Le bar de Galactus #234 : Pauvres Créatures (Poor Things)

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

C’est calme… Tellement calme que Disney a tenté un truc ce week-end. Pour la beauté de l’art et des dollars, le studio aux grandes oreilles propose les films Pixar de l’ère covidienne au cinéma, des films qui étaient directement sortis sur Disney+ aux Etats-Unis. Résultat des courses ? Soul n’a récolté que 437 000 dollars, ce qui laisse imaginer le pire pour Alerte rouge (9 février) et Luca (22 mars)… Quitte à proposer du ‘contenu’ Disney+ sur grand écran, autant voir grand : imaginez si nous avions la possibilité de découvrir la série Marvel/Star Wars du moment lors d’une séance unique le vendredi soir. Ce serait vraiment cool ! Pendant ce temps, Emma Stone – entourée de Mark Ruffalo et Willem Dafoe – vole vers une seconde victoire aux Oscars grâce à son rôle dans Pauvres Créatures, le nouveau film fantastique de Yórgos Lánthimos (The Lobster, La Favorite), qui sort mercredi sur nos écrans. Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu ces 168 dernières heures ? A vos claviers et très belle semaine frisquette à tous !

Bella est une jeune femme ramenée à la vie par le brillant et peu orthodoxe Dr Godwin Baxter. Sous sa protection, elle a soif d’apprendre. Avide de découvrir le monde dont elle ignore tout, elle s’enfuit avec Duncan Wedderburn, un avocat habile et débauché, et embarque pour une odyssée étourdissante à travers les continents. Imperméable aux préjugés de son époque, Bella est résolue à ne rien céder sur les principes d’égalité et de libération.

49 COMMENTAIRES

  1. Lift (Netflix) :
    Black Manta, la TVA, Tokyo et le Caïd braquent Léon dans un avion.
    Pitch sympathique, film beaucoup trop blockbuster, démesuré et cliché… les méchants sont méchants, les riches sont riches, la petite turbulence qui arrive à point nommé, et j’en passe… pour une soirée sans prise de tête ça passe… sinon c’est moyen…
    PS: pas vraiment discrète la hackeuse dans l’avion, je trouve même bizarre que personne ne ziotte son écran.

  2. Je viens de commencer The Mutations, une série chinoise qui envoie du lourd.
    Un garde impériale est chargé d’enquêter sur l’origine d’une épidémie sur laquelle circulent des rumeurs étranges. Nous avons :
    – Une garnisons avec beaucoup de secrets.
    – Une île avec ses villageois taiseux, ses monstres et ses hommes en noirs qui protègent les villageois.
    – Des corsaires portugais.
    – Des cultistes.
    – Et quelque chose au fond de la mer.
    Bref si une sorte d’hybride Lovecraft x Resident Evil sous la dynastie Ming, ça vous parle alors jetez vous dessus.
    C’est sur Iqiyi. Mais on peut la trouver ailleurs. Et les deux premiers épisodes sont visibles sur Youtube.

    • Hey fabien,

      Je voulais te remercier pour les séries asiatiques que tu mets souvent en avant dans les bar, moi qui adorait ça à l’époque, j’avais lâcher ces dernières années, et je reprends doucement avec les séries que tu proposes quelques fois !

  3. _Vu : The Wale
    (marquant le grand retour de Brendan Fraser, légitimement oscarisé pour rôle) :
    UNE SACRÉE CLAQUE
    Ce film est merveilleusement écrit et réalisé, tout comme les dialogues (criants de réalisme), les personnages, les acteurs sont très talentueux (notamment lui bien sûr, sa fille -l’excellente « Max » de Stranger Things, qui à l’image de Millie B. Brown, devrait avoir une belle carrière devant elle- , et son « infirmière »), la BO et la photographie sont très efficaces (comme le « maquillage »), le rythme est super bien maitrisé, l’utilisation de l’espace est très finement réfléchi, les métaphores qui parcourent le film tout du long donnent une âme supplémentaire au film et à l’histoire, les thématiques abordées sont à la fois puissantes et assez nuancées pour ne pas être moralisateur en prenant trop partie (je pense à l’aspect religieux notamment), et la mise en scène est géniale. Le film monte inexorablement en puissance niveau émotion, jusqu’au final qui m’a achevé personnellement.
    A voir en VO pour moi, notamment pour la voix de l’acteur (j’ai comparé brièvement avec la vf au début du visionnage, et il n’y a pas photo).
    Je pense que je lui mettrai un 5/5 (donc catégorie chef d’oeuvre)

    => question pour ceux qui l’ont vu : comment interprétez-vous le dernier mot mystère de la « fameuse rédaction » ?

    .

    Sinon, je continue Reacher S1 : épisode 5 et 6 => toujours aussi bon, dans l’avancée au compte goutte de l’enquête, la maturité et le réalisme du show, les punchlines, les persos (même les nouveaux), les chorégraphies de combats =>La scène du resto dans le 5 est jouissive (qui n’avait pas hâte qui lui mette une ptite raclée), et le coup de la cravate dans le 6 est…marquante (même si la musique « heureuse » à la fin envoie un message limite malaisant sur notre complaisance à la violence, si on prend un peu de recul => Mais ça reste dans l’esprit du show, donc ce n’est pas un reproche vis-à-vis de la qualité de la série, plus un ressenti perso.)
    Hâte de découvrir la suite, même si j’avoue que en même temps j’ai pas envie que ça se termine 🙁

    .

