Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !
Après Rebel Moon, Zack Snyder est déjà de retour sur Netflix avec la série animée Twilight of the Gods, une réinterprétation de la mythologie nordique co-créée avec deux habitués de l’animation DC Comics, Jay Oliva et Eric Carrasco, sans oublier un certain Hans Zimmer à la musique (19 septembre). Parmi les autres sorties du moment, on peut aussi citer Uglies, l’adaptation du roman éponyme de Scott Westerfeld (13 septembre). Un film qui arrive un peu après la bataille – Hunger Games, Divergente, Le Labyrinthe, etc. – alors que le bouquin d’origine a tout de même participé à la montée en puissance du genre dystopique dès 2005. Enfin, LEGO Star Wars : Rebuild the Galaxy a décidé de pousser à l’extrême le concept du What If…?, avec les premiers pas à l’écran de la blague Dark Jar Jar. Donc missa souhaitez voussa très bonne semaine et laissez voussa parler de vos vu/lu/bu ou des Emmy Awards (palmarès sur le forum, bravo à Shogun et The Bear) !
Zack Snyder présente une vision audacieuse et sanglante de la mythologie nordique dans cette série d’animation pour adultes sur une guerrière qui en veut à mort aux dieux.
@LTH : Tu confirmes qu’il est impossible de voir Hit Monkey saison 2 en VOSTF ou VF via Disney+ ? C’est une nouvelle politique chez Mickey ?
C’est juste la VF qui n’est pas dispo, la VOST est bien là.
Merci !
Même en anim’ je sais pas si j’ai envie de laisser de nouveau une chance à Snyder… Mais ça a pas l’air trop vilain j’y jetterai peut être un oeil
Vu:
– City of Darkness: Sans doute le meilleur film d’action que je verrais cette année. C’est pas un chef d’oeuvre mais ça ose pas mal et la citadelle de Kowloon est remarquablement mise en scène.
– Beetlejuice Beetlejuice: Moment sympa mais ne sert à rien. (sauf Willem Dafoe qui est super, je veux un film sur son perso)
– Fall Guy: C’était nul. Et pourtant y avait vraiment moyen de faire un truc cool, par exemple avec Shane Black au scénar.
– Rebel Ridge: J’adore Jeremy Saulnier et là encore il ne m’a pas déçu. J’ai encore une préférence pour Green Room mais on est là sur une œuvre super intéressante qui demandera un deuxième visionnage.
Lu:
-Les affamés du crépuscule: Comics d’héroïc-fantasy excellent et superbement mis en dessin. Je recommande vivement.
– Usagi Yojimbo t1: J’ai souvent eu envie de me pencher sur ce personnage de lapin ronin, c’est chose faite grâce la braderie de ma médiathèque. C’est super et superbe.
Regarde le film indien Kill. En terme de baston, il est particulièrement dingue
Ouais c’est dans ma liste =) J’en entend beaucoup de bien
Les affamés du crépuscule est une pure réussite
Ouais c’est vraiment une belle claque
J’espère seulement une série pas trop trop longue qui soit bien contenue et ne dérive pas de trop 🙂
J’ai vu le nouveau The Crow et franchement il est vraiment cool, il est différent de celui de 94 ouais mais c’est bien, il s’adapte à son ère. Et la prochaine fois au lieu de simplement me matter celui 94, j’vais me taper celui de 94 et de 2024
en téléchargement illégal ? 🤣🤣
Lego Star Wars Rebuild m’intriguait par son concept. J’ai trouvé amusant de voir tout ce bric-à-brac.
J’ai bien aimé le héro au tout début faire le résumé de la saga Skylwalker avec le passage de la postlogie où t’a l’impression qu’il improvise le récit comme un enfant.
Red Dead Redemption 2 : étant un des rares à avoir laché GTA5 au bout d’une dizaine d’heures, l’ambience western du jeu me captive plus. Personnage interessant, récit dynamique, et nom d’un cheval, que c’est beau ! Et pourtant, je joue sur de la PS5 😉
Que j’aimerai pouvoir refaire RDR2 sans n’y avoir jamais joué… Profite chanceux !
J’ai quelques heures sur STAR WARS OUTLAW et c’est très sympa pour l’instant malgré un gameplay un peu rigide. Être à « hauteur d’humain » dans la vaste galaxie est franchement chouette. Légère préférence pour les Jedi Fallen/Survivor pour l’instant mais à voir sur le long terme !
J’ai laissé tomber après une dizaine d’heures. C’est vraiment toujours la même chose. Du coup, j’ai enfin franchi le pas Baldur’s gate 3.
Fini : La série Shameless, super sympas même si les dernières saisons sont un peu poussives ( le départ de SPOILER y étant pour quelques chose ).
Revu : le dyptique Terminator. Toujours aussi fou, prenant, jubilatoire. Même si ça me fait mal de voir Cameron s’enfoncer dans la fosse qu’est Avatar après avoir pondu Aliens, Abyss et Terminator..
Lecture : je me suis enfin lancé dans Neuromancien, on croirait vraiment voir Blade Runner ou Cyberpunk 2077 ! Tout y est, je penses que c’est facile a lire une fois qu’on a les refs au travers des films/jeux vidéos, certains concepts sont assez nébuleux si on lit ça sans avoir une imagerie derrière ( le concept de « glace » en premier )
On est d’accord, c’est un crève cœur de voir Cameron se consacrer uniquement à Avatar pour le restant de sa carrière…
Vu the hit man, comédie, polar, romantique, tout ala fois et intelligemment, beaucoup aimè
Equalizer 3, je t’adore Denzel mal faut laisser Robert à l’éphad maintenant.
The union, et Jackpot, vite vu vite oubliè.
Dans le genre barré en action y a aussi boys kill worlds…
Vu aussi the crow 2024….je m attendais ni à pire ni à mieux…
@Boss, y a aussi Agatha qui sort jeudi
Vu Boîte noire, avec Pierre Niney.
Vraiment bon et solide comme film. Bien écrit et réalisé. Je comprend son très bon bouche à oreille. Un bon 4/5 pour moi.
Toujours avec Niney, j’ai commencé Fiasco sur Netflix, c’est pas mal du tout. Super bien monté et vraiment bien interprété. J’ai vu les 3 premiers épisodes, et je rigole bien pour l’instant. Un peu dans le même vibe que Le Flambeau et la Flamme.
Et j’ai timidement commencé la série The Gentlemen. Je teste pck guy Richie, mais j’ai peur. Mais le 1er épisode est pas mal. A voir sur la suite de la saison.
Quelqu’un l’a fini et à un avis ?
Je suis tombé par hasard sur Rebel Ridge avec un Aaron Pierre ( que je ne connaissais pas plus ça) au charisme hypnotique ! Je m’attendais à une énième histoire vue et revue de flics bouseux/racistes et ben, c’est une belle surprise. On passe un bon moment devant cette histoire crédible et bien amenée.
À voir…
Je te conseil le Green Room du même real, moins actionner (bien que Rebel Ridge n’en soit pas tout à fait un) mais avec cette même Amérique des campagnes, crasse.
« Je m’attendais à une énième histoire vue et revue de flics bouseux/racistes » et c’est exctement ce que c’est…
Du Jack Reacher wish !
Vu:
– Gen V dernier épisode: Une boucherie dans tous les sens du terme. Je les kiffe ces petits. Et que dire de l’arrivée du meilleur ***goniste (prota ou anta?) de ces dix dernières années? Un pur kif.
Je serais là day one pour la seconde saison avec une petite pensée pour Chance Perdomo qui promettait vraiment comme acteur. RIP
Quelqu’un peut m’expliquer la scène finale de The Boys saison 4? J’arrive pas à faire le lien.
– Zorro (Dujardin) Episode 1: Si j’avais plutôt bien apprécié l’épisode1 de la version espagnole, je dois dire que l’humour à la Dujardin fonctionne toujours chez moi. Ce dialogue au début avec les bandits de grand chemin, on se croirait directement dans Kaamelott et je kiffe. Et ce Don Diego politicien naïf mais nul est vraiment un petit plaisir. Quant au sourire de Dujardin, je me ressens tout petit devant celui de Guy Williams.
C’est pas la série du siècle mais j’ai passé un bon moment et je veux voir la suite.
– Joué:
– Warhammer 40K Space Marines 2. Ca te pète la rétille, ça a un lore équivalent à celui du SDA, c’est bourrin comme je voulais…mais je m’ennuie un peu.
– Metal Gear Solid V: Bien que décousu et sans la voix originale de David Hayter, cette franchise reste ma préférée et je kiffe malgré que le jeu a presque 10 ans et pourtant niveau infiltration, il met toujours une claque à SW Outlaws et n’a pas à rougir graphiquement. Ce qui m’amène à la question, a-t-on besoin d’une PS5 pro à +800€?
Et Quiet 😍
– Marvel vs Capcom Fighting Collection: Parce qu’il faut bien parler de super-héros. MA madeleine de Proust. Un petit bonheur de gameplay avec les plus grands héros Marvel et surtout les X-Men. On voyait leur prédominance à l’époque. Surtout la version Jim Lee utilisée dans ce jeu ou la dernière série X-Men 97′.
Disney rendez Marvel à Capcom!! OSEF des skins Fornite!
@Garyus : J’ai vu également le dernier épisode de Gen V. Que vont-ils faire du personnage de Chance Perdomo selon toi ?
Le dernier épisode de Gen V était vraiment à haute tension j’avais passé un bon moment. Pour le reste, comme la saison 4 de The Boys c’était parfois inégal.
J’ai été surpris qu’il n’y ai pas plus de lien entre les deux séries dans la saison 4. Sûrement pour ne pas perdre en route ceux qui n’avaient pas vu Gen V mais du coup à quoi bon incorporer les petits nouveaux juste à la fin ? Peut-être pour donner envie à certains d’aller voir Gen V ? N’est-ce pas Garyus ?
