Le bar de Galactus #273 : Tomb Raider – La légende de Lara Croft – Smile 2

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Entre deux aventures avec Captain America et deux missions impossibles avec Ethan Hunt, revoici Hayley Atwell dans un rôle inattendu, celui de… Lara Croft ! Netflix a donc mis en ligne il y a quelques jours la série animée Tomb Raider : La légende de Lara Croft. Quelqu’un a testé ? Mercredi, comme si le Clown Tueur de Terrifier 3 ne suffisait pas, Arthur Fleck devra affronter la monstruosité souriante de Smile 2. Ce sera l’occasion de retrouver en tête d’affiche Naomi Scott, l’une des stars de Power Rangers et Aladdin. Maintenant que les sorties du moment sont présentées, de quoi sera fait votre semaine ? Pour ceux qui ont acheté Ultimate Universe en blind pack, sur quelle couverture êtes-vous tombés ? Qui a re-regardé Joker hier soir sur TF1 ? A vos claviers et très belle semaine à tous !

Lancée dans une course-poursuite effrénée autour du monde, l’aventurière intrépide Lara Croft fait face à son passé traumatique tout en tentant de résoudre un mystère séculaire.

46 COMMENTAIRES

  1. Rentré en France après un peu plus de deux semaines au Japon, c’est la grande déprime 😅

    Anyway j’ai eu la couverture symbiote mais pas encore lu même si j’avais feuilleté en VO (pour Spidey) et que c’était plutôt chouette !

    Rattrapé « Joker : Folie à Deux » et je ne comprends pas très bien le bashing (cf. mon com plus long sur le précédent article dédié au sujet). Vu aussi « Terrifier 3 », le moins bon des trois à mon sens, qui se prend trop au sérieux, perd dans son côté nanard/humour noir. Reste quelques séquences insoutenables et assez dingues et le fameux Art, nouvelle égérie du cinéma d’horreur (attention le film est vraiment la suite directe du second, il faut voir à minima ce deuxième opus, idéalement les deux d’avant évidemment).

    • C’est fou mais avant ce 3eme volet et son interdiction au moins de 18 ans je n’avais jamais entendu parler de Terrifier. C’est vraiment si atroce que ça ? Pour quelqu’un qui à vu tous les Saw, on est dans le même genre niveau gore où c’est encore au dessus ?

      • Ah oui oui, c’est largement au-dessus, y a des scènes insoutenables ^^

        (En comparaison à chaud je pense à Cannibal Holocaust par exemple.)

        Dans le premier Terrifier (de mémoire), il y a une femme nue jambes écartées qui est « tronçonnée » du vagin jusqu’au cerveau, dans le second une scalpée, etc. Ce sont que des trucs comme ça (dans le troisième des enfants démembrés), bref c’est carrément un autre level. À la base c’est un truc de niche, l’interdiction aux moins de 18 ans a provoqué un effet Streisand, tant mieux ^^

          • J’ai quelques éléments de réponse, qui ne sont évidemment pas une absolue et valable pour toutes et tous, ça va être pas beau mais je vais faire des tirets =)
            – l’évasion: au même titre que des œuvres moins extrêmes, ce qui peut me plaire c’est le voyage dans l’inconnu. Le fait de sortir d’une zone de confort, d’une habitude de consommation. Je ne regarde pratiquement pas de films qui pourraient être un reflet de ce que je vis au quotidien. Que ce soit en bd, au ciné ou même en musique j’ai besoin d’un pas de côté par rapport au quotidien.
            – la proposition: c’est un peu la suite logique du premier tiret. Je ne trouve plus forcément mon compte dans un cinema ou de la BD « mainstream » ou classique. J’ai l’impression que ça peine souvent à se renouveler. En matant des films comme Terrifier, qui sont, ne nous mentons pas, des films très moyens (réal, acting, lumière, musique…) j’ai au moins une proposition plus unique.
            -L’inventivité: films à tout petits budgets, donc obligation de se demerder et d’être inventif. Au même titre que Peter Jackson à ses début, des mecs comme Damian Leone sont des artisans de la débrouille et il y a donc une espèce de retour aux sources du cinéma comme moyen d’expérimenter dans ces p’tits films qui est assez plaisant à décortiquer (attention je ne dis pas que Léone a autant de talent que Jackson, loin de là)
            – La communauté: j’aime découvrir ces films en festival (le PIFFF à Paris et surtout les Hallucinations Collectives à Lyon) qui donnent à penser qu’on fait partie d’une petite communauté cool et rigolote. Et c’est assez grisant de se dire qu’on découvre des pépites qui resteront assez confidentielles pour le reste du public.
            – Parce que je suis sans doute un bourrin (mais je prefère que ce soit dans la fiction que dans la vraie vie)
            – Parce que quelque soit la violence du bouzin, c’est du faux. Je le sais. Et j’ai malheureusement conscience que c’est assez pire en vrai.
            – Les personnages: Terrifier est une trilogie moyenne tout au plus mais elle a permis l’émergence d’une figure qui est devenue très rapidement culte. Et en vrai c’est pas si souvent que ça arrive =)
            Bon je me suis écarté un peu de la question de base mais pour résumer: le gore c’est pas la fin en soi, c’est la proposition globale de l’oeuvre qui importe =)

          • Je rejoins à peu près toutes les réponses de Jules 🙂

            J’ajoute que ces films (Terrifier) ont une dimension comique/humour noir qui fait passer le truc plus aisément aussi (à l’inverse d’un très sérieux Cannibal Holocaust ou Serbian Movie, où là c’est malaisant de ouf). Y a ce côté « sortir de sa zone de confort » tout en sachant que c’est de la fiction et un truc que tu ne verras pas dans d’autres médiums ou de fonction « escapistes » (autre que son quotidien).

