Le bar de Galactus #226 : Doctor Who ~ Squid Game ~ Napoléon ~ Un meurtre au bout du monde

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Avec Thanksgiving qui approche, les plateformes de streaming multiplient les nouvelles propositions… La plus alléchante ? Samedi, la chaîne BBC diffusera le premier épisode spécial du 60e anniversaire de Doctor Who, avec le grand retour d’un certain David Tennant dans la peau du Quatorzième Docteur. La grande nouveauté, ce n’est pas encore la reprise du rôle par Ncuti Gatwa ; mais la mise en ligne de ces fameux épisodes sur Disney+ ! (Imaginez si cela cartonne… Disney à deux doigts de co-produire un blockbuster whovien. Pour ou contre ?) Mercredi, Netflix rattrapera MrBeast avec Squid Game : The Challenge, soit l’adaptation en-vrai-mais-trop de la série phénomène sud-coréenne. Le même jour au cinéma, ce sera également la sortie du Napoléon de Ridley Scott, avec le Joker (Joaquin Phoenix) et la probable future Femme Invisible (Vanessa Kirby). Comme d’habitude, le spectacle sera sans doute au rendez-vous, pour peu que l’on ferme les yeux sur la véracité historique. Quant à moi, je crois que je vais commencer Un meurtre au bout du monde, un thriller FX/Hulu/Disney+ avec Emma Corrin et Clive Owen. Quand on est fan de The OA, impossible de louper la nouvelle série du duo Brit Marling/Zal Batmanglij ! Alors, quel sera le programme vos soirées ? Pull ou plaid ? Thé ou tisane ? A vos claaaaaviers !

Le Docteur se retrouve engagé dans un combat à mort quand un vaisseau spatial s’écrase à Londres. Mais alors que la bataille fait des ravages, le destin converge vers la vieille amie du Docteur, Donna.

30 COMMENTAIRES

  1. Tout petit, j’adorais attendre le docteur. Dans sa salle d’attente, se trouvaient toujours pleins de magazines disposés, et surtout: des Comics. C’est d’ailleurs là ou j’ai decouvert le monde des supers heros Marvel. Je devais avoir 10 ans.
    Quand mes petites economies me le permettaient par la suite, j’allais a la librairie du coin pour m’acheter le Comic qui affichait le plus beau super hero en couverture. Et je rentrais chez moi en courant.
    A l’epoque, pas d’internet, pas de tel portable. Peut etre une epoque un peu plus isolee pour chacun, plus libre a l’imagination.
    Je tournais les pages au pied de mon lit et je m’evadais l’espace d’un instant dans l’imaginaire de ces personnages aux supers pouvoirs, bravant de multiples aventures. Un d’entres eux pouvait s’accrocher aux murs, un autre lire dans les pensées, un autre lancer des rafales d’energies a partir de ses yeux, et encore un autre qui generait de la glace, et meme un qui a conscience d’etre dans un comic. Difficile de ne pas avoir pleins d’etoiles dans mes yeux d’enfant. Je fis une partie de mon enfance avec eux.
    Avec le temps, je me suis rendu compte que ces personnages surhumains avaient finalement des problèmes humains. Ce qui distinguait les meilleurs d’entres eux etait cette capacite de surmonter un moment exceptionnellement difficile. Et a travers mes lectures, sans le savoir, ma jeune version apprehendait pour la premiere fois des valeurs, telle que l’obstination, le courage, la force de l’amitie, la sensibilite, etc…
    Le Leadership et l’optimisme du personnage de Captain America me marqua jusqu’a l’age adulte. (Cette case dans « House of M », où sa masse imposante prononca impassible: « Il y a toujours une solution »…)
    Le couple Malicia et Gambit, dont leurs pouvoirs et leurs passés rendent leurs relations maudites, m’a raconte la complexite des relations adultes.
    Peter Parker qui vit ses pires malheurs de sa vie dès qu’il enfile le costume de Spiderman, mais qui ne lache jamais, me donna un sens au mot determination.
    Le choix de Colossus face au Virus Legacy, le dilemme ethique des 4 Fantastiques face a l’entite cosmique Galactus, etc…
    Que d’aventures en compagnie de personnages complexes.
    Une partie magique de mon enfance que je n’oublierai jamais.