Je me lance dans Sons of anarchy. Sympa pour le moment, sans plus…
Metal gear V m’est un peu tombé des mains à cause de l’aspect décousu dont tu parles… Je suis trop habitué à l’ancienne formule il faut croire et le côté monde ouvert bac à sable me semble peu approprié. Je m’y remettrai sûrement.
TLOU part 2 est pour l’instant une déception pour moi… J’en suis à la partie Seattle avec Dina et outre le fait que ce perso est insupportable, ça tourne en rond. Dommage car le début était incroyable même si j’aurais fait intervenir un certain fait très marquant un peu plus tard…
Je crois que je vais relancer un new game d’elden ring sous peu en attendant la switch 2 et Metroid Prime 4
@ayorsaint
« TLOU part 2 est pour l’instant une déception pour moi… J’en suis à la partie Seattle avec Dina et outre le fait que ce perso est insupportable, ça tourne en rond. Dommage car le début était incroyable même si j’aurais fait intervenir un certain fait très marquant un peu plus tard… »
Je te conseille VRAIMENT de le continuer. Si le « debut » (apres le fait marquant) est lent, la suite va te surprendre 😊
Un pur chef d’oeuvre pour ma part !
Oui je vais m’accrocher mais j’avoue que c’est vraiment redondant surtout après le premier épisode
@Ayorsaint: « Peut-être pour donner envie à certains d’aller voir Gen V ? N’est-ce pas Garyus ? »
C’est exactement comme ça que ça a marché pour moi. 😅
Pour les liens, j’imagine qu’il y en aura plus dans la saison 2.
TLOU2 est le prochain sur ma liste quand j’aurais fini MGS V et Space Marines 2
@Chanelet: Recast, j’imagine. Son personnage est important dans la team et il n’a pas eu l’impact de Black Panther. Ca serait très con de le tuer hors champs au lieu de donner une chance à un autre jeune acteur.
@Ayorsaint
L’histoire ira crescendo, et TLOU part2 se différencie assez du premier. C’est certes une suite mais l’histoire est plus poussée et travaillée. Quant au moment d’arriver a la moitié du jeu, surpriiiiiise !!
@Garyus
« TLOU2 est le prochain sur ma liste quand j’aurais fini MGS V et Space Marines 2 »
Tout gamer qui se respecte doit d’abord faire TLOU et ensuite faire les autres jeux haha … d’abord les chef d’oeuvres et ensuite les bons jeux 😀 😀
@Anthony: Metal Gear Solid est pour moi le plus grand jeu video de l’univers alors les chefs d’œuvre attendront. 😅
Plus sérieusement, je l’ai enfin commencé et je le savoure. Je sais aussi que je vais forcément aimer TLOU 2 mais comme tu l’as vu, je ne suis pas pressé, je rattrape ces jeux que j’aurais du faire il y a bien longtemps.
@Anthony « d’abord les chef d’oeuvres et ensuite les bons jeux »
Ça me fait rappeler que je dois commencer ´Dora sauve le royaume de crystal’
@Garyus MGS est aussi une de mes sagas vidéos ludiques préférées – all time -. Par contre, je garde un mauvais souvenir de MGSV. J’avais fait une mission qui a duré 2h; je vais la valider puis mon dada tombe d’une colline… ce qui m’amène au point de départ… 🫠 depuis, ce jeu me sert de cale pour une porte (véridique). Néanmoins, je pense que je vais quand même acheter le remake de MGS3 parce que le roi des pigeons, ça sera moi.
Neil druckmann (TLoU) s’est inspiré de Kojima pour créer une narration cinématographique, le résultat est là. Mais là où TLoU2 va plus loin, c’est qu’il y a aussi une immersion comme dans un roman, qui t’amènera à quelque chose que je ne peux pas spoiler. Et c’est en ça que je trouve que ça dépasse n’importe quel épisode de MGS.
PS : comment c’est jouable CvM2 ?
Pour résumer
Ceux qui débutent sur SF6 « comment t’arrives à réagir aux drive impact ? »
Ceux qui débutent sur Tekken 8 « comment t’arrives à réagir aux chopes ? »
MvC2 « t’arrives à suivre quelque chose… ? »
@Garyus
Pas de soucis, prend ton temps, MGSV est excellent, même si, pour moi, c’est le moins bon des MGS (et puis, pas de chance, Kojima a dû sortir le jeu non fini, ça se voit a la fin, qui est donc « baclée »)
Le meilleur des MGS est le 3 (Snake Eater), et ensuite vient le 1
Même si j’ai surkiffé le 2 (notamment grace aux trailers que Kojima a diffusé tout du long de la promo et qui ont participé énormément a son scénario/intrigue), il y a tout de même bcp trop de cut-scenes.
Avec Kojima, c’était soit 2/3 de jeu et 1/3 de cut-scenes (MGS1 et 3), soit c’était l’inverse (MGS2 et 4)
J’ai vraiment hâte que tu fasses TLOUpart2, pour avoir ton ressenti, ton avis !
PS: le plus grand jeu de tout les temps est et restera Resident Evil 1 sur Playstation1 😀
@LeSpectateurLambda
« Neil druckmann (TLoU) s’est inspiré de Kojima pour créer une narration cinématographique, le résultat est là. Mais là où TLoU2 va plus loin, c’est qu’il y a aussi une immersion comme dans un roman, qui t’amènera à quelque chose que je ne peux pas spoiler. Et c’est en ça que je trouve que ça dépasse n’importe quel épisode de MGS. »
Aaaah non, je ne suis pas d’accord. Niveau immersion, les MGS dépasseront toujours les TLOU, ne serait-ce que pour le fait que Kojima joue énormément avec le joueur (le 4eme mur).
Je parlerai donc plus d’émotions ou TLOU rivalise avec MGS et peut (ou non, tout dépend de ce que le joueur préfère) le surpasser (perso, j’ai pleuré a la fin de MGS3 et de TLOUpart2)
@LeSpectateurLambda: Ce problème de points de sauvegarde manquants est effectivement très chiant. Ca m’est arrivé quelques fois de devoir tout recommencer pour une connerie et j’ai eu les boules.
Je prendrais aussi MGS 3 remake, je l’avais adoré. Par contre, ils ont pas intérêt de toucher au doublage de David Hayter. Kiefer Sutherland c’est vraiment bof…
@Anthony: J’avais aussi les larmes aux yeux à la fin de MGS 3 🥲
On ne se rend pas compte à quel point Kojima a marqué l’histoire du jeu vidéo avec ses expériences cinématographiques. Un génie.
« Je prendrais aussi MGS 3 remake, je l’avais adoré. Par contre, ils ont pas intérêt de toucher au doublage de David Hayter. Kiefer Sutherland c’est vraiment bof… »
Rassure-toi, MGS3 delta (le remake donc) n’a qu’une refonte graphique. L’oeuvre originale de Kojima est tellement culte, tellement un chef d’oeuvre, que Konami ne touchera a rien d’autre qu’aux graphismes. Même gameplay, même découpe des « niveaux », mêmes cinématiques, même doublage … et même animations du personnage (ça tranche avec les beaux graphismes du coup)
Je n’ai pas encore de PS5 mais MGS3 pourrait me la faire acheter un de ces jours c’est certain. C’est mon MGS préféré un poil devant le premier.
MGSV a ce souci que vous décrivez concernant les sauvegardes mais aussi quelque chose de pàroblématique avec son open world qui n’est pas aussi organique que ceux de BOTW ou Elden Ring. Je n’aurais pas ressenti ça si je l’avais fait à ssa sortie mais ainsi va la vie
Pour TLOU 2 je me doute déjà un peu de ce fameux retournement de situation qui va probablement concerner Abbie. Mais ce qui me gêne dans ce jeu ce n’est pas son scénario entendons nous bien c’est plutôt ce gameplay très redondant. C’est propre à pas mal de jeux sony d’ailleurs. Le gameplay passera toujours avant pour moi. Nintendo Fromsoftware capcom (resident evil 4 ce chef d’oeuvre!!!!) et autres studios nippons auront ainsi toujours ma préférence. Même dans un MGS avec moults cutscenes le gameplay est très présent. Je retrouve moins ça avec TLOU. Et autant dans le premier le rythme du jeu m’a fait oublier ce souci autant le second n’y parvient pas pour l’instant. C’est aussi peut être car je les enchaîne que ç a me fait ça je ne sais pas.
Dark Jar Jar m’a toujours fait rire car le concept de base de Jar Jar est déjà parfait comme il est, « le personnage est trop simplet, trop ridicule, il a rien à faire dans Star Wars » tout ça tout ça, bah justement, un être d’une telle bêtise n’a précisément rien à faire au premier plan d’une telle histoire, et il donnera les pleins pouvoirs à Palpatine, et plongera le monde dans le chaos.
– Joué: Astro Bot. Quasi fini a 100%, il ne me reste qu’un bot a récup et a finir l’ultime niveau … mais bordel qu’est ce que c’est dur ! Et ca tranche complètement avec les niveaux « classiques » qui sont d’une facilité confondante et très très courts (genre entre 10 et 15 min a finir). Mais le jeu est super fun, vraiment beau avec des effets visuels totalement réussis, un héro attachant. Jeu qui est a la générosité même. Et la fin est vraiment top !!!
– Lu (en train de lire): Les chroniques du chevalier errant. J’en suis a la fin de la première histoire (le chevalier errant), je prend touuuuuuut mon temps … et c’est toujours autant le méga pied que de lire les oeuvres du maitre Martin !!! Je voulais attendre la fin de House of the Dragon pour lire Fire and Blood … mais je sens que je vais céder 😛
Très hâte d’être a jeudi, pour la sortie du jeu Les Chevaliers de Baphomet Reforged. Le 1er sorti en 96 mais remis au gout du jour visuellement. Je compte les jours !! Je vais savourer ce chef d’oeuvre comme a l’epoque !
