Le bar de Galactus #248 : Dead Boy Detectives ~ Knuckles ~ Challengers

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

C’est ce qui s’appelle un programme varié… En marge de la marge de l’univers DC Comics, Netflix proposera jeudi la série Dead Boy Detectives, spin-off discret de The Sandman qui nous permettra de patienter en attendant le retour de cette dernière. Vendredi, Paramount+ s’intéressera à Knuckles, l’échidné rouge et rival préféré de Sonic, qui sprinte toujours avec la grosse voix d’Idris Elba. Et après Timothée ‘Wonka’ Chalamet, ce sera au tour de Zendaya de tester son star power avec Challengers, le thriller sportif et sensuel de Luca Guadagnino, qui sort ce mercredi au cinéma. Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu ces sept derniers jours ? (Dune pour ma part. Plus que 23 tomes à lire avant la sortie du troisième film.) A vos claviers et très belle semaine à tous !

Edwin et Charles sont d’excellents amis… mais aussi des fantômes, et les meilleurs détectives du monde des mortels. Ils sont prêts à tout pour rester ensemble, y compris à échapper à des sorcières maléfiques, à l’enfer et à la Mort en personne. Assistés d’une voyante nommée Crystal et de son amie Niko, ils tentent d’élucider des mystères paranormaux parmi les plus mystifiants du royaume des mortels.

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La série Dead Boy Detectives sera diffusée le 25 avril 2024 sur Netflix, avec George Rexstrew (Edwin Payne), Jayden Revri (Charles Rowland), Kassius Nelson (Crystal Palace), Yuyu Kitamura (Niko), Jenn Lyon (Esther), Briana Cuoco (Jenny), Lukas Gage (Cat King) et Ruth Connell (Night Nurse).

18 COMMENTAIRES

  1. Y a des abonnés de Paramount ici ? Ça vaut le coup ? (Aucune satire dans la question, je suis sérieusement curieux)

    Tortue ninja intégrale 2 et 3 : après un 1er tome un peu tiède je l’avoue, les 2 suivants remontent largement l’intérêt. En particulier le tome 3 centré sur l’arc « City Falls ». La patte graphique s’est nettement améliorée, chaque style proposé colle bien à l’ambiance du chapitre/spin-off. Les spin-off apportent plus d’épaisseur à l’histoire et deviennent essentiel à lire (chose que je trouvais anecdotique dans le tome 1).

  2. Laquelle de ces trois productions rendra le meilleur hommage à « Jules et Jim » ? 😉

    Vu :

    – Rattrapage de films de Ernst Lubitsch, fonctionnant tous deux sur des caractéristiques très voisines :

    – « Ninotchka »…
    Manifestement un film à la gloire de Greta Garbo (de plus en plus rare à l’écran), vendu – sur l’affiche – sur une scène de grosse rigolade… laquelle est difficilement construite, à l’instar de toute l’intrigue du film.
    Scénaristiquement, Lubitsch et Billy Wilder y tirent à boulets rouges sur la Russie stalinienne, ces régimes autoritaires où l’individu n’existe pas, fait partie d’un Tout utilitaire, et est mort de trouille à l’idée de se faire choper en train de profiter de la vie… et ils critiquent à peine la noblesse tsariste, humiliée mais pas moins vipérine.
    Pas traces des américains (même si c’est un film entièrement US), une grande complaisance envers les français oisifs, un regard unilatéral qui vise aussi indirectement l’Allemagne de l’époque – la scène où un sosie de Lénine fait finalement un salut bras tendu. On ne sait même pas s’il y un jeu de mot caché derrière la prononciation anglaise de « bijoux ».
    Ça manque assez de subtilité dans cette romance inter-cultures, les piques dans les dialogues ayant l’air écrites en mode automatique.
    Sympathique quand-même.

