sur un autre point de vue. Face A, Face B. Thèse, antithèse, puis éventuellement synthèse à la fin. Suffisant pour créer une structure cinématographique claire et nette, là où le bouquin alternait un chapitre chacun.
Mais non, il faut ici que les deux continuent d’évoluer côte à côte, le scénario devenant un jeu où ces protagonistes passent continuellement de victoires en défaites, programmées pour l’un, fortuites pour l’autre.
Et chaque nouveau retournement de constituer une parfaite fin, amenant une réflexion particulière.
Sauf que l’action se relance, encore et encore, ça n’en finit pas. Ou plutôt si, ça ne cesse de finir, puis de recommencer, de plus en plus vite. Et ainsi toute réflexion qu’on peut avoir s’en trouve annulée (est-ce féministe ? misandre ? misogyne ? parlant de folie ? tournant à la satire les liens parentaux et jumeaux ? louant l’intellectualisme arrogant de la Côte Est ou bien le critiquant ? tout ça à la fois ?)…
Forcément, puisque l’histoire est dans l’impossibilité de se conclure définitivement.
Ça pourrait servir le film, qui ambitionne sûrement d’être la métaphore d’un cauchemar conjugale infini. On y cite même « La Guerre des Rose », pas très subtilement – et à force de faire le zigzag, c’est vrai qu’on se croirait plus dans une comédie absurde et grinçante, verbalement crue mais à peine sexy (on est pas dans les années 80/90, vous aurez peu d’actrices nues), vue sous l’angle du thriller puisque c’est Fincher… qui n’a pas la même hargne burlesque que Dany DeVito.
Mais on peut trouver que non, ça dessert le film, parce-que ça se prend trop pour… une mini-série – le pire défaut qui soit pour un long-métrage, qu’on trouve plutôt dans les films produits par des plateformes, infichus de couper.
Le principe du coup de théâtre diabolique régulier, c’est tout à fait adapté à ce type de format sériel, puisqu’on a le temps de le digérer après la fin d’un épisode, et avant de lancer le suivant… C’est moins pertinent pour le cinéma, qui doit éviter tout morcellement, se reposer sur la mise en image pour mieux condenser son propos (Fincher est quand-même un formaliste) et offrir une satisfaction finale, qu’elle soit moralisatrice ou non.
En particulier quand c’est une histoire criminelle – dans le même style, on peut revoir « Le Chantage », thriller manipulateur du même genre, mais moins alambiqué.
Et que l’on peut facilement extrapoler ce qui peut arriver après, juste quand commence le générique de fin – mais tout le monde est déjà fatigué à ce moment là.
Peut-être que Fincher avait déjà trop la tête prise dans les séries qu’il commençait à produire. En tout cas, il a trop péché par gourmandise et aurait du faire un choix tranché… plutôt que tranchant.
Salopardisent-ils…
Saloperit-elle.
Lu :
– Fin des Archives 1987 (première partie) de Superman…
Ça commence déjà à prendre le rythme de croisière des mensuels super-héroïques (avec étonnants crossovers), en attendant de nouvelles idées plus inédites.
– Début des Archives 1987 de Batman…
Curieux de voir s’y côtoyer aussi des aventures classiques pleines de bons mots et de mauvaises pensées réacs, au milieu de la grande refonte ultra maîtrisée de Frank Miller.
– Wonder Woman – Historia…
Ça aurait pû être une refonte totale de toute la mythologie des Amazones de DC, mêlée en une seule grande histoire… C’est finalement une autre interprétation, un peu plus terre à terre et centrée sur Hippolyte.
Tout pour le script, et la mise en scène luxueuse et sublime.
– Lois Lane : Ennemie du peuple…
Greg Rucka en solo (et avec Mike Perkins sur tous les dessins) sur la journaliste, traquant la vérité sans relâche, c’est alléchant.
Dommage que l’histoire doive faire des concessions à l’univers (et même Multivers !?) étendu, et dévier plusieurs fois de sa route. Pour ne revenir à des questions plus sociales que sur la fin, alors que l’auteur s’est entre-temps un peu trop fait plaisir avec ses personnages féminins chouchous.
On aurait pu avoir une série d’histoires traitant d’un peu autre chose que des superpouvoirs et cie… Ça aurait quand-même marché !
