Le bar de Galactus #287 : Better Man ~ The Night Agent ~ Nightbitch ~ David Lynch

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Après la transformation en loup (Wolf Man), place à la transformation en singe et en chien ! La sortie qui fait le plus parler cette semaine, c’est bien sûr Better Man, le biopic musical de Robbie Williams, transformé en chimpanzé par les bons soins de Weta (La Planète des Singes). Mais le vernis simiesque n’aura pas suffi pour contrebalancer cette dure réalité : Williams est visiblement inconnu aux Etats-Unis, d’où le bide complet du film là-bas (1.9 million / 110 millions de budget). Jeudi sur Netflix, les espions de The Night Agent accompliront leur saison 2 pour le plus grand plaisir d’un grand public qui ne fait pas beaucoup de bruit sur les réseaux sociaux, mais qui est assez nombreux pour en faire la sixième série la plus vue de la plateforme. Fichtre. Le lendemain, Amy Adams se transformera en chien dans Nightbitch. Et enfin, nous avons bien sûr plusieurs pensées pour David Lynch (Twin Peaks, Mulholland Drive, Dune, Eraserhead), qui est mort mercredi à l’âge de 78 ans. Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu dernièrement ? A vos claviers et très belle semaine à tous !

Dans le nord de l’Angleterre, le jeune Robbie grandit fasciné par les rêves de gloire de son père qui ne tarde pas à quitter le foyer pour vivre sa passion. Porté par l’amour de sa grand-mère, c’est pourtant Robbie qui va devenir un véritable showman et une star mondiale. Désormais icône internationale, il devra affronter les défis que le succès, la célébrité et la vie elle-même lui réservent. Sous la direction du réalisateur visionnaire Michael Gracey (The Greatest Showman), ce film mené tambour battant inspiré de la vie de la légende de la pop Robbie Williams, nous plonge dans une quête d’identité poignante et universelle : celle où le regard des autres, les liens amoureux, familiaux et amicaux, façonnent l’être humain que l’on devient. Un voyage passionnant sur la route du succès, de la découverte de soi et du véritable bonheur.

30 COMMENTAIRES

  1. (enfin) vu :

    _Vice Versa 2 (4-4.5/5) :
    excellent suite, si ce n’est la seule suite de dessin animé que je trouve meilleure au film original. Quel talent chez Pixar pour écrire une histoire à double interprétation… J’ai trouvé ce film encore plus dense, divertissant, drôle et surtout touchant que le 1er (que j’avais déjà bien aimé).
    Franchement chapeau, et très content de son succès en salle, c’est bien mérité

    _Le comte de Montecristo (4/5) :
    très bon, une photographie splendide, un rythme pleinement maitrisé, des acteurs parfaits (Niney, Lafitte et puis 2 révélations pour moi que sont Anamaria Vartolomei et Julien De Saint-Jean que j’ai trouvé marquant dans leur interprétation, surtout Anamaria), et une bande son mémorable.
    Quelques défauts apparaissent au fil du film, mais rien de vraiment gênant et rien qui n’empêche de faire de ce film français une vraie réussite. Très heureux aussi qu’il ait autant marché en salle.

  2. Vendredi, c’est aussi la sortie de STAR TREK SECTION 31, qui a l’air assez incroyable : https://www.youtube.com/watch?v=io8D3bF-NvU&ab_channel=Paramount%2BFrance

  3. « Better Nightbitch Agent ?
    Silencio… » 🤫🫣

    Vu :

    – Toujours la spéciale adaptations des comics DC (et peut-être au delà, plus tard), avec encore la série télé « Batman » – de 1967 maintenant, quand ça devient encore plus du Portnawak. Jusqu’à la VF !!
    Heureusement, y a Burgess Meredith et Julie Newmar.
    _

    Lu :

    – Chosen : L’élu…
    Du Mark Millar toujours bien bourrin. Son histoire de messie, émergeant dans un petit bled américain, n’est pas très agréable à lire avec les dessins un peu ternes de Peter Gross. Ni avec ses personnages assez bas du front.
    Quant au retournement de situation final, il gâche tout : à peine a-t-on dégagé une thématique forte de toute cette histoire (le prêtre qui a perdu la Foi, c’est lui le personnage central), que Millar fiche tout par terre avec une révélation qui n’était pas utile.

    – Kick Ass – The new girl tome 3 et 4…
    Même sans Mark Millar au scénario (depuis le deuxième tome c’est Steve Niles), c’est précipité et creux, incapable de caractériser les personnages ou l’action : on ne ressent pas grand chose pour Patience Price, ses peurs, ses douleurs (tellement pro qu’elle glisse entre les balles et vainc en deux rounds).
    Ça se lit vite, sans être bouleversant, alors que tout le potentiel était là.