            C’est pas tant du plaisir à « voir une scène insoutenable » (je suis pas sûr que qqun en prenne vraiment ou alors c’est un sociopathe) mais tout ce qui l’entoure en effet et, dans le cadre de Terrifier, y a vraiment cette dimension WTF/LOL qui fait que ça passe mieux je dirais.

            Le réalisateur Damien Leone s’occupe littéralement de tout : mise en scène, production, écriture, montage, effets spéciaux/artisanaux « à l’ancienne », etc. J’apprécie ce côté multitâche/débrouillard en partant de pas grand chose (là aussi je rejoins ce qu’évoquait Jules plus haut).

            Et, d’une manière générale, j’ajouterai qu’il y a la curiosité cinéphile, l’envie de voir beaucoup de fictions, même des trucs moyens, pour comprendre le phénomène, pour se sentir légitime à en parler, pour se faire son propre avis et ainsi de suite 🙂

            (Perso je conseillerai toujours le premier Terrifier, au même titre que je conseillerai la version non-censurée du second Human Centipede, des propositions chocs et improbables !)

          • Ah ba par exemple, Human Centipede jamais je regarderais ça. C’est beaucoup trop pour moi (on m’a raconté le premier en détail, c’est presque comme si je l’avais vu).
            Terrifier j’étais tenté pour le côté que tu évoques : curiosité cinéphile, comprendre le phénomène etc.
            Mais les scènes que tu as décrite me calme.

          • Dans HC en vrai tu vois pas vraiment de « caca » (enfin dans mes souvenirs) donc ça passe encore un peu près. Le premier c’est un peu comme le premier Saw, ça n’allait pas dans la surenchère, c’était une curiosité, une idée malsaine et improbable à voir en film. Le second multiplie tout ça et la version en noir et blanc est vraiment très très hard. Le troisième est nanardesque au possible et sans grand intérêt…

            Et oui, si le peu que j’ai décrit de Terrifier te calme, alors ne tente pas. Après bon, tu peux détourner la tête/le regard quand il y a ces scènes là mais ça enlève un peu de l’intérêt du truc haha

          • Idem. Je trouve que ça va trop loin.
            Evil Dead, Saw et même Braindead ça passe.
            Pour les tueurs psychopathe Vendredi 13, Freddy et Halloween reste ma limite.

          • Oui on peut clairement hiérarchiser les franchises d’horreur et en terme de trucs dégueux Terrifier se situe bien au-dessus de toutes les autres évoquées (Evil Dead, Saw…), mais au moins vous savez d’où provient ce clown si particulier ^^

  2. J’ai trouvé le premier Smile assez conventionnel dans l’ensemble mais présentant un monstre très intéressant sur sa dernière partie, je jetterai un œil sur celui-ci

    Je suis allé voir le Robot Sauvage: c’était effectivement assez dingue, hyper rythmé, magnifique et qui ne prend pas son public d’enfant pour des gogoles. Je recommande, comme tout le monde finalement =)

    Je regarde Our flag mean death: série de pirates bien bien queer avec Taika Waititi en Barbe Noir. C’est super, très bien joué, superbement écrit et vraiment très drôle

    Lus:
    Joker: Winning Card -> Un banger comme disent les jeunes. J’aime vraiment l’écriture de Tom King et j’ai rarement lu un Joker aussi cruel

    One bad day Le sphinx -> Encore mieux

    • Pour King, tu n’es pas agacé par ses tics de langage ? La vulgarité/grossièreté qui n’est pas traduite littéralement mais constitué de signes de ponctuations, etc. Je trouve que ça rend l’ensemble illisible et verbeux au possible. J’ai aimé son OBD Le Sphinx et son Winning Card (un peu moins cela dit) mais je pense qu’ils pourraient être meilleurs sans certains de ses dialogues ^^

      Les deux critiques sont sur mon site si ça t’intéresse : www.comicsbatman.fr 🙂

      • Effectivement les injures « censurées » c’est un peu relou à la lecture mais ça n’a pas gaché le plaisir d’un récit auto-contenu, court et super efficace
        Ça faisait quand même longtemps que je n’avais pas pris autant de plaisir à lire du Batman

        • C’est un peu l’inverse de mon côté, ça me sort presque du récit (alors que ça ne le ferait pas si les mots vulgaires/insultes étaient parfaitement traduites et lettrées (comme Negan dans The Walking Dead). C’est malheureusement pareil en VO donc aucune chance que ça change. Tu peux tenter de lire « Batman – Killing Time » de King aussi alors, c’est un récit complet aussi, très bien dessiné. J’ai pas accroché à 100% mais forte probabilité que tu accroches si tu aimes les deux pré-cités 🙂

          (Et comme d’hab, la critique est sur mon site si tu veux jeter un œil avant de passer à l’achat ^^)

  3. J’ai vérifié pour pas dire de bêtise, mais le studio derrière LA LEGENDE DE LARA CROFT a aussi oeuvré pour Netflix sur MASTERS OF THE UNIVERSE et la série SKULL ISLAND. Je me laisserai peut être tenter 🙂

  4. Je me suis précipité pour voir Le robot sauvage (suite aux excellents retours, notamment dans le bar précédent).
    C’est un très bon film d’animation, beau dans le fond comme dans la forme, mais je n’ai pas eu l’impression d’être face à un chef d’oeuvre.
    La forme est pour le coup très très belle, même si le rythme n’a pas permis à mon sens d’exploiter parfaitement l’aspect contemplatif de certains plans.
    Mais l’écriture souffre de quelques lacunes selon moi : le début est un peu trop surchargé, la fin tombe selon moi dans trop de facilité, et l’ajout du retournement de situation du dernier acte (j’évite de spoiler même si c’est pas vraiment une surprise) est pour moi inutile et gâche un peu le film à mes yeux. On dirait qu’ils ont ajouté cet aspect pour cocher les cases habituels d’un tel film, alors que pour moi le film aurait pu/dû se contenter de ce dont il traitait depuis le début.
    Je m’attendais aussi à être plus impacté que cela en terme d’émotion. J’ai été touché par le message maternel, mais je trouve que le film ne prend pas assez de risque pour être vraiment marquant à ce niveau. Mais c’est ptete fidèle au livre d’origine.
    En tout cas, je recommande tout de même, un bon 4/5 pour moi.