– Batman : La Tour de Gotham…
Bon récit, avec peu de Batman dedans, mais un peu trop délayé. Et puis ça serait dommage de jeter aux orties trop vite cette tour au potentiel intéressant.
– Fin de la Dark Crisis…
C’est surtout un espèce de crossover « caprice » pour Joshua Williamson, qui ne raconte rien de bien neuf par rapport à toutes les autres Crisis.
Ça annule même la conclusion de plusieures d’entre elles.
– Ça y est, la Saga Wonder Woman : Terre Un est complète…
Un peu fastoche de finir avec une grosse bataille impersonnelle et une décision radicale pour cette version de Diana, sans la moindre remise en question.
Mais il y a le plaisir de faire du comic d’aventure un peu Rétro futuriste, sans compter la jolie façon dont l’histoire boucle sa boucle.
Tu as Mad Heidi si tu veux une adaptation moins gentillette 🙂
Zut, j’en ai oublié un… 🙇
– « L’Odyssée »…
Jérôme Salle est un des rares cinéastes français qui sache faire du bon film d’aventure, fait pour le grand écran… Et là on est gâté, parce-que ce film racontant librement la Saga de la famille Cousteau est bien rythmé – mis à part la présence de la scène d’introduction, qui n’a pas d’intérêt narratif.
Et visuellement superbe, réussissant l’exploit de nous montrer des images de la nature marine des années 40 à 80 (alors que normalement elles ne devraient plus exister à l’identique aujourd’hui). Les acteurs et l’équipe techniques sont vraiment allé partout, jusqu’à en Antarctique.
Pour la structure du film par contre, le réalisateur essaime un peu trop de pistes narratives, qu’il ne va pas toutes exploiter jusqu’à l’exhaustivité. Comme le fait que les trois personnages principaux – forts – ont chacun un frère de l’ombre. Qu’on ne verra pas beaucoup, voir même jamais.
Et il y a, à quelques reprises, de sympathiques effets de mise en scène montrant en un seul plan le rapide passage du temps – ce n’est pas non plus le sujet… cela dit on aurait déjà pû se contenter de « La Vie Aquatique » de Wes Anderson, évocation géniale de cette famille par un biais fantaisiste, regorgeant d’idées incroyables.
Mais une fois cela évacué, le film se concentre bien sur le trio Jacques-Yves/Simone/Philippe, à la personnalité si forte qu’ils ne peuvent très vite plus se côtoyer, chacun sans cesse en mouvement.
Qui pour récolter des fonds par sa séduction (jouant aussi bien au baroudeur pédagogue qu’au french lover à la Maurice Chevalier)…
Qui confinée sur Son bateau (devenue la maman de tout l’équipage, et se laissant vieillir comme l’autre Simone)…
Qui se partage entre air et mer (à ses dépens) et se découvre tôt une conscience écologique… qui aurait dû être prédominante dès le début de l’entreprise Cousteau.
Où comment un aventurier/inventeur à l’ancienne, mégalo, tout en contrôle de son storytelling, va apprendre à passer du statut de pionnier à celui de protecteur (à la fois en retard, et en avance sur tout le monde).
Sous l’impulsion d’un fils préféré qui est aussi son plus grand adversaire.
Non mais en fait, Le Continental c’est Matrix ! C’est sûr ! 😛
Les combats et la chorégraphie, les armes, les plans, les looks, les personnages atypiques, les répliques, etc
Il ne manque plus que Trinity, Neo étant Winston et Morpheus est Charon
En tout cas, ça a l’air sympa. A voir tout de même, car même si ça envoie en bande annonce, rien ne dit qu’en série ca soit aussi palpitant.
J’ai beaucoup aimé les deux premieres saisons d’AHS, l’ambiance, l’acting, l’histoire, la musique, … Très bon.
Je n’ai plus suivi par la suite.
Kim Kardashian dans cette nouvelle saison, qu’est ce que c’est que ce délire. Je ne me souviens pas l’avoir vu jouer dans un film ou serie. Et je n’arrive pas a l’imaginer credible dans un role. Quelle drole d’idee de la coller parmis les perso principaux de cette nouvelle saison.
Il faut absolument que je regarde.