    – « La Folle ingénue »…
    Manifestement un film à la gloire de Jennifer Jones (explosant de plus en plus à l’écran), vendu sur du contre-emploi humoristique… lequel est difficilement construit, à l’instar de toute l’intrigue du film.
    Lubitsch se moque la bienséance britannique, ces régimes sociétaux où l’individu de basse classe doit faire comme s’il n’existait pas, être dans la servitude impersonnelle, et ne doit pas manifester la moindre originalité sous peine de choquer les bourgeois incapables de profiter de la vie… et on y critique à peine les pique-assiette (le personnage de Charles Boyer), se payant une réputation sur le dos de vraies victimes du Nazisme.
    Toutefois, pas traces ici de régimes autoritaires (même si c’est un film d’après-guerre, ça se passe curieusement avant), une grande tendresse envers quelques jeunes nobles oisifs, mais un traitement multi latéral qui court plusieurs lièvres à la fois – contrairement à ce que le titre annonce, ça ne tourne pas entièrement autour de la jeune héroïne cl(u)ownesque, et Lubitsch se disperse avec des personnages en trop (à quoi sert Peter Lawford là dedans ?).
    Ça manque assez de subtilité dans cette romance reposant trop sur les hasards, et les dialogues aux sous-entendus sexuels (tuyaux, folie de testicules etc) ayant l’air écrits en mode grivoise.
    Rigolo quand-même.
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    – « Le Mystère Henri Pick »…
    Un film qui pourrait être le « cousin » de « Dans la maison » de François Ozon : Fabrice Luchini en intellectuel lettré, dont la réputation s’effondre sous le poids de sa cuistrerie… Un adversaire qui se révèle aussi acolyte et grand complice (on finit pareil, sur un banc, à contempler la vue)… Des tonnes de références aux auteurs littéraires, au service d’une intrigue flirtant avec le film policier… Le tout avec des dialogues continuellement savoureux.
    Mais si chez Ozon ça ressemble plus à du thriller aux divers huis clos, avec invasion perverse de foyer, là chez Rémi Bezançon on se rapproche du film de détective, très mobile et à la recherche d’une vérité qui n’intéresse personne.
    Tout y est : l’antihéros loser et paria, sa conviction presque inébranlable qui le pousse à ne jamais renoncer, ses arrêts fréquents au bar pour noyer ses échecs, son assistante de circonstance qui pourrait bien devenir un nouvel amour, les indices qui mènent à d’autres histoires et fausses pistes…

    Suffisait juste de troquer l’Amérique contre l’Armorique, avec de rapides retours à Paris. Et quitte à critiquer un Milieu riche, ici il s’agit de celui de l’édition à succès, avec même du John Ford au programme, celui de « Liberty Valence »… ce qui semble complètement insolite dans un contexte français, où on aurait jamais imaginé que le cartésianisme plierai devant la célébration d’une légende – en l’occurrence un phénomène littéraire postume, incarné par un anonyme pizzaiolo. Il y a de quoi s’interroger, encore et toujours, sur l’importance qu’on peut donner aux faits ou aux bons récits, en fonction de la satisfaction qu’ils nous apportent, et du regard qu’on appose dessus.
    Malgré une révélation finale plutôt légère (mais au cruel goût d’amertume), le film pose un regard tendre sur les raconteurs d’histoires, les rêveurs invisibles, le romantisme déçu… et ceux ont faim d’aventures palpitantes, même sous couvert de démystification.
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    – « Amelia »…
    Mira Nair fait le biopic de la célèbre aviatrice pionnière, sous les traits oscarisables de Hillary Swank… Mais c’est moins l’aventure trépidante qui intéressent ses femmes, plutôt la façon dont l’héroïne joue avec sa célébrité, le phénomène médiatique qu’elle a créé avec son compagnon (dans l’ombre d’un Lindbergh), pour mieux financer ses propres challenges aériens à travers les continents.
    Au passage on la montre émancipatrice des femmes, libre sexuellement (avec un petit clin d’œil à la philosophie de vie du futur auteur Gore Vidal), animal médiatique…
    Mais question vols dangereux, ce sont moins les réussites qui vont être mises en avant – ces traversées là n’auront pas beaucoup de suspense… C’est l’échec qui prend la part du lion dans ce film, au point d’en être le fil rouge via des flashforwards réguliers.
    Un petit film sans prétention ni nervosité, où même les stars s’y font discrètes (Richard Gere et Ewan McGregor quand-même !), et qui parle peut-être plus d’aventure intérieure.
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    – « Civil War « … Analyse complète dans le Bar précédent, le #247
    Dans ce film (qui ne montre jamais de guerre civile, c’est à dire avec des voisins s’entretuant par milliers), le malaise est tellement disséminé qu’il en devient dilué, timoré. Même un charnier y est filmé de sorte qu’on puisse en sortir sans se tâcher…
    Où est l’horreur ? Où est le traumatisme ? Même le projet de tuer un président n’a rien de tabou là dedans – et c’est pas parceque la mort de Kennedy date de plus de 60 ans.
    Du coup, ça légitimerait presque qu’il y ait un jour une vraie guerre civile, foutant en l’air tous les principes démocratiques… Parceque à première vue, ça n’a pas l’air très moche d’après Alex Garland (« évitez de sortir de chez vous êtes tout ira bien… »)
    Ou bien parceque les producteurs de A24 qui ont sabré dans le scénario ou le montage ?