« avez-vous vu ce nez rouge ? »
Rhaaaaalalala merciii !! Un souvenir ravivé de plus ! 😀
Paraîtrait que FF va être décalé à novembre 2025.
Gunn ayant réservé la totalité des salles Imax avec 14 mois d’avance, pour son Superman
On s’est lancé en coop avec ma copine sur le jeu Cult of The Lamb. De très bons moments, un vrai coup de cœur!
Encore une tentative pour Snyder de trouver sa place, et peut-être que cette fois ça va marcher ?
Vu et revu :
Fin de la Spéciale Michael Bay – Christopher Nolan…
Première partie consacrée au pyromane fou 😁 :
Ce qu’il y a avec le cinéma de Michael Bay, et qui provoque si souvent de la déception, voir de la colère (sans l’empêcher d’avoir de gros succès, parce que ses films sont très cathartiques, et très fluides)… c’est que le potentiel derrière son type de mise en scène est très grand, et pourrait être très signifiant par le biais de l’image et du rythme, de ses vignettes dignes d’une bande dessinée sous acide.
Mais que toutes les idées qui auraient pû s’incarner dans ses réalisations sont des promesses qui resteront lettres mortes, en grande majorité.
Comme si Bay ne croyait pas en ses chances nous donner sciemment encore plus de Qualité, plus de Sens, sans avoir à rogner sur ses goûts assez déviants et enfantins, à l’hysterisation des acteurs etc…
Parce que le bonhomme a un œil étonnant, qui ne fonctionne pas comme tout le monde et prend par surprise les équipes techniques, et même Spielberg (qui a pourtant lui aussi un œil très affûté).
Et il a quand-même des choses à dire, il a un point de vue particulier notamment sur son pays. Pointant les contradictions de l’Amérique, critiquant l’autoritarisme, faisant du tape-à-l’œil tout en s’en moquant par derrière…
Hélas, bien souvent il n’a pas le temps d’aller plus à fond dans ses propos, et de développer les diverses idées qui composent ses films, ce qui fait qu’elles se mélangent les unes les autres… plusieurs films inaboutis en uns (un hyperfilm), qui se parasitent presque. L’action devant primer, car c’est pour ça que les spectateurs viennent d’abord.
Par contre, quand il arrive à marier Fond et Forme, c’est du régal !
– « Bad Boys »…
En 1995, c’était surtout un espèce de téléfilm clipesque, au scénario faiblard, semblant s’être monté non seulement à partir d’un article de presse (une spécialité des producteurs Simpson et Bruckheimer), de la chanson Bad Boys de la fameuse émission immersive putassière… et peut-être même des rediffs tv du « Flic de Beverly Hills » et de « L’Arme Fatale » – leur deuxième épisode en particuliers, plus racés et bourrés ras la gueule de gros mots.
Ainsi que d’une petite partie de « Speed » (très important pour le futur) dans l’idée d’un film qui va très vite, et ne se pose aucune limite. D’où Mark Mancina à la musique, peut-être.
En bref, pour son premier film Michael Bay se croit encore sur un petit écran, a droit à quelques fulgurances (la scène du sbire en flammes et propulsé, qu’il a payé de sa propre poche) et suit la même formule héritée de Tony Scott, dont il ne sera jamais qu’une sous-version à chaque fois qu’on voudra bêtement les comparer – ils n’ont pas la même vision des choses, et d’ailleurs Bay gagnera plus de batailles que lui, surtout au niveau technique.
Au moins, Will Smith et Martin Lawrence y déployaient leur meilleure énergie, celle de la jeunesse. L’un était en quête de virilité, l’autre était plus une petite teigne au sale caractère… Mais niveau caractère, Smith s’y contente de se caler sur son partenaire et y va à fond dans la caricature bête et méchante, pour se détacher de l’image toute douce du « Prince de Bel-Air » – et dire que ces deux personnages vont devenir le mètre étalon de Bay dans la représentation des noirs…
Tandis que Téa Leoni représente l’archétype de l’héroïne Bayenne – super belle, yeux d’un bleu acier, répartie sarcastique qui tient la dragée haute aux mecs et les envoie sur les roses.
Et que Tchéky Karyo lui symbolise les échecs récurrents de Michael Bay pour créer des méchants anthologiques – bah, il est un peu vicieux, c’est déjà ça.
Ça sera la seule et unique fois qu’on aura ce format d’écran, cette VF, ce look à la Tony Scott…
Puis, comme pour « L’Arme Fatale », les suites sont destinées à devenir des machins plus axés sur la Famille, avec des vieux un peu bouffis (et même rond, dans le cas de Lawrence) qui blablatent beaucoup, mais toujours avec ce côté explosif et ordurier.
– « Bad Boys 2″…
Pour le deuxième, Bay frustré des critiques sur son « Pearl Harbor », renie presque le premier film (plus de thèmes musicaux de Mancina, plus de photo orangée), se prépare à s’exflitrer du système Bruckheimer, et pousse les curseurs plus loin.
Au point que beaucoup d’analystes y prônent l’avènement de l’auteur via un style déviant et furieux…
Il faut d’urgence leur remettre les pieds sur terre, parce que si le film a bien une identité assez tarée, trash et anarchique pour vous ouvrir les sphincters, celle-ci ne se développe pas au sein d’une structure solide qui permettrait de tout contenir.
Déjà c’est un film qui bégaye (défaut régulier de Bay), en mettant deux fois les mêmes idées, plutôt que d’en choisir une version et basta.
La scène de poursuite auto où on balance des trucs ? Faite une fois avec des bagnoles (où les protagonistes commentent l’action au lieu de pleinement la vivre), puis encore une fois avec des cadavres.
La scène gag et « cul » dans le magasin télé (où il ne devraient Pas se trouver, puisqu’ils examinent une preuve) ? Là ce sont deux conneries qui se suivent l’une derrière l’autre. Et on sait à quel point il ne faut pas faire ça en comédie si on n’a pas le rythme adéquat.
Pire encore, même les mauvaises idées se dupliquent, comme ce méchant encore plus nul et pas mémorable (normal, c’est Jordi Mollà), et derrière il nous rajoute Peter Stormare en méchant bis… qui ne sert à rien, à part pour créer artificiellement une diversion, sans le faire exprès.
En attendant cette suite était annonciatrice des gros problèmes narratifs que vont se payer les films hollywoodiens modernes, à savoir l’amoncellement de séquences contenant des idées intéressantes ou amusantes (voir même les deux)… mais qui ne s’amalgament pas au sein d’une même histoire, sont destinés à être visibles indépendamment sur Youtube, et n’aident pas le récit à avancer : ici on se fiche bien de l’enquête, de plus en plus, alors que ce n’est Pas censé être une parodie… mais on se fiche aussi des arcs narratifs de chaque personnages principaux, tel la sœur de Marcus (Gabrielle Union aura 10 fois plus à défendre dans sa propre série dérivée) etc… Tout est exposé, rien n’est construit, donc aucun attachement envers les personnages n’y émerge.
Faites le test : repassez-vous le film, et rendez-vous compte que le gag culte avec Reggie n’intervient que dans le dernier tiers. Alors que c’est clairement quelque chose pompé sur « L’Arme Fatale 2 », avec Murtaugh qui menace le petit ami de sa fille… mais au début, histoire ne pas être empêtré par la suite dans le quotidien de cette famille.
Et là, à quoi sert Reggie ? À ce que Marcus redevienne complice avec Mike, et refuse donc sa demande de mutation. Vous aviez loupé cette mini intrigue avec lui ? Ça n’est pas avec cette résolution expéditive qu’on va s’y intéresser.
OK, « Bad Boys » ce sont des films qui ne créaient rien du tout (un paquet de scènes piquées à « Police Story » ou « La Relève). Et surtout, qui ne racontaient Rien du Tout – défaut récurrent de la majorité de la filmo de Bay, qui n’arrive pas à utiliser la Forme (foisonnante) pour générer du Fond. Auteur oui, mais raté la moitié du temps.
En dehors des moments d’action désaxés, la seule chose que le public retient des films, ce sont les personnages principaux (plutôt Bad Cops, sans la corruption).
Définitivement des idiots amusants, des clowns : l’Auguste (Lawrence), imbécile dont chaque nouvelle lubie, chaque pensée philosophique, vire à la catastrophe… Et le Blanc (sans jeu de mot – Smith), se croyant plus élégant, digne et sérieux. On les croirait calqués sur Buzz l’Éclair et Woody.
Pas toujours besoin de Michael Bay (qui peut trop laisser ses acteurs en roue libre)… plutôt besoin d’un vrai scénario ?
La reprise par les sympathiques artisans belges Adil El Arbi et Bilall Fallah, pour un troisième film, a remédié à ça.
Un peu, n’exagérons rien
– « Rock »…
Encore une fois dans le sillage de Tony Scott, mais pas celui pubard. Plutôt celui politisé, dans une démarche initiée par Simpson et Bruckheimer au sortir de l’échec de « Jours de Tonnerre » : faire l’inverse de « Top Gun », d’où une suite de blockbusters qui vont se permettre de critiquer les limites de l’armée US, au lieu de servir de pub pour l’enrôlement (dans un sens ou dans l’autre, ça n’empêche pas grand chose). Ça finira avec « La Chute du faucon noir », que Bay citera lui-même un jour. Et ça s’initiera avec « USS Alabama », film cool et tendu à la fois, mais qui échouait à rendre compte du fiasco total à la base de son histoire – ça commence comme du « Dr Folamour/Point Blank » et ça se finit avec un vieux à petit chien qui balance une vanne ?
Bref, « Rock » a beau être un film d’action ultra frénétique, il permet surtout d’aller encore plus loin dans la charge contre la grande muette, accusée d’avoir abandonné et spolié des soldats, ce qui déclenche une série d’événements vengeurs qui ne sont pas drôles du tout – la scène du massacre des Navy Seals (où Danny Nucci, qui était le personnage candide et héroïque de « USS Alabama », finit de façon terrible), est l’un des moments dramatique les plus forts jamais mis en scène par Bay… entamé par une série de dialogues brillants.