    – Début de la deuxième intégrale de Black Science…
    Un premier tiers tout en introspections douloureuses pour Grant McKay, le Reed Richards (ex) punk.
    Sacrée ascendance

  4. Finalement j’ai lancé Joker 2. J’aurais pas dû… J’ai essayé de défendre l’idée pendant longtemps en faisant confiance au réalisateur. Quand j’ai vu les premiers retours je me suis pas précipité, je me suis dit que j’allais laisser passer un peu de temps. Rien n’y a fait. Les passages musicaux ne sont pas bons et sortent complètement du propos du film qui aurait pu être pas mal si traité « normalement » et qui aurait pu être génial si il y avait eu un peu moins d’enjeux financiers.
    Finalement Joker 2 est victime du succès de Joker 1 je dirais.

    Vu la série disclaimer, ça fait drôlement se questionner sur la nature humaine et sur la société dans laquelle nous évoluons. J’ai beaucoup aimé
    Vu Présumé innocent qui tient bien en haleine et fait le job. La fin est un poil décevante je trouve mais c’est un point de vue difficile à développer sans spoiler
    Vu The Day of The Jackal. C’est génial. Un James Bond très réaliste. Un James bond où on est du côté du « méchant ». La série est anti manichéenne au possible. Et la réalisation est un bijou. Jetez vous dessus.

    • Présumé innocent est sur ma liste (projet Apple + Jake Gyllenhaal :D).

      Day of the Jackal, je suis allé péniblement jusqu’au 3e épisode, et franchement, si je trouve la réalisation très soignée, eh bien le jeu d’acteur (même l’acteur principal que j’avais trouvé énorme dans Une merveilleuse histoire du temps), les dialogues et l’écriture des scènes sont d’un cliché/manque de talent que j’ai décidé d’arrêter là.

    • Alors je l’ai regardé aussi, j’ai pas trouvé ça si mauvais que ça finalement. Pas grandiose comme le premier, mais j’ai réussi à y trouver un charme.

      Par contre, craqué sur Venom 3 aussi. Et là quelle purge, c’était une torture. Rien de bon à en garder, à part peut-être la dr. Teddy Payne qui se transforme en une sorte de Scream à la fin, mais sinon c’était nuuuuul

  5. Tortues Ninjas 1 et 2 :
    Étant un peu dans cette licence en ce moment, j’ai voulu redécouvrir les films deBay. J’avoue, j’ai pas detesté. J’ai même mieux apprécié que la 1ère fois. Ça ne brillent pas par le scénario on est d’accord, mais on retrouve bien l’ambiance des TMNT (les mêmes voix vf qu’en dessin animé ça aide aussi). Les looks sont d’ailleurs réussi en fait. Si à l’époque ça avait fait des levers de boucliers, je pense que c’est parce qu’ils ont surtout utilisé Mikey pour la révélation alors qu’il est le seul où un relifting aurait été pas de refus.

  6. Après beaucoup d’hesitation je mensuis lancé dans le visionnage de Reacher.
    Je ne sais pas si je vais lancer la saison 2.
    La version Tom Cruise n’etait pas convaincante deja mais là c’est pire. On est sur le Gary Sue modèle mâle alpha. Je pensais que dans la série on montrerait qu’une personne aussi monolithique serait en realite un inadapté social mais non, le gars est trop fort trop intelligent trop sociable, trop empathique, il te trouve des indices et des corrélations en mode Ultra Instinct.
    Dites moi que ca s’améliore pour la saison 2

      • J’ai été fou j’ai lancé les 2 premiers épisodes de la saison 2. Je n’irai pas plus loin.
        Si c’est pour découvrir que les collègues de Reacher sont des Reacher eux même c’est non.
        Le coup de trouver un mot de passe en mode Kamoulox c’est trop pour moi.

  7. Pour ceux qui aiment Twin Peaks voici une analyse sur Lynch et les codes cachés de la série. Elle dure 4 heures que je n’ai pas vu passé. Jody, Laura, Cooper, la chambre rouge, la bague tout y est et je trouve ça brillant. (Sous Titre Fr dispo)

    https://m.youtube.com/watch?v=7AYnF5hOhuM

    • Auquel on peut ajouter Bertrand Blier, qui s’y connaissait aussi en surréalisme noir…

      https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Bertrand-Blier-est-mort-le-realisateur-des-Valseuses-avait-85-ans

      🙏

  8. Depuis quelques semaines je fais découvrir à un ami le MCU via un marathon. Nous en étions hier à Black Panther et le film a très mal vieilli niveau CGI, c’est connu qu’ils ne sont pas bons mais vraiment là on a l’impression que le film a pris 15 ans dans la gueule déjà. Et j’étais étonné de voir à quel point le film n’était pas si extraordinaire niveau scénaristique, c’est là où on se rend compte qu’à l’époque c’était surtout la hype quant à l’arrivée d’Infinity War qui comptait. Mais bon lui il a aimé (il a failli gerber devant Thor 3). Ce soir Infinity War !!

    • Merde alors il n’a pas aimé Ragnarok ? Un de mes préférés, tout en décalage…
      Black Panther, je n’ai jamais compris d’où provenait son succès. Ou plutôt je dirais que j’ai une hypotjèse mais qu’elle ne plaira pas au plus grand nombre

      • Alors il a trouvé que c’était mieux que Thor 2, déjà ça me rassure, mais il a vraiment trouvé l’humour parfois très lourdingue là selon lui GOTG savait se maitriser (j’ai hâte de voir sa tête pour Thor 4 😂). Et il est bon public, pour te dire jusqu’ici on en est à Captain Marvel et jusqu’ici il a A-DO-RÉ le dyptique Ant-Man et surtout le 2e car c’était fun. Quant à BP il a surtout aimé le personnage de T’Challa et la découverte d’un nouvel univers.