    The Penguin,
    Vu les 3e premiers épisodes. Pour l’instant, à part la prestation (et le maquillage) impressionante de Colin Farell, je ne suis pas hyper convaincu par le show. A voir pour la suite.

    Commencé Better Call Saul.
    Je n’avais pas accroché à Breaking Bad (j’avais arrêté au bout de la S1 je crois), mais j’avais entendu que cette série pouvait se suffire à elle même et pouvait être appréciée sans aimer spécialement la série d’origine.
    Pour l’instant (épisode 1 et 2), j’aime l’écriture des persos, mais la mise en scène est parfois trop lente (on s’attarde beaucoup trop sur certains plans), ce qui rend le visionnage peu appréciable par moment.

    Sinon, on m’a conseillé Silo. Quelqu’un peut donner un avis dessus ? (sans spoil :D)

      • Breaking Bad est pas mal aussi en saison 2.
        La une n’avait pas terminé son tournage donc l’histoire n’était pas complète.
        La saison 3 est moins speed mais la 4 et la 5 sont royales.
        Concernant Better Call Saul, si tu n’accroche pas à Breaking Bad je ne pense pas que tu iras jusqu’au bout. Les 3 premières saisons ont des passages très lent.

  5. la question lui a peut-être été déjà posée, mais selon le maître des lieux [@mrlTH] à quel moment Marvel studios pourrait annoncer quels seraient ses films du 13 février et du 06 novembre 2026, maintenant que SDCC et D23 sont loin ?

      • Je vois. Je n’avais pas la date, mais yep, je pense que Blade sera repoussé, et rendu où ils en sont avec ce projet, il faut de l’info sûre et solide pour le positionner.
        Idem, je pense que l’autre film sera le troisième Dr Strange, mais là encore, pour l’annoncer, il faut que ce soit engagé avec un réalisateur.
        Alors effectivement un RdV actionnaires, c’est pas très glam, mais bon, San Diego 2025 pour annoncer deux films restés anonymes jusque là, en 2026, ça manquerait de superbe par rapport aux années où ils étalaient presque les 5 années à venir ….

  6. Je sors du Comte de Monte-Cristo. J’avais gagné des places de cinéma et on avait choisi celui-là sans grande conviction malgré les bons retours et… j’ai adoré. L’histoire (que je ne connaissais pas), les acteurs, la musique, les décors et les costumes… que du bonheur.
    Pourquoi la France fait-elle 99% de merdes chaque année alors qu’elle est capable d’autant d’excellence? Ca me laisse pantois.
    Je ne me souviens plus quel est le dernier film que j’ai autant aimé.
    10/10.

    • Ah, faut lire le bouquin aussi qui est l’un de mes livres préférés. Pas encore vu le film par contre, j’avais trouvé le film mousquetaire sans plus et sa suite était médiocre, le second film je l’ai stop après 30 minutes je crois. Donc forcément reprendre les mêmes que cette adaptation ne m’a pas donné confiance.

    • Ah ben moi, tout au contraire, je suis sorti de la séance, plutôt en colère.
      Visuellement, il est superbe.
      Mais j’ai trouvé qu’il n’était pas fidèle au livre. Mais bon, on a l’habitude pour les adaptations ciné.
      Par contre, ce que j’ai trouvé catastrophique, c’est que les changements apportés à l’histoire n’ont aucun sens, et même ce qui vient de l’œuvre n’en a pas non plus. Ce film, c’est 3 heures d’incohérences en tous genres et d’anachronismes. Le pire, c’est que les auteurs en sont conscients mais s’en foutent. Il n’y a qu’à voir comment la scène de la substitution des corps lors de l’évasion de la prison a été traitée en dix secondes pour que le spectateur ne se pose pas de questions et ne se rende pas compte que cet échange de corps est impossible dans la situation telle qu’elle est présentée. Et que dire de la scène avec Lord Halifax et des masques. Et puis l’évasion d’Edmond Dantès relève du film d’action bas de gamme. Et quid du combat avec Fernand… bref, que des trucs impossibles du début à la fin. 🙁
      Beaucoup de libertés ont été prises avec ce film, notamment avec le personnage du prince de Cavalcanti… Haydée et Albert de Morcef ne s’enfuient certainement pas ensemble, les derniers mots de la fin « espérer  » et « attendre » ne sont pas destinés à Mercedes, etc…
      D’un point de vue historique et littéraire, on peut regretter que le contexte des cent jours n’ait pas été suffisamment abordé, aussi.
      Bref, j’ai trouvé ça regrettable de blockbusteuriser un récit de base aussi bien foutu

    • « Pourquoi la France fait-elle 99% de merdes chaque année alors qu’elle est capable d’autant d’excellence? »

      Avant je pensais comme toi, avec un langage moins fleuri cependant ;). Puis j’ai eu une carte UGC illimité. Depuis que je regarde beaucoup de films français (je ne parle pas des quelques comédies grasses qui sortent chaque année) mon avis a radicalement changé.
      Pour être plus concret, voici quelques films français ou francophones récents dont tu n’as probablement jamais entendu parler mais qui sont a minima bien agréables à regarder.
      Riverboom, Langue étrangère, Anaïs deux chapitres, la nuit se traîne, le roman de jim, les fantômes, le tableau volé, Borgo, l’esprit coubertin, l’homme aux milles visages, Nous les Leroy, Bis repetita…

      • Pas vu passer, après depuis la S1 les infos c’est au compte goutte.. ^^’