    Lu : je poursuis ma relecture de la trilogie du Messie en comics (je finis le Retour du messie) : qu’est-ce que j’aime la classe et la stratégie de Cyclope aux commandes, ce côté dos au mur de la race mutante, ces scènes marquantes. J’aimerais tellement que ce côté stratégique d’équipe soit vraiment mis en valeur dans leur intégration dans le MCU (on l’avait entrevu dans Dark Phoenix -que je trouve injustement réprouvé-, que ce soit dans l’intro dans l’espace ou dans l’attaque contre Magnéto, et j’avais beaucoup aimé).

  4. Juste un mot pour Garyus : j’ai beaucoup pensé à toi ces dernières heures, et j’espère que tu n’as pas eu trop de dégâts. Amitiés, Ghost. 🙂

      • Merci les gars. Je viens à peine de ravoir du courant, ces dernières 48H ont été éprouvantes à bien des niveaux. On est peu de choses face à la colère d’Ororo Munroe.
        Du coup, rien vu mais j’ai du sortir des bouquins à l’ancienne.

        – Ré-essayé de lire Infinity, le dernier cross-over de Marvel que j’avais acheté… et j’ai compris pourquoi j’avais arrêté de le lire. Des tie-in en veux tu en voilà, c’est écrit explicitement dans les éditos: si tu veux comprendre l’histoire, il faut avoir lu ceci et cela ouis après avoir terminé le volume 1, il faut lire le Avengers tant dans telle revue, idem pour le volume 2… quel bordel. J’ai arrêté comme avant. Tu m’étonnes que les comics ne se vendent plus.

        – Replongé dans le Tome 1 de la trilogie de l’Elfe Noir de R.A. Salvatore: Terre Natale. Je dévore le bouquin tellement il est bon. Je rêve toujours d’une adaptation à l’écran mais… elle n’est pas souhaitable de nos jours.
        Il y est décrit une société matriarcale…mais vicieuse et maléfique. Ca ne collerait pas avec les standards actuels où il faut tordre le cou au patriarcat uniquement.
        Ensuite, les elfes noirs y sont décrits comme ayant les traits fins et on sait ce que les américains vont proposer comme choix de casting.
        Le tome entier se déroule en Outreterre, une terre souterraine plongée dans la pénombre. Visuellement un film ou une série serait très désagréable.
        Beaucoup de magie et de splendeur de l’architecture, il faudrait des centaines de millions de dollars pour que ça soit crédible.
        Et le succès ne serait pas assuré tant 98% des protagonistes sont des enflures faisant passer les personnages les plus mauvais de GoT pour des enfants de choeur.
        Ca restera un doux rêve et je vais me replonger illico dans cette lecture ^^

        • bonne lecture à l epoque j avais découvert drizzt en lisant terre d exil
          que d aventures passées en compagnie de bruenor wulfgar et cattie brie…
          concernant les elfes noirs les romains sur la guerre de le reine araignées sont à lire tu devrai te regaler

          • Merci @girjul34: J’avais lu mais ça remonte bien à plus de vingt ans. C’est un plaisir de replonger dans les aventures de Drizzt et j’ai vu que beaucoup de romans avaient suivi, du coup c’est que du bonheur ^^

        • Bon courage Garyus. J’espère plus de peur que de mal pour toi et tes proches. Et que vous n’êtes pas trop marqués émotionnellement 💪

          • Merci beaucoup @Black Bolt/Panther! Oui plus de peur que de mal pour moi, des dégâts matériels mais c’est pas le plus important. On a eu trois SDF morts… Et encore, le cyclone n’est finalement pas passé sur nous!
            Après émotionnellement, on a l’habitude ici de ce genre de déchainements de la nature, on est résilients.

  5. Oh il y a quand même la quatrième saison (en six épisodes) de TRUE DETECTIVE comme actualité importante je trouve, non ? ^^

    J’attends que tout soit disponible avant de me ruer dessus, j’adore les saisons 1 et 3, très hâte de découvrir cette nouvelle salve !

    Pas un mot non plus sur les Emmy de cette nuit ? Succession et The Bear les grands vainqueurs, Better Call Saul qui repart encore une fois les mains vides, tellement triste pour eux…

    • Ah tu me diras pour true détective s4 😉
      Pour moi seule la S1 est une masterclass.
      La 3 est pas trop mal (certes au-dessus de la 2, mais tellement loin de la 1, qui me paraît inégalable). Mais la 4 a du potentiel, donc j’attends les retours.

      • Je suis d’accord, la première semble inégalable. Je vais patiemment attendre la fin des six épisodes avant de tout regarder à la suite, donc rendez-vous dans un gros mois… ^^

          • Si vraiment tu veux te coltiner la 2 vas-y (et commence par celle-ci ouais). Elle n’est pas si horrible que cela mais c’est vrai qu’en arrivant après la première, c’était rude.

            Ensuite je dirais 1 puis 3 (il y a une « micro connexion » entre les deux, la 3 se déroulant après la 1, je pense que c’est bien plus agréable de les découvrir ainsi).

            La 4 je ne peux pas du tout m’exprimer dessus pour l’instant…

            Attention, si la 1 est unanimement saluée, sa fin reste assez clivante voire déceptive ^^

          • Merci de ton avis @Thomas. Dans la saison 2, y’a Rachel Mc Adams, ça me suffit pour la regarder!
            Et en bonus, je surkiffe Colin Farell ^^

          • Si la saison 2 avait ouverte la série et qu’ensuite on aurait la 1, je suis presque sûr que la 2 n’aurait pas eu autant de critiques négatives ^^

            Hâte d’avoir tes retours sur chaque saison !