        Il est du genre « spectateur américain », très expressif quoi tu vois, il serait dans une salle américaine il serait du genre à faire « You ouhhh youpiiii » dès qu’un personnage arrive ou qu’une scène cocasse se produit. Autant te dire qu’après Infinity War il a fait la gueule 😂 D’ailleurs pour le laisser dans l’incrédulité, je lui fait croire que toutes les autres suites des personnages disparus ne sont que des préquels aux événements d’IW et il y croit ! Ce soir donc Captain Marvel (pas hâte de revoir la Brie) et demain soir Endgame.

          • Bon écoute il a bien aimé Captain Marvel… il est définitivement bon public. Mais c’est intéressant, car il adoré aussi Spider-Man alors que perso je peux pas blairer Tom Holland dans le rôle. Ce soir Endgame !

  9. Une pensée pour Lynch dont j’ai revu le fascinant Mulholland Drive.
    Je crois qu’on a un peu oublié que son Twin Peaks a vraiment révolutionné le monde des séries.

  10. Je suis passé du côté obscur en me jettant dans balatro. Jsais pas pourquoi j’ai tant résisté alors que je suis un bandeurs de jeux indé et jeux de deck building/rogue like. Enfin bref. Jsuis dans la brèche et jsuis pas près d’en sortir.

    Il me reste encore 5 épisodes des Sopranos. Je suis en train de réfléchir à ce que je vais consommer juste après.

    Et aussi. The Pitt. La vraie fausse suite d’urgence qui reprend le concept de 24h chrono, dans l’enfer des urgences. Ultra réaliste (attention aux sensibles, les vfx et les effets pratiques sont vraiment très très très très efficace), c’est une apnée de presque 1h. Vraiment gros gros coup de coeur en ce début d’année.
    Il y a 3 épisodes pour le moment, sur 15 il me semble. Un tous les vendredi.

  11. FILMS :
    NOSFERATU
    Un hommage superbe au film de Murnau, avec une photographie saisissante et une ambiance austère qui renforce son caractère oppressant. L’approche minimaliste peut dérouter, mais elle sert parfaitement cette version à la fois respectueuse et contemporaine du mythe vampirique.

    CONCLAVE
    Un thriller captivant qui explore les luttes de pouvoir au Vatican. La photographie est somptueuse et renforce le mystère. Malgré quelques faiblesses dans le rythme, le film reste passionnant, avec une fin audacieuse qui divise, mais pousse à la réflexion.

    LIVRES :

    Nexus (Yuval Noah Harari)
    Une réflexion fascinante sur l’IA et les réseaux sociaux, qui pousse à questionner leur impact sur nos vies et notre futur. Dense mais stimulant, ce livre est essentiel pour penser l’avenir technologique.

    Le Cycle des Démons (Peter V. Brett)
    Une série Fantasy immersive, où des humains luttent chaque nuit contre des démons surgissant des ténèbres. Des personnages riches, une mythologie passionnante et une tension constante en font une lecture incontournable.

    SÉRIE :

    The Bear (Saison 2)
    Une série brillante et subtile, avec des personnages profonds et une exploration sincère des relations humaines. Pourtant, je reste un peu en retrait, comme si je n’arrivais pas à m’y plonger totalement malgré ses qualités indéniables.

  12. – « Better Man »

    La Planète des song(e)s…

    Le réalisateur et spécialiste vfx Michael Gracey remet le couvert, après son biopic « The Greatest Showman »… Entre-temps il est devenu pote avec Robbie Williams, lui-même un grand showman, l’un des plus dément des temps modernes.
    Comme un bonus à sa nouvelle tournée internationale, pourquoi ne pas fêter ses quasi 35 ans de carrière avec un film à sa gloire ?
    Mais pas un docu avec images d’archives, non une vraie fiction… qui plus avec cet artiste qui étrangement n’a jamais passé sauté le pas du grand écran, alors qu’il a le charisme nécessaire pour être aussi acteur.
    Il y a eu juste quelques clips où il s’amuse avec une imagerie hollywoodienne 60’s (le Bondien Millenium, Something Stupid)… Et une tronche qui en fait une sorte de sosie de Mel Gibson en moins viril, avec aussi les mêmes tendances (auto) destructrices, narcissiques (fesses à l’air), un humour aussi ironique et grivois que rentre-dedans, et un énorme besoin de contrôle pour ne pas exploser en vol…
    Tant de fêlures pour devoir se cacher derrière des artifices, et éviter de trop se mettre complètement à nue ? Robbie Williams existe-t-il vraiment, ou n’est-ce qu’un de ses nombreux masques à la Peter Sellers ?
    Tiens, et si la clé du projet était là ?

    Parce que le concept de ce film, c’est que tant qu’à donner sa version de sa vie, voix-off de narrateur