        J’espère que les audiences seront aux rendez vous, cette série est un bijoux !! De la bonne grosse heroic fantasy qui ne s’embarrasse pas du verni « Tolkien » ça fait plaiz ( et c’est un fan absolu du SdA qui dit ça) x)

  7. Lara Croft est sympa mais l’animation des personnages est pas agréable à l’œil. Tout le contraire des décors qui sont magnifiques.
    En revanche, si l’histoire a quelques moments sympa, c’est parfois pas très intéressant à suivre. La série se veut une unification des différentes itérations de l’héroïne (c’est mieux qu’une histoire de multivers) mais tout ce qu’elle fait c’est reprendre beaucoup d’éléments de la trilogie reboot et d’en contredire quelques uns. C’était bien la pire occasion de faire des incohérences. Et elle reste embourbée dans les mêmes problématiques que les trois derniers jeux (traumas du passé, culpabilité), ce qui fait qu’on ne sent aucune évolution du personnage. Alors que le dernier jeu (Shadow) concluait l’arc narratif reboot d’une façon au moins satisfaisante.
    Personnellement moi qui suis la licence de très près depuis 2013, je trouve que ce que raconte cette saison 1 ne sert à rien. J’espère que le prochain jeu va vraiment aller de l’avant (avec de nouveaux personnages, parce que ceux-là n’ont plus rien à raconter depuis des années).

  8. Vu le premier épiosde de Dragon Ball Daima.
    Plutôt que de parler de l’anime en lui-même j’ai envie d’aborder le problème par le prisme des réactions qu’il a suscitées.
    Je n’ai vu que des GENIAL et des C’EST NUL. L’épisode dans sa première partie est un flashback sur DBZ et en particuliers l’arc Buu. Les images sont belles, l’animation est bonne. J’en viens à rêver qu’ils ont fait ça pour prendre la température et nous pondre un remake dans le futur. Je sais, je rêve… Dans sa seconde moitié, l’épisode se contente d’égréner ce qui était promis dans les trailers, à savoir un démon qui rajeunit nos héros.
    Alors où est le génie là dedans ? où est la nullité ?
    Pour le moment on ne peut juste rien en dire de plus que ce qu’on nous avait montré depuis des mois…
    Cette surencère dans les réactions devient vraiment insupportable il n’y a plus aucune demie mesure, pkus aucune analyse. C’est génial ou c’est nul… Pauvre monde de la surconsommation…

  9. Décidément tout le monde arrive à être plus flippant que « Fleck »…
    Et Taylor Swift inspire de plus en plus les films de terreur (« Trap »).

    N’oubliez pas aussi « L’Amour ouf », ainsi que Seb « Bucky » Stan en Trump dans « The Apprentice » – films qui semblent avoir mieux réussis leur coup que Philips : vrais grands moments musicaux et dansés… histoire d’amour bien plus déchirante… le fait de dégonfler un animal médiatique populiste et le ramener à une dimension banale…

    Vu :

    – Spéciale Thierry de Peretti, acteur chevronné puis réalisateur. De chroniques criminelles, politisées, errantes et hantées par la mort. La majorité dans son île natale, la Corse, dont il nous montre des facettes inhabituelles – et bien souvent insolites.
    Très stimulant, surtout quand il laisse la porte ouverte à l’interprétation de scènes étonnantes.

    – « Le Jour de ma mort »…
    Court-métrage basé sur un fait-divers (le meurtre d’un jeune indépendantiste au sortir d’une soirée), montré d’une façon presque onirique : une première partie où on voit Marie Denarnaud bomber sur les routes de campagne, à pieds, dans la chaude journée. Jusqu’à ce qu’elle commette l’irréparable…
    Puis Cédric Appietto et ses potes bomber en voiture, dans la nuit fébrile, à la recherche d’ennuis… Ou pas.
    À quel moment ces deux segments se passent ? Sont-ils liés, ou bien le premier est une représentation métaphorique du deuxième ?
    Nul ne saurait le dire – de toute façon, seule compte l’énergie de la mise en scène ici, la sensation de danger permanent, l’immersion. Ce qui est une très bonne chose : le futur auteur sait réaliser, créer des images fortes.

    – « Sleepwalkers »…
    Moyen-métrage produit dans la foulée de la création du collectif “Stanley White », qui soutient des productions corses et méditerranéennes en général – drôle d’idée tout de même de lui donner le nom du personnage chauvin et colérique de « L’Année du dragon ».
    Là encore on a deux segments distincts, pas vraiment ceux qu’on ne le croit : d’un côté un infirmier en Corse (Pascal Tagnati), qui glande un peu entre les différents services de l’hôpital – petite critique de l’état des services médicaux.
    De l’autre, un travailleur clandestin (Mustapha Makaoui) qui n’a plus pour solution que partir sur les routes… sauf que la partie concernant ce personnage est finalement très courte, et sert à une mise en parallèle de la solitude forcée de Mustapha face à cet infirmier qui se greffe à un groupe d’autres jeunes gens… Tellement en perte de repères dans une île soumise à des absurdités diverses, qu’ils finissent par envisager automatiquement une entrée dans la lutte clandestine.
    Mais est-ce pour de vrai ? Ou seulement de grands mots, de ce qui pourrait aussi passer pour une petite troupe théâtrale ? – on a un ou deux personnages qui « déclament ». Le doute peut être permis, créant ainsi une ambiance (un peu flottante) entre colère et rêveries.

