Le bar de Galactus #238 : Les bandes annonces et publicités du Super Bowl (ft. la moitié d’Hollywood) !

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Comme chaque année, il pleut des bandes annonces et des publicités à l’occasion du Super Bowl ! Outre Deadpool & Wolverine, on retiendra tout particulièrement… Ciri dans le prometteur trailer de La Planète des Singes : Le Nouveau Monde. Chris Pratt dans son meilleur rôle, alias Mr. Pringles. Disney+ qui n’a décidément plus le budget. La publicité-hommage de dernière minute à Carl Weathers. Une invasion extraterrestre signée Monsieur Martin Scorsese. Jason Momoa en mode Flashdance. La preuve que Jeremy Renner est physiquement prêt pour Avengers : The Kang Dynasty. Sans oublier Arnold Schwarzenegger et son inimitable accent ! Sur le nombre, quel est votre spot préféré ?

Monkey Man (17 avril 2024) :

The Fall Guy (1er mai 2024) :

La Planète des Singes : Le Nouveau Royaume (8 mai 2024) :

Blue & Compagnie (15 mai 2024) :

Sans un bruit : Jour 1 (26 juin 2024) :

Moi, Moche et Méchant 4 (3 juillet 2024) :

Twisters (17 juillet 2024) :

Wicked 2 (27 novembre 2024) :

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Pringles – ‘Mr. P’ avec Chris Pratt :

Squarespace – ‘Hello Down There’ de Martin Scorsese :

Mountain Dew – ‘Having a Blast’ avec Aubrey Plaza et Nick Offerman :

Dunkin’ – ‘The DunKings’ avec Ben Affleck :

FanDuel – ‘Kick Of Destiny 2’ avec Carl Weathers :

STōK Cold Brew – ‘Inner Wred Dragon’ avec Anthony Hopkins :

Silk – ‘Silk Feel Planty Good’ avec Jeremy Renner :

T-Mobile – ‘That T-Mobile Home Internet Feeling’ avec Jason Momoa :

Doritos – ‘Dina & Mita’ avec Jenna Ortega et Danny Ramirez :

BMW – ‘Talkin Like Walken’ avec Christopher Walken :

State Farm – ‘Like A Good Neighbaaa’ avec Arnold Schwarzenegger :

Disney+ – ‘Well Said’ :

47 COMMENTAIRES

  1. https://www.youtube.com/watch?v=6aFgLHrMBuY

    La petite bande annonce de WrestleMania, avec Black Adam et le leader de la Société du Serpent (s’il n’est pas coupé au montage) !

  2. « Monkey Man » je suis très intrigué quand même, j’ai peur de l’effet « premier film » avec beaucoup trop de mise en scène au détriment du reste du film (ce que je reproche un peu à Peele qui produit le film). Mais sur le papier y a tout pour me plaire.

    « La planète des singes » ça c’est très alléchant. Je sais pas si, maintenant que ça rejoins les anciens films, ça va pas perdre un peu de ce qui faisait le sel de cette nouvelle trilogie, les relations avec à chaque fois un humain. Ils ont l’air de vouloir rester là dessus mais tout en promettant un plus gros spectacle. À voir, en tout cas c’est beau

    « The fall Guy », si le script proposait quelque chose de sympa, putain cette bande annonce est infernalement nulle. Tu peux plus en 2024 faire une blague toutes les secondes, même Deadpool ne le fait plus. C’est pas marrant, ça à l’air aussi boursoufflé que Bullet Train. Reste un casting solide donc j’y jetterai un œil mais ça donne pas confiance.

    « If » pourquoi pas même si je ne pense pas être là cible.

    « Twisters » on est dans les années 90? Ça m’intéresse pas vraiment mais ça peut être une série B honnête si c’est un peu violent et crispant.

    « Wicked », méga bouillie numérique qui n’invite à aucun voyage épisode 3000 depuis le pitoyable Alice aux pays des merveilles. Tout ce que je déteste.

    « Sans un bruit jour 1 », j’ai plutôt vraiment bien aimé les deux premiers. J’avoue que j’aurai préféré une suite étrangement. Ça a l’air cool mais je sais pas si ça a un quelconque intérêt

    « Les minions 12 » j’ai abandonné y a bien longtemps, je faisais plutôt partie des gens qui dans moi moche et méchant étaient plus interessés par la relation père/fille que par les p’tits comiques en jaune.

    Et enfin « Deadpool », franchement bonne surprise cette bande annonce. Si il y a véritablement une histoire (les ba des Deadpool 2 nous en vendaient un peu une aussi) et que ce n’est pas juste un enchaînement de blagues nulles, je peux être chaud:)

    • Pour sans un bruit, une suite est bien dans les tiroirs (réalisé par krasinski), mais là c’est une sorte de spin off/prequel qui se démarque par son côté grand spectacle avec ces débuts hyper chaotiques du jour 1 (réalise par un nouveau réal)

  3. – The Fall Guy: Exactement ce que je disais sur Deadpool & Wolverine. Encore un trailer lambda à base de percussions pour éplieptiques. Le visionnage m’en devient insupportable. Bordel, les créateurs de trailer!! Achetez vous du talent!
    Sinon le film a l’air bien et Ryan Gosling, génial.