          • @Garyus
            Ton classement est bon selon moi, même si on ne peut pas encore savoir pour la s4.

            Comme dis Thomas, tu peux tenter l’expérience de voir la s2 d’abord (elle a surement beaucoup souffert de la comparaison avec la masterclass de la S1), parce que sur le papier avec ce casting de fifou et le concept, ça peut plaire. Mais pour moi elle est nettement en-dessous des 2 autres., et j’ai le (vague) souvenir d’avoir trouvé des choses vraiment nulles/navrantes et de mauvaise qualité.
            La 3, c’est vrai qu’elle a un ptit lien avec la 1, mais j’ai pas le souvenir que ce soit si important que ça. Donc dans la balance je préférais finir sur la s1. Mais tu fais comme tu le sens.

            Moi en ce qui me concerne, c’est surtout la S1 que je te conseille vivement (je ne me serais pas avancé à recommander la 3 à la base, et encore moins la 2), car c’est une masterclass.

            @Thomas
            « Attention, si la 1 est unanimement saluée, sa fin reste assez clivante voire déceptive ^^ »
            =>
            alors là, je veux bien que tu développes, parce que pour moi la fin est parfaite (la seule chose que j’ai pas aimé dans cette fin, c’est que ce soit la FIN en fait ^^ je voulais pas quitter ces persos et ce show)
            Justement, contrairement à ce que je dis sur le final de Reacher plus bas, un défaut commun à beaucoup de séries, c’est que le bouquet final ne soit pas à la hauteur du show et de la sauce qu’ils nous font monter. Mais alors là pour le coup, le final est largement à la hauteur des attentes (un vrai bouquet final).
            Parfaite de bout en bout cette S1, qui « a sa place dans un musée » pour reprendre la réplique d’un certain Indiana 😉

  6. Gros week end cinéma avec le festival MUTOSCOPE au Comoedia à Lyon: au programme 2 jours et demi de courts métrages « mutants » ! Une superbe édition avec de nombreuses pépites (« Juice », « Transylvanie », « Cat with glasses », « Horse », « Pipes », « Flores del otro patio », « Monsterfucker », « A la dérive », « Au revoir mon monde », « Amok », « Excess will save us », « The passage » et bien sur « Le boug Doug » ! )

    Commencé aussi la nouvelle cuvée True Detective, ça commence plutôt bien=)

      • C’est un festival de courts métrages qu’on défini par « mutants » pour faire la com. C’est du ciné étrange, parfois dérangeant, un peu hors case
        Y a de la SF quelques fois mais c’est pas la ligne principale de la prog parce que ce sont souvent des courts un peu fauchés
        Cette année à part « Au revoir mon monde » qui est plus catastrophe que SF, y a pas trop eu de SF au sens propre.
        Tu peux regarder la prog sur le site du festival:)

  7. Pourtant une excellente idée dans le cas de « Soul », un film dont l’ampleur visuelle mérite le grand écran (un peu moins pour les deux autres).
    Mais comme c’est aussi un film un peu plus adulte, c’est un public spécifique qui ferait mieux de se déplacer… et délaisser les petits écrans.

    Bientôt quatre films avec Lánthimos, et beaucoup de choix de plus en plus exotiques…
    Emma Stone va-t-elle voguer définitivement vers les expériences cinématographiques ardues, ne revenant que rarement au cinéma grand public (même « Cruella » n’est pas un Disney inoffensif)… comme une Nicole Kidman par exemple ?

    Vu et revu (avec beaucoup de road movies portés par de jeunes personnes) :

    – Ça y est, début de l’intégrale Stanley Kubrick…
    Ambitieux mais est-ce toujours aussi bon quand on connaît maintenant toutes les ficelles ?
    _

    – « Le Vétéran »…
    De temps en temps, Liam Neeson fait des films qui dévient un peu de ses habitudes, c’est à dire un homme mature assez ordinaire, bien formé à la bagarre, et ça tombe bien puisque des criminels parmis les plus violents et horribles (avec les femmes, les enfants) ont besoin d’être punis.
    Il y a un peu de Clint Eastwood dans celui-ci, moins un film d’action qu’un polar sur les routes, entre un vieil adulte désabusé, son chien et un enfant qu’il faut protéger. Quelques crans en dessous de « La Mule » car le réalisateur Robert Lorenz (qui avait d’ailleurs dirigé Eastwood dans « Une nouvelle chance ») ne prend pas le temps de traiter suffisamment des traumatismes typiquement Neesoniens (guerre, deuil).
    Ou assène sans subtilité quelques points de vue, par exemple que les seuls migrants qu’il faut craindre sont ceux qui passent légalement la frontière grâce à de l’argent et de la corruption… Dont un antagoniste aux motivations personnelles étranges (probablement un ancien enfant soldat d’un cartel) qui aurait pu être intéressant s’il avait été mieux écrit, ou mieux interprété par Juan Pablo Raba, sorte de sosie latino de Dominic Purcell.
    Le résultat, plutôt rude, amer, mélancolique et presque imprévisible, n’est pas si déshonorant. Ça manque juste d’une direction nette et suffisamment aboutie.
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    – Reprise de la saison 6 de « SWAT »…
    Du muscles, quelques bons sentiments, de petites révélations intéressantes sur la Foi de Deacon, et un mauvais moment à passer pour Tan.
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    – Spécial films (indépendants) sur une Amérique à la marge, celle qui se tient souvent loin des grandes villes, de la Société. Des récits d’enfants face à des adultes dépassés :

    D’abord avec la cinéaste Debra Granik, se spécialisant dans cette Amérique sise dans une nature sauvage. Et des histoires de filles, de pères… et de pairs.
    Révélant également de jeunes actrices prometteuses… avec de bonnes joues.