Et Ed Harris de créer l’un meilleurs antagonistes chez Bay, principalement parce qu’il n’en est pas vraiment un. Juste un homme blessé, aux abois, à l’autorité dantesque mais qui prend de mauvaises décisions de bonne foi (voilà, là c’est plus réussi qu’avec Gene Hackman).
Michael Bay ne retrouvera plus une telle noblesse martiale dans ses films ultérieurs (à part dans la série « The Last Ship » à laquelle il a participé en tant que producteur). Par contre il persistera dans la défiance envers les grandes institutions et les costards-cravates, un côté très libertarien…
Avec une touche de complotisme très gênante – ici il nous y ajoute une histoire de microfilm avec des infos sur… JFK et Roswell ? Qu’est-ce que ça vient foutre là dedans ?! Peut-être parce qu’on est dans la décennie de « X-Files »…
C’est l’un des défauts de l’auteur, qui va maintenant créer des espèces d’appareils contenant plusieurs strates narratives. Surscénarisés, et sans que chaques parties ne soient complètement développées, c’est un fléau qui va frapper quelques blockbusters modernes.
Hyper-film parce que également conçu comme si c’était l’Ultime film de prise d’otage menaçante avec des militaires – après lui, il n’y en aura effectivement plus beaucoup.
Ça n’est étrangement pas pour ça qu’on a reproché à Bay d’être un fossoyeur du Cinéma, même si « Rock » arrive à un équilibre qui l’empêche de s’écrouler sur lui-même : une heure pour lancer la mission sur Alcatraz, et avant il faut engager un personnage condensant James Bond et l’Évadé d’Alcatraz, qui s’échappe à un moment donné (faut bien justifier sa réputation)… en pétant la moitié de San Francisco.
C’est trop ? Oui mais c’est Sean Connery, canaille majestueuse, la formation d’un duo avec un Nicolas Cage « bipolaire » (c’est un nerd qui geint, mais il doit rester crédible en expert et en homme d’action)…
Et tous les deux ont pour point commun un rapport périlleux à la paternité – Bay est un enfant adopté, donc ça le concerne un peu.
Bref ce sont les acteurs qui arrivent à faire passer la pillule d’un film au rythme encore plus rapide, encore plus délirant, surtout dans sa gestion de l’espace – Mason est-il jadis passé milieu des flammes parce que la porte en métal (qu’il ne faut pas faire sauter bruyamment) n’était pas là avant ? a-t-il eu le temps de faire le tour par en dessous et de remonter lors de la scène des charriots ? On s’en fout ?
Oui on devrait s’en foutre, sachant que (à part les femmes – au nombre de seulement 2) le film est rempli ras la gueule de gueules charismatiques ou juste cools, aussi bien dans les personnages secondaires que chez ceux dans l’ombre (tiens y a Willie Garson derrière !.. ça alors, c’est Jim Caviezel le pilote qui largue les bombes devant Nic Cage les bras en croix !!).
Et il faut encore rappeler que ce long-métrage n’est pas toujours optimiste envers ses protagonistes, Bay multipliant les contrechamps sur des mines graves et catastrophées à chaque fois que surgit un échec.
Et en même temps, il est d’une tendresse suprême avec eux (Mason, son thème musical à la flûte, « oubliez Maui », le bourru au grand cœur William Forsythe…).
Ce qui suffit à faire de « Rock » l’un des meilleurs films de l’auteur, si ce n’est Le Meilleur. Pas encore démodé, pas encore ringardisé, pouvant être vu et revu indéfiniment depuis qu’il est sorti.
À un moment de la poursuite en voiture, Cage bloqué se résout à passer par un garage et à travers une vitre, en se disant « Et pourquoi j’y arriverais pas ?! »
Cette réplique, ça aussi c’est une devise du Cinéma de Michael Bay.
– « Armageddon »…
On peut faire plus court là dessus : c’est quasiment le même film que le précédent, mais qui vient concurrencer Roland Emmerich sur son terrain façon « Fin du Monde ». De toute façon tous les deux aiment bien tout faire péter, garnir leurs films de personnages pas toujours utiles, utilisent trop souvent les théories complotistes comme base pour leurs scenarii… Avec un rapport contradictoire avec le patriotisme américain, qu’ils semblent glorifier, pour mieux lui casser la gueule par derrière comme des sales gosses.
À la différence que Emmerich est allemand, il a du recul là dessus. Tandis que Michael Bay, lui, est en plein dedans, chez les gros ricains.
Bon donc on a une situation de crise avec encore un gros Rocher (designé comme une cathédrale gothique !?), une équipe qu’il faut vite monter pour aider à régler ça, en engageant des gens pas formés pour – soit Nic Cage x 10 (ou disséminé dans 10 personnages), avec encore plus de débilité. Et un peu d’honneur, quelques détails narratifs montés vite fait pour un ou deux personnages secondaires, et de gros moments de dépression à chaque échec.
Encore du « Secret Défense ! » (la NASA cache la vérité pour éviter la panique), de la défiance envers le Gouvernement – les foreurs extorquent des privilèges et des exemptions d’impôts, le Président (le même que dans « Rock », avec le même agent du FBI – même univers ?) veut faire exploser la bombe en avance, et l’astronaute William Fichtner (c’est quasiment Thomas Pesquet) va la désamorcer !?!
Ce sont moins les incohérences colossales qu’il faut retenir que le moment où Bruce Willis demande « Vous allez suivre les ordres de quelqu’un qui se trouve à des millions de kms de là ? Au lieu de nous faire confiance ? »…
Voilà, tout est une question de tripes plutôt que de tergiversations (les foreurs, c’est lui), c’est son parti-pris. Qui peut aider à faire passer des grosses explosions dans le vide…
des ouvriers pétroliers formés à devenir des astronautes, et pas l’inverse (parce que « c’est un art de père en fils »)…
un triangle amoureux entre un père, sa fille, son fiancé (Ben Affleck, mais il est toujours plus attachant quand il joue ouvertement les grands couillons). Donc encore une peur de créer des orphelins…
Steven Tyler qui hurle sa chanson devant des amourettes aussi nunuches que innocentes (et coquines)…
laisser exploser la Station Mir réputée pour être vétuste, et s’enfuir avec des navettes aussi véloces que dans Star Wars…
avoir non pas un fou de l’espace, mais deux (Steve Buscemi et Peter Stormare)…
Etc etc…
C’est hyper gros, ça ose tout (donc oui c’est un peu con), mais c’est encore une fois généreux et régulièrement galvanisant. Et oui, rassembleur.
– « Pearl Harbor »…
Concluant une petite trilogie Disney, cette fois c’est dans les pas des grands réalisateurs classiques que Michael bay se met, dont le James Cameron de « Titanic » (pour la tentative la plus récente)… Trop gros pour lui, impossible de traiter le sujet avec le sérieux qu’il faut.
Et on se retrouve donc avec des protagonistes assez simple(t)s, représentant sa vision de l’Amérique, dont l’histoire se développe pendant plus d’une heure à base de romance naïve, se transformant sur le tard en triangle amoureux.
Cela dit la scène d’ouverture avec un père violent, mais traumatisé par la précédente guerre, ça raconte quelque chose. Surtout quand le film finira par dériver encore une fois vers la thématique des orphelins…
Affleck en séducteur très maladroit, ça reste sympathique – même s’il n’a jamais pensé au fait que Evelyn n’a aucune raison d’attendre un mort (d’ailleurs sa scène de retour, jamais annoncée à l’avance, est mise en scène avec un effet « fantomatique »)…
Josh Hartnett joue son personnage quasiment comme quelqu’un d’un peu autiste… L’intello qui gagne face au grand musclé ? Le film se permettant de ne pas non plus développer une rivalité gênante entre les deux frères de cœur – une baston alcoolisée et c’est tout, pas le temps pour plus…
Bay, se rappelant d’une Liv Tyler écrasée par la testostérone sur le tournage de « Armageddon », donne aux actrices débrouillardes des scènes de groupes où elles ont quelque chose à jouer (mais n’offrira pas suffisamment d’égard à Kate Beckinsale)…
Quant à tous les préparatifs nous menant progressivement à la suite que l’on sait, ils nous offrent une correcte montée en tension.
Mais vient le problème de la bataille, car c’est ça qu’on est surtout venu voir. Et au final, ça ne fait qu’un quart du film, comme si on était juste sans une version ultra étendue de « Tant qu’il y aura des hommes »… alors qu’on aurait pu s’attendre à une expérience épuisante, nous mettant dans les pas de personnages tombant comme des mouches, se battant désespérément pour leur survie – et plaçant quelques jalons historiques, qu’il ne traitera pas du tout (on voit Roosevelt, et on voit Doris Miller, mais c’est comme s’ils faisaient partie du décor – de toute façon Bay ne sait pas vraiment traiter les personnages noirs).
Le spectacle est bel et bien là, les idées formelles aussi (la bombe qu’on suit, vedette de la bande-annonce). D’autres idées étant moins pertinentes (ces effets de flou autour de l’hôpital).
Sans compter le point le plus critiqué dans ce film : le match retour, le Raid Doolittle, histoire de rendre coup pour coup, ne pas perdre la face et montrer des America victorieux quand-même.
Réécriture opportuniste de l’histoire ? Pas si sûr…
Encore une fois Michael Bay a un rapport ambivalent à son pays, qu’il ne ménage pas tant que ça. Or que nous montre t’il si ce n’est de jeunes américains se la coulant douce, ou bien s’engageant à l’étranger en croyant que ça se passerait bien…
Un ennemi (les japonais) complètement premier degré, à un point où ils échappent à la caricature tellement leur planification est précise…
Des services secrets qui butent à recouper des informations, et à se faire entendre…
Une attaque éclair, littéralement, qui plonge tout le monde dans la stupeur…
Des ricains revanchards (bien que pas encore prêts à bombarder des civils), et qui ne se soucient pas de l’utilité de leur mission quasi suicidaire.