    -Monkey Man: John Wick version indienne? Ca fait un peu pauvre et peu inspiré niveau chorégraphie. Dev Patel est très loin du niveau des stars indiennes du genre. Par contre, il fait très souvent des films excellents et j’espère que ce Monkey Man a autre chose à proposer que ses scènes d’action.

    – Kingdom of the Planet of the Apes: Pourquoi pas. Pas un grand fan des deux derniers mais j’avais adoré le premier. Celui là a une vibe des films et série d’antan, ça a l’air bien fait et c’est une franchise qui a la mérite d’exister en dehors des comédies d’action.

    – Moi, moche et méchant 4: Enorme! 😅 Du génie cette pub.

    – Twisters: Bon dieu que le pitch est con… Sinon je suis le seul à penser que Glen Powell devrait être recasté en Captain America?

    – If: Ryan Reynolds en dehors de Deadpool, je peux plus. J’ai l’impression de toujours voir le même personnage.

    – Wicked: C’est du Disney? On dirait tellement c’est Wocked qu’ils auraient du appeler ça. C’est très moche aussi, que ce soit les effets spéciaux ou Ariana Grande et ses sourcils blonds wtf.

    – Merci à LTH de nous faire découvrir les pubs du Superbowl chaque année. C’est toujours un plaisir même si je trouve celles de cette année peu inspirées. J’ai beaucoup aimé les Dunkings, l’amitié/alchimie entre Ben Affleck et Matt Damon fait toujours plaisir à voir.
    Pour Disney… ils ont sérieusement payé des millions de dollars pour ça? C’est vraiment la fin d’un règne.

    • Planète des singes, idem j’ai beaucoup aimé le 1, et même si les 2 suivants ont des qualités certaines, je les trouve légèrement sur cotés.

      Fall guy, ça a l’air d’avoir une bonne vibe.

      Monkey man a l’air de beaucoup se prendre au sérieux mais les trailers (au-delà de la photographie) ne semblent pas être au niveau de leur prétention.

      Glen Powell en captain America : je trouve que son visage fait pas assez  »gentil », et pas aussi inspirant que celui de Chris Evans.

    • John Wick version indienne ? En fait c’est John Wick qui est un film d’action occidental qui reprend les codes des films d’action indiens, non ?
      Parce que chaque fois que visionne un trailer de film d’action indien j’ai l’impression de voir un John Wick, like.

      Wicked : la version steampunk fantasy de She Hulk ? Ça a l’air sympa comme ça.

      • @Black Bolt Panther: Pour Glenn Powell, j’ai directement pensé à ça en voyant la miniature de la video. Il pue tellement l’américain par tous les pores (dans les bons et les mauvais côtés) que je le verrais bien dans le rôle.
        Après, c’est vrai qu’il a ce petit côté vicelard qui le ferait plus incarner un US Agent 😅

        @Fabien Lyraud: John Wick, pour le côté, ambiance sombre, petit gars qu’on ne voit pas venir et vengeance. Après, dire qui a inspiré qui, je ne saurais te dire. Je ne me suis mis aux films d’action indiens que « récemment ».

  4. En voyant le debut de la BA de la.planète des singes je me demandait si la fin du film ne teaserait pas l’arrivée de la navette spatiale disparue dans le film de 2005.
    Du coup est ce que la jeune femme forte et indépendante sera un gender swap du Charlton Heston like de 2005, est ce la fille qu’il aura eu avec Nova ou partiront ils sur toute autre chose du genre elle est trop intelligente par l’action du Saint Esprit ?

    Monkey Man : intrigant
    Fall guy : faussement barré mais totalement lisse.
    Sans un bruit : justr parce que je suis amoureux de Lupita

  5. Wicked, ou le truc inutile qui va encore nous faire passer un vilain pour une victime. Est-ce que les types qui ont des idées aussi idiotes comprennent seulement pourquoi ça ne marche pas ?

  6. Pas grand chose niveau trailers au final, hormis Deadpool et la Planète des Singes qui sont deux des rares films que j’attends vraiment cette année.

  7. Autant le 1er trailer de la planète des singes m’avait donné l’impression d’avoir une qualité largement en dessous de la dernière trilogie, autant ce nouveau trailer m’a beaucoup plu. (et kiffé la reprise du  »together strong! »)

    Et je retiens le trailer de Twisters, qui sur le papier ne me tente pas plus que ça (alors que petit je kiffais ce genre de film, même si jamais vu le 1er,ou alors je ne m’en souviens pas), mais qui m’intrigue pas mal avec ce trailer super bien conçu.

    Ce fut plutôt une belle récolte cette année ces spots super bowl, comparé aux dernières années.

  8. Qu’est-ce que ça devient agaçant ces montages audio de trailers, pour Twister, niveau tambours c’est tellement exagéré qu’on dirait une parodie, pour A Quiet Place Day One, le gimmick de la respiration est exaspérant…

  9. « Twisters » et les Singes sont cools, surtout à cause des films d’origine.
    « The Fall Guy » a l’air d’être un peu plus drôle que prévu.
    Les spots sont comme prévu parodiques et ridicules, certains diraient même que les films du MCU ne sont rien d’autre qu’une finale de Super Bowl.