    – « Winter’s Bone »…
    La forme de ce long-métrage (adapté d’un roman) fait très « film indépendant de Sundance », avec une plongée dans un lieu (les Monts Ozarks) où on ne voit pas beaucoup d’activités trépidantes, mis à part la fabrication et les trafics de drogue.
    Où il faut se débrouiller tout seul avec pas grand chose, et ne jamais quémander de l’aide.
    Où on peut facilement trouver des plannings familiaux dans les lycées, car il y a beaucoup de filles-mères ici… et des trophées de sport et bureaux de recrutement pour l’Armée, seules façons de se tirer de cet endroit, si tant est que vous puissiez réussir ensuite à ne pas vous blesser ou vous faire tuer… mais de Services Sociaux, nulle trace dans le coin.
    Un endroit où on crapahute beaucoup de maisonnettes en maisonnettes, chacun connaissant tout le monde… mais personne ne se parlant.
    Tout ça sans juger une seule fois les habitants du coin, certes assez « ploucs », mais montrés dans toute leur humanité, avec des locaux peuplant l’image comme autant de comédiens non professionnels, ou de figurants anonymes aux visages très expressifs.

    Le classique film indépendant au style semi documentaire ? Pas complètement car derrière ces codes du genre, très usités, se cache un véritable film de Détective.
    La structure d’un Polar noir, qui voit un personnage quasi solitaire (avec un ou deux alliés proches), un peu marginal, dur à cuir et au fort caractère, rencontrer divers personnages, à la recherche d’une vérité qui lui serait profitable…
    Et se prendre dans la tête des refus ou des mensonges, l’occasion toutefois de faire un tour de la région, à la rencontre d’individus pittoresques…
    Et de finir par se faire bien tabasser, quand notre enquêteur se rapproche un peu trop près de la résolution du mystère – mais il s’en fout, il lâche pas l’affaire.
    Sauf que ce héros à la poursuite de la vérité, ici c’est une blonde adolescente. Les personnages qui essaient de la séduire pour la détourner du chemin, ce sont des hommes passifs. Les tabasseurs intimidants, ce sont les femmes de la région – dont la toujours impressionnante Dale Dickey.

    Et cette fille, c’est Jennifer Lawrence, pour la première fois en premier rôle (rappelant son Kentucky natal), qu’elle a arraché coûte que coûte.
    Regard défiant, jamais de sourires forcés, jamais dupe de quoi que ce soit, marchant des plombes, cassant les pieds à tout le monde.
    Et entre deux investigations, formant ses très jeunes frère et sœur à être autonomes, et s’occupant un peu d’une mère malade, alors que sa famille est en pleine précarité… et qu’il n’y a pas moyen de s’échapper.
    Aucun père responsable, aucun homme capable de la mater (Garret Dillahunt y joue à nouveau les policiers un peu simplets). Seul John Hawkes, impressionnant en oncle dangereux, a droit à un chemin évolutif au moins aussi important qu’elle – on aurait même pu faire tout un film autour de son point de vue, ou de celui des autres personnages.

    C’est également un conte moderne, une quête vers l’âge adulte filmée avec une forte dominante bleue, flirtant avec l’horreur fantastique dans ses derniers instants (le lac ! la tronçonneuse !!).
    Puis se terminant avec une rupture de ton autour d’un banjo, d’abord teinté d’ironie (Hawkes est en vérité un bon musicien) au milieu d’un instant très funèbre.
    Puis s’ouvrant vers un apaisement via une petite fille, dont l’acte improvisé est de toute beauté.
    Grand petit film !

    – « Leave no trace »…
    La forme de ce film (adapté d’un roman) est elle aussi « très Sundance », et comme dans « Winters Bone » on va y traiter du processus d’émancipation d’une (encore plus) jeune fille.
    Les thèmes sont les vétérans de guerre, en plein stress post-traumatique. Et les gens pronant un retour à la nature, loin de toutes obligations sociétales étouffantes, désirant vivre plutôt sans être au service de qui que ce soit. Quitte à former sa famille à devenir elle aussi « peuple des bois » (de « Mosquito Coast » à « Captain Fantastic », le cinéma a déjà exploré ça).
    Là il y a cette fois la présence d’un père (Ben Foster, superbe de gravité), mais qui est dans une relation tellement exclusive avec sa fille, sa seule famille, qu’il empêche forcément celle-ci de s’épanouir.
    Là il y a cette fois la présence des services sociaux américains, provoquant assez tôt une rupture dans le style Survivaliste du film (qui n’est de toute façon pas trop éloigné de la ville – Portland en l’occurrence, où on peut faire quelques courses utiles après avoir vendu les médicaments auxquels on a droit).