    – « Les Apaches »…
    Premier film, inspiré d’une affaire criminelle réelle…
    Avec, comme ça sera majoritairement le cas pour l’auteur, des comédiens du cru, presque tous non-professionnels…
    Chronique consacré à la fin de l’enfance et le début de la vie active, mais dans un moment où ce sont également les chaudes vacances d’Été à Porto-Vecchio en Corse. Donc avec les touristes venus du Continent, ceux qui ont des villas déjà prêtes et à disposition pour quelques jours ou semaines.
    Du pognon d’un côté, ceux qui ne peuvent pas y toucher de l’autre… Ces jeunes qui sont tiraillés entre se résigner à être au service d’autrui, à stagner dans leur coin, soumis à la menace des plus virils. Ou bien ceux qui décident d’être les plus forts, les plus ambitieux, de prendre les armes au sens propre (un vol de fusils au milieu de menus larcins) que figuré. D’être les brutes, les dominants – mais qui est le vrai mâle alpha ? Qui sera le bras armé ? Va-t-on aussi tomber dans la xénophobie, tristement célèbre dans l’île, parce que le plus responsable parmis les quatre garçons est d’origine arabe ?

    Ça ne sera pas si simple que ça, le film va constamment aller dans des directions trompeuses et même insolites, désamorçant les conflits naissant entre les différentes parties en place – jeunes et vieux, hommes et femmes, terres, argent, justice (« Les flics ? Si t’as besoin de rien, tu les appelles »).
    Jusqu’à se fixer définitivement sur le fait-divers, cruel et amer. Ainsi qu’à sa résolution entre scènes semi comiques, suspense, et le territoire corse qu’on arpente aussi bien dans sa beauté sauvage et déserte que dans ses paysages abîmés par les constructions en devenir – une ambiance qu’on ne voit que rarement au cinéma.
    Ces Natifs oubliés, même si on n’est pas complètement dans une ambiance de western… ces voyous malgré eux – d’où le titre du film…
    Ne sont-ils pas toujours des enfants perdus, incapables de se réinventer (la teinture blonde de l’un d’eux, geste puéril), héritiers de ceux de Buñuel et Pasolini ? La dernière scène nous offre un faux acte de résilience, se muant subitement en un moment suspendu où des regards accusateurs pointent vers le hors-champ. Lequel se trouve dans notre direction. À la lisière de l’étrange…

    – « Une vie violente »…
    Inspiré de l’histoire d’un jeune indépendantiste que connaissait Thierry de Peretti, le film commence de façon brutale avec une exécution en plan-séquence fixe, qui dure à mesure qu’une voiture flambe et que l’un de ces occupants à encore le temps de bouger… tout ça filmé à distance. Manière de montrer que malgré le titre du film (un emprunt à Pasolini), il n’y aura ni complaisance ni glorification de cette fameuse violence.
    Le temps de quelques courtes séquences sur Paris, dans une ambiance assez intello, et il sera temps de revenir sur l’île de beauté et de dérouler un flashback pendant tout le film, qui nous raconte comment on est arrivé là… Non pas à ce meurtre, mais plutôt à celui à venir pour Stéphane, jeune penseur élevé dans un petit confort bourgeois, puis tombant à la place des autres qu’il avait juste évité de dénoncer… pour mieux commencer à s’engager dans la lutte clandestine une fois qu’il sera incarcéré au milieu d’autres militants.

    La criminalité qui germe plus en prison que au dehors certes, mais ce n’est pas « Un Prophète » de Jacques Audiard. Parce que le film ne s’y attarde pas et nous montre très vite l’après, filmé avec une énergie séquentielle souvent bouillonnante, de beaux instantanés lumineux ou en clair-obscur, des ellipses qu’il faut décoder tous seuls, des affrontements verbaux plus intelligibles qu’on ne le croit…
    Toujours une chronique chez de Peretti, constituée de beaucoup de réflexions collectives sur la question de la décolonisation de la Corse et ses conséquences. Et sur la quête d’un équilibre entre le militantisme au service d’un peuple et d’une idéologie, tout en faisant des actions d’éclats et autres magouilles – hilarant moment où l’un d’entre eux se plaint aux autres d’avoir vu une affaire capoter à cause de continentaux, et qui rattrape le coup en essayant de faire passer ça pour un affront à leur Cause.
    Les années passent, de Peretti n’essayant pas de coller au plus près de l’époque – d’où quelques anachronismes pour ceux qui connaissent le Bastia et ses environs des 90’s, mais ça rend le film d’autant plus intemporel…

    Stéphane/Jean Michelangeli, entouré d’autres inconnus (dont Cédric Appietto, qui gagne de plus en plus à être connu), traverse l’histoire avec son allure improbable : leader pas très viril par rapport aux autres, un peu à la Vincent Lacoste voir même à la Andrew Garfield, comme s’il était autant acteur que spectateur de l’action, en quête d’une vérité journalistique. Histoire dans laquelle les actes à la violence dite contrôlée (intimidations, plastiquages de lieux évacués) viennent se heurter à d’autres plus extrêmes (les exécutions de tous ceux qui représentent « une gêne »), qui font reculer la cause et servent aussi bien les intérêts maffieux endémiques que ceux de l’État français – tout le temps cité, jamais vu.
    Puis à l’occasion d’une scène complète (un autre plan-séquence fixe), le cinéaste nous montre enfin le point de vue collectif des femmes, mais sous l’angle matriarcal, prenant à revers le cliché des « petits vieux corses sur un banc ». On voit alors tout ce que la jeunesse doit à ses aînés, une mère (Marie-Pierre Nouveau, jusque là tellement en retrait qu’on pouvait la louper) ayant une franche conversation avec un fils, pensant lui éviter un destin funeste dont elle serait l’initiatrice indirecte.

    Mais il est déjà trop tard, ce que vient appuyer une superbe scène de longue marche mêlée à une voix-off confessionnelle. Dont l’issue est un clin d’œil réservé aux seuls initiés – le film coupe juste avant que Stéphane déboule devant… le Palais de Justice de Bastia.