    Vu :

    – « Fort Invincible »…
    Gordon Douglas met en scène un de ces traditionnels western de garnison, avec soldats vivant sous la menace de Natifs très nombreux et féroces (bien plus forts d’ailleurs).
    Avec un commandant auquel on n’a pas trop confiance, surtout si c’est l’hyper stoïque Gregory Peck. Mais dans son cas c’est un quiproquo, mêlant un triangle amoureux et un vieux barbon de commandant, qui va en faire un paria, se désignant pour une quasi mission suicidaire… en amenant avec lui les pires soldats (avec des gueules impayables comme Ward Bond et Lon Chaney jr), qui en plus ont chacun leurs raisons de le détester.
    Bonjour l’ambiance ! Si on a une bonne copie du film, on peut profiter d’une histoire qui baigne dans les ressentiments, le suspense, l’injustice et même l’horreur (les tortures indicibles de l’ennemi).
    Pas le meilleur film du genre (par rapport à « Fort Bravo », « Fort Massacre »), un peu décousu, oubliant certains personnages en cours de route.
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    – « The Hoodlum »…
    Une série B de Max Nosseck, dans la lignée des grands films de gangsters de la Warner. Lawrence Tierney y est la fameuse mauvaise graine, poussant plus loin encore les limites des Ennemis Publics et autre Scarface : hargneux, envieux, éternel récidiviste, quasi violeur (de la petite amie de son frère), traître etc… n’en jetez plus !
    Le problème c’est qu’il n’y a alors aucune empathie possible pour cet individu dont la place est à fiche littéralement aux ordures. Le seul personnage vraiment émouvant étant surtout sa pauvre mère jouée par Lisa Golm, dont les deux grandes scènes encadrent le film, y soulignant le désespoir d’une famille maudite
    Noir, fatale et malaisant.
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    – « A Detective Story »…
    Un des films les plus méconnu de William Wyler et Kirk Douglas, qu’il faudrait mettre en bonne place dans leurs filmographies respectives.
    Une histoire de détective mais au sens américain « d’enquêteur », sise dans un commissariat en pleine journée d’été très chaude. Dès le début on est happé par la description de ce quotidien, avec ces personnages aux rôles bien définis, qu’ils soient au standard, à la docu, aux PV, ou bien divers contrevenants… déjà, c’est très bien.
    Et quand William Bendix arrive, bloc de robustesse et d’humanité, ça devient encore meilleur, on atteint des sommets stratosphériques qu’on ne quittera plus jusqu’à la fin… sommets également étouffants, il faut être prêt à ça.

    Car c’est un film qui semble traiter beaucoup de sujets (la ville, les immigrés, l’après-guerre), donnant ensuite l’impression de se fixer sur une idée commune quant à la relativité du Crime, en fonction des circonstances. Il prend même indirectement partie sur la question de l’avortement (l’illégalité crée plus de drames), en en parlant en des termes très explicites pour l’époque.
    Mais là aussi on va plus loin encore, et le vrai sujet exposé ici c’est la transmission de la violence (masculine), de façon atavique ou systémique. Au moment où on s’en rend compte, en même temps que les personnages principaux, il est peut-être trop tard, et Kirk ajoute une autre performance auto dépréciatrice à son palmarès, avec son rôle de flic inflexible car il en a trop vu, il a été « contaminé » dès l’enfance.
    Pendant qu’on se rappelle aussi à quel point Eleanor Parker était une actrice bouleversante, lui tenant tête avec grande fierté.