    À ce moment, on nous y décrit diverses méthodes de réinsertion, étapes par étapes, pour les jeunes (une jolie séance thérapeutique avec des lapins) et pour les adultes, comme toujours avec un mélange de comédiens et de beaucoup de vrais intervenants locaux.
    Et le film laisse entrevoir à la fois une possibilité d’intégration, naturelle pour la fille, et un rejet de plus en plus irrémédiable pour le père. Jusqu’à ce que à mi-film, on passe au road movie mêlé au film d’aventure, à la fuite en avant, désespérée et encore moins confortable.
    Combien de temps ça peut durer ? Combien de galères, combien d’erreurs qui vont mener aux limites de la mort ? Y a-t-il encore des gens qui en ont quelque chose à faire de ces nomades quasi indésirables ?
    Et si oui, s’il existe un endroit où on peut être encore libre, est-ce que ça sera suffisant ? Ou bien la jeune fille va-t-elle enfin s’opposer à son père, malgré l’amour qu’elle lui porte ?

    Et cette fille, c’est Thomasin McKenzie, une des rares fois où elle est en tête d’affiche (mais souvent en duo, et pas vraiment versée dans les blockbusters).
    Son mélange d’ingénuité et de force morale est le parfait baromètre de ce film, où l’on devient quelque peu le gardien de son père. Pendant que ce dernier est destiné à régresser à l’état sauvage, s’y laissant engloutir sans que rien ne puisse l’empêcher.
    Là aussi un conte moderne, quête rapprochant un peu de l’âge adulte, filmée cette fois avec une belle dominante verte, de jolies instants ordinaires (la récurrence de l’hippocampe)… Et qui charrie des abîmes de tristesse insondable.
    Puis se terminant avec une forme de résilience très touchante.
    Grand petit film bis(e) !

    – « La Route sauvage »…
    Le réalisateur britannique Andrew Haigh a l’habitude de faire des films à fortes tendances sociales sur des gens un peu en marge, avec beaucoup de sentimentalisme rude.
    En adaptant un roman sur un adolescent au père peu responsable, trouvant un job d’été à s’occuper de chevaux, on imagine bien qu’on est dans une histoire allant vers la communion avec la nature sauvage et animale. Et le récit d’apprentissage pris entre un entraîneur bourru mais accommodant, et un vieux cheval auquel le jeune va s’attacher…
    Sauf que ce n’est pas ce genre d’histoire à laquelle on va assister – et d’ailleurs ça a beau être un film anglais, le contexte et les acteurs sont intégralement américains, sans qu’on ait l’impression d’un décalage culturel.
    Il va y avoir des rebondissements qui ne sont pas des mutations du récit, mais plutôt des révélateurs de la vraie nature de celui-ci.

    Car à exactement la mi-film, après une série de petites désillusions, et après qu’un évènement dramatique va porter ses conséquences, le récit va devenir road movie.
    Et commencer à raconter un peu plus l’odyssée d’êtres qui ne sont pas désirés, garçon comme cheval (celui-ci devenant le partenaire de discussion du héros). Fuyant à travers les paysages de l’Ouest, devenant peu à peu démunis et affaiblis, hors-la-loi, ne sachant à qui faire suffisamment confiance car le danger est partout.
    Quasi aucun adultes capables de les aider, tous incompétents ou ayant autre chose à faire. Il y a un peu du « …Sammy » de Alexander McKendrick dans ce film, avec cette épopée majoritairement à pieds, menée par l’idée obsessionnelle de trouver sa tante, seule personne à priori capable de s’occuper de lui. Mais sans l’innocence enfantine de MacKendrick, ni son ironie romanesque.
    Ce jeune garçon, c’est Charlie Plummer (aucun lien britannique, pas beaucoup de grands rôles à part celui-ci), dans une belle performance aussi bien physique qu’intérieure.

    Puis au deux tiers du film arrive une scène, choquante par sa brutalité autant que par les moyens techniques dont elle a bénéficié (avec une mise en scène symbolique incroyable)… et là c’est bon, on comprend définitivement que ce voyage va littéralement devenir une question de vie ou de mort, et que si on n’arrive pas au bout c’est aussi son âme qu’on risque de perdre.
    Il faudra véritablement qu’il y ait une récompense une fois arrivé au terminus, que tout cela n’ait pas servi à rien… et que les choses apparaissent telles qu’elles auraient toujours dû être (à moins que ça ne soit trop beau pour être vrai ?).
    Une fois cela fait, peut-être pourra-t-on enfin baisser la garde, et redevenir un enfant…. tout en ayant déjà un pied dans le monde adulte, avant d’en connaître les bons côtés
    Le temps de craquer sera venu, autorisé car on sera en sécurité.
    Ainsi que le temps de courir pour son bien être, et non plus pour fuir.
    Comme dans un beau Gus Van Sant.

    • « Emma Stone va-t-elle voguer définitivement vers les expériences cinématographiques ardues, ne revenant que rarement au cinéma grand public (même « Cruella » n’est pas un Disney inoffensif)… comme une Nicole Kidman par exemple ? »

      Je pense que c’est déjà le cas, elle est dans une position où elle peut choisir ses projets voire même les influer. Elle a déjà goûté aux films comic-book, aucune chance qu’elle y revienne, même pour un « caméo »

  8. La saison de Reacher est plus commune…C’est une enquête faite avec l’aide d’une partie de son ancienne équipe…C’est plus militaire qu’autre chose mais Reacher c’est surtout un univers militaire. Je dirai que la saison 2 est différente, moins fun

  9. Tatiana Maslany sur une éventuelle saison 2 de She-Hulk: « Je pense que nous avons fait exploser notre budget, et Disney a dit : Non merci. »
    😅


    🤣🤣🤣🤣🤣

    • Paradoxalement, je serai assez pour une S2 !
      La S1 n’était clairement pas a la hauteur des attentes mais avait des idées intéressantes.
      Donc toute la question est de savoir si SHE HULK était mauvaise dès les premiers jets des scénaristes…

      En tout cas, je préférerai largement une suite a SHE HULK que SECRET INVASION…

        • Secret Invasion… N’empêche Marvel Studios a enchainé les catastrophes industrielles en 2023.
          Perso, j’ai bien aimé Tatiana Maslany en She-Hulk, la série apportait une certaine fraicheur mais il aurait fallu employer des vrais scénaristes de sitcom, proposer à John Byrne un poste de consultant et virer ces néo-féministes débiles sans talent.
          225M$ pour 9 épisodes aux CGI dégueulasses, des scénaristes débutants et un casting du pauvre, c’est à n’y rien comprendre.