    – « Lutte Jeunesse »…
    Excellent complément à « Une vie violente », ce court-métrage documentaire est en fait une compilation des castings vidéos pour le rôle principal de Stéphane. Donc que des jeunes hommes de moins de 30 ans, une jeune femme présente à un moment donné dans un coin (muette), et une femme comme seule interlocutrice, la directrice de casting Julie Allione.
    Ce qui pourrait être un présentation fastidieuse, surtout avec des vidéos ayant une qualité d’image moyenne (on imagine toutes celles qui ont été écartées du montage) devient très intéressant dès le deuxième jeune – il arrive très vite – parlant tranquillement des impacts de balles dont ils portent les cicatrices. Et ainsi de suite, chacun des 18 gars ne va pas faire que se mettre en valeur pour avoir le rôle (certains seront d’ailleurs retenus pour un rôle secondaire)…
    Ils vont aussi raconter leur rapport à leur île, entre ceux qui sont partis et qui pensent revenir un jour. Ceux qui envisagent de partir (et pensent revenir itou). Ceux qui sont plus ou moins engagés dans une des formes de militantisme, ceux qui ont des projets spécifiques mais aux visées peu compatibles, ceux qui tiennent de leurs parents etc…
    Bref si « Une vie violente » peut laisser sur leur faim les spectateurs qui veulent que les intentions personnelles des personnages soient plus traitées en profondeur, alors ce court-métrage est un rab très agréable et traite tout ce que Thierry de Peretti ne pouvait inclure dans son film.
    Juste en laissant les intéressés avoir le temps de prendre la parole.

    – « Enquête sur un scandale d’État »…
    Un aparté sur le continent français, l’occasion de travailler avec des brutes d’acteurs connus… Dont Thierry de Peretti va extraire des trucs stupéfiants – c’est le mot.
    Ne pas se fier entièrement au titre, ce film ne raconte pas vraiment une enquête où l’on découvrirait une vérité inouïe – que de toute façon on grillerait très vite en lisant le résumé, ou en jetant un œil sur Internet puisque c’est encore une fois tiré d’une histoire vraie (et du livre L’Infiltré d’Hubert Avoine et Emmanuel Fansten )…
    Pas la peine, car dès la Deuxième scène un personnage important explique exactement ce qui se passe à toute une assemblée…
    SPOILERS, quand-même :
    – La Police française a une « tactique », qui consiste à laisse passer les convois de drogue venus de l’étranger, se contentant de les surveiller. Et à faire de bonnes saisies de temps en temps, considérant que c’est un fléau qui est de toute façon impossible à arrêter, qu’il y aura toujours un autre pour remplacer les grands dealers etc…
    Ce qui fait que, en toute logique, on Comprend que c’est comme si c’était l’État qui était devenu un énorme Dealer !? Puisque contrôler, ça n’est pas arrêter –

    Une situation ubuesque certes, où le cinéaste continue à pointer du doigt les compromissions que se permet l’État français. Mais ça n’est rien par rapport à ce qui va suivre…
    Et qui était annoncé dès la Première scène où on suit Roschdy Zem dans un plan-séquence mystérieux, de l’intérieur d’une villa (avec un coup de téléphone dont on ne verra l’interlocutrice que bien plus tard) jusqu’à l’extérieur, là où va se jouer un étonnant débarquement clandestin en forme de ballet, l’acteur l’accompagnant tout en étant en dehors de l’action, tel un fantôme…
    Ou tel un narrateur plongé dans sa propre création ? Car c’est plutôt ça l’Enquête de ce film… Celle à propos de ce Hubert Antoine, supposé agent des stups infiltré dans des cartels, puis qu’on retrouve en informateur, fournissant à un journaliste de Libération des documents, des contacts, des confidences, des biographies, des liens à n’en plus finir…
    Ce qui fait que, là aussi en tout logique, on ne peut que se demander si à force, tout ça est vraiment réel ?! Ou bien si ça n’est pas le délire énorme d’un individu qu’on nous présente peu à peu comme orgueilleux (il sait ce qu’il dit, point !), avide (il ne veut pas faire ça pour des clopinettes), ambitieux (si on va jusqu’au bout, on peut même se faire la République), maladif, monstrueusement revanchard envers son ancien employeur/mentor, avec qui les rapports ressembleraient surtout à ceux d’anciens amants. Un rôle survolté et formidable pour Roschdy Zem qui, dans sa façon de traiter les informations à la marabout de ficelle, nous fait penser à la personnalité de Vincent Lindon – ça tombe bien, c’est lui qui joue Jacques Billard, le chefs des stups (et il est bien-sûr dément, d’un pragmatisme qui ressemble plus à de la mauvaise foi).

    Toujours une chronique chez de Peretti, et dès lors les rapports entre Hubert et Stéphane Vilner/Pio Marmaï, le journaliste auquel il se confesse, ressemblent à des liaisons dangereuses où l’un doit recueillir tout ce que l’autre lui raconte, sur la seule idée qu’il doit se permettre d’y croire… même quand ça déborde, même quand on cite El Chapo et autre individus peu recommandables.
    Et là c’est la Troisième scène du film qu’il faut aussi avoir en tête. Celle où on voit un tour de table de la rédaction de Libé, le film interrogeant aussi la responsabilité des journalistes qui doivent savoir sauter sur les infos, tout en gardant la tête froide pour ne pas gaffer et sombrer en entraînant tout le journal avec eux.
    D’où le fait que Pio Marmaï, étonnamment sobre, reste sur un équilibre entre la fascination amicale pour Hubert, et son air interloqué quand ce dernier vrille et part dans des directions impensables.
    Comment savoir alors quand ne pas être dupes, ce qui semble être automatique lorsqu’un gouvernement fait des annonces grandiloquentes (les acronymes rigolos)..? Et comment savoir si une personne n’est pas un gros mytho, juste parce qu’il sait bien emballer son histoire, et t’alimenter sans cesse en anecdotes ?
    Ce qui nous amène à super séquence de procès vers la fin, où les intéressés viennent défendre leur travail.

