Le bar de Galactus #244 : Kung Fu Panda 4 ~ Le Printemps du Cinéma

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Semaine relativement calme avec la sortie tardive de Kung Fu Panda 4, la franchise animée portée par un Jack Black toujours très en forme. Si ce n’est déjà fait, je vous invite à écouter sa reprise de ‘Baby One More Time’ qui est juste exceptionnelle (voir ci-dessous) ! Mais avant de découvrir les nouveautés du mercredi, il y a bien sûr le Printemps du Cinéma (24-26 mars). Malgré un tarif – 5 euros – de moins en moins préférentiel, avez-vous profité de cette opération pour rattraper quelques films à la volée ? Et plus généralement, qu’avez-vous vu/lu/bu ces sept derniers jours ? A vos claviers et très belle semaine à tous !

Après trois aventures dans lesquelles le guerrier dragon Po a combattu les maîtres du mal les plus redoutables grâce à un courage et des compétences en arts martiaux inégalés, le destin va de nouveau frapper à sa porte pour… l’inviter à enfin se reposer. Plus précisément, pour être nommé chef spirituel de la vallée de la Paix. Cela pose quelques problèmes évidents. Premièrement, Po maîtrise aussi bien le leadership spirituel que les régimes, et deuxièmement, il doit rapidement trouver et entraîner un nouveau guerrier dragon avant de pouvoir profiter des avantages de sa prestigieuse promotion.

27 COMMENTAIRES

  1. Le Printemps du cinéma ? Une seule fois je l’ai fait car en général y a aucun film d’interessant (ou que t’es allé voir avant) durant ces 3 jours mal placés.

  2. « Je suis Fu du chocolat noir et blanc Panda ! » 😉

    Vu et revu :

    – Encore Henri Verneuil, au moment où émergent les films les plus gros, les plus chers…
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    – « Out of Time »…
    Ce film de Carl Franklin lorgne vers l’archétype du Film Noir, avec un protagoniste dépassé par les évènements, et une arnaque mené par une femme fatale… Seulement l’exécution est assez moche (on est au début des années 2000, et ça ressemble à un banal thriller des 90’s), et le suspense repose sur un tel enchaînement d’embûches qu’il en devient comique.
    Normal, le vrai sujet du film, c’est la comédie de remariage.
    Reste la curiosité de voir Denzel Washington dans un rôle où il n’est jamais dominateur, tout le temps à la bourre… on ne verra plus trop ça ces dernières années.
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    – Spécial série B de SF :
    – « 2010 Moby Dick » et « Guardians »…
    Même tarif pour les deux, même si le dtv de Trey Stokes a vraiment peu de moyens en comparaison du film de Sarik Andreassian.
    Mais si l’un suit la trame du roman de Melville dans une version modernisée, et l’autre fait un mélange russe entre les 4 Fantastiques et les Vengeurs, les deux ont le même défaut de se contenter d’exposer leurs thématiques. Sans jamais prendre suffisamment de temps pour les traiter à fond.
    Vite vus, vite oubliés.
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    – Fin de la première saison de «  »Broadchurch »…
    On finit comme on a commencé : une nouvelle famille est détruite…
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    – « The King’s Man »…
    Analyse complète sur la page dédiée, au Bar #127
    http://lestoilesheroiques.fr/2021/12/le-bar-de-galactus-127-the-kings-man-premiere-mission.html

    Avec le temps, ce film s’est bonifié.
    Certes le traitement des femmes chez Matthew Vaughn est toujours indigent, et sa façon de tordre l’Histoire façon cartoon a de quoi faire hausser les sourcils (l’influence de Mark Millar ?).
    Mais ça reste le film de l’auteur où il y a le plus d’ampleur et d’émotions déchirantes, ainsi que des scènes superbes qui restent plus facilement en mémoire, et qu’on apprécie de revoir.
    Et ça, ça n’a pas de prix.
    _

    Lu :

    – Captain America : L’armée fantôme…
    Un opus canonique aux comics des années 60 (a priori), un peu désuet et aux traits à la Blake et Mortimer.