          • @Garyus

            Franchement, 25 millions de dollars par épisode je crois, c’est incompréhensible pour moi. Ils sont dingues chez Disney.

            Courage à toi et ta famille.

          • @Chanelet : mais c’est totalement faux

            L’info originale c’était Disney qui déclarait que l’épisode le plus cher des séries (de la première vague d’ailleurs, a savoir WandaVision/Falcon/Loki/Hawkeye) avait un budget de 25 millions.

            L’épisode le plus cher parmis tout ceux produits, et seulement l’épisode le plus cher de la bande.

            Les sites a sensations ont transformé ça en « toutes les séries Marvel coûtent 25 millions par épisode ».

            Sauf que ce n’est pas du tout vrai.

          • @EL Gringo: C’est sympa de vivre dans un univers parallèle mais sur la Terre-616, c’est le très sérieux site « Variety » repris régulièrement par LTH (site à sensation?) qui a lancé cette information selon laquelle un épisode de She-Hulk couterait 25 millions de dollars.

            https://variety.com/2023/film/features/marvel-jonathan-majors-problem-the-marvels-reshoots-kang-1235774940/

            http://lestoilesheroiques.fr/2023/11/marvel-studios-variety-se-demande-si-marvel-est-en-difficulte.html

          • Variety n’est pas a l’abri d’erreurs
            Et en l’occurrence, ils font la même que tout le monde : prendre pour acquis les 25 millions par épisode

            Tatiana Masalny dit qu’ils ont dépassé le budget

            Variety évoque donc les dires qui parlent de 25 millions par épisode

            D’ailleurs, c’est même pas vraiment une erreur, parce qu’ils ne confirment nullement la chose

            D’ailleurs, si tu relis bien l’article où ils évoquent cela, ils parlent bien d’épisodes de She-Hulk coûtant JUSQU’À 25 millions

            Ce qui veut dire que le plus cher des épisodes aurait (sans confirmation) atteint ce montant

            Mais pas tous les épisodes pour autant

            Et surtout, c’est toujours basé sur la même info d’origine : que les épisodes des séries Disney Plus ont un budget allant jusqu’à 25 millions pour le plus cher d’entre eux (ou les plus chers car il peut y avoir plusieurs épisodes concernés au fil des saisons, notamment les Season final)

            D’ailleurs c’est jusqu’à 25 millions en considérant l’ensemble des séries
            Ça ne veut pas dire non plus que toutes les séries ont un épisode a 25 millions.

            Juste que le budget le plus gros alloué a un épisode de leur série a atteint 25 millions

            On ne sait pas combien d’épisodes, ni quel épisode est concerné

            Un autre document de Disney évoquait d’ailleurs des budgets allant de 7 a 25 millions l’épisode
            Donc la fourchette est large

            Bref, en recoupant les informations, on sait que She-Hulk as pu avoir un épisode atteignant 25 millions de budget

            Mais en aucun cas que tous les épisodes ont coûter autant

            De toute façon, cette manière de considérer qu’un série a forcément un budget identique pour chaque épisode est déjà une erreur qui est désormais ancrée dans les habitudes mais qui reste une erreur.

            Rappel également que Variety avait évoqué dans différents articles les dires de 250 millions de budget pour Ant-Man & The Wasp Quantumania

            Et qu’on as su depuis que son véritable budget était de 175 millions. (Documents financiers de Disney)

            Dans le même article il parle de 250 millions de budget pour The Marvels

            On sait désormais que Disney a dépensé 219 millions marketing compris pour le film (Documents financiers de Disney)
            Donc le budget du film est bien en dessous

            En fait, il y a eu un total de 274 millions de dollars impliqués dans l’ensemble de la production et distribution/marketing du film, en incluant le aides et crédits d’impôts reçus

            Sachant qu’il faut compter autour de 100 millions de marketing/distribution pour un tel film, ça nous fait 175 millions de budget réel

            Note que la réalisatrice elle-même a parler a plusieurs reprises du fait de diriger un film d’un budget « supérieur a 100 millions » faisant du film le plus cher ayant jamais été réalisé par une femme noire, mais jamais donc de « plus de 200 millions »

            Et ne me dit pas « oui mais en disant 250 millions on parle des 274 millions de dépenses »

            Parce que les films qui ont réellement 250 millions de budget, c’est hors marketing et distribution

            Ce qui veut dire qu’eux représentent des dépenses totales de l’ordre de 350 millions minimum pour le studio

            Donc ce n’est pas du tout la même chose

            (Note : ce n’est pas Variety directement qui parle de 250 millions de budget pour The Marvels

            C’est une personne tierce citée dans l’article, donc Variety ne confirme pas techniquement le budget
            Mais ils incluent quand même cette citation que l’on sait désormais fausse)