    Aucun parti pris là dedans (la neutralité peut naître grâce à la présence de plusieurs points de vue d’importances égales), aucunes extrapolations possibles – par exemple l’image d’un hélicoptère de guerre détruit, sur un parking de grand magasin désert (on a toute une scène là dessus)… même en coupant les cheveux en quatre, on ne risque pas d’y trouver la moindre métaphore belliqueuse, le moindre symbole consumériste… le genre de signes participant à la division entre citoyens.
    C’est juste une scène calme avec des femmes qui parlent de leur vie, sans signe de danger alentours… donc facultative puisque la scène précédente avec les rednecks est un moment de tension déjà désamorcé, sans encombres.

    Ce qui est dommage c’est que Alex Garland flirte à divers petits moments avec le Surnaturel, qu’il connaît très bien. Ce qui aurait ajouté plus de dimensions à l’histoire :
    La scène de la course en voiture, avec l’une qui disparaît complètement au milieu de la forêt (évidemment), de façon mystérieuse… Pour mieux finir par une confrontation, molle dans ses propos, dans sa violence et dans sa résolution. Et par une leçon de prudence – si vous aviez pas fait les fous, il n’y aurait pas eu de problèmes.
    Ou bien Lee Miller, qui aurait aussi bien pû être vraiment l’incarnation de la célèbre reporter, condamnée à continuer à témoigner de l’horreur du monde depuis des décennies, sans pouvoir passer le relais à quelqu’un d’autre.

    Aucunes interrogations, aucunes certitudes ébranlées, que des archétypes à s’avaler les uns après les autres.
    En fait la seule polarisation qui résulte de ce film, on l’a trouve entre ceux qui sont déçus et sont très largement restés sur leur faim…
    Et ceux qui pensent que c’est un grand film – mais on se demande si ce n’est pas parceque ces spectateurs/analystes sont trop impressionnables, rassurés d’y voir très peu de violence. Ou si la réputation sulfureuse de ce long-métrage n’a pas occulté le résultat.
    Mieux vaut regarder le doigt plutôt que la lune ?
    Mieux vaut plutôt (re)voir John Carpenter, Joe Dante, et les comics DMZ.
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    – Spécial David Ayer (et d’ici, mais sans DC) 😉

    – « Sabotage » (2014)…
    « Ah, on le tient, notre sabotageur ! » Son nom c’est David Ayer, réalisateur qui croit qu’en rajoutant du trash et des tatouages musclés, ça fait audacieux.
    Prenant comme inspiration Les Dix… de Agatha Christie, il nous trousse un sous-« The Shield » où Tout est sale et moche : l’image (ont dirait un téléfilm), l’action, la violence et le machisme complaisants, les acteurs et leur jeu – aucun d’entre eux n’est supportables, sans de bons auteurs derrière eux.
    Une petite idée émerge, qui consiste à traiter Arnold Schwarzenegger comme si c’était un Terminator humain, mais ça va pas plus loin – question d’image publique de l’acteur. Et encore, les scènes coupées sont pires.

    – « Fury »…
    Du mieux pour Ayer, car ça devenait inquiétant.
    Sorte de « … Soldat Ryan » en tank, raconte peu ou prou les mêmes choses : horreurs d’une guerre finissante… petit groupe brutal, soudé autour d’un chef pète-sec mais n’ayant pas encore oublié les civilités… jeune recrue rond de cuir, perdant son innocence comme une métaphore du dépucelage (probable projection du réalisateur)…
    La démonstration est lourde et trop étirée, dans un premier temps. La première heure ayant peu d’intérêt tant Ayer se complaît encore dans la violence gratuite, sous prétexte de raconter quelque chose à propos de la guerre, du droit de tuer.