    – Intégrale Moon Knight 1980-81…
    Pour Bill Sienkiewicz, les scenarii étant encore trop classiques – quoique bien violents.

    – Conclusion des deux run de Captain America, après Cold War…
    Tout rentre dans l’ordre, tranquille, malgré les trahisons et le deuil.

    – She-Hulk, toujours aussi sensible et sentimentale…

    – Début de Immortal Thor, avec un grand sens de la mise en scène…

    – Spider-Man, Octavius vs Osborn, et un étonnant Spider-Boy.

    – Crossover Iron Man-Fall of X…
    On s’en prend plein la tête.

    • Moi, je considère qu’un film ne se bonifie pas avec le temps, c’est le regard du spectateur qui change (visionnage dans de meilleures dispositions, vu en dehors du contexte de l’époque, goûts qui changent, nostalgie…), alors que l’inverse est possible, surtout à cause des effets spéciaux ou de la réalisation clipesque..
      Pour ma part, je considère que the first mission est le meilleur de la saga sur de nombreux points, le premier film garde la fraîcheur avec des séquences anthologiques, je suis passé à côté du second avec l’erreur du scénario concernant Galahad.

    • Chaque film est quoiqu’il arrive assujetti au regard du spectateur, de ce qu’il sait, de ce qu’il a dégagé d’essentiel dans la narration – et malheureusement de l’image publique du film, même si celle-ci est fainéante et reprise de façon mécanique, sans la moindre analyse.
      Pour « The King’s Man » les moments nobles, émouvants et énergiques, une fois qu’on sait qu’ils sont les plus importants dans le film, ont toujours leur pertinence.
      Même le fait de s’autoréférencer en reprenant des scènes du premier, jusqu’à perturber les spectateurs en tuant un héros dans le deuxième tiers de l’histoire… c’est paradoxalement plus fort qu’avec Colin Firth. Parce qu’un mentor qui meurt pour laisser la place au jeune, ça reste dans l’ordre des choses.
      Mais l’inverse ? Avec un père finalement deux fois en deuil, se parjurant..? Non seulement c’est déchirant, mais en plus c’est raccord avec tout ce qu’on y raconte (avec insistance) sur tous ces jeunes morts à la guerre pour rien, et pas vraiment avec un « doux honneur « .

  3. 5euros ça reste un tarif préférentiel (9.10euros la place dans mon ciné, on y gagne quand même=) )

    Je suis un inconditionnel de Kung Fu Panda 2 que je trouve tout bonnement excellent, le 1 était très bien aussi. Mais le 3 m’a vraiment laissé de marbre et cet opus ne me botte absolument pas… à voir un jour sur mon canap =)

    J’ai profité des places un poil moins chères pour aller voir « Immaculée » avec Sydney Sweeney. C’est pas le film du siècle loin s’en faut mais ça reste assez rigolo. Un meilleur réal aurait été apprécié, en tout cas un qui tombe moins dans le piège des jumpscares à tout bout de champ. Mais Sweeney s’en sort admirablement bien et le film ose plonger dans le gore et le crado quand il faut. ça m’a un peu fait penser à « Cure for life » vachement dans la retenue et l’étrange au départ avant de se vautrer dans le cinéma bis avec plaisir dans sa dernière partie.

    J’ai aussi vu le remake de « Road House ». C’était pas très bien. On sait pas pourquoi Gyllenhaal a signé tellement il semble n’en avoir rien à secouer. Sa prestation « coolicool mais dangereux » est au mieux sympa, au plus souvent déjà vu et un peu chiante. Reste qu’on est toujours content de voir Daniela Melchior (qui fait de très mauvais choix de carrière malheureusement) et que Conor McGregor joue…ba lui même, le gros beauf bourrin donc ça fonctionne plutôt bien. Ce pitch avait déjà peu de sens dans les années 80 mais alors bordel en 2024 le décalage est rude…

    J’ai attaqué « Yellowstone » sur simple confiance aveugle en Tyler Sheridan qui nous a quand même proposé « Wind River » sorte de western dépressif et crépusculaire… ça commence très très bien, j’aime vraiment la manière qu’à Sheridan de dresser le portrait d’une Amérique qui lutte en permanence face à son histoire et à ses contradictions.