            Donc la, on parle de mauvaise interprétation d’un article de Variety, ou vous prenez comme confirmation du budget de tout les épisodes, ce qui n’est évoqué que comme la possibilité du montant de l’épisode le plus cher de la saison

            Et une citation tierce qui n’engage pas directement Variety mais est quand même mise dans l’article et prise pour argent comptant

          • « All the while, Marvel was bleeding money, with a single episode of “She-Hulk” costing some $25 million, dwarfing the budget of a final-season episode of HBO’s “Game of Thrones, ” but without a similar Zeitgeist bang. »

            Donc, toi tu traduis « some » par « jusqu’à ». 😅
            Dès le départ, ta réflexion est biaisée. Tout comme ton choix de faire plus confiance à un insider de Twitter plutôt qu’à Variety.
            Mais je vais partir du fait que c’est toi qui a raison envers et contre tous pour en revenir au sujet: personnellement, 25M$ ou 5M$ par épisode pour She-Hulk, c’est beaucoup trop pour le résultat visuel.
            20M$ pour House of The Dragon (mais comme c’est Variety, ça doit pas être les bons chiffres pour toi ok)
            15M$ pour Godzilla Minus One (et le réal a dit que c’était moins).
            Et pour le coup, le multivers entier s’accorde à dire que She-Hulk c’était visuellement de l’étron de cheval malade face à ses deux titres.

          • Un insider de Twitter ?
            Tu fait référence a la discussion sur Rocksteady et Superman ?
            Si c’est le cas : Jason Schreier n’est pas un « insider de Twitter »

            Il s’agit d’un journaliste, de Bloomberg, et surtout LE journaliste le plus fiable et réputé du domaine Jeu Vidéo

            Il affirme cela en étant en relation avec des dizaines d’employés de Rocksteady depuis l’ouverture même du studio.
            De plus, j’avais mi le tweet, mais voici l’article qu’il as fait dessus pour Bloomberg, ou en plus de debunker la rumeur Superman, il retrace tout ce qui s’est passé pour le studio entre la sortie d’Arkham Knight et l’annonce de Suicide Squad, et demontre donc en détail que non, ils n’ont jamais ne serait-ce que penser a travailler sur un jeu Superman :

            https://www.bloomberg.com/news/newsletters/2024-01-12/new-suicide-squad-video-game-from-rocksteady-studios-faces-tough-road

            De plus, je ne dit pas que je n’ai pas confiance en Variety, je dis juste qu’il faut prendre en compte l’intégralité du contexte de leur article, ce que tu oublies dans ta citation.

            Car je confirme : ils n’affirment rien sur le budget, ils parlent du contexte et n’évoquent que des on dit a ce passage

            Ils n’affirment pas que le budget est de tant selon leurs sources

            De même avoir confiance est une chose

            Mais avoir une foi aveugle sans recul et les croire infaillible c’est autre chose

            Ici, l’article est un édito, une réflexion, plus qu’un receuils d’infos « de sources sûres »

            Et je t’ai déjà démontré concrètement qu’il contenait des erreur : a savoir affirmer un budget de 250 millions pour The Marvels, ce Qu’on sait être faux grâce à des documents financiers de Disney qui ont circulés depuis.

            Quant à ton « tu as raison envers et contre tous », a quantité de sites qui reprennent une info n’as jamais vraiment preuve de fiabilité de l’info

            Surtout quand on s’agit de dizaines de sites qui font un article sur une seule et même source de base.

            Ce n’est pas comme si c’était la première fois qu’une info était reprise partout en étant mal interprétée, souviens toi de « l’info de Forbes » sur Secret Invasion qui n’était qu’issue d’un blog posté sur Forbes

            Combien de sites l’ont repris en mode « c’est béton c’est Forbes » ?

            Pour Godzilla Minus One, c’est un autre cas d’école :

            Le réalisateur a répondu à une question sur la véracité du budget en disant « j’aurais aimé que ce soit si peu » (en mode « si seulement ce genre de films pouvaient être fait avec une si petite somme »)

            Et ça as été mal traduit depuis le Japonais par un site (ou même un Twittos ?) en mode « j’aurais aimé avoir autant »

            Et paf, tout le monde a repris la news, « c’est même encore moins d’après le réalisateur !!! » avec gros titres a sensation a base de « lolilol Marvel dans les cordes avec un budget ridicule » et .. Personne n’as repris la correction, bien moins spectaculaire, bien moins vecteur de news a sensation

            Enfin, attention aussi au biais de confirmation, qui vous fait ignorer des articles contradictoires et prendre en compte uniquement ceux qui confirment votre opinion

            (Note : j’ai détesté She-Hulk aussi, simplement, ce n’est pas une raison pour affirmer des choses fausses dessus)

          • Ok. Tu traduis mieux l’anglais et le japonais que tout le monde.
            On va se baser sur tes dires pour les prochaines estimations de budget de films et séries vu que des sites comme Variety ou Box Office Mojo, disent de la merde et je vais arrêter de croire et de reprendre tout ce qu’ils disent.

            Je ne dis pas que tu as tort ceci dit. Tu as peut-être raison.
            Je n’ai ni l’envie ni le temps de chercher à te contredire.

            On va partir du fait que Godzilla Minus One a couté une fortune et She-Hulk si peu (tout comme les autres films et séries du MCU).
            On comprend pourquoi le premier a un résultat visuel aussi époustouflant et les autres, fautes de budget, sont aussi décevants.
            Il ne reste donc plus à Marvel qu’à mettre bien plus de budget pour avoir un résultat visuellement aussi beau que Minus One et House of The Dragon. CQFD?