    Bien des années plus tard, ces étoiles oubliées ressurgissèrent violemment de mes yeux.
    Le titre « Avengers » s’affiche sur l’ecran de cinema.
    Mes amis imaginaires de mon enfance prennent vie.
    Je suis cloué sur le siège, euphorique.
    Captain America et son sens de la justice infaillible discute devant moi avec le dépressif Bruce Banner, tel que je les imaginais petit, sur mes pages de comics au pied de mon lit.
    Mon ame d’enfant a les larmes aux yeux.
    Ce jour la, Disney me fit vivre un reve de gosse eveille…

    Quelques années défilent.
    Façonnées par Internet, Twitter, Netflix, Insta, et bien d’autres, créant une ère où chacun peut exprimer son opinion. Le manque de diversité est souligné par la foule.
    Disney, avec une bonne intention, promet un changement. Captain Marvel, Black Panther, She Hulk, Kate Bishop, Shang Chi, et d’autres rejoignirent les rangs du MCU, illustrant la volonté de refléter la diversité du public.
    Une noble idée dans le fond, il faut l’avouer.
    Malheureusement, mon enthousiasme pour le MCU changea. Ces nouveaux arrivants me semblent davantage des ambassadeurs des minorités qu’ils représentent, plutôt que les personnages des comics de mon enfance.
    Leurs limitations dans leur développement se font rapidement ressentir de mon point de vue: ils me semblent trop lisses et sans aucune surprise, dû a leurs roles de « representants culturels », manquant parfois de la complexité présente dans les histoires originales.
    (Paradoxe de la noble intention de Disney, etant donne que dernierement mon attention ne se porte finalement que sur leurs personnages heteros blancs masculins: Kingpin, Daredevil, US Agent, Deadpool, … Dont leurs attributs leurs permettent bien plus de liberte dans leurs developpements.)
    Peut etre le cinema, en general, a t’il evolue aussi. Autrefois, les spectateurs étaient captivés par des héros aux physiques inatteignables et à la bravoure exceptionnelle. Aujourd’hui, il semble que les héros se rapprochent du spectateur, arborant des caractéristiques plus ordinaires ou assumées.
    L’enfant en moi prefere retourner dans sa chambre, revivre ses comics.

    Je souhaite a la plus jeune generation, et meme a tous d’ailleurs, de pouvoir rêver aupres de ces personnages comme j’ai pu le faire. Chacun a leur facon.
    En ce qui me concerne, je ne reconnais plus aucun de ces personnages, qui sont pour moi depourvus de leurs origines exceptionnelles. Mais je suis reconnaissant d’avoir pu vivre le grand « Avengers, rassemblement! » de ma page de comic vers le grand ecran.

    Peut etre faut il toujours une fin a un reve d’enfant.

    • Très beau texte.

      « Tu n’as pas besoin de regarder en arrière pour voir ces enfants; quelque chose en toi les reverra éternellement, vivra avec eux éternellement, aimera avec eux éternellement. Ils ne sont pas nécessairement ce qu’il y a de meilleur en toi, mais ils furent autrefois le sanctuaire de tout ce que tu pouvais devenir. »

    • 1+ partout !!!
      En effet, on n’est plus enfant. On tue l’enfant en nous, sinon on aurait le syndrome de Peter Pan. Mais on peut garder l’âme d’enfant.

      • Excellent texte Pikotropic, dans lequel beaucoup d’entre nous se retrouveront, j’en suis sûr.
        Et comme c’est dit avec plus d’intelligence et de tact que je ne saurais le faire, j’espère que ça ouvrira les yeux des apôtres du camp du bien!

    • J’avais 12 ans, en 91, quand je me retrouve face à la couverture du 1er tome du crossover du Gant de l’Infini, le Défi de Thanos, et que tous ces héros qui me faisaient rêver, qui me faisaient passer des heures chaque semaine chez mon libraire, se retrouvaient tous à nouveau, comme quelque années plus tôt, lors des Guerres Secrètes, que j’étais trop jeune pour comprendre. Le courage, la fatalité, la détermination, le désespoir, et tellement d’autres traits ou aspects de l’existence sur lesquels nous nous construisons au fil des épreuves que la vie met en travers de notre route, se trouvaient parfaitement illustrés et décrits sur ces pages. Je l’ai lu et relu régulièrement ce crossover pendant quelques années, avant de ranger mes livres d’enfant. Mais c’est resté mon comics de référence. 17 ans plus tard, Nick Fury croise le chemin d’Iron Man, et l’on comprend que les Avengers vont se mettre en mouvement sous nos yeux. On craint le enieme bide, mais on prie pour que ça fonctionne enfin. Et ça fonctionne! La réunion des Avengers, la bataille de New York, du cinéma comme on en avait rêver…. Et au beau milieu d’un générique, Thanos! Non! Ils vont le faire!! Ce jour la de 2012, je n’ai plus 34 ans, j’ai 12 ans à nouveau devant la bataille, mais je ressens surtout l’émotion, l’excitation et l’émerveillement d’un enfant de 4 ans à l’apparition du Titan! De ce moment, jusqu’au dernières secondes du générique de Endgame, le MCU a permis à mon âme d’adulte d’échanger librement avec mon âme d’enfant. Depuis, ce n’est plus pareil, mais quelle chance, quelle chance j’ai eu de pouvoir ressentir jusqu’à aujourd’hui, à 45 ans, les émotions intenses d’un enfant de 4 ans. Merci encore à Marvel Studio et à Disney pour ces 10 années de plaisir. Les nouveaux personnages, j’en connais peu. Cela me touche moins. Je souhaite que le retour des X-Men puisse ranimer un peu de cette flamme, en espérant qu’ils arrivent à y mettre un peu de saveur, et que nous ne nous retrouvions pas devant un plat réchauffé de plus. Mais mon comics phare a déjà été traité, je doute donc sérieusement du fait qu’ils puissent me proposer un contenu qui me fera ressentir autant d’émotions que celui là. Un 3eme Phoenix Noir, réussi cette fois? Difficile à croire, trop rechauffé. Mais l’espoir subsiste… même si je suis déjà comblé et que je n’attends plus rien