Enfin vu le premier volet du diptyque des Mousquetaires. Chorégraphies de duels bien faites avec un bon travail de caméra, acteurs à peu près convaincants (qu’attendre de plus d’Eva Green si ce n’est l’excellence), photographie réussie. Par contre, étant grand amateur du roman de Dumas, certaines libertés prises ne me paraissent pas justifiées. Pas de serviteurs des mousquetaires comme Planchet, pas de mari Bonacieux, pas de Rochefort, un frère protestant d’Athos sorti d’on ne sait où, l’affaire des ferrets est réglée en dix minutes, et évidemment, Porthos sacrifié sur l’autel de la représentation obligatoire dans un pays à forte tendance catholique.
Vu: Barbie.
J’ai du mal à comprendre le succès du film. La hype Barbenheimer? La marque Barbie qui a pu faire rêver les anciennes petites filles comme les anciens petits garçons devant un Marvel?
En dehors de son gavage d’idéologie dont tout le monde a parlé et que je connaissais à l’avance, j’ai trouvé le film long, creux et pas si drôle que ça.
Bien sûr j’ai souri quasiment à chaque apparition de Ryan « Ken » Gosling mais je m’attendais à plus d’humour, plus de fun ou plus d’audace.
J’ai même trouvé les passages avec Will Ferell d’un malaisant intersidéral.
A côté, j’ai quand même apprécié la direction artistique aux petits oignons, les références pop, les caméos et … Margot Barbie magique et toujours touchante.
Quant au message du film, en tant que mec normal, j’ai surtout eu pitié pour Ken et je me dis que la réalisatrice a eu ses deux heures à elle, où elle a pu fantasmer un monde « parfait » dirigé par les femmes pour les femmes, BarbieLand.
Je ne sais pas si ce film fera changer les mentalités mais les filles ont eu droit à leur Rambo/Fast&Furious à elles et c’est déjà bien.
@ Garyus : Au risque de m’avancer de trop, je pense que Margot Robbie a un capital sympathie qui touche tout le monde. La plupart des mecs rêvent de l’avoir à leur bras, et les nanas voudraient sans doute lui ressembler ou l’avoir pour copine. Et elle joue bien, en plus, elle a par exemple parfaitement incarné Harley Quinn, et c’était loin d’être évident, à mon avis. Encore une fois, c’est juste une impression, mais j’ai l’impression qu’elle met un peu tout le monde d’accord, que tout le monde l’aime bien, et que personne n’en est jaloux ou la détesterait. En comparaison avec une Angelina Jolie, par exemple, qui était honnie d’une bonne partie des femmes à une époque, avant qu’elle ne se tourne vers l’humanitaire. Et je pense un peu bêtement que c’est ce qui a amené les gens dans les salles.
Je ne pense pas que ça soit le message « politique et sociétal » du film qui ait rameuté les foules, sinon d’autres films tout aussi « engagés » auraient cartonné (parait que c’est pas le cas, non ?). Sa direction artistique, son caractère joyeux apparemment, ont pu attirer en cette période où l’on a sans doute besoin de se distraire, et une certaine curiosité sans doute, devant cet « événement », mais à mon humble avis, c’est avant tout la Reine Margot que les gens sont allés voir. Enfin, moi en tout cas, je ne suis pas allé le voir, et il ne m’intéresse pas. Mais, je préfère les brunes, c’est peut-être pour ça 🙂
Là, où je me marre un peu en te lisant, c’est que si l’on assimile ce Barbie à un Rambo ou à un Fast & Furious, c’est que l’on définit encore ce type de succès par rapport à un modèle masculin. Car personne ne penserait dire que Rambo ou F&F sont le Barbie des garçons. Ça pourrait faire grincer quelques dentitions 🙂
PS : je n’ai pas aimé Jurassik Park non plus, mais c’est parce que je n’aime pas les dinosaures.
@The Ghost: Pas sûr de ton argument pour la Reine Margot. Autant je me prosterne volontiers à ses pieds autant ses films précédents sont des bides monumentaux: Babylon, The Suicide Squad ou Birds of Prey dont on me dit dans l’oreillette que seul Angyo est parti le voir. 😅
En tous cas la routourne a tourné pour elle et elle a eu le nez creux en produisant ce film vu son succès immense.
« si l’on assimile ce Barbie à un Rambo ou à un Fast & Furious, c’est que l’on définit encore ce type de film par rapport à un modèle masculin. »
Pourquoi?
A une époque où les wookies et la génération Z aux cheveux bleus n’existaient pas encore, les garçons aimaient la bagarre et les bagnoles tandis que les filles jouaient avec leur Barbie, non?