    Curieusement Lee Grant y a été récompensée d’un prix d’interprétation à Cannes, son rôle secondaire loufoque étant comme un reflet du spectateur, touchant et imprévisible. Et c’est aussi un film qui a une très nette unité de lieu, se passant en total huis clos dans le poste de police, ou dans un fourgon cellulaire pour une des rares escapades extérieures… en dehors de celles se passant au début et à la fin, lesquelles expriment à la fois une unité de temps (ça se passe du matin au soir), et un parallèle entre deux couples, les deux ayant leurs moments de bonheur mais aussi de tragique.
    Enfin c’est un film qui n’hésite pas à montrer le mal-être au sein de la Police, de façon absolument pas hollywoodienne (de toute façon, comment pourrait-il en être autrement ?) et sans concession. La résilience ne s’y fait pas si facilement, et on finit avec le cœur déchiré, à peine réconforté par une petite lueur d’espoir.
    Terrassant !
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    – Début de la spéciale Henri Verneuil…
    Un bon artisan, curieux de tout, au service de grands acteurs.
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    – Fin de la (fausse) mini-série « Cœurs Noirs »…
    Il y a du boulot de la part de Ziad Doueiri au niveau de la mise en scène, très nerveuse, n’abusant pas trop des plans séquences – ça varie selon les circonstances.
    Mais comme c’est un produit Amazon Prime Video, on a une intrigue qui repose sur l’action et des rebondissements (pour tenir en haleine l’internaute zappeur), souvent à la limite de l’artificialité.
    C’est bien simple, ici on a des professionnels, hyper rodés au danger, et devant le plus possible s’auto responsabiliser… et d’habitude, quand quelque chose foire, c’est la faute à des décisions politiques qui viennent parasiter la chaîne de commandement.
    Eh ben pas de politique ici (consignes de la plateforme ?), alors que le sujet l’est hautement, politique. Quand des trucs foire, c’est à dire à chaque épisode, c’est à cause de bourde tombées comme un cheveu sur la soupe (aucune préparation scénaristique), ou bien d’un manque de chance cataclysmique. Ce qui fait qu’on va passer les six volets à stagner sur l’exfiltration compliquée de la famille d’un Emir terroriste ayant des informations cruciales (Moussa Maaskri, meilleur acteur du cast), pendant que tout le monde doit serrer les dents, subir des sacrifices absurdes, et même péter les plombs faute de pouvoir boucler cette mission cauchemardesque.
    Et quand on croit que c’est terminé, on en rajoute une couche. Plaignant ces soldats même pas salauds, empêtrés dans un contexte harassant, la série dissuade nettement de s’engager dans les Forces Spéciales.
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    – Fin de la sixième saison de « SWAT »…
    Complètement l’inverse de « Coeurs Noirs »… cette série étant déjà une version optimiste de ce qu’était « The Shield » du même Shawn Ryan : une équipe de choc qui a les moyens et la discipline pour se confronter au pire, qui ne bâcle pas ses affaires et qui sait tendre la main quand il le faut.
    Il n’y a plus grand chose à raconter avec la plupart d’entre eux – une naissance, un nouveau rôle de mentor, une sœur illégitime mais très bien, un divorce. Et deux nouvelles recrues féminines pour compenser le départ (et l’invisibilisation) de Chris. Au profit de Powell, surtout.
    Spécial bravo à Patrick St Esprit (patron idéal et homme qui s’adoucit) et Jay Harrington, piliers de confiance.
    Au final, des gens courageux et en qui on peut avoir confiance… De vrais héros, et ça fait toujours du bien.
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    Spéciale Bande à Fifi :

    – « Super-héros malgré lui »…
    Après son Nicky Larson (et pas du tout City Hunter), qui ratait complètement son hommage à la burlesque VF d’origine pour se contenter d’être un doudou des années Club Dorothée, avec quelques scènes d’action techniquement plus exigeantes…
    Philippe Lacheau fait ici la même chose, mais avec les super-héros… du cinéma (lire un comic des New Gods ne compte pas). Mais en se mesurant à Hollywood tout en se contentant de mettre une tonne de références trop connues à chaque scène (Batman), on a à nouveau un film où les idées ne s’agrégent pas ensemble.
    Niveau scénario, l’auteur se contente de raconter Encore l’histoire d’un jeune homme calamiteux qui doit apprendre à être adulte et responsable, entre deux blagues de cul, avec ses acolytes, des enfants, des animaux qui se font casser la figure…
    On se retrouve d’une part une mise en abîme cinématographique qui ne marche pas : en gros il joue l’équivalent du lourdaud Chris Pratt engagé chez Marvel, mélangé à Jason Bourne et au « Volt » de Disney, mais on ne comprend pas comment cette production peut avoir des gadgets aussi sophistiqués. Et en plus s’y glisse une intrigue criminelle assez molle.
    D’autre part on a une sous intrigue amoureuse lointainement inspirée de « Prisonniers du Passé », mais qui devient ici un coup de théâtre poussif faute d’avoir été traitée à fond. Dommage, car s’il avait été un peu moins pudique au niveau des sentiments, Lacheau aurait pû nous offrir un super opus romantique caché sous le gras de la comédie.
    En 1 heure 20, on se retrouve vite à court d’action et d’émotions… Peut mieux faire.

    – « Alibi.com 2″…
    Le précédent film de Philippe Lacheau était assez paresseux ? Cette suite-ci semble en avoir conscience en démarrant avec un Greg lui-même s’étant encroûté, la fabrication d’une maquette (passe-temps de vieux dit-on) étant déjà une référence à une vieille idée irréalisable de parodie de « Titanic »…
    On y est : la Mise en Abîme. C’était ce qui faisait du premier « Alibi.com » le chef d’œuvre de la Bande à Fifi, ou au moins un aboutissement. Car cette équipe qui fabrique des alibis, ce sont des artistes/artisans qui créent une autre réalité… ce sont des comédiens, des narrateurs.
    C’est eux, les mêmes depuis leurs sketches TV, utilisant de solides moyens comme des bouts de ficelle, de la débrouille.

    Cette suite n’arrive toutefois pas à la hauteur du premier volet, dont la construction des gags atteignait souvent des niveaux étonnants, même au sein d’une scène peu originale (parodier Star Wars comme ça, bof… mais parodier la Force en utilisant la Gravité, c’est cool).
    En plus du groupe de potes, des enfants et animaux, on est un peu ici dans un best-off, faisant revenir certains acteurs des anciens films ou y mettant quelques références. Ça donne surtout un trop plein en 1 heure 24, où chaque bonne idée a son équivalent poussif.
    Retrouver le Gérard Jugnot teigneux à la voix de fausset, c’est génial… Voir Arielle Dombasle en ingénue précieuse sexy, c’est pas incroyable.
    Retrouver Catherine Benguigui gentille transparente, c’est adorable… Retrouver Georges Corraface en vieux beau dangereux, c’était pas utile.
    Un caméo à la Gad Elmaleh, Oui !.. La participation de Redouane Bougheraba, bof.