      • @ Caal : Mais quel magnifique commentaire que celui que tu nous offres ! J’ai ressenti exactement la même chose que toi. J’ai quelques années de plus, mais j’ai commencé à lire les comics vers l’âge de 8-10 ans, et j’ai rêvé toute ma vie de voir ces personnages qui m’ont forgé moi aussi, au cinéma et à la télévision. Et pendant ces dix premières années, je n’ai, comme toi, pas été déçu. J’ai vécu un rêve, et j’en remercierai toujours les artistes qui l’ont permis. Pour tout te dire, quand je me rends à mon petit Intermarché acheter mes boites de sardines, je passe devant un petit rayon jouets sur lequel trônent des poupées-mannequins articulées des Avengers, dans leurs boites en carton. Et à chaque fois, mon « Moi » de 10 ans me dit : « allez, ose, achète. Devant tout le monde, allez, c’est pas du porno, tu t’en fous ». Je n’ai pas encore franchi le pas. 🙂

        Chaque génération a son truc, et souvent on ne peut pas comprendre, je veux dire on peut le comprendre intellectuellement, mais on ne peut pas ressentir le truc de la génération suivante, ou de la génération précédente. Ceux qui sont nés dans le numérique, dans les CGI, dans les films de supers qui sont sortis vers les années 2000, ne peuvent pas ressentir ce que nous avons vécu avec tout ça il y a 40 ans, et ce que ça a pu représenter pour nous de voir 30 ans après ces personnages s’animer en vrai. L’attente que ça a pu être pour nous d’avoir des effets spéciaux permettant de faire tout ça comme il faut. On a vécu un truc génial, et c’est peut-être aussi pour ça que des gens comme moi ont du mal à s’extraire de cette « nostalgie » des origines, et à aimer des choses dans lesquelles je ne retrouve plus cet esprit-là.

  2. Je serai au rendez-vous pour les 60 ans de Doctor Who ! Vraiment hâte, même si David Tennant est le Docteur que j’aime le moins entre les 13 connus à ce jour.
    Et je me réjouis que la série arrive sur Disney+. Enfin une VF ou une VOST accessible facilement et rapidement ! Et si Disney peut aider à financer un blockbuster whovien ou tout autre projet ambitieux, je ne dis pas non !

  3. Jamais vu Squid Game. C’est bien ? On me dit que c’est moins bon qu’Alice in Borderland. A voir. Mais transformer cette série en une télé-réalité, c’est un pas avant la dystopie ! Ce sont de sombres crétins…

    Fini l’animé, enfin, Attack of Titans. C’est une bénédiction à admirer. Une philosophie. C’est une leçon de vie. Un shonen particulier où tout est vraiment nuancé de gris. Belle graphisme assez crue. J’ai entendu dire que la fin, c’est « tout ça pour ça ? ». Perso, ça me convient. C’est plutôt cohérent et presque réaliste, où la cycle de la violence est un éternel retour. La scène post-générique est comme un recommencement de l’histoire avant Attack of Titans.

    • @Mrs Goodman: J’ai beaucoup aimé Alice in Borderland mais j’ai largement préféré Squid Game. Et faire un « vrai » jeu là dessus montre à quel point les producteurs ricains sont cons, n’ont rien compris au sous-texte et sont avides d’argent.
      Pour l’Attaque des Titans, je ne peux qu’être d’accord avec toi. Une oeuvre majeure de ces dix dernières années tous médias confondus pour moi (Silence Angyo! 😅)

      • Alice in Borderland se base aussi sur un monde entouré de mystère.