Les mecs ont toujours eu droit à leur dose de divertissement sévèrement burné là où les filles ont eu peu de films « girly ».
PS: J’aime les dinos mais je les préfère avec des épines sur le dos et crachant du feu nucléaire bleu.
Vu que le film est dispo sur tous les sites de téléchargements illégaux depuis trois jours, la perte est minime….
@Garyus
Je pense que c’est une lecture de vision de penser que le succès de Barbie repose sur un public féminin.
(Toutefois j’ai la flemme de chercher des stats sur le sujet ^^)
@WeaponX: Je ne donne pas de certitude absolue, juste des pistes de réflexion sur un succès que je ne comprends pas.
Pour moi, Barbie est un mauvais film sorti dans un contexte hyper concurrentiel.
The Ghost donne d’autres pistes comme le côté fun du film ou la présence de la Reine Margot, ça doit être un mélange de tout ça.
C’est vrai que dans une époque déprimante comme la nôtre, les couleurs du film et le sourire de Margot Robbie peuvent avoir un certain charme.
Le modèle de fiction féminine qui tend à préparer la femme à son rôle d’épouse et de mère est totalement sexiste.
Le modèle masculin peut être regardée par des filles qui se veulent féministes justement. D’ailleurs au Japon, le shojo est en déclin et les filles s’intéressent de plus en plus au shonen. Et j’aime aussi la fiction féministe chinoise où les héroïnes découpent des mecs au sabre par paquet de dix.
Et Fast and Furious est quand même la franchise la plus inclusive du moment. Rien que dans les bandes annonces on voit des personnages des deux sexes et de toutes ethnicités sans que ça dérange personne. Ce qui veut dire que c’est pas le côté w*** qui dérange mais bien le militantisme néo-maoïste de certains.
Perso, je pense que le film doit beaucoup de son succès au timing de sa sortie dans une generation favorable a son sujet dont il traite.
L’aspect marketing a ete tres efficace egalement. Notamment sur les reseaux où le film semble etre un etendart communautaire.
Je rajoute que dans mon entourage, tous mes potes mecs ont suivi leurs copines pour ce film, sans interet a l’origine. La mienne veut pas aller voir John Wick avec moi :/
En conclusion, je rajoute ma pierre de reflexion en avancant que le succes de ce film (mérité d’apres moi) doit, je pense, dépasser les notions de qualités d’une oeuvre cinematique.
« une generation favorable a son sujet dont il traite. » Justement je l’avais oubliée cette génération! Quelle tête à claques cette gamine! Insupportable. Et son revirement très mal amené.
« le film semble etre un etendart communautaire. » Les femmes c’est une communauté? Ou alors les féministes occidentales imbuvables peut-être.
Sinon, je suis d’accord sur ta conclusion et elle vaut pour beaucoup de films de super-héros récents également.
Je me suis peut etre mal exprimé. Peut etre pas féministe. Y’a quelques semaines, j’étais dans le metro, j’ai pu voir 4-5 personnes monter avec des tshirts Barbie. Ce n’etait pas que des filles.
Je voulais souligner cet effet marketing de pouvoir confédérer, de la meme facon que de porter un maillot psg ou de brandir un gobelet Starbuck. Selon moi, n’importe quel produit peut doubler son succès avec cet effet appliqué efficacement, qu’importe sa qualité.
Je suis d’accord là dessus. L’effet mode, buzz ou trend comme dit la génération Tiktok, a un effet commercial indéniable, en particulier sur des marques fortes comme Barbie, PSG ou Marvel.
Personnellement je n’aime pas le rose mais je mettrais bien un t-shirt « I am Kenough » 😅
PS: Bordel. Je suis vraiment une victime parfaite pour cette société consumériste de merde. Je viens de faire la recherche et le sweat « I am Kenough » porté par Ken dans le film est vendu par Mattel pour 60$…
@Pikotropik
« Je rajoute que dans mon entourage, tous mes potes mecs ont suivi leurs copines pour ce film, sans interet a l’origine. La mienne veut pas aller voir John Wick avec moi :/ »
Tout ça ne nous dit pas si tu es allé voir Barbie avec elle par contre, même si je crois deviner que oui 😅
@Garyus
» Je suis vraiment une victime parfaite pour cette société consumériste de merde. Je viens de faire la recherche et le sweat « I am Kenough » porté par Ken dans le film est vendu par Mattel pour 60$… »
Tout ça ne nous dit pas si tu l’as acheté, même si je crois deviner que oui. 🤣
@Garyus
Oh tu sais, meme apres mes propres dires, je pose frequemment mon Starbuck a coté de mon Mac et iphone.