          • Je peux admettre que tu doute de mes dires, c’est plutôt sain

            Mais la caricature que tu en fait a la fin, elle ne te rends pas service

            Dire que Godzilla Minus One as coûté plus de 15 millions n’est pas dire qu’il as coûté une fortune

            Dire que She-Hulk n’as pas coûté 225 millions n’est pas dire que son budget a été faible, ni même raisonnable

            Il n’y a pas que les extrêmes qui existent dans ce monde

            De même que je n’ai pas dit que j’avais traduit le japonais tout seul

            Et de même d’ailleurs, que dire que les budgets qu il circulent pour certains Marvel sont faux n’est pas nier qu’ils ont un problème.

            Ne te fait pas plus bête que tu ne l’est quand même

            Note enfin que le budget de The Marvels écrit sur IMDB (car ce n’est pas Box Office Mojo mais IMDB même si c’est la même chose aujourd’hui) porte la mention « ESTIMATED » qui signifie que le chiffre est basé sur des estimations non vérifiés

            Alors que les chiffres que je te donnent viennent de documents financiers de Disney authentiques

  10. REACHER S2 ( Prime )
    Dernier épisode le 19 mais quelle saison de malade ! Après une S1 de bonne facture, la S2 enfonce le clou avec la réunion du 110e.
    Mieux encore, les flashbacks obligés pour comprendre les liens sont distillés de façon à ne pas perdre le spectateur dans la narration.
    De l’excellent travail devant laquelle on a envie de dire vivement la S3

    LES VEDETTES (TF1)
    Nouvelle aventure cinématographique pour le Palmashow. Force est de constater que le duo utilise avec intelligence le 7e art pour offrir un vrai film. Le propos est mordant mais s’essouffle un peu en ne voulant pas dénaturer les personnages et les rendre plus misérables.
    Reste que face a des productions sans relief, LES VEDETTES prouve que la comédie française peut être vecteur d’une certaine qualité.

  11. Fini Reacher S1 : toute la saison aura été super bien maitrisée et écrite, excepté (comme trop souvent dans les séries) pour ce final (je parle du « combat final ») vraiment pas à la hauteur du reste du chaud pour moi. Les scénaristes ont fait monter la sauce pour au final nous pondre un combat final rempli de cliché, et un certain manque d’idée de chorégraphie et d’utilisation de l’espace (pts sur lesquels la série avait su se démarquer jusqu’ici j’ai trouvé). Mais bon cela ne ternit en rien la qualité indiscutable de cette 1ère saison.

    Je me tâte à regarder la s2: 1. par peur d’être déçu (découverte du perso terminée, fini le trio si apprécié, changement de ce cadre qu’était ce coin d’Amérique reculé) ; et 2. aussi parce que j’ai trouvé la série très (trop) violente sur certains aspects (le summum : la scène de torture/crime du policier avec sa femme enceinte….. c’est horrible sérieusement…, je sais que c’est malheureusement des choses qui arrivent dans le vrai monde, mais de là à vouloir me divertir avec ce genre de chose…). Donc je verrai..

    => (comme la s2 a dû se compléter depuis la dernière fois que j’ai posé la question, je la repose pour avoir un avis plus complet) ceux qui sont à jour, comment est la S2 en qualité par rapport à la 1 svp ?

    • C’est vrai que le combat final aura été un peu décevant avec le recul quand on y repense mais rien que l’image de Reacher qui sort des flammes… Mama mia! 😍

      Pour la saison 2, elle est radicalement différente de la saison 1.
      Bye bye la petite et sympathique Margrave, bonjour la Grosse Pomme.
      Bye bye Reacher, le héros solitaire et bonjour la team Reacher, digne de la CW avec le geek derrière l’ordi, la comptable qui tabasse des mecs balèzes et de la diversité en veux-tu en voilà.
      Pourtant ça reste très bien mieux écrit qu’un show de l’Arrowverse et le spectacle est là.
      Reacher, du super détective bourrin passe un peu parfois pour un gros neuneu dépassé par les évènements et par ses collègues féminines surtout qui savent tout faire.
      Je ne sais pas si c’est rapport avec le bouquin ou si c’est la marque du wookie qui a encore frappé.
      Ceci dit le show reste bon, grâce à l’histoire de la 110e et au personnage du flic de NY qui est vraiment cliché et pourtant génial.
      En résumé, je trouve ça en dessous de la première saison que j’ai appréciée pour les mêmes raisons que toi mais ça reste très divertissant et largement au dessus des productions du genre actuelles. On attend le finale avec impatience!

      • Merci pour ton retour Garyus
        Pas vraiment encourageant ce que tu me dis là :s

        je t’ai également rep plus haut au sujet de True détective => tu me/nous diras quand t’auras essayé 😉
        (et si tu décides de commencer d’abord par les moins bonnes saisons et que t’accroches pas, te les infliges pas, et passe direct à la 1)

        • Mouais la saison 3 vaut quand même le coup, la première c’est du 5/5 assurément et la troisième c’est du 4,5 pour moi, bon c’est la seule que j’ai vu qu’une fois jusque là mais on retrouve l’esprit original de la 1 avec cette enquête lugubre avec l’exploration de la part sombre d’un coin des Etats-Unis tout en étant très psychologique dans le traitement de son intrigue et de ses perso, puis Mahershala Ali délivre la meilleure perf de sa carrière.

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