        Squid Game c’est plus terre à terre. Plus réaliste. Avec des jeux régressifs connu de tous.

        Après fais-toi ton propre avis.

      • Content de voir de tels commentaires sur la fin de l’Attaque des titans.
        Je peux comprendre les déçus mais je me demande quand même si ils ont tout bien compris… sans vouloir vexer personne. Car la série s’est tellement diluée dans le temps que si on n’a regardé qu’une fois le tout au moment de la sortie, difficile d’être bien à jour et de saisir l’ensemble comme un tout cohérent.

  4. Pour la blague, Doctor Who semble déjà produit, cette année, par SONY. Il va peut être y avoir une nouvelle dispute papa/maman, comme avec SPIDER-MAN ?

    • Je n’ai pas entendu dire que Sony était impliqué dans la prod de DrWho, mais quoi qu’il arrive Disney n’aura pas son mot puisqu’il n’est que diffuseur de la série à l’international, pas producteur. La licence demeure propriété de la BBC.

      • C’est la société Bad Wolf montée par Julie Gardner, productrice historique de DOCTOR WHO, de 2005 à 2010, qui chapeaute la nouvelle saison/série avec Russell T. Davies. Et elle a été rachetée en 2021 par SONY.

        Dans ces colonnes, on a entendu parler de Bad Wolf par le biais de HIS DARK MATERIALS, mais aussi THE WINTER KING (première série produite après le rachat par nos amis de SONY).

  5. Hunger Game préquel : très bon moment. Innovant le changement de contexte et d’avoir un mentor du Capitol en protagoniste. Bonne interprétation de la part des acteurs.

    Le garçon et le héron : un Voyage de Chihiro avec la complexité du Chateau Ambulant (sans trop l’être, mais ne cherchez pas à tout comprendre ce qu’on voit à l’écran), le tout dans un rythme plus calme et posé illustrant la tristesse du personnage.

  6. Pour moi ça va être Doctor Who qui je l’espère va avoir une meilleur distribution en DVD suite au rachat de Disney+ parce que ceux de France télévision sont loin d’être parfait et le faite qu’on puissent avoir les épisodes le lendemain (je l’espère) est aussi une bonne chose. Et je vais allez voir Napoléon bien évidement, pour ce qui est de Vanessa Kirby en Femme Invisible c’est un énorme oui.

  7. Ça va être Doctor Who pour moi aussi, mais à reculons… Le retour de Tennant dans le rôle, ainsi que le casting plus ou moins complet de la saison 4, le 14eme Docteur qui semble agir exactement comme le 10eme… Ça pue la nostalgie de la « bonne époque » et je trouve cette idée puante.

    C’est pas l’adaptation du comics du 4eme Docteur « The Star Beast » (avec Beep the Meep), le retour du Celestial Toymaker (ennemi du 1er Docteur) ni le retour de Donna (que personnellement j’ai pas apprécié plus que ça) qui va me faire penser que ces trois épisodes spéciaux vont « ressuscitet » DW après l’ère Chibnall/Whitaker (ère décriée, parfois a juste titre, mais au final très généreuse et porteuse d’une nouvelle fraîcheur).

    Ncuti Gatwa est l’avenir de Doctor Who, et ce retour en arrière temporaire (a moins que les noooombreux leak aient raisons… Ce que je n’espère vraiment, mais alors vraiment pas !) au lieux de sentir le frais, sent plutôt la récente naphtaline, et fait écho à ces rumeurs de vieux Avengers ramenés sur le devant de l’écran suite à l’échec de la nouvelle génération, pour satisfaire les anciens qui n’apprécient pas les nouveaux.

    Perso je dis merde aux anciens. Doctor Whos n’était pas mieux avant (et surtout pas sous l’ère Tennant), tout comme Marvel n’était pas mieux sous l’ère de la Phase 1. C’était différent, mais pas nécessairement mieux. A vouloir contenter ces anciens, les studios vont juste s’embourber dans un statut quo où rien ne change jamais définitivement, exactement comme dans les comics Marvel, où les même têtes vont rester ad vitam aeternam, et c’est jamais bon ça, et encore moins dans Doctor Who, où tout l’intérêt du show est de se renouveler !