    On aurait pu couper dans le gras pour se concentrer sur le meilleur, le développer plus – par exemple la baston de mariage, qui méritait d’être deux fois plus longue. Et surtout toute la partie consacrée au couple Lacheau/Élodie Fontan, qui manque d’atteindre l’égalité hormis lors de moments où ils créent des joutes géniales entre eux. Où elle même se met créer du mytho avec ingéniosité – d’ailleurs sur le tournage, elle a joué bien des tours pendables.
    Malgré ses excès superflus, on rit, on est complice, on en redemande.
    _

    – « Free Guy »…
    Si vous avez déjà vu « The Truman Show », « Matrix », « WALL-E », « La Grande Aventure Lego », « Ready Pl@yer One », « Ralph 2.0″… qu’est-ce que vous venez faire ici ?
    Tout a déjà été raconté dans ces films composites, avec les mêmes types de personnages, et Shawn Levy essaie de faire la même chose… cumulée en moins de deux heures.

    Forcément, impossible d’y créer le moindre suspense quand des prédécesseurs sont aussi connus, cultes, et des marqueurs de la Pop Culture (laquelle est bien entendu digérée et régurgitée par les réseaux virtuels).
    Alors très vite, on n’essaie pas : le pitch du quidam ordinaire dont on découvre (et lui ensuite) qu’il n’est qu’un rouage docile, on l’expédie rapido – surtout si vous vous êtes renseigné avant.
    La prise de conscience et l’amour, menant à l’indépendance, à la révolte, à la remise à zéro, au rappel mémoriel, à la quête d’un territoire mystérieux, avec musique envahissante, un tas de références culturelles et autres cameos (poussifs, en ce qui concerne les propriétés Disney)… tout ça, ce ne sont plus que des balises narratives usitées, tellement visibles à des kilomètres que les personnages de programmateurs du film auraient même pu l’y inclure – mais pour raconter quoi de surprenant, après ?

    Rien justement… et, indépendamment de l’équipe du film (qui n’y a peut-être pas pensé suffisamment), c’est bien vers ça que se dirige le scénario :
    Ryan Reynolds (désolé mais il nous fait rire) joue un brave type, neutre mais qui peut donc facilement absorber tout ce qu’il voit, tout ce qu’on lui présente, au risque de finalement se fondre dans la masse.
    Mais sa nature placide, encodée en lui et donc indépendante du libre-arbitre qu’il vient de se faire pousser, résiste. Plutôt que de devenir un être qui surréagit et surconsomme, ça va rester un Seinfeld qui préfèrerait plutôt blablater à propos de Rien.
    Le monde ultime (et originel) de cette histoire représente le calme, la retraite, ce qui pourrait même être l’équivalent de la mort (mais dans un joli paradis). On doit partir de GTA pour revenir vers les Sims.

    Mais en refusant cette part cathartique que représente la violence dans un espace de Fiction, n’est-ce pas alors donner raison à l’Articiel, chez qui la violence n’existe pas au naturel (sinon, en miroir ce celle des humains) ?
    Ne vaut-il pas mieux accepter l’existence de notre propre agressivité, car celle-ci peut être jugulée par la création artistique ?..
    À moins que justement, on ne sache plus créer grand chose d’artistique (à Hollywood en tout cas), plus rien qui puisse canaliser la brutalité, et que le côté bucolique qu’on trouve dans l’Artificiel soit maintenant terriblement séduisant.
    Ce film nous avoue peut-être bien que son acteur principal ne recherche plus la radicalité mais le confort (c’est maintenant un père de plusieurs enfants).
    Il nous confirme surtout que même un scénario ne reposant sur aucune franchises adaptables est incapable de prendre le moindre risque, dès le moment où on a misé beaucoup d’argent dessus.