    Puis arrive le classique moment de l’accalmie (avant la dernière tempête bien sûr), et là le film prend enfin tout son sens alors que Ayer étire aussi ces moments de plénitude (non dénués de tension et de gravité), comme pour tenter d’échapper à la monstruosité… jusqu’à ce que tout soit gâché, surtout de l’intérieur – jusqu’au malaise. Il y a un peu de « Weekend à Zuydcoote » là dedans, et ça donne un peu plus l’impression d’être devant un vrai film.
    À retenir aussi des séquences de combats en chars d’assaut comme on n’en a jamais vu sur grand écran (techniquement c’est très très bon), dont une dernière bataille harassante, plus symbolique que réaliste.
    Peut-être son meilleur film ?
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    – Fin de la saison 2 de « Broadchurch »…
    Cette fois on finit par réunir ses familles blessées ainsi que toute la ville, non sans lorgner vers le western – on passe de la Loi de Lynch, au goudron et les plumes.
    Il n’empêche que c’est déjà une saison qui étire l’histoire en longueur, se construisant sur le prétexte de résoudre quelques intrigues laissées de côté (l’énigme Sandbrook se révèle un peu décevante), et d’en rajouter une couche sur les failles du système judiciaire… tout en laissant encore d’autres pistes irrésolues (ben les yeux de Charlotte Rampling alors ?).
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    – « Fast (and Furious) X »…
    Bouh, les fils cachés, les filles cachées, les sœurs cachées… Ça continue encore ?
    Oui, et ça énerve tellement que la Saga a la bonne idée de dégainer Jason Momoa Depp pour venir anéantir toutes ces familles, qu’on compte maintenant au nombre de 4 !
    Anéantir ou presque – mais ça commence à peine. Promesse vaine alors que cette série de films est devenu une parodie de super-héros, imitant leurs codes techno gadgeto rigolos globe trotters Avengers etc ? Ainsi que ceux en cours depuis Dragon Ball Z – un nouvel antagoniste encore plus fort, de nouvelles techniques de combat (en véhicules) bien explosives et alambiquées, des renaissances à gogo, et toujours d’anciens ennemis qui font volte-face pour des questions d’honneur. Cipher étant ici l’équivalent de Freezer, présente en dépit du bon sens (à moins d’une énième résurrection, comme le suggère une des dernières scènes).

    Donc Momoa, homogène avec la saga niveau carrure, tout en étant plus mince et queer… il fait le show, il joue, foire une blague sur trois, fait vraiment de la moto nue tête et cheveux au vent (avant de jouer un jour Lobo). Jolie attraction, avec en bonus un autre Aquaman (celui de « Smallville »), Alan Ritchson – on dirait un mix entre Dwayne Johnson dans le 5, Henry Cavill dans « Mission Impossible : Fallout » et… Rayane Bensetti.
    Pendant que l’intégralité du casting ne se fréquente plus, dispersé en plusieurs groupes (c’est un peu plus justifié là) certains faisant acte de présence sans rien avoir à faire, à part un peu de baston (Sung Kang, forcément).
    Au moins John Cena et le petit Leo Abelo Perry sont très justes, avec de bons arcs narratifs et de la fragilité à jouer (et même la participation de la fille de Paul Walker)… eux ressemblent déjà plus à des êtres humains.
    Et l’intrigue de rebondir telle la grosse boule de flipper à Rome, passant d’un acteur Marvel à un autre de DC/James Gunn, sans aucune logique cinématographique.

    Et pire, en reposant sur l’idée de construire une réflexion sur les actes passés de cette bande, actes surréalistes mais aussi énormément destructeurs. Sauf que la seule victime qu’on y convoque est un mec déjà fou et méchant. Tout ça appartenant au contexte du cinquième film, absurdement révéré alors que c’est celui dont on aurait dû questionner dès le départ quels dommages collatéraux ont pu être commis. Ou bien sont-ils si doués qu’ils ratent toujours les passants ?
    Normal, c’est aussi du jeu vidéo : comme chez John Wick (en moins violent), le monde extérieur n’existe pas, il n’y a que des PNJ dans des paysages de carte postale… à peine on y voit des gens sauvés dans un café. Mais jamais on ne voit ces soit disants héros hurler aux badauds de se mettre à l’abri, ou au moins les sauver directement. Les toucher quoi ?
    Ben non, seul comptent quelques immeubles précieux, et une ou deux personnes rencontrées il y a peu.