    J’entends déjà dire des gens défendre le choix de RTD (qui enchaîne des décisions curieuses récemment, avec l’histoire autour de Davros…) en parlant de ce que disait le Curator dans l’épisode des 50 ans, comme quoi le Doc « revisitera des anciens visages à l’avenir » (en parlant de lui et de pourquoi il a l’apparence d’un vieux 4eme Docteur). Mais tout l’intérêt du personnage, incarnation nébuleuse future du Doc, tout comme le Valeyard ou « Merlin » (l’incarnation mentionnée dans l’épisode « Battlefield » du 7eme Docteur) c’est justement d’être dans un futur tellement lointain, qu’on ne verra jamais le Doc devenir cette incarnation. Là voir 13 devenir a nouveau Tennant, c’est donner raison a ces connards de type Nerdrodic comme quoi le Docteur ne peux pas être une femme, que c’est woke et autre conneries de personnes n’ayant probablement jamais regardé ne serait-ce qu’un épisode du 3eme Docteur (qui leur donnerait de l’urticaire, s’ils pensent vraiment que 13 est « woke » dans ses propos).

    Enfin. Gatwa sera dans au moins un des épisodes spéciaux donc il y a un petit intérêt a les voir je suppose… Une petite fenêtre vers le véritable avenir de DW, celui qui sent frais et bon !

    • Je suis assez d’accord avec toi. Ras le bol du 10e Docteur, que je ne déteste pas mais que la BBC nous ressert jusqu’à l’écœurement pour satisfaire sans risque les groupies. À bien des points de vue l’ère Chibnall était géniale !
      Je me console en me disant que le retour de Tennant ne durera que le temps des trois épisodes spéciaux et j’ai le secret espoir que RTD se serve de lui pour adresser le message « il n’est pas bon de vouloir toujours manger la même soupe, acceptez la nouveauté ».

    • Personnellement, j’aime beaucoup Dix. Je suis content de le revoir un peu, à voir le style qui sera adopté et comment ce retour sera expliqué (car il faut qu’il soit expliqué, au moins un minimum).
      Et pas d’inquiétude, dès l’épisode Spécial Noël, c’est Ncuti Gatwa qui prendra la relève RTD l’a bien dit. Le 14ème, c’est pour les 3 épisodes spéciaux. Après, place au 15ème.

    • C’est ironique de dire que RTD va « guérir » Doctor Who du wokisme étant donné que le Docteur peut être considéré comme woke déjà durant la 10éme incarnation (du moins pour ceux comme moi ayant vu uniquement la version moderne) avec le lien entre l’exploitation des animaux et des Oods voir même la 9eme mais j’ai plus d’exemples en tête, alors que RTD était déjà showrunner à l’époque. Je ne connait pas les leaks (et veux pas les savoir, pas envie de me faire spoil). Je rejoint @Kaarde je pense plutôt que RTD va nous sortir un message de « la nostalgie n’est jamais bon, il faut savoir évolué ». Et oublions pas non plus que Ncuti est afro descendant certains trouveront cela tout aussi woke que la version Whitaker donc bon il y aura toujours des haters.

      • @ John.D.Smith : Je n’ai pas compris en quoi le 10ème Docteur (Tennant) pourrait bien être qualifié de « wokiste » ? O_O

        Il est tout à fait naturel que le Docteur puisse changer de genre comme de couleur au gré de ses régénérations, non ? On pourrait même envisager qu’il emprunte une forme plus extraterrestre, à la limite. Quant à ses compagnons, je ne vois dans leur diversité fréquente qu’une inclusion tout à fait naturelle, et je dois dire que c’est le dernier show auquel je ferai ce genre de reproches.

        Cela dit, j’ai lâché après la première saison de Jodie, on ne peut pas tout regarder.

        • @The_Ghost Alors je n’est rien contre le faite que le Docteur change de genre ou de couleur de peau au fil de ses régénérations, ce que je critique c’est le faite que certains se plaignent du wokisme du 13 ème Docteur et attendent un retour au sources avec l’arrivée de RTD et de Tennant, alors que je n’entend personne faire ce genre de reproche au 10 ème avec mon exemple de la première rencontre avec les Oods (le lien avec l’exploitation des animaux sur Terre et les Oods).

          Tout comme le faite de rendre le Docteur une femme ou noir etc après un enchaînement d’incarnations masculine peut être vu comme du wokisme, faut pas oubliez qu’on est sur internet.