    C’est un tantinet glaçant.
    Frigo, aïe !
    _

    – « The United States of Leland »…
    Dans la lignée des divers dramas adolescents datant de la fin/début du millénaire (et contemporains à la fois de la tuerie de Colombine et du 11/09). Réalisée par un certain Matthew Ryan Hoge, d’après sa propre expérience d’enseignant pour mineurs incarcérés.
    Si Chris Klein y est à contre-emploi de ses « American Pie », Ryan Gosling est dans la continuité de ses rôles d’ados perturbés – avec « Danny Balint » et « Calculs meurtriers », il nous fait un sacré triplé, celui (ultime) de Leland utilisant encore plus son visage long et nonchalant.
    Jena Malone, elle, était encore dans toutes les mémoires grâce à « Donnie Darko », qui allait dans la même direction que ce film : une histoire qui mêle petite ville, secrets de jeunes gens, présence de professeurs, d’écrivains et d’orgueilleux (souvent au sein d’un même personnage), morts terribles, incompréhensibles et inéluctables… solitude et tristesse écrasante, alors que personne n’arrive à comprendre ce qui a pu motiver des actes dramatiques ou juste inélégants, sans pouvoir se reposer sur les classiques notions du Bien et du Mal.
    Et surtout, comme chez Richard Kelly (mais sans le Fantastique/SF), il y a des itérations dans ce film, des éléments répétitifs dont les personnages n’ont pas conscience, et qui peuvent même représenter un transfert d’un individu à l’autre.
    Film indépendant américain typique, bardé d’une BO à la mode, mais sachant gérer à la merveille ses effets de mise en scène (le jeu des yeux alternativement ouverts) et son scénario très mélancolique. Tout en se terminant sur une scène très belle et douce, nous donnant peut-être la clé de l’énigme (miséricorde ?).
    Après ce film, le réalisateur Matthew Ryan Hoge lui va s’évaporer complètement et ne fera plus rien. Une autre énigme continue…
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    – « De son vivant »…
    Emmanuelle Bercot retrouve deux de ses acteurs favoris, pour un type de sujet qui a sa faveur – c’est à dire un sujet qui peut susciter le malaise chez les spectateurs.
    Ici un mélodrame sur la fin de vie d’une personne irrémédiablement condamnée, et qu’on va suivre peu à peu alors qu’il va être dévoré par la maladie.
    Le genre de film qui mène à la fois à la transformation et à l’effacement, sans qu’on sache s’il y aura une transcendance agréable à la fin – nulle trace de religion ici, pas grand chose pour se rassurer… Et pour se donner bonne conscience ?
    C’est aussi de ça qu’il s’agit alors qu’on ne sait si ce qu’on va laisser derrière soi est suffisamment consistant, ou même « propre ». Est-ce qu’on doit mettre ses affaires en ordre en acceptant l’inéluctable ? Ou bien à quoi bon !, laissons faire la dissolution.
    Dur, dur, dur… Insoutenable à voir puisque tout ce qu’on a à faire, c’est attendre que ça passe, accompagné de souffrances pénibles. Tandis que, de leur côté, les soignants menés par un vrai oncologue (sorte de père spirituel absolu), cherchent des moyens pour mentalement gérer ce travail difficile. Entourée de beaucoup de non professionnels, Cécile de France y joue un personnage passant de témoin à actif.
    Pendant que les quelques proches sont soit dans l’intimité éplorée – Catherine Deneuve à fleur de peau, héritant de scènes proches du mystique (le moment où elle le soulève après avoir vu un nouveau né bercé, stupéfaction qui mélange la frayeur avec la beauté)…
    Soit ces proches sont dans la distance – que des jeunes, dont un fils illégitime qui représente une sorte d’enjeu final.
    Bien sûr il y a la performance de Benoît Magimel, statique et doloriste, d’autant plus que ça l’a suivi plus longtemps que nécessaire à cause de gros arrêts de tournage. Et qui y joue également une sorte de version alternative de lui-même, un acteur qui n’aurait jamais réussi à se transcender pour réussir à marquer le monde entier – ce que ce film infirme totalement en ce qui concerne le vrai Magimel (et c’est pas la première fois).
    Ça fait du bien quand ça s’arrête. Et ça fait du bien quand on n’est pas seul.
    _

    Lu :

    – Numéro anniversaire de Nick Fury, avec de jolis exercices graphiques en hommage à de grands artistes, tout en remettant les choses à plat entre un père (faillible) et un fils (trop en retrait).

    – Début de la nouvelle équipe westernienne des Gardiens de la Galaxie, avec quelques mystères et surtout une bonne ambiance graphique, toutefois très dramatique.

    – Un peu du Ghost Rider de Benjamin Percy, sur les routes de l’horreur avec maintenant les frères Blaze/Ketch.

    – Un peu de Moon Knight, avec en guest le jeune Venom.

    – Fin de la série de Yoda, avec le maître en action avec Anakin, et une fin qui colle avec le V.

    – Épilogue de Hidden Empire, avec beaucoup d’action, d’amour et de coups fourrés.

    – Cinquième et dernière Intégrale des Tortues Ninja classiques en noir et blanc…
    Eastman et Laird ont beau se réjouir dans les commentaires (très didactiques), leur écriture des personnages, soumis à des instants dramatiques et intimes (beaucoup de deuils un peu trop rapides), est un peu à l’étroit.
    Et l’intrigue centrée sur l’action, un peu simple mais néanmoins bien chorégraphiée lors de combats intenses.

  10. Visiblement, ceux qui critiquent Wicked de « wokisme/en fait la méchante c’est la gentille donc c’est nul » uniquement sur sa bande annonce…ignorent qu’il s’agit d’une adaptation de la comédie musicale des années 2000 (avec Idina « La Reine des Neiges » Menzel dans le rôle titre). Pas de surprise donc dans ce qui est ici proposé, même par rapport au casting au regard des différents castings du musical depuis 20 ans. Bref, ça juge mais en fait ça ne connait même pas le produit de base.

  11. En cette ère de box office USA assez faible dominé par Godzilla Minus One et par le blockbuster chinois Creation of the gods, le seul film américain qui a tiré son épingle du jeu c’est Argylle.
    Donc la c’est un peu la débacle des grands studios. Et les films non américains qui vont boucher les trous provoqués par le déficit de blockbusters à cause des grèves de 2023, risque d’accentuer la tendance.