Et donc ? Et bien rappelons que le film est sorti au cinéma en Juillet 2001… 4 mois après, les USA se sont pris le 11 Septembre dans la figure, et ça a à nouveau été la fin de l’innocence.
Non pas que Bay se soit montré prophète en filmant cette histoire juste à ce moment charnière. Mais au moins a-t-il rappelé qu’il s’agit d’une nation jeune et fondamentalement belliqueuse et impulsive, dont la puissance peut souvent apparaître comme relative.
Pour le coup, c’est un peu moins con que ça en a l’air.
– « The Island »…
Parti avec perte et fracas de l’écurie Bruckheimer (pour une question de forme, parce que le box office de »Bad Boys II » se porte bien), Michael Bay se cherche une meilleure légitimité jusqu’à se faire récupérer par Steven Spielberg chez DreamWorks. Ses films ayant toujours l’air de se passer dans des mondes irréaliste, autant faire quasiment de la pure SF anticipatrice là.
Alors ça pioche dans « Soleil Vert », « L’Âge de cristal », « THX 1138 » et quelques trucs Kubrickiens (forcément)… Ainsi qu’en sans des thématiques en rapport avec l’éthique médical autant que le libre-arbitre.
Le résultat ressemble d’abord à une grosse remise à zéro, qui aurait pu être réalisé par n’importe qui sauf Michel Bay. Avec un type d’acteurs itou – Ewan McGregor et Scarlett Johansson, en puceaux ? Sean Bean en méchant à col roulé ?
Oui mais ce dernier donnant ses ordres de façon glacial, en retrait et en se donnant bonne conscience grâce aux bienfaits de ses actes, c’est encore la figure du père, démiurgique cette fois-ci. Et dont il faut se libérer afin de pouvoir avancer – Jerry Bruckheimer donc ? John Frankenheimer, son faux père potentiel ?
Sans se renier complètement, parce que Bay, ça reste des trucs de bourrins. Alors allons-y pour les filtres orangés, les blagues de culs, les bikers, des têtes à claques (le McGregor « Prime »), un personnage noir caractérisé vite fait (Djimon Hounsou est un pro, et fait preuve de compassion quand il comprend qu’il a affaire à des esclaves – mais seulement après avoir touché son chèque)… pendant qu’on y est, la bande-annonce spoile tout le suspense, va savoir qui a eu cette idée…
Et les course-poursuites où on fait tout péter, les incohérences – est-ce un monde proche d’une époque contemporaine ? Ou plus SF ? D’un coup on se retrouve avec des équipements anti gravité, des motos volantes, comme si c’était « Minority Report ».
Tout au plus la scène sur l’autoroute a sa petite saveur puisque on y voit les héros balancer d’énormes roues de train sur leurs poursuivants… alors que juste avant on nous montre que désormais les trains du futur n’ont plus de roues. Loin d’être une redite de la course-poursuite de « Bad Boys II », cette séquence a le mérite de raconter brièvement quelque chose sur l’opposition entre l’ancien et le moderne, ce dernier étant bien moins impactant.
Comme ce film aussi, mine de rien – mais comme il est un peu moins putassier que ceux qu’il a tourné pendant cette période, la critique l’apprécie.
– « Transformers »…
Commençant une longue collaboration avec la Paramount, ce projet avait l’air d’une blague offensante au début – adapter des jouets ? Même avec une base mythologique créée dans des séries animées et des comics… Et c’est pas la première fois que Spielberg produit des adaptations improbables – « Les Pierrafeu » ? « Casper » ?
Bon là, vu l’amour de Michael bay pour les grosses carrosseries – celle des filles itou – ainsi que pour les gros bras et les explosions, ça pouvait faire sens… à condition de réussir à représenter cet univers, et ces personnages.
La porte d’entrée pour ça est double, voir triple, et c’est un peu le problème (hollywoodien) : avec les Autobots, on a un aspect martial évident, qu’on met en parallèle dès le départ avec une troupe de militaires dans le désert.
Bien, là c’est son registre, et ça fonctionne du tonnerre…
Sauf que voilà, on a aussi l’archétype du « jeune élu » qui déboule, vrai protagoniste principal et insupportable neuneu gaffeur. Il a beau être débrouillard et avec un peu de répartie, Sam Witwicky/Shia LaBeouf est un nerd censé apporter une touche d’identification pour les spectateurs… qui ne sont pas tous nerds, loin de là.
Il est assez bien équilibré avec d’un côté ses parents qui lui mettent joyeusement la honte, et de l’autre le personnage de Megan Fox qui semble l’équivalent ado de l’héroïne du premier « Bad Boys » : yeux d’acier, répliques piquantes, joli duo avec Bumblebee à la fin.
Mais pour ce qui est de l’identité Spielbergienne, passez votre chemin : à part une brève scène avec une petite fille, on n’a pas du tout un héros mélancolique, dont la rencontre avec un être étrange à cacher servira à combler un vide affectif (c’est le film « Bumblebee » qui s’en chargera, très bien). Non là on serait plus proche d’un Zemeckis ou Joe Dante, avec un gamin dont la famille est unie (et très couillonne), au point de lui offrir le genre de cadeau que tout bon américain doit avoir : la première voiture donc.
Et ensuite ? Et bien Bay oublie toujours de faire le tri dans ses idées, et de mieux lier entre elles toutes celles qui restent. L’arc narratif de Sam prenant beaucoup de place, celui avec le major Lennox et ses hommes est réduit à pas grand chose (tout sera résolu ici, rendant dispensable leurs retours dans les suites), tandis qu’une bande de geeks informatiques sous les ordres d’un secrétaire à la Défense pointent le bout de leur nez… et rajoutent un tas de comiques de service supplémentaire au film, attendant de tous les réunir dans le dernier tiers de l’histoire.
Dommage, il y avait l’occasion pour Bay d’utiliser comme base structurelle la Communauté de l’anneau, avec le jeune héros, ses braves compagnons un peu bouffons, et les nobles guerriers qui les protègent.
Toutefois on y retrouve encore ses marottes, avec des secrets gouvernementaux, de la BO galvanisante (Steve Jablonsky et Soundgarden ?) et un amour du money shot dingue (il y a des plans et des combats ahurissants), sans compter que la représentation des Transformers reste bien fichue, comportant un poids, une masse, même s’ils sont aussi capables de s’en affranchir… et même si leur existence et fonctionnement restent absurdes.
En tout cas, avec leurs caractérisations caricaturales (Jazz), sentencieuses (Optimus Prime) et inventives (le mime et la radio de ‘Bee), Michael Bay donne une nouvelle façon de représenter des êtres mécaniques. Par contre pour les visages, on repassera.
– « Transformers 2 : La Revanche »…
On prend les mêmes et on recommence, en continuant ce qui avait été énoncé dans le précédent : les restes du Allspark, les Autobots et Decepticons qui débarquent de plus en plus sur Terre, la défiance qui se créé…
Et avec quelques indices pour la suite – ces êtres sont capables de changer de camp, et certains peuvent même générer des ponts spatio-temporels (ça sera utile à la fin du 3).
Assommant quand-même ? Il est clair que Michael Bay se lâche un peu plus au niveau des idées déviantes (encore plus de simili gremlins, les roublignoles de Devastator), mais c’est plus réussi que dans le premier ou dans « Bad Boys II »… parce qu’il y a une structure tangible derrière, et un bon équilibre des personnages :
Le premier film devait montrer les Transformers protéger Sam, pour que in fine ça soit lui qui sauve Optimus ? Là ça sera l’inverse, Sam va initier un (long) voyage qui doit permettre à Optimus de sauver tout le monde – ça sera lui l’élu.
Trop de sidekicks bavards dans l’un ? Le nombre est ici divisé par deux, et tant mieux si l’on voit encore plus les parents de Sam. Leur tempo comique est le plus impeccable de toute la saga, que ce soit Julie White et ses grands yeux enfantins, ou Kevin Dunn et son air faussement sérieux. Ils prennent même part à l’action, entérinant avec une touche de gravité le passage à l’âge adulte de Sam (« laisse-moi partir ! »).
Et si Megan Fox et tous les autres ont encore moins de choses à jouer, la ballade est sacrément dépaysante, le « coming out » officiel des Cybertroniens fait évoluer la série, on passe d’un combat en forêt dantesque (il y aura de plus en plus de duels barbares simili sanglants par la suite), à une bataille finale près des pyramides qui rachète celle du premier, qui était stupide (plein d’innocents mis en danger) et boucle la boucle avec l’embuscade dans le désert qui avait ouvert la saga.
Où comment faire un bon gros film d’Action/SF, sans qu’il ne s’écroule sous son propre poids.
– « Transformers 3 : La Face cachée de la Lune »…
Michael Bay voulait vraiment faire un opus plus sombre… Promesse non tenue.
La première partie est surchargée en humour encore plus crétin et hystérique. Et le capital sympathie des persos présent dans les 2 premiers films s’est envolé en même temps que Megan Fox (a priori à cause de Spielberg, puisque Bay la réengagera pour « Ninja Turtles »). Laquelle est une vraie comédienne contrairement à Rosie Huntington-Whiteley – réduite dès le début à des jambes et des fesses, puis à devenir une demoiselle en détresse, et (pour qu’elle ne fasse pas trop pitié) lui offrir une scène de manipulation avec Megatron, complètement improbable. On sent bien que tout ça a été écrit pour Fox, et a du être réadapté à la va-vite.
Et puis quel intérêt de nous sortir une histoire d’espionnage « complexe », avec des Decepticons préparant une invasion depuis des décennies, si c’est pour ne pas aller au bout de toutes les idées exposées ? Il ne reste pas grand chose d’intéressant dans ce script (sans Alex Kurtzman et Roberto Orci, mais avec le peu subtil Ehren Kruger), qui refait encore la même chose qu’avant, humilie encore Sam alors que ça n’était pas très utile de le montrer galérer dans la recherche de travail… où un détail scénaristique crucial lui tombe dessus comme par hasard.