Perso, je suis clairement un bon consommateur. Mais faut croire que j’aime bien et ca fait de mal a personne 😉
@Archer
🤣🤣🤣 Presque!
Alors, hérésie, car pour etre honnete je me permets de parler de ce film alors que je ne l’ai toujours pas vu!!!
J’étais bien fire up pour le voir, j’aime bien Ryan Gosling (Et oui Ryan pour moi et pas Margot 😂), et son acting tout en subtilité. Sérieux j’ai l’impression que ce mec est mono expressif, pourtant les emotions qu’il transmet sont intenses.
Aussi l’esthetique particulier de Barbieland fait honneur au mythe de la poupee blonde. Et le teaser m’avait egalement seduit et m’avait fait croire que le sujet principal etait que Barbie devenait Has Been et qu’elle devait se ré inventer et trouver de nouveau sa place dans un monde en perpetuelle evolution.
Malheureusement, apres avoir apercu la scene avec tous les corpo de Matel repesentes par des caricatures masculines qui traumatisent la pauvre Barbie, je me suis dit que ce n’etait finalement pas pour moi.
Bref, j’ai dit a ma copine d’aller le voir sans moi. Et elle m’a dit apres que de toute facon, elle pense que je n’aurais pas aimé.
@Archer: Et bien non. Les couleurs (que j’avais oubliées) m’ont calmé. Et puis, j’ai tellement d’autres vêtements geeks à acheter d’abord!
En vieille victime consumériste, j’ai investi dans un survet jaune et noir du pire artiste martial pour toi et dans quelques t-shirts du formidable robot des temps nouveaux. ^^
@Piko: On est tous un peu des gros consommateurs de cette culture geek.
Sinon moi aussi, j’ai cru en ce pitch sur Barbie et au final ce n’est qu’un produit pour faire vendre plus de poupées sous une grosse couche de peinture de pseudo-féminisme. Et je te promets que la scène des boss de Mattel est d’une gênance profonde.
@Garyus
« j’ai investi dans un survet jaune et noir du pire artiste martial pour toi »
Ah non, là il y a méprise ! J’ai objecté à son statut de maître en arts martiaux pour les raisons que tu connais mais je reconnais volontiers le talent du gars, que j’apprécie particulièrement d’ailleurs. ^^
C’était une blague ^^
@ Archer : Je suppose qu’il s’agit de Bruce Lee. Tu peux me donner les raisons pour lesquelles tu objectes à son statut de maître en arts martiaux ?
Personnellement, je n’ai jamais été fan de l’homme, mais je reconnaissais son indéniable talent, et le considère comme un maître dans la mesure où il a créé sa propre discipline, suite à une étude sérieuse, et qu’elle lui a survécu.
@ Garyus : Tout ça ne nous dit pas si Archer ne pratique pas en cachette quelques taos de Jeet Kune Do, un livre de Bruce Lee dans la bouche. 🤣 🤣 🤣
Je suis rassuré de voir que je ne suis pas le seul à ne pas toujours capter quand tu blagues ! 🤣 🤣 🤣
@The Ghost: Ah non! Le lance pas là dessus! Avec lui c’est comme dire du mal de BvS, on en a pour des heures 🤣
Sinon pour la blague, j’aime bien troller, c’est jamais méchant ou agressif. J’ai appris ça ici avec un maître en la matière et sa fameuse devise, c’est en forgeant qu’on devient forgeron ^^
@ Garyus : Oh noooon, qu’ai-je fait !!!! 😱 😱 😱 😱 😱 😱 😱 😱 😱
C’est un « problème » lié à mon profil psychologique. Il m’arrive de ne pas saisir le second degré et de prendre ce que l’on me dit littéralement. Heureusement, c’est juste de temps en temps. Comme tu pratiques souvent un humour pince-sans-rire, il y a des moments où je te réponds au premier degré parce que j’ai pris l’information comme telle. Et parfois, je comprends, genre, deux jours après… 🤣 🤣 🤣
Une mauvaise lecture*
Quelqu’un aurait testé Starfield et qui pourrait me lister les bons et mauvais points du jeux?