    Le film étant en format carré non pas pour coller à une époque (de toute façon, ça se passe dans les années 2010) ni pour créer une impression étouffante – même lors du procès… mais pour mieux signifier qu’on suit un point de vue, qu’on est complètement centré sur les personnages, leurs rapports quasi intimes même quand ils sont filmés à distance.
    Par contre aucune ascèse là dedans, contrairement à ce qu’on aurait pû penser… Le film repose bien sur son trio d’acteurs ainsi que de solides seconds rôles – Julie Moulier, Sofian Khammes, les apparitions brèves mais fortes de Valeria Bruni Tedeschi, Mylène Jampanoï, Marilyne Canto… et s’il est sobre lorsqu’il faut, évitant d’en rajouter pour se croire grand virtuose ou grand justicier (encore une fois, c’est une chronique, pas un combat dénonciateur), il comporte aussi des scènes qui viennent bousculer la narration, des embardées qui nous prennent toujours par surprise – pétage de plombs, weekend impromptus, soirées avec de la musique forte (un incontournable chez de Perreti), sorties elliptiques..? mais qu’est-ce qui se passe ??!
    Et nous concocte aussi des plans-séquences à la fois simples et magistraux (la première rencontre entre Hubert et Stéphane aussi).
    Ainsi que des images pas loin de l’onirisme. Tel ce dernier plan, jumeau du début du film, où l’on s’enfonce dans la nuit sans être absolument sûr de ce qui est train de se passer, ni quand, ni comment…
    Du pur Cinéma, oui. Logique quand le protagoniste principal est lui-même un conteur impénitent.

    – « À son image »…
    Adapté cette fois d’une fiction – le livre de Jérôme Ferrari – cette chronique là est clairement le pendant féminin de « Une vie violente ».
    Racontant donc les mêmes choses, avec également une introduction impliquant un drame à venir et une voiture – autant l’entame est très prenante, autant l’accident (brutal) est moins impressionnant que tout ce qui s’ensuit.
    Puis l’histoire, qui n’est qu’un long flashback mais surprise !.. il sera cette fois vraiment question de narrer une vie, pas violente, par le biais d’une voix-off presque poétique, dont on ne connaîtra l’identité que plus tard. Thierry de Peretti se permettant aussi de jouer dans son propre film, un rôle de prêtre se désolant de n’avoir pas eu d’influence décisive. Des témoins parlant eux-mêmes d’un personnage témoin, comme des poupées gigognes.
    Et toujours la jeunesse corse (d’Ajaccio cette fois), s’engageant dans le militantisme mais aussi du point de vue de quelqu’un qui, elle, est donc aussi observatrice que partie prenante, restant toujours pas très loin du centre de l’action.
    Parce que amoureuse d’un jeune homme, engagé automatiquement, légèrement ténébreux mais n’ayant pas énormément de dimensions (les cachent-il trop ?).

    Antonia, jouée par la jeune débutante Clara-Maria Laredo… 20 ans à peine, sans débordements intempestifs, une allure qui ne fait partie d’aucunes normes, et qu’on suit de l’adolescence à un âge adulte suffisamment tassé (pendant 15 – 20 ans au moins), à nouveau sans que l’on ne remette en question la question de la maturité ou de l’époque en arrière plan…
    Traversant une époque avec force images d’archives de vrais événements politiques et criminels des années 80,/90 mais ça reste intemporel à l’image, sans reconstitutions trop détaillées (certains endroits n’ont pas tant changé que ça)…
    Le tout filmé avec la belle lumière blanche de Josée Deshaies, contenant des transitions toujours surprenantes – on croit que le récit va suivre une voie classique et rebattue et puis non, la temporalité suit ses propres règles…
    Faisant durer encore des séquences de foules ou de confrontation, et qui servent le récit : par exemple un mini ballet sur fond du « Salut à toi » des Bérurier noir, où Antonia tourne autour de son amant, qui parle au téléphone à un de ses camarades mais rendu inaudible par la chanson (qu’on entendra en Entier), tout en essayant de choper une photo qui représenterait le mieux ce corps insaisissable…
    Pour finir par poser avec lui, liés alors par l’image.

    Car Antonia veut être photoreporter, métier qui intéresse beaucoup le Cinéma de 2024, surtout conjugué au féminin (une question de regard ?)… La vocation lui a été donné par ses aînés, et elle espère la développer (!) au delà de ce que l’île lui permet.
    C’est à dire pas grand chose pour l’instant, ni grâce à son père (Paul Garatte, très touchant) ni grâce au directeur de Corse Matin, fréquemment drôles dans leurs objections.
    Ni grâce à son compagnon, bloqué dans les mêmes routines de luttes indépendantistes et d’emprisonnement, au point de ne pas protester quand elle décide de prendre ses distances. Pendant que ses amies jouent beaucoup trop le jeu des compagnes fidèles envers leurs hommes, et que tout ce qu’elle capte avec son appareil lui apparaît de plus en plus comme des jeux de grands enfants, faisant mine de se cacher alors que tout le monde les connait. Plus grand chose de romantique là dedans.
    Jusqu’à ce qu’elle réussisse à s’extraire de son milieu pour un temps (son processus d’indépendance à elle), le passage en Bosnie pendant la guerre marquant une rupture nette dans l’histoire, menaçant le film de perdre une partie de son énergie en même temps que l’héroïne perd ses dernières illusions – là bas, il n’y a pas grand chose de neuf comparé à chez elle… alors que c’est un autre monde qu’elle espérait découvrir et faire découvrir à d’autres.