    • @Fabien: Tu as vu Creation of the gods? Je le vois pas dans les sorties ciné chez moi. J’avais cru comprendre qu’il sortirait dans une petite fenêtre de deux jours comme Godzilla Minus One et j’ai pas envie de le rater.

      • Je ne l’ai pas vu comme j’habite dans un trou.
        Il semble qu’en France il ait été au programme 48 heures dans les cinémas MK2 uniquement. Et dans quelques autres salles en province. C’était ce week end.

        Au moins aux US ils ont eu ces films là en distribution normale.

        • Bon, ben c’est loupé alors!
          Mais je ne désespère pas, nos cinémas sont bien plus ouverts aux autres cultures et on a une forte communauté « chinoise » donc 🤞

  12. Vu: Fighter (2024) de Siddharth Anand.
    Une escouade de pilotes indiens (Mirages et hélicos) en lutte pour le Cachemire contre le Pakistan qui emploie au black et héberge un terroriste islamiste.
    Un Top Gun indien où Maverick se prendrait les conséquences de ses pirouettes et son égocentrisme en pleine face que ce soit au niveau militaire ou relationnel.
    Un film, évidemment en dessous du blockbuster américain de Tom Cruise au niveau visuel (mais qui peut lui faire concurrence à ce niveau?), mais selon moi avec plus de coeur.
    Les effets spéciaux sont en grande majorité dans la tranche haute des blocks hollywoodiens récents mais il y a également un peu d’humour, beaucoup de patriotisme (normal vu le pitch du film), de la romance, de la bagarre, du suspense et de la lutte très touchante contre un patriarcat bien réel et non fantasmé comme aux Etats-Unis.
    Ah! Et le sexy n’est pas mort. Les corps du couple d’acteurs principaux , Hritik Roshan (superstar indienne) et de la sublime Deepika Padukone sont hypersexualisés pour le plaisir de nos yeux!
    Les scènes de combat en vol sont punchy (même si un peu wtf) et les bruitages excellents scotchent au siège.
    J’ai personnellement adoré la scène où le héros fout sur la gueule du terroriste en le remettant à sa place par un discours hyper patriotique. On ne verra jamais cela dans nos contrées trop politiquement correctes.
    Maintenant, ce film n’est évidemment pas pour ceux qui sont allergiques à Bollywood car oui, il y a des moments où les personnages sont excessivement iconisés (comme le ferait Snyder), il y a des ralentis (comme chez Snyder), il y a des chansons (comme dans Joker 2?) et même une cascade wtf à la Fast & Furious.
    Mais je conseille largement ce film à ceux qui aiment les films d’action à l’ancienne et qui ne sont pas allergiques aux sensibilités d’un cinéma différent ( comme l’a été celui qui a critiqué Minus One sans n’y avoir rien compris).
    Très content d’avoir pu le voir au cinéma.

  13. Les premiers avis critiques sont suffisamment détaillés pour que je jette l’éponge. Je voulais aller voir Mme Web à la séance pas chère du matin mais j’ai mieux à regarder, lire ou jouer.
    Même la presse progressiste ne le sauve pas!
    Bon courage à LTH (dont c’est le boulot), à The Ghost, Binouzes et aux quelques malheureux qui vont s’infliger ce truc. Vos critiques et avis seront bien plus intéressants à lire que ce film.
    https://www.ecranlarge.com/films/news/1503055-madame-web-premiers-avis-sony-spiderverse-dakota-johnson

    • Alors, Oui la Presse est unanime.
      Mais, appuyer cela en linkant la fange d’Ecran-Large-Idées-Courtes fait perdre toute crédibilité à ta décision…
      PS : je n’irai pas non plus, pour des raisons de calendrier

      • Laisse ma crédibilité tranquille! Ca fait bien longtemps que je l’ai perdue! 😅
        Sinon, comme toi, je déteste Ecran Largement prétentieux. Ce lien m’est apparu dans mon fil d’actu Google et l’agrégation de ces critiques m’a parue suffisamment pertinente pour que je la poste.
        Y’a quand même une soixantaine de curieux ou de fous qui ont réservé leur séance (sur cinq séances) dans mon cinéma aujourd’hui! 😱
        EDIT: Je viens de voir la date du jour. Ca ne m’étonne pas. Les places réservées, comme les Sith, allaient par deux.

        • ce qui est (aussi) assez amusant avec ce film – que je n’ai pas plus envie de défendre plus que ça ; simple constat – c’est que les critiques européennes et US lui règlent son compte depuis le début et que de l’autre côté, on lit que la Chine pourrait permettre que le résultat pour Sony ne soit pas si cataclysmique que ça (un peu comme pour Aquaman) ET que l' »on » sait déjà que vu les modes de conso actuels, ce film qui va se crasher en salles et sera massivement vu en VOD et streaming …. et pour une raison fort simple – comme les robes des avp ont pu le laisser comprendre : ces starlettes sont particulièrement glamour, quoiqu’en dise l’hypocrisie d’une bienpensance.