  4. Pas grand chose à voir d’ici La Planète des Singes et Mad Max me concernant (faudra quand même que je regarde le remake de Road House histoire de).

        • Oui, qu’est-ce qu’il nous emm….. avec ça.
          « Faut bien prononcer son nom »… par contre pour ce qui est d’être drôle, ça ne lui arrive jamais
          … heureusement pour nous qu’il n’est pas humoriste

          • J’ai remarqué qu’en France, la propension à être incapable de prononcer correctement un nom de famille était grande. Je sais pas à quoi c’est dû.
            J’aurais pensé qu’en Suisse, on était un peu plus doué 😅
            Quant à savoir ce qui est drôle, je te renvoie à ce sketch culte.
            https://youtu.be/e5HlLlTuOnQ?si=H1PVig94KS1yeDdE

  5. Enfin vu la saison 2 de Vinland Saga.
    Du grand art… à conseiller à tous ceux qui croient que les mangas et animés japonais c’est juste d ela baston décérébrée.

      • Comme les comics et les jeux vidéo, on empêchera jamais une certaine « élite » de penser pour les autres et de dire ce qui est bien ou pas.
        En tous cas, je note pour Vinland Saga.

        • @Garyus Tu reviendras m’en dire des news. Un mix entre Berserk et Vikings.
          @Archer Malheureusement on en connaît tous. Il y a aussi les pseudos fans de mangas qui ont trouvé cette saison 2 nulle par rapport à la première car il n’y a pas de gros fight à chaque épisode

  6. Commencé la lecture du roman Neuromancer, après avoir terminé Cyberpunk 2077 il y a deux semaines. Encore tôt pour juger, mais je vois déjà comment cela a pu inspirer un tas d’œuvres diverses.

  7. Pour KUNG FU PANDA 4, pas chaud pour le voir.
    Et en plus, j’ai regardé ce matin la chaîne YT La Suite de Trop sur LA GRANDE AVENTURE LEGO 2 et il s’avère que le Real de cette « sublime » suite est le même que KUNG-FU PANDA 4 mais aussi SHREK 4 ou LES TROLLS. Autant dire que ça donne peu envie…

  8. Je viens de terminer les 8 épisodes de la première saison de Sexy Beast, et ça confirme ce que je pensais avec Rogue Heroes : si je milite pour Alan Richtson en Bruce Wayne dans the Brave and the Bold, il faut absolument que Nicholas Nunn en soit le nouveau Joker !

  9. « Immaculée »… (« Si « Madame Web » ne cartonne pas, je me fais nonne ») 😅

    Il est clair que ce film n’aurait pas eu le même intérêt s’il n’avait pas été porté par la sensation du moment, Sydney Sweeney. L’actrice n’a même pas eu le temps d’être une pin-up à la Marilyn Monroe (à part dans un clip des Stones, par exemple) qu’elle désacralisait déjà son corps voluptueux dans des séries ou films high concept. Plus vite encore qu’une Margot Robbie (elle n’a de vaguement australien que son prénom) la demoiselle sait ce qu’elle veut, a fait des études de management et produit avec sa boîte Fifty Fifty. Et est prête à pousser son corps dans les extrêmes puisque adolescente… elle faisait du MMA !?
    Reprenant un script pour lequel elle avait passé le casting dix ans avant (c’est à dire mineure !). Et qui, avec son visage de madone aux grands yeux clairs, ne se contente pas de réactiver le sous-genre de la Nunsploitation, avec tout son côté blasphématoire et surtout érotique.
    Au contraire, c’est bien un film qui intègre les questionnements contemporains, tout en restant assez universel.