          C’est comme ceux qui critiquent le wokisme des Anneaux de Pouvoir mais oublient totalement le combat Eowyn contre le Roi Nazgul avec la phrase « je ne suis pas un homme »

  8. A-t-on vraiment besoin d’un « Napoléon » hollywoodien glamourisé, alors qu’on a des films d’antan qui sont encore largement potables – le « Austerlitz » de Abel Gance par exemple ? Surtout quand Ridley Scott a un peu tendance à bâcler comme un cochon ses derniers opus, en les faisant flirter avec l’incohérence ou le ridicule. Y a de belles images, mais il n’y a pas de quoi se vanter d’avoir tout bouclé en 61 jours… on n’est pas chez Clint Eastwood là.
    Malheureusement ce film aura un intérêt limité pour cause de Vanessa Kirby beaucoup trop tronquée au montage. Et contrairement à « Kingdom of Heaven », là on est au courant bien plus tôt.
    Qu’est-ce qu’il faudra faire alors pour que le « Joséphine Cut » puisse sortir ? Ignorer ce film pour que le studio se rattrape vite fait ? Lui faire un petit triomphe pour que le studio rallonge la sauce ?
    De toute façon, Grincheux Scott sait tout mieux que les spectateurs…

    Vu ou revu :

    – « Lady Gangster »…
    Une série B de Robert Florey, film de prison de femmes sympathique et un peu Polar.
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    – « Le Traqué »…
    Frank Tuttle donne un objet curieux, qui émule le Polar à l’Américaine (Dane Clark a un rôle hargneux qui fait penser au Bogart criminel), mais en France et… parlé anglais avec l’accent.
    Simone Signoret y est plutôt bien en femme qui est plus attirée par le crime que par une vie tranquille.
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    – « Les amants maudits »…
    Willy Rozier réalise une bonne fiction inspirée du gangster dit « Pierrot le fou » et son Gang des Traction Avant, qui puise dans le meilleur des polars américains fondateurs, avec quelques avertissements moraux d’un autre temps.
    Toutefois la violence a de l’impact, même si le titre du film est assez mensonger (on n’y traite pas vraiment d’une histoire d’amour).
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    – « Le joueur et la dame »…
    On retrouve Dane Clark dans un film criminel de Patrick Jenkins et Sam Newfield, dont l’histoire anticipe complètement sur « L’Impasse » de De Palma… La recherche de respectabilité d’un ex gangster, désespérée et amère, contrecarrée par la malchance, des fréquentations toxiques, le mépris de classe.
    Tragique (une histoire d’amour naïve lui donne de l’espoir), et encore la contamination par la violence.
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    – « The Marvels »… Analyse complète sur la page dédiée.
    C’est fou à quel point ce film ne ressemble ni à un blockbuster tout puissant, écrasant, machine à gagner plein de sousous, en faisant croire qu’il est le meilleur le plus fort (on dirait que c’est plutôt ça qui intéresse des commentateurs).
    Et à peine à un film indépendant, qui tente des trucs sans avoir la certitude de les réussir – en l’occurrence : la majorité de ces idées ne marchent pas.
    On sait qu’il y a des niveaux d’indulgence selon la sensibilité des spectateurs… Mais là il fallait être bouddhiste pour avoir la dose de compassion nécessaire. Ou alors vivre encore dans les années 90… comme pour le premier film d’ailleurs.
    C’est d’autant plus dommage que ça ignore complètement le fait que l’héroïne principale et son antagoniste sont des militaires. Sans qu’il y ait de dimension martiale, comment on peut s’intéresser à une histoire reposant sur un conflit séculaire entre des peuples ?
    Même le titre n’est pas à la hauteur du résultat final, car il n’y a pas de « Merveilleux » qui émerge des diverses séquences dites cruciales.
    Est-ce que ce n’est pas la rencontre programmée entre ces trois femmes pas trop dures, qui ne gâche pas toutes velléités de drames, de complexité ? Allez savoir…
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    – Début de la mini-série « Sambre »…
    Saisissant, tellement ça confirme que l’injustice se nourrit aussi du mépris et du déni…
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    – « 47 Ronin (2013) »…
    Même à la revoyure, ça ne marche toujours pas car ça sent trop le produit calibré pour les fans d’heroic fantasy, et autres reconstitutions à la sauce hollywoodienne.
    Ça n’est pas comme si cette histoire n’avait pas déjà été adaptée plusieures fois, avec divers points de vue… Mais avait-on besoin d’une qui digérerait la culture japonaise et ses alléchants particularismes (codes de guerriers, bestiaire légendaire) dans des normes occidentales – pas très violentes. Avec l’excuse de Keanu Reeves (et une gentille histoire d’amour) pour apporter une part de glamour ?
    Bon on sait que le film a échappé à Carl Rinsch, et le manque d’implication créé une distance qui a précipité son échec au box office.