          • Que le film soit apprécié en Chine n’est pas étonnant. Les femmes fortes, ça fait partie de leur culture.
            Nous on a du mal. Et faut dire que parfois mal fait. Mais c’est culturel.
            Il faut comprendre que sous les Song il y avait des femmes commerçantes, des femmes d’affaires, des femmes médecins, des femmes combattantes et il y a même eu quelques femmes générales. Il n’y a que le sastut de lettré qui permettait l’accès à la haute fonction publique qui leur était interdit. Mais elles pouvaient être officier au service d’un fonctionnaire.
            Donc ils n’ont pas du tout la même approche du rôle des femmes.

          • Je ne pense pas que je suis pas devenu exigeant. J’aime les nanars mais de là à payer pour ça…

            @Lovehaters: Mettre Sydney Sweeney en jupette ou en combi moulante, c’est féministe qu’on te dit! Her body, her choice!

    • Écran Large ou pas, ils peuvent bien raconter ce qu’ils veulent, c’est pas une bande de tomates ou de plus snobinards que moi qui va me dicter ce que je dois aimer ou pas. Je suis attiré par ce film, qui m’a l’air différent de ce qu’on voit d’habitude, j’aime l’idée d’un tueur en série avec des pouvoirs arachnéens, et je vais découvrir des actrices que je ne connais pas. En plus, le côté un peu « à l’ancienne », qui est un défaut pour beaucoup (ce que je comprends) me plaît bien, alors F… les critiques. J’ai adoré Black Adam, j’ai adoré The Flash, j’aimerais peut-être celui-là. 🙂

      • oui, évidemment, même si on peut soupçonner que nous ne sommes pas tous ainsi, sinon, les critiques n’auraient plus de raison d’exister 😉
        quoi qu’il en soit Ecran Large est au cinéma ce que Zemmour est à l’Histoire ou Pascal Praud à la philosophie.
        Il y a énormément de sites où ceux qui commentent sont des rageux, là, ce sont carrément les rageux qui rédigent les articles ! ^^

        • @The Ghost: J’espère pour toi que tu vas aimer ce film l’ami.
          Personnellement et en règle générale, je me tape de l’avis des critiques, excepté quand il est éclairé comme celui de LTH mais… quand les trailers annoncent le pire, qu’on sait que ce sont les mêmes qui ont commis Venom 2 et Morbius, que ça n’a rien à voir avec le comics et que les premières personnes à l’avoir vu, des personnes progressistes qui plus est, capables de défendre The Marvels, le descendent en flèche, je ne vois pas pourquoi j’irai dépenser 10€ pour le voir.
          Ca serait purement hypocrite de ma part et malsain (allez j’avoue que pour le côté malsain, je suis tenté 😅)
          Après si un seul de mes amis, ou même, un seul habitué ici (sauf Flo évidemment) me dit qu’il a aimé et surtout pourquoi il a aimé, alors pourquoi pas.

  14. Ces derniers jours:
    J’ai lu: « Wanted Lucky Luke » de Mathieu Bonhomme. C’est vraiment superbement beau, les couleurs sont assez incroyables. Mais ça reste assez vain au niveau de l’histoire je trouve. Ca se lit vite et bien mais ça révolutionne pas Lucky Luke (je lui avais préféré « Jolly Jumper ne répond plus », de Bouzard)

    « Basketfull of heads » excellente série B horrifique par Joe Hill (le fils de Stephen King mais surtout le papa de Locke and Key). ça se lit très bien, ça fait son taf de divertissement et ça s’arrête quand il faut. Je recommande (et il est en prix nomad chez Urban comics donc ça coute presque rien de se lancer=) )

    Vu: « Operation fortune, ruse de guerre »: Bon ba Guy Ritchie devrait définitivement arrêter de faire des films. C’est à la fois brouillon et ennuyant. Le surdécoupage c’était cool y a 20 ans, aujourd’hui c’est juste un cache misère.

    « Cold skin » assez bonne série B inspiration Lovecraft. ça fonctionne dans ce que ça propose sans aller au delà et c’est très bien.

    « Yannick » un des plus faible Dupieux. ça se regarde toujours sans déplaisir mais comme d’hab on sent qu’il sait pas trop où aller.

    « Terrifier 2 » c’est débile et bien gorace. Mais bien trop long et mal joué. ça se regarde bien mais ça ne rentre pas du tout dans un top film d’horreur.

    Revu: « Ninja assassin », c’est gore et assez rigolo mais c’est vraiment dans le jus de son époque avec les poncifs obligatoires (si tu fais un film de ninja, assume et rajoute pas des flics nuls et un assaut du swat ou j’sais pas quoi à la fin). Donc boarf, comme la première fois quoi.

    « Mortal kombat » le dernier sorti pdt la pandémie. Ba c’est toujours nul.

  15. Après Apollo Creed, (la voix de) Rocky :

    https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Mort-dAlain-Dorval-a-77-ans-Sylvester-Stallone-perd-sa-voix-francaise

    Allaaaaaaaiin !!!!
    C’est terrible, toutes ces icônes vocales qui disparaissent… 😢🙏

  16. @LTH: X-Men!!!!!
    https://youtu.be/pv3Ss8o9gGQ?si=KUch_Y408wmEDujl

    J’avoue que ça me fait quelque chose et ça m’a donné envie de revoir cette série (qui a bien mal vieilli).

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