Et nous redonne une théorie complotiste liée à cette fois à la conquête spatiale, expurgée maintenant de tout esprit aventureux… avec une inversion – cette fois c’est un Autobot qui trahit les siens. Et le cousin par alliance de Bay, Leonard Nimoy, nous donne quand-même un bon antagoniste, au visage bien plus reconnaissable d’ailleurs (une sorte de Spock maléfique et baraqué).
Mais « Transformers », c’est avant tout de la baston et ça doit être bien fait, pas « intellectualisé ». Alors quand on passe au carnage de la deuxième partie, on a déjà un peu décroché.
Bay se rattrape un peu en s’amusant avec des outils que personne n’a utilisé de cette façon au cinéma – les wingsuits, et puis une 3D étonnante.
Et aussi en faisant du film de guerre urbain, mâtiné d’une touche de super-héros – c’est simple la bataille de Chicago, c’est celle de New-York dans « Avengers » l’année d’après, en un peu moins laid, plus trépidant (la séquence de l’immeuble qui s’écroule est incroyable)… forcément, Joss Whedon a fait appel aux mêmes équipes que Bay, mais avec plus de fonds verts.
Par contre pour la distillation du suspense, c’est bien plus mécanique chez Bay – Bumblebee est sur le point de se faire exécuter, mais on ne comprend pas comment il s’est retrouvé là… Optimus a droit à une arrivée en majesté, mais sa longue absence n’est pas construite (il met du temps à rejoindre le champ de bataille, puis il se fait coincer dans des câbles et on n’a pas de montage alterné sur ses péripéties).
L’épisode de trop, plus encore que le deuxième, et le point du scénario le plus pertinent c’est tout ce que Bay raconte à propos des migrants, de la façon dont un État démocratique peut se retourner contre eux en les mettant tous dans le même panier.
Michael Bay qui dénonce la xénophobie ? Même avec de gros sabots, ça n’est pas négligeable.
– « Transformers : L’Âge de l’extinction »…
Après avoir enfin eu droit à une pause salutaire et qualitative (« Pain and Gain »), cet espèce de nouveau chapitre pouvait se résumer à peu de choses :
Toujours un spectacle de peu de goût et décomplexé, avec un gros partenariat commercial avec la Chine bien caricatural (caméo local et kung-fu, genre ils savent tous se battre)…
Étrange référence à une main organique, mais toujours dans de la retcon vue et revue (hey, la fin des dinosaures, c’est aussi eux)…
Mark Wahlberg, récupéré de « Pain and Gain », est là pour représenter les cols bleus de l’Américana, mais en faisant le grand gamin attardé qui joue dans le vide, comme dans « Ted ». Avec de gros clichés familiaux (père inconséquent/fille mature, façon « Armaggedon »… et puis elle devient une demoiselle en détresse)…
Un petit ami qui sert juste à conduire les voitures…
Un comique de service qui meurt, mais que parce qu’il a trahi les autres – du coup, bien moins d’humour excessif, et c’est ramolo par moments…
Quelques Autobots qui roulent trop des mécaniques. Des méchants qui ne sont Que méchants…
Un Stanley Tucci qu’on pardonne trop vite, alors qu’il se fiche d’avoir causé des victimes collatérales lors de la sortie de Galvatron…
Encore Mégatron !!? Encore de vieux Cybertroniens à réveiller ?!..
Un contexte et une caractérisation trop mince malgré une durée énorme (2 films en 1, quasi) …
Une critique des placement de produits à la Bay, qui est trop inoffensive (la pub Victoria’s Secret qui se fait démolir)…
Des rebondissements WTF qui surgissent n’importe comment…
Et puis bon, faut mettre un poil de temps pour comprendre que c’est l’épée acquise qui fait pousser des grosses fusées à Optimus… c’est ça? Oui ?
Si ça n’essayait pas d’avoir l’air si sérieux (la cybertrophobie, sauf étrangement pour les criminels ? malgré les destructions à Chicago ?! pas étonnant que l’évolution de Optimus soit aussi amère) et long, les thématiques d’exclusion insérées ici seraient plus fortes, moins… artificielles.
Enfin, au moins, y a moins de trucs grotesques que dans le 3. Mais c’est encore trop poussif. Avec des idées scénaristiques qui auraient mérité de durer tout un film au lieu d’être survolées (« Transformers » façon « Le Fugitif » ? Ou façon « Terminator » ?). Sans compter les transformations nanotechnologiques, qui ont le défaut d’enlever du poids aux Transformers (certes, ce sont des méchants), et les rendre moins tangibles.
Et Michael Bay s’amuse avec la caméra Phantom dans ses habituelles scènes d’action, ainsi qu’en faisant son climax en banlieue… toutefois, les dernières scènes près d’une banale usine sont dénuées d’excitation. Alors qu’on entrevoyait la possibilité d’un climax dans un vaisseau spatial, bien plus original et rocambolesque.
Au passage c’est en travaillant sur une attraction Transformers du parc Universal que Michael Bay aurait insisté pour rempiler sur sa série de films personnelle, sans laisser une possible réinvention pour un autre réalisateur doué, ni convaincre le studio de laisser le temps passer assez (sans deadline contraignante) pour un retour encore plus prestigieux et original…
Mais il s’en fiche carrément maintenant, ses vrais centres d’intérêts sont ailleurs – « 13 Hours »…
– « Transformers: The Last Knight »…
Énième et dernier retour, dont on dirait un sabotage volontaire – ou un acte kamikaze.
Et au final, ça ne va à chaque fois pas plus loin que « y a des robots cachés venus du passé, les gentils sont nobles et les méchants perfides sans grandes motivations propres à chacun, on casse tout et les gentils regardent le ciel avec la caméra tournant autour au ralenti ».
Étendre l’histoire du personnage de Wahlberg (ingénieur, mais pas ingénieux), dans un contexte où les évènements de Chicago ont créé des zones de guerre, et une chasse aux cybertroniens qui n’a toujours aucun sens – pourquoi bon sang on laisse tellement de passe-droits aux criminels ?
Pourquoi cette histoire reste-t-elle trop faible malgré l’existence d’une mythologie ? Ou plutôt trop délayée, ses détails attendant trop une future suite pour être pleinement développés, au lieu de le faire de suite ?
On se retrouve à nouveau avec un hyper film, dont chaque idée narrative aurait suffit à alimenter un film entier (on aurait pû en faire 10 au lieu de 5), en étant développée jusqu’au bout :
L’introduction de Isabela Merced, censée rattraper l’idée initiale du quatrième (avoir cette fois une héroïne lycéenne) ? Vaine, résolue à devenir une fille de substitution, et adios ensuite, jusqu’à la fin…
Présenter des militaires intolérants (même pas Lennox, de retour, ne sert à arrondir les angles), tout ça pour recréer progressivement une relation de confiance ? Trop survolé, la critique de la cybertrophobie y est définitivement artificielle (c’est un comble)…
Faire du Transformers sous les gravats ou bien façon Western ? Alléchant, mais trop vite expédié (tout comme le petit comique de service, réintroduit dans la saga)…
Faire du English Transformers, avec la geste arthurienne en arrière-plan ainsi qu’une romcom aux gags familiers (les mêmes que dans le premier « Bad Boys ») ? Un déficit d’imagination manifeste, dont on retiendra surtout l’incorporation de Anthony Hopkins dans l’univers de Michael Bay.
Au moins lui est fendard, balançant des énormités mythologiques ou agressives, en y croyant vraiment. Son majordome – automate sous le bras, il redonne du tonus à la Saga avant son auto implosion (et la disparition de son personnage, prise hélas par dessus la jambe)… et un bonus post-générique qui restera définitivement lettre morte.
On a l’impression tenace que tout ça s’adressait d’abord à des enfants en bas âge… alors que le visuel chargé et le potentiel dramatique vont dans un sens plus ado/adulte. Un peu comme certains autres gros films à franchises très très décriés et clivants pour de mêmes raisons : finalement, les personnages n’y volent pas très haut, et ça sonne généralement comme très ridicule, plus du tout crédibilisé.
L’impression aussi qu’il faudrait être « fou » pour continuer à aller voir des « Transformers » au cinéma. C’est bien dans un parc d’attraction que ce genre de franchise semble avoir sa place, où le public pourrait kiffer les destructions en bougeant avec les robots, plutôt qu’en restant assis les yeux braqués sur des gros shoots de malade – ici Bay s’amuse avec l’IMAX, et ce sont encore des plans incroyables, au service d’un véritable grand climax.
On dirait que Bay aura finalement régressé dans son propos à un niveau similaire aux anciennes séries d’animation, au scénario assez simplifié. Là où les deux premiers arrivaient à s’en affranchir un peu plus, à entrer dans un monde de vrais humains, avec du vrai émerveillement par moments réguliers… La « touche » Steven Spielberg. Qui encore crédité ici en tant que producteur délégué. Pas sûr du tout qu’il y ait participé, ou alors c’est un titre fantoche pour lui.
Bref, c’est dans ses films « à coté » que Bay a l’air de bosser plus sa narration, sa relation avec ses acteurs, d’en avoir quelque chose à faire n’en déplaise à ceux qui l’ont toujours critiqué. Et dans les « Trfs », il essaie juste de dépasser les limites, avec un peu de cynisme derrière, histoire de faire justement « plaisir » à ceux qui le critiquent, de montrer qu’il est encore capable de ne pas avoir de substance, de rabaisser son réel talent. Et il y arrive, faute de producteur pour lui rappeler qu’il est aussi censé réaliser un film avec une bonne histoire, aliens géants ou pas.
Au bout de 10 ans, il faut bien évoluer vers le haut. Donc sans lui.