    Tellement un « produit » que Universal a osé en faire une suite presque dix ans plus tard : « 47 Ronin – Le Sabre de la vengeance ».
    Laquelle se révèle être l’inverse totale… toujours un produit, mais à petit budget, avec une histoire contemporaine à la Highlander, des acteurs discount, des chambres d’hôtel et des entrepôts vides, du sang oui mais numérique, de la magie pauvre, des répliques pauvres, de la caméra pauvre, Budapest… Bref toute la panoplie de la série B dtv, vite fait vite bazardée.
    Mais aussi de bons artistes martiaux, dont des femmes bien photogéniques.
    De la bonne bourrinade pas chère.
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    – « L’homme qui rit (2012) »…
    On voit bien le parti pris qu’envisageait Jean-Pierre Améris pour son adaptation de Victor Hugo. L’ennui c’est que son film (même pas une heure et demie) s’écroule sous le monceau de références qui le composent.
    Ne pas en faire un film contractualisé en Angleterre le prive d’une dimension sociale… En faire l’équivalent d’une fable intemporelle, émulant Carné, Fellini, Gilliam, Burton, avec tournage en studio et décors naturels et numériques apparents… ça se retourne contre l’intérêt du film, faisant ton sur ton puisque l’artificialité de l’image se superpose à celle du métier des personnages (des artistes de théâtre) et à celle de la Noblesse superficielle.
    À ça s’y ajoutent même des références plus contemporaines (le look de Mick Jagger par exemple), et d’autres plus désuètes datant du cinéma muet – le visage de Christa Theret, oui… la démarche d’aveugle bras en avant de Christa Theret, non, c’est plus possible aujourd’hui.
    Plus possible aussi d’enfoncer autant de portes ouvertes sur les apparences, la beauté intérieure, l’amour aveugle etc, même dans ce qui pouvait passer pour un film pour enfants…
    En ne choisissant pas d’exploiter les caractéristiques vraiment « monstrueuses » du personnage de Gwynplaine (au maquillage ici trop discret), ni dans une veine réaliste, ni dans un style ouvertement BD, bref sans aller vers tout ce qu’un Joker a pu explorer de la folie anarchique… le film s’avère trop doux et planplan. Swann Arlaud, présent en second rôle dans ce film comme dans « Les émotifs anonymes », aurait pû inclure l’étrangeté dangereuse que nécessitait le protagoniste. Plutôt que le charme fragile de Marc-André Grondin.
    Heureusement que Gérard Depardieu réveille l’audience à chacune de ses apparitions, la théâtralité de son Cyrano se mêlant à la douleur d’un père éternellement meurtri. L’humanité, on la trouve ici chez lui, uniquement.
    _

    – « Boîte Noire »… et boîte crânienne en feu.
    On voit très bien où veut en venir ce film, dont les références à Coppola, Pollack ou De Palma sont bien digérées, et qui est aussi une sorte de « cousin » du contemporain « Le Chant du loup » – protagoniste obsessionnel aux dons acoustiques, gros engins navigants, professionnels s’exprimant avec codes et verbiage particulier, éléments qui se retournent contre vous, investigation qui va sortir des huis clos pour devenir Polar mystérieux, récit d’un échec…
    Le réalisateur Yann Gozlan retrouve Pierre Niney pour un film qui se veut être (indirectement ?) une variation de leur « Un homme idéal ». Jusqu’à réutiliser le nom de Matthieu Vasseur, dans les deux cas un anti-héros qu’on doit suivre et comprendre, malgré le fait qu’il soit naturellement irritant.
    Dans les deux films il était question de réalités recréées, via une fiction pouvant apporter la gloire pour l’un, via une information devant apporter la justice pour l’autre. Les secrets (politico-industriels dans ce cas précis) qui les entourent étant si explosifs qu’ils peuvent mener à la mort, et plus précisément à un amer sacrifice.
    Et comme dans l’un, l’élément crucial est le couple central, où Niney apparaît comme le « faible », celui qui a volé sa place et ferait mieux de laisser les fruits de la victoire à sa compagne.