    Elle retrouve le réalisateur Michael Mohan qui l’avait dirigé dans des séries, et dans un long-métrage de plateforme (« The Voyeurs ») qui avait l’avantage d’être proche du huis-clos. Idéal pour ce sujet. Mais pas nécessairement fait avec un certain génie, et ce n’est pas ce qu’on demande avec ce film, ouvertement conçu comme une agréable pelloche de type Série B, pas longue du tout, avec toutefois une certaine exigence formelle – c’est pas moche, et comme ça se passe en Italie on a un tas de dialogues sous-titrés, pratique pour accentuer l’isolement de l’héroïne, jeune américaine innocente qui doit alors souvent décrypter ce qui se passe par le ton de la voix, par les attitudes et par ce qu’elle voit (ou croit voir).
    Après, la mise en scène et les sursauts sont assez classiques pendant une bonne partie de la mise en place de l’histoire. On aura une explication plutôt prévisible pour qui a déjà lu un comic de Preacher par exemple (d’ailleurs Álvaro Morte, en prêtre séducteur, a de faux airs de Dominic Cooper, le preacher adapté en série télé).
    Des instants à l’air surnaturel et diabolique (il y a quand même quelque chose de pourri là dedans) représentent une fausse piste, tout comme les nombreuses extrapolations qui peuvent émerger à chaque scène où un personnage s’exprime à propos de la beauté, du dévouement, de la santé mentale, de la fin de vie (ça fait beaucoup sur un laps de temps aussi court…).

    Car à un moment donné, on comprend très clairement que ce long-métrage n’est pas un film d’horreur qui fait peur, mais plutôt un thriller à suspense. Et on voit alors très bien dans quelles directions précises il va : dénoncer le fanatisme religieux, avec un mal présent non pas à l’extérieur de l’humanité mais intrinsèquement en elle.
    Ainsi que l’appropriation du corps féminin par autrui, donc par ricochet le droit à choisir ou non d’être enceinte. Au point qu’on aurait même pu sous-titrer ce film : « L’Événement 2 : La Revanche »… 😉
    Comme chez Audrey Diwan, on a une jeune femme qui voit sa vocation être bouleversée à cause de la présence en elle d’un corps inattendu (avec une complicité extérieure), symbiotiquement attaché à son organisme mais pas du tout accepté par l’intéressée.
    Comme chez Diwan le hors-champ (même si avec très peu de plan séquence ici) empêche de déterminer tout de suite dans quelle direction se trouve la menace, ni même à quels hommes et femmes ont peut placer sa confiance – mais ça de toute façon, c’est typique d’un thriller. Et les deux films partagent aussi un cadre resserré qui donne une allure intemporelle, où l’époque à laquelle ça se passe ne vient jamais parasiter le déroulé du récit sauf si ça se justifie (ici par exemple c’est un coup de fil crucial au Père Tedeschi, qui nous rappelle d’un coup en quelle année nous sommes… au détriment de l’héroïne).
    Et comme chez Diwan on a un compte à rebours avant l’inévitable (même si avec juste deux inscriptions à l’écran ici). Puis Mohan emballe la machine (dès qu’arrivent les premières morts), et pousse le récit quasiment vers l’horrifique le plus crû, certes trop proche d’un slasher ridicule… avant la redescente, mais pas si sereine.

    À cet instant le film devient de plus en plus jouissif à mesure qu’il rejette tout ce qui concerne L’Amour de son prochain, les bondieuseries un tantinet hypocrites… Pour verser dans l’instinct primal pré-Religieux, où la survie revancharde compte plus que la politesse, le dialogue et la compassion. Rien à fiche de la Bonté, place à la barbarie vacharde ! 😮
    Jusqu’à un plan séquence ultime, merveille d’image et de cris (plein pot ou hors champ), tempête d’émotions contradictoires (mais enfin que va-t-elle décider ?)…
    Ce n’est donc pas seulement pour Sydney Sweeney, la sensation du moment, qu’on doit voir ce film. C’est surtout pour elle Dans cette scène, au sein d’un film heureusement pas bien long, et dont le point final est d’une radicalité dantesque.

    Ah là, immaculée bien fort – Aïe ! 😆

  10. Dans un autre genre, je suis dévasté d’apprendre que l’on a retrouvé les ossements du petit Émile. Pardon pour le hors sujet, mais je crois que j’avais besoin de l’écrire quelque part…

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