– « No Pain No Gain »…
Enfin capable de faire le « petit film » qu’il espérait depuis des années, Michael Bay s’inspire à la fois de la méthode Bruckheimer (on se base sur un article à propos d’un fait divers) et des frères Coen (de Nic Cage à Turturro à McDormand, il a souvent pû choper certains de leurs acteurs)… Pour une comédie noire à « têtes de cons », qui épingle le Rêve Américain.
Ça a toujours été sous-jacent chez lui, et cette fois il y va franco, tout en entremêlant parfaitement la Forme avec le Fond… Et comme ça se passe dans un univers qu’il connaît bien, qu’il a lui-même glorifié dans ses clips et pubs, c’est comme s’il faisait aussi son autocritique.
D’ailleurs le retour aux sources se fait aussi bien pour lui (Miami, 1995 – année de sortie de « Bad Boys »), pour Mark Wahlberg (tout ce que joue et arbore ce personnage ultra toxique, l’acteur s’y est déjà frotté par le Passé), et pour Dwayne Johnson, qui a été estomaqué dans sa jeunesse quand il a entendu parler de cette affaire.
Et il y a de quoi, alors qu’il s’agit d’une simple histoire d’escroquerie criminelle qui tourne mal. On en a vu des tas comme ça. Mais avec des culturistes dans le rôle des gangsters amateurs ? Jamais !
Ce qui donne des images surréalistes, où ces corps disproportionnés se transforment (!?) en bras d’un dessin d’homme musclé, en bibendum sous-marin avec une petite tête posée dessus, ou bien carrés tous les trois dans une Ferrari sans se rendre compte qu’ils en débordent.
Si Bay souligne régulièrement que Tout Est Vrai, même l’impensable, et que une vie plus modeste est plus sage… il n’y surligne pas certains détails incongrus, traités pourtant au premier degré. Rien que le personnage de Dwayne Johnson, sorte de décalque de Obélix (dans une scène où Wahlberg le sermonne, on croirait de la BD), ça c’est une vraie performance d’acteur, une mise en danger que Jamais plus il ne retrouvera.
L’utilisation de la caméra Phantom (la résolution des images est inouïe) permet aussi quelques moments d’action très amusants…
La critique est féroce, sanglante, mais a d’autant plus de pertinence quand Bay nous montre la victime (c’est peu le dire, Tony Shalhoub se trouve littéralement dans du cartoon) être invisibilisée, juste parce qu’elle ne présente pas suffisamment « bien »… Et qu’un abruti aux préceptes autoritaires est capable de lui voler entièrement sa vie, sans que ça ne dérange personne dans le quartier.
Sacrée métaphore de l’esprit conquérant de l’Amérique.
Mais qu’on ne s’y trompe pas, on ne fait pas que rire ou halluciner là dedans, l’amertume y est tangible, trempée dans la noirceur la plus désagréable qui soit.
Et on se rend compte encore plus que Michael Bay avait ça en lui…
Ça fait du bien quand ça sort.
– « 13 Hours »…
Nouvelle pose entre deux « Transformers » inaboutis, un film retraçant là aussi une histoire vraie, que Michael Bay va traiter avec une sobriété étonnante. Tellement que pendant les deux tiers du long-métrage, ça aurait pu être n’importe qui qui aurait pu le réaliser, puisqu’on n’y retrouve aucun de ses effets de style habituels.
Après avoir bien dégraissé son cinéma, il va plus loin en adoptant une narration claire, une unité de temps qui (quand elle s’enclenche, en pleine nuit) est respectée jusqu’à la dernière heure – chaque nouvelle scène nous remontre le chrono, même si une poignée de minutes viennent à peine de s’écouler sans que rien ne se soit passé…
Parce que dans cette histoire où des militaires contractuels prennent l’initiative d’intervenir lors d’un soulèvement dramatique en Libye, ce que Bay nous montre ce sont des gars aux boulot, alternant les moments de pure attente, passés à ne rien faire… Avec ceux où ils font leur job sans savoir exactement où et comment.
Pas étonnant qu’il y ait deux acteurs de « The Office » là dedans (John Krasinski et David Denman) : dans un style semi documentaire, on nage entre l’enfer bureaucratique, qui empêche d’avoir du renfort… et chassés-croisés avec une population dont on ne sait jamais si ce sont des alliés ou des ennemis, et donc qu’elle est la bonne réaction à avoir.
Bon eux au moins ont un chef qui sait ce qu’il fait, et de plus ils forment une unité tellement homogène que chaque individu semble être le même modèle dupliqué en 6. Soudés comme un seul homme, des messieurs-tout-le-monde (zéro stars identifiables là dedans), pères de famille ayant besoin de pognon, mais qui sont taillés comme des baraques barbues… Et qui aiment les jeux vidéos et les films (de pubards, suivez mon regard). Quelques-uns sortent un peu du lot, dont le duo Krasinski/James Badge Dale (un dialogue entre eux laisse même entendre qu’ils ont partagé la même femme).
Deux tiers de film à faire monter la tension, à jouer avec l’idée de chaos et d’incompréhension tel que Michael Bay l’affectionne… jusqu’à ce que soudain ça parte en cacahouètes, et là on retrouve la fureur explosive et douloureuse chère à l’auteur (il va aussi commencer à s’intéresser aux drones). Mais de façon justifiée, sans putasserie, respectant ainsi le déroulé des faits originaux.
Respectant aussi les combattants survivants, tous consultants sur le plateau, avec une légère pointe de naïveté (de toute manière, le personnage que joue Pablo Schreiber se dévoue pour toutes les répliques drôles). Et étant plus subtil qu’on ne le croit pour tout ce qui concerne l’engagement envers la Nation, le prix qu’on ne va pas vouloir continuer à payer…
Avec « Pearl Harbor », « Pain and Gain » et cet opus, on boucle une trilogie de films composée de faits réels, égratignant la relative puissance américaine, et qui laisse un goût rance dans la bouche.
– « Six Underground »…
Encore un film où Michael Bay essaie de nouvelles choses… En l’occurrence se mettre au service à la fois d’une plateforme (Netflix) et d’une star et son staff (Ryan Reynolds et les scénaristes de « Deadpool »).
Évidemment que le résultat se fait en mode automatique, Bay étant intéressé par une poignée d’idées isolées, qu’il ne va pas toutes mener à bien…
Dans les pires, il y ce groupe de personnages, extension comics de ses 6 de Benghazi de « 13 Hours », mâtinés d’une touche de « Insaisissables » (il y a deux des acteurs) et d’une bonne couche de « L’Agence tout risques »… sauf que ce n’est pas une équipe d’experts rodés, mais un groupe d’individus fantômes qui vient à peine de se rassembler. Et tout le film ne fera que raconter comment ils sont recrutés, pas tous avec la même importance – il y en a dont on sait tout, d’autres dont on ne sait absolument rien. Et comment ils vont sans cesse galérer à créer une cohésion entre eux.
Mention particulière à Reynolds (mais son arc narratif de milliardaire pris entre rédemption et manipulation n’est pas du tout travaillé), à Manuel Garcia-Rulfo (qui hérite malgré lui d’un rôle de comique viril à accent) et à Corey Hawkins (caution morale, mais énième personnage noir mal écrit et à l’entourage caricatural).
Dans l’intervalle Bay va s’amuser avec le budget à sa disposition, dont une course-poursuite introductive dont la résolution sera à peine plus intéressante que sa conception – ça dure 15 minutes, renversant répétitivement des terrasses de café italiennes… du coup ça n’est même pas rapide, puisqu’ils peinent à s’échapper… ça devient long .
Ensuite exposition, principes libertariens, course autour du globe, mais un seul objectif : créer un putsch dans un pays arabe fictif, en y mettant un vrai démocrate mais en oubliant de bien lui faire comprendre qu’il n’a pas intérêt à changer de bord.
Non seulement c’est assez naïf, mais en plus les séquences d’action manque de clarté leur cheminement narratif – Reynolds a un gadget à aimant, avec quelques effets un peu gores (l’action éclatante et qui éclabousse, c’est un des intérêts du film)… mais il ne peut pas activer son gros aimant car la puce de son téléphone lui échappe des mains. Comment, pourquoi, on ne sait pas… on croirait revoir les défauts d’écriture de Optimus Prime, l’effet n’étant pas précédé par la création d’un suspense crédible.
Un coup pour du beurre, puisque ce n’est pas un film pour le grand écran…
– « Ambulance »… (« … Eh oh, Ambulance ça s’écrit à l’envers, on m’la fait pas à moi ! »)
Au départ, on pourrait penser de ce remake qu’il s’agirait plutôt d’une simple comédie d’action trash et dingo, détournant à sa sauce le film danois originel, à peine tenue par une caractérisation dramatique lambda : des personnages n’ayant pas beaucoup d’espoir, dont un vétéran de l’Armée Américaine pris au piège administratif (ça touche une fibre populaire), ainsi qu’un certain jeu sur les apparences – qui tient de son frère ? qui tient de son père ? qui n’a pas de nom latino, mais a un prénom qui évoque une caméra ? Déjà, ça fait partie des thématiques les plus intéressantes chez l’auteur.
Surtout que Michael Bay y enchaîne les auto-références à ses films. Et nous présente des trognes d’acteurs, composés d’une flopée de sosies de Mel Gibson (non!), de Sal Mineo, de Rutger Hauer, de Jonathan Majors, de Dwayne Johnson (si si, vite à la toute fin)… Ou de Val Kilmer, mais fringué comme le Dude Lebowski, pas comme dans « Heat » (alors qu’on a une séquence de braquage cruciale pendant le premier tiers du film).