    Quand même des super-héros, les vrais hein, avec des costumes et superpouvoirs, sont capables d’avoir plus de substances que des gus normaux sensés représenter les classes populaires… C’est bien qu’il y a un problème quelque part.
    Mais bon, c’est divertissant et ça vous donne votre dose de badaboum…
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    Lu :

    – Intégrale Luke Cage/Power Man et Iron Fist 5 . 1980-1981…
    Filles du Dragon ! Frank Miller ! Le passé amer de Danny Rand ainsi qu’une partie de ses origines cachées !

    – Album Defenders (et Defenders Beyond) : Plus aucune règle..
    Al Ewing ne lâche pas l’affaire : il avait commencé à explorer les successions de Multivers dans ses Ultimates. Il clôt (ou presque) son voyage avec la fameuse Non Équipe, sous des formations savoureuses, avec un tas de références occultes et mystiques. Et des idées conceptuelles magnifiées par le dessinateur Javier Rodriguez.
    Si le premier volume a une conclusion un chouia décevante (l’identité du Voleur Masqué), et la deuxième laisse des trucs en suspens, l’ensemble reste un régal digne de la Maison des Idées – à laquelle on consacre tout un numéro là dedans.
    Qui a dit que Marvel ça n’était plus intéressant et excitant ?

    – Reprise de L’Incroyable Hulk par Philip Kennedy Johnson…
    Après la parenthèse spatiale précédente, retour confortable aux monstres dans la continuité de Al Ewing (encore lui). Mais retour aussi à un duo « Banner et jeune personne », qui pourrait s’avérer prometteur.

    – Loki : Le Menteur… Petit opus de transition pour le dieu malicieux, dans une quête personnelle purement antihéroïque… Avant que Ewing (re lui !) le récupère pour son Immortal Thor, dans lequel le dieu du tonnerre met le paquet – mais il faudrait dire à Martin Coccolo de faire attention : les ailes du casque de Thor ont surtout l’air collées à ses oreilles.

    – Spider-Man à la noce (évidemment ça foire)… Summer of symbiotes – des auteurs s’amusent, mais le destin de Liz Allan est la partie la plus intéressante, donnant enfin une voix tangible à cette femme… Et Miles Morales vs le Super Bouffon (trop d’action, pas assez d’émotions).

  3. Vu la fin de la saison de Invincible.
    Une saison moins bonne que la première mais avec quelques scènes anthologiques.

    Fallout, beaucoup aimé l’ambiance, le décor.
    L’histoire avance très lentement. Mais j’ai pris plaisir à la regarder quotidiennement.

    Actuellement, je regarde la série Alphonse de N. Bedos avec Dujardin.
    Bonne surprise pour l’instant.

  4. Vu:
    – Monkey Man. De bonnes idées de réalisation, une scène de baston finale efficace car bien rythmée et bien filmée, Dev Patel est un grand acteur mais je reste globalement déçu.
    Je me suis ennuyé (quasi endormi) devant la première partie du film et son interminable scène d’action.
    J’ai bien aimé l’amorce de critique du gouvernement indien mais ça ne va malheureusement pas très loin. On est certes loin de la propagande nationaliste des derniers blockbusters indiens mais j’aurais aimé une critique plus franche et directe. C’est timide de ce côté là.
    Je me demande d’ailleurs comment ce film a été accueilli là-bas, surtout qu’en dehors du léger côté engagé, le film n’a manifestement pas été tourné en Inde.
    Sinon y’a aussi le côté je deviens un master en baston et en couteau après m’être entrainé sur un sac de frappe avec mes poings… mouais.
    Et le côté cinéma muet aussi, faut aimer. On doit pas dépasser la 50ne de lignes de dialogues, c’est spécial.
    6,5/10 pour la bonne volonté de Dev Patel qui s’est impliqué à fond dans le film.

    – The Girls on the Bus épisode 1. J’ai regardé uniquement pour le plaisir de retrouver ma Kara Zor-el en craignant une déferlante progressiste et non, je suis tombé sur un épisode très plaisant à suivre où on retrouve Melissa Benoist en journaliste gaucho engagée et pugnace, une version plus sérieuse de sa Kara chez Catco. Le tout est baigné dans un univers journalistique réaliste, crédible et pour l’instant sans trop de parti pris.
    On se croirait en France, tellement les thématiques abordées sont les mêmes, les discours et les critiques de part et d’autre. Comme quoi, on a encore tout copié sur les ricains, de gauche à droite.
    A voir si on aime la politique ou Melissa Benoist et son enthousiasme communicatif.