    Il y aura une évolution chez les hommes et leurs compagnes, certains juste à temps pour éviter les règlements de compte internes, toutefois sans que ne disparaisse complètement un sentiment de gâchis.
    Et l’impression que tout ce qu’on peut immortaliser sur photo n’est rien d’autre que la représentation de ce qui est destiné à mourir trop tôt.
    _

    – Début d’une spéciale fictions noires – Jordan Peele et ses productions, Jean-Pascal Zadi…
    Iconoclastes pour l’instant.
    _

    – Début de la série « Tulsa King »…
    Trop de bourrinade à la Taylor Sheridan, pas assez de Terence « Soprano » Winter (ni de mise en scène)…
    Heureusement, Stallone…
    _

    – Début de la mini-série « Nightsleeper »…
    Beaucoup de facilités et de coups de théâtre improbables en vue..?
    _

    Lu :

    – Hellboy – Dossiers secrets : Raspoutine
    Titre trompeur, le prêtre fou n’est que périphérique à cette histoire pré Hellboy, plus centrée sur Bruttenholm et les derniers membres de la confrérie héliotropique de Ra – erreur de l’édition française, avec l’orthographe de Mayhew (devenu ironiquement Mayhem).
    Une petite histoire complémentaire, avec quelques têtes connues.

    – Hellboy et BPRD : 1955…
    Histoires courtes faisant intervenir une touche de xénophobie (jusque là très rare dans cet univers), et beaucoup de monstres vite dégommés.

    – Black Lagoon tome 13 – maintenant publié sous la bannière Crunchyroll…
    Fin de l’intrigue avec les Cinq Doigts, qui aurait pu tenir sur un gros recueil (il ne restait que peu de chapitres).
    Un nouveau membre dans la famille, pas grand chose de neuf pour l’instant… si ce n’est les velléités ambitieuses de Rock.

    – Fin de la Saga Invincible…
    Une série qui se sera presque entièrement reniée jusqu’à la fin. Car fi des super-héros, de leurs liens avec les gens de la rue et la grande ville, Robert Kirkman s’étant plu à faire le bâtisseur de mondes.
    Résultat c’est plus à de la Science-Fiction que ça ressemble, visant la recherche d’une utopie – un peu trop beau pour être vrai, même s’il reste heureusement de petits moments d’amertume qui ne facilitent pas la tâche.

    Clairement, Mark est toujours le reflet de son auteur à la fin, alors que celui-ci cumule beaucoup de pouvoirs (comme un chef d’entreprise surtout), tout en faisant mine d’être encore cool…
    Un idéal de réussite à l’américaine. Mais ce genre de personnages, qui savent exactement quoi dire et comment, c’est tellement éloigné de ce que peut être la réalité : tout le monde ne peut pas être Superman, dénué d’hypocrisie (à part sous son identité secrète) et un exemple d’excellence à suivre.

    La série nous vendait comment un Peter Parker pouvait imaginer devenir un jour un Clark Kent (et même un Kal El), en suivant les pas de son aîné pour mieux le surpasser… Une fois cela accompli, on peut se dire qu’on aurait aimé qu’il reste un petit gars qui fait du mieux qu’il peut.
    Proche de nous.

    – Suite de la première Intégrale de Black Science…
    Privée de son (mauvais ?) leader, plusieurs membres de l’équipe ont plus de temps pour présenter leurs points de vue aux lecteurs. Ça permet de rafraîchir cette haletante course-poursuite dimensionnelle.

    – Chrononauts tome 1…
    Mark Millar tel qu’en lui-même : une idée conceptuelle faite pour être joliment développée en plusieurs épisodes, et qu’il expédie en une poignée trop courte.
    En plus ce sont les mêmes archétypes de surdoués super forts, sur qui les drames glissent trop facilement – là ce sont des explorateurs temporels qui ont décidé de faire les cons (ils n’ont pas de tests psychologiques pour éviter ça ?).
    Et en deux coups de cuillère à pot, c’est résolu, sans la moindre remise en question malgré toutes les erreurs fatales commises.

    – Nemesis Reloaded…
    Pareil qu’au dessus, et pire, Millar renie le précédent Nemesis – au lieu de le reprendre et l’améliorer.
    Au moins le vilain a plus de substance, même pour une énième histoire de vengeance… Et toujours cette mauvaise foi d’individus méprisants et méprisables.
    Pas vraiment cathartique, plus sensationnaliste.

    – Fluff Fairyland…
    Ils sont de retour, le dingue et sa créature monstrueuse (maintenant dans un corps adulte, qui peut autoriser un peu plus de choses)..!
    Avec Brett Bean au dessin, mais franchement on ne voit pas la différence – merci aussi à Jean-François Beaulieu.
    Des idées à chaque épisode, du cartoon féroce et formidable, un bonheur… Et même en musique !

      • Dingue surtout de passer de l’une (au moins une fois par an M6 fait l’effort de nous passer une série un peu plus prestigieuse) à Rocky en deuxième partie de soirée.
        Et entendre Alain Dorval dans la VF une dernière fois, à 45 ans d’écart…
        Bonhommie intact pour lui comme pour l’acteur. Celle des mecs à l’ancienne, qui ne se plaignent pas pour un rien.

  10. RANMA 1/2 (Netflix)

    Un début de reboot prometteur. L’esprit de l’oeuvre original me semble présente (vieux souvenir…)

    SPY X FAMILY (Netflix)

    Anim encore pour cette famille très particulière mais o combien attachante. Se consomme très aisément

    DARK (Netflix)

    Une semaine de vacances pour avaler les 3 saisons.
    J’avais peur d’embarquer en raison du postulat de départ (on évoque quand même des kidnapping meurtrier d’enfants) mais l’évolution de la série m’a rendu accroc avec des variations métaphysique de premier ordre.

  11. Pour les fans d’animés jetez vous sur Dan da dan c’est assez original et j’ai adoré le premier épisode. Délire japonais garanti.
    Au pire regardez au moins l’opening si vous n’avez pas le temps de vous lancer dans la série entière.

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