    Seulement ici ce duo évolue surtout dans un milieu professionnel, lointains collègues au sein d’une entreprise où elle est celle qui domine par son statut social, acquis par une maîtrise et une froideur dont est dépourvu son compagnon – elle est méthodique, fière, stricte (une des rares fois où on voit Lou de Laâge avec des cheveux courts) et possiblement une antagoniste… jusqu’à ce que ses apparitions à l’écran se fassent plus rapprochées et nous donne enfin son point de vue.
    Lui (notamment dans une scène où un grand patron se trouve entre eux deux), est maladivement méticuleux, baisse la tête, embête tout le monde, ne se fait jamais respecter et ne génère aucune confiance, même pour les spectateurs… a priori.
    Plus que la résolution de cette affaire, vrai Thriller parano émaillé de scènes virtuoses en cockpit, sur terre ou sur l’eau, aussi bien visuelles (et muettes) que sonores, certaines figurant l’espace mental de Vasseur… la question sera à un moment donné de savoir si ce couple de jeunes ambitieux avait lui aussi quelque chose de réel. Se sont-ils vraiment aimés, et est-il trop tard ?
    La scène introductive du film, un long plan-séquence, ayant pour objet de donner la note d’intention : Jusqu’où ça va aller ? Quand est-ce que ça va s’arrêter (au crash bien sûr) ?
    Rebondissant sur ça, la dernière séquence avec Niney commencera puis finira par un plan rapproché sur son oreille, hypersensible et détectant le danger à venir…
    Et la conclusion, bien qu’abrupte, est un pacte de confiance avec le spectateur : il suffit d’un acte publique, il suffit de montrer des émotions sur un visage résigné, pour comprendre tout ce qui s’est passé sans rien en dire. Bouleversant !
    _

    Lu :

    – Batman : The Knight…
    En même temps qu’il prend les rennes du Croisé Capé, Chip Zdarsky nous fait une relecture moderne des Legends of the Dark Knight, finissant là où Frank Miller commençait l’immortel Year One… en incluant des références récentes et un peu du « …Begins » de Nolan.
    Soit Bruce Wayne façonnant ses méthodes à travers le globe (et apprenant comment évoluer dans ces mondes dangereux), avant de créer l’icône chauve-souris.
    Bon travail, le récit allant dans des endroits auxquels on ne s’attend pas – y compris une idylle homo qui ne dit pas son nom.
    Le tout avec l’apport continu du dessinateur Carmine di Giandomenico, qui donne une cohérence totale à l’ensemble.
    _

    – Du Superman ou Flash Infinite, tranquille…
    _

    – Début de Batman : Nocturne…
    Où Ram V (sur Detective Comics) remonte encore plus loin dans les fondations de Gotham. Pendant que Jim Gordon revient en ville avec un segment en backup (écrit par Simon Spurrier) en mode détective introspectif…
    Tout ça arrive à être très intéressant.

    Tome 3 de Nightwing Infinite…
    Où Dick Grayson met enfin un point final à son antagonisme avec Blockbuster (on dirait du Daredevil en plus optimiste). On y tombe de Charybde en Scylla de façon prévisible, mais ça n’a pas d’importance puisque les dessins de Bruno Redondo sont Top, le héros est très attachant et il a un arc narratif cohérent tout du long.
    _

    – Fin de Planète Lazarus et Batman vs Robin…
    On dirait que Mark Waid a voulu faire son Dragon Ball tout en en profitant pour combler un manque suite aux événements liés à la mort d’Alfred Pennyworth.
    Tout ça pour ça ?
    _

    – Batman : La Dernière Sentinelle (ou Detective en VO, on ne sait pas plus pourquoi)…
    Décidément le Batman globe-trotter (et Henri Ducard, et les films récents – le look du Bat-Nightmare) interresse beaucoup de scénaristes. Là Tom Taylor vise non pas le Passé mais un avenir proche… quoique ça pourrait aussi être un arc narratif des séries en cours, se penchant sur les conséquences indirectes des actions bénéfiques de Batman.
    On prend surtout du plaisir à faire l’aller-retour entre Londres et Paris, en passant par la Belgique, sur des dessins énergiques de Adam Kubert.

  9. Dave Filoni est nommé directeur créatif de Lucasfilm.

    Ça ne fait pas l’objet d’un article ?
    Et je ne suis pas du tout un chercheur de rumeurs ou d’information sur SW.

  10. Bonne occasion pour mettre un terme définitif à l’intrigue autour de la mémoire de Donna Noble… Comme ça elle n’aurait plus à vivre sous cette chape de plomb, obligée d’avoir un mécanisme de défense.
    Un retour qui n’a pas lieu pour rien.

  11. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Un-nouveau-Karate-Kid-arrive-et-il-sera-entraine-par-Jackie-Chan-et-Ralph-Macchio

    Le Multivers, c’est de plus en plus délirant.
    Et Hilary Swank se fait toujours attendre…

  12. 3e épisode de Invincible saison 2 (en commençant le 1, j’ai eu envie de me refaire la s1)
    Cette fin, comme dirait l’autre « je ne l’ai pas vu venir celui-là »
    On pourrait pas avoir un article dédié à chaque sorti d’épisode Boss ?

  13. Personne ne parle de la meilleure nouvelle du mois ? BATMAN THE ANIMATED SERIE est enfin sur Netflix ! Je termine LA LIGUE DES JUSTICIERS et m’y met rapidement ! Que de souvenirs…

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