    – Kaïju n°8, épisodes 1 et 2. Le nouveau shonen censé faire sensation. C’est drôle, original et plutôt intéressant.
    L’utilisation des pouvoirs dans les animes japonais sont toujours cent niveaux au dessus de l’animation américaine. Il y a ce côté épique qu’on aimerait voir ches les super-héros américains.
    Sinon opening et ending par deux grands groupes de rock US, Yungblud et OneRepublic. Après le côté surprise, je dois dire que ça fonctionne très bien!
    Hâte de voir la suite.

  5. J’ai revu « Dodgeball », un peu dépassé par le temps sur certaines blagues (grossophobes notamment), reste une très bonne comédie assez absurde sur son postulat mais qui embrasse parfaitement son concept et propose de bonnes tranches de fou rire. Une des meilleurs presta de Ben Stiller.

    Vu « Monkeyman », @Garyus moi je me suis vraiment endormi, deux fois (j’étais malade ça n’aide pas mais bon). Pas mal de bonnes idées, la situation géographique et politique notamment, mais tous les défauts d’un premier film. Dev Patel veut trop en faire, essaie de prouver qu’il est un bon réal et passe du coup à côté de son sujet en ne parvenant pas à choisir entre ses envies de « cinéma social », d’actionner et saupoudre son merdier de blagues douteuses à la Marvel. C’est dommage car les images sont globalement belles et il y a quelques idées de scénario bien cool mais rien n’est correctement dosé et rien n’est développé jusqu’au bout. (et bordel la shaky cam c’est interdit depuis 2010, on comprend rien quand tu film l’action)

    « Rebel Moon 2 »: sinistre étron numérique et turbo chiant. Même pas assez débile pour que ce soit drôle. je le mets quand même au dessus du 1 parce qu’au moins Snyder arrête de faire semblant de raconter une histoire et qu’il y a 20 minutes de scènes épiques sur des mecs qui… récoltent du blé. (t’as Dona Bae dans ton film et tu lui file rien à jouer, tu devrais être en taule Snyder)

    • @Jules: C’est vrai que la shaky cam 🤢
      Le film a été tourné sur en Indonésie (pour cause de Covid et ça se voit un peu trop à mon goût.)

      Quant à Dodgeball, c’est vraiment dommage qu’aujourd’hui, on ne puisse plus rire de rien et qu’on voit de la phobie partout. Je m’étais bidonné à sa sortie et je regrette que le genre n’existe quasiment plus, sauf si on parle du MCU et de ses copies.

      • Dodgeball était hilarant et il le reste. Après on peut avoir un regard critique sur certaines blagues. Le vrai souci c’est quand ce regard vire à l’interdiction et au boycott systématique (et je n’ai pas l’impression que Jules le prône)

        • Ca a pu être interprété comme ça mais ce n’est pas une attaque contre lui. C’est plus sur cette patin d’époque de merle où le puritanisme empêche de rire de tout.

          • Ah ouais nan nan je me bidonne toujours autant hein,
            Mais globalement tu pourrais faire le même film sans ces trois quatre blagues un peu douteuses que ça changerai rien, c’est loin d’être les meilleures.
            Aujourd’hui y a encore Sasha Baron Cohen qui sort de la grosse comédie bien crasse/grasse comme on aime:)

  6. « Dune pour ma part. Plus que 23 tomes à lire avant la sortie du troisième film.) A vos claviers et très belle semaine à tous ! »
    un conseil lire le cycle du père et l’encyclopédie.
    et les bouquins du fils les voir comme des fan fictions, il y a une réel différence de niveaux et d’approche.

  7. – Personnellement je continue Burning Flames : la série que l’on doit voir si l’on aime la fantasy. C’est sans temps. mort. Je suis à quelques épisodes de la fin. Les personnages sont bien travaillés. C’est à la fois violent et poétique. De la dark fantasy finalement pas si dark.
    – Legend of Shen Li est en train de virer au plaisir coupable. L’aspect romance est en train de prendre le dessus. mais c’est très drôle cette histoire entre une princesse phénix et un immortel digne d’un Droopy sous Vallium. J’espère que ça va s’emballer un peu tout de même.

  8. Dune part 1 à 407M$ (en période covidienne) et part 2 à 704M$ ….

    et le grand chef d’œuvre américain de ce printemps, Civil War, enlisé à 71M$ : on n’a QUE ce qu’on mérite !!

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