Ce n’est pas le seul retour aux années 90, puisque le trio principal de personnages est quasiment le même que dans… « Money Train ». Mais en beaucoup plus écrit :
Jake Gyllenhaal égale bien Woody Harrelson en Chien Fou, toxique car uniquement lié au monde des vivants grâce à la présence de son frère, qu’il entraîne dans un sale plan criminel…
Yahya Abdul-Mateen II n’égale pas autant Wesley Snipes comme frère charismatique et plus sérieux, mais il est un garde fou très honorable – et les deux pourraient aussi bien passer pour une version plus extrême de Riggs et Murtaugh…
Et Eiza González fait plus qu’égaler Jennifer Lopez en bosseuse dure à cuire, en quête de sens et bien peu fétichisée.
Ça s’arrête là puisque, heureusement pour la qualité de la mise en scène, le postulat du film est surtout le même que dans « Speed » (ou même « Rock »… de Bay). C’est à dire être un film qui ne s’arrête jamais, fonce à toute allure et en faux « Temps Réel » avec son unité de lieux mobile, bien que entrecoupé de brefs moments calmes. Où même les incohérences, faux raccords, et autres idées incongrues (pourquoi un clin d’œil à Watchmen ?) ou régressives, sont avalées par le tonus et la viscéralité de la Forme – tournée le plus possible en dur et à l’économie, et ça se voit. C’est vraiment un film fait pour le grand écran.
Postulat respecté jusqu’au bout ici, même si Bay ne peut s’empêcher de sur-scénariser encore son film en plaçant des ramifications secondaires qui allongent la durée (mais avec un générique de fin paradoxalement ultra court). Là où un huis-clos resserré majoritairement sur l’ambulance et ses occupants aurait été tout aussi marquant et remuant…
Toutefois, pour la première fois depuis longtemps (donc « Rock »), chaque parties qui composent le film lui sont utiles, même la présence d’un agent-intermédiaire, qui arrive à exister en étant mis en parallèle d’un capitaine au style diamétralement opposé (l’un est un beauf encore en habits du dimanche, l’autre vient de quartiers gentrifiés et est déjà en costard alors qu’il était en pleine thérapie de couple)…
Ou ce jeune flic qui se sent responsable de son collègue, et va participer dramatiquement à l’évolution du récit.
Tous ces acteurs sont excellents de A à Z, avec le moins de caricatures possibles (mêmes les noirs, Enfin !), leurs personnages étant clairement construits et indivisibles les uns des autres.
Pour ce film, son utilisation de drones-cameras pour avoir régulièrement des plans rapides, passe-partout et dynamiques, qu’il équilibre en les coupant d’abord très vite, puis en en allongeant légèrement la durée, est une signature visuelle inédite qui sert bien ce dont va parler le plus le film :
D’abord, un nouveau genre d’immersion (et même de plongeon) dans une ville de Los Angeles, sûrement post-pandémie, que l’on parcourt à travers le propre regard de Bay, loin de sa chère Miami.
Et avant tout le principe de la Loi de Murphy, où tout ce qui commence mal doit finir par aller de mal en pis, dans une frénésie chaotique, gore (terrible opération chirurgicale de fortune)… et bientôt, plus drôle du tout, faisant s’entrechoquer sans fin policiers brutaux malgré eux (beaucoup de leurs voitures sont explosées sans pitié) et truands impulsifs et revanchards (aux plans de bataille insensés).
Épuisant, mais c’est une bonne fatigue.
Plus le film avance, plus la Rage et la Mort planent de manière de plus en plus insistante, faisant que l’on n’est finalement pas tant dans un divertissement qui soit décérébré et pubard, ni même qui pourrait être un exercice visuel qui amènerait à des pistes narratives très intelligentes…
C’est plus le Quotient Émotionnel qui domine, dans une fuite en avant désespérée traduisant bien la déception du Rêve Américain, et ses perspectives de richesses totalement inaccessibles à la plupart des prolos – sujet déjà de son « Pain and Gain ».
C’est vers le Pardon, pour n’avoir pas été à la hauteur, pour avoir cédé à la facilité et à la violence (Bay nous fait même sa propre version de la mort de Georges Floyd), que s’achemine l’histoire à mesure que la fatigue se fait sentir, que toutes les défenses tombent pour absolument tous les personnages, tous les camps. De l’humanité est présente, tout en gardant quand même sa part iconique – dont la plus puissante héroïne que Michael Bay ait jamais représenté au cinéma.
Ne pas nécessairement y voir un pardon de la part de Bay lui-même, envers ses excès passés (et à venir)…
Mais plutôt l’affirmation inconsciente que… Il est comme il est, il paiera peut-être le prix de ses actes fous (sauf qu’il n’a causé aucune mort, lui)…
Quand il arrivera au bout de la ligne d’arrivée.
En attendant, il fonce et ne s’arrête pas.
Et ce film, c’est son plus beau chef d’œuvre.
À suivre…
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– Toujours « Game of Thrones »…
Saison 4, celle des vengeances. Avec un final bourré d’action, mais qui fait évoluer presque tout le monde pile au même moment (certains comme Sansa et Ramsey ont eu droit à ça quelques épisodes avant).
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– « Bullet Train »… (Qu’est-ce que tu te brades, Pitt…)
C’est toujours pareil pour David Leitch, alors autant ne rien changer à l’analyse :
Pour Brad Pitt, c’était le bon moment pour s’extraire d’une (petite) suite de films mélancoliques qui jouaient sur son statut de demi-dieu en recherche de rédemption… en faisant un bon actionner bourrin avec plein d’acteurs – et de la bonne grosse violence irréaliste et marrante.
Mais non, il y a un épais guide du « bon petit Tarantino, avec toutes les cases à cocher pour avoir l’air cool » (le blabla, la BO), qui ne fait que limiter tout le potentiel inventif d’une histoire d’assassins en délire, se passant dans ce type de train, le Shinkansen.
Donc avec une identité japonaise à creuser – ça n’arrivera jamais, on se contentera de gags sur la politesse et la philosophie niponne, et autres gadgets locaux, que des trucs réducteurs
Et si Pitt n’hésite pas à jouer à fond l’autodérision, jamais il n’arrive à un équilibre qui nous fasse comprendre sa dépression, son dégoût récent de la violence. Impossible, il débite sans conviction ses maximes pacifistes, ses dialogues semi improvisés, en voulant nous faire croire que « True Romance » c’était hier (ou « Johnny Suede », ou pire, « Burn After Reading »)…
On ne peut pas y croire, pas quand tout ça a l’air sorti de la bouche d’un ado qui se la raconte.
Et que Tous les acteurs et cameos (vains ou gênants) soient alignés sur le même ton. Sans contrastes. Sans grandes nuances individuelles. Sans même créer de backgrounds tangibles pour tous. Et sans être drôles.
Même punition que pour « Hobbs and Shaw »… pas assez de sincérité et ils sont tous beaucoup trop similaires, au jeu du « qui va avoir la plus grande gueule ».
David Leitch semblait presque s’être rappelé pourquoi son « Deadpool » marchait bien : il y avait un protagoniste et son univers clairement établi, des personnages qui se complétaient, et c’était aussi très, Très rentre-dedans, ça assumait d’être énervé et sanglant.
Du sang et des tripes, OK là il y en a – mais ça reste du cartoon. Car d’univers établi, cohérent et allant au delà de simples archétypes, le résultat est bof…
Et de méchanceté, désespoir et imprévisibilité (en tuant par surprise les personnages les moins évidents, ou bien des innocents), que nenni.
Le Karma (précepte moteur de tout le film) se chargeant, de façon alambiquée, de punir… les méchants, et les moins sympathiques. Pour que tout revienne dans l’ordre… et que les gaijins dégagent – ne pas y voir une critique de la réappropriation des cultures asiatiques par les blancs, le film n’est pas assez subtil pour être lui-même une mise en abîme.
Bon néanmoins, comme plaisir coupable un peu décomplexé, avec de la baston qui tâche, pas moche et loin de la franchise, oui ça se regarde. Mais c’est inoffensif.
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– Début de la saison finale de « Good Doctor « , assez légère et pas trop dure (c’est bon, les bébés peuvent tous dormir tranquilles)…
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– Suite de la saison 4 de « HPI », où les quiproquos ne sont pas encore complètement désamorcés.
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Lu :
– Star Wars La Haute République : Les ombres du flambeau…
Histoire de transition, qui ramasse douloureusement ce qui reste des Jedi – mais les drames n’ont pas fini de s’enchaîner.
– L’adaptation comics de la série Obi-Wan Kenobi…
Ouch, le côté « roman-photo » du dessinateur Salvador Larroca fige encore plus les personnages, casse un rythme qui n’était déjà pas toujours au top dans l’œuvre filmée d’origine. Il y avait un moyen d’améliorer les choses, et ça n’est pas le cas (quoique toute cette série de volte-face de Reva passe peut-être mieux sur ce format).
– Épilogue de Dark Droids, où on dit « bye bye » à certains personnages d’une façon un tantinet trop optimiste.
Peut-être parce qu’on se dirige de plus en plus vers « Le Retour du Jedi ».
( Je réitère ma demande d’un module commentaire qui ferait « afficher l’intégralité des commentaires » après 3 lignes pour éviter de scroller sur les pavés de Flo (de retour !) et sans animosité envers lui 😅 )
Je plussoie. Cordialement.
L’option n’est pas dispo dans les paramètres, désolé. Tous les commentaires restent sur le même pied d’égalité, faut se dire que scroller muscle les doigts. ^^
Aaargh, merci d’avoir répondu quand même haha ^^
On va pouvoir se reconnaître dans la rue, a nos pouces droit super musclé 😁
Je scroll avec l’index perso
C’est vos femmes qui vont être contentes
Moi aussi, je scrolle avec l’index (PC). 25 scrolls là, record battu!
Merde j’ai une crampe!!!!!!!!!!
« Encore ? Mais qu’est-ce que c’est que ces histoires de doigts ? Les doigts seraient le point sensible des hommes du futur ? C’est peut-être dû à l’accroissement de la pesanteur… »
🤔
après avoir vu Rebel Ridge, je me dis que Aaron Pierre en John Stewart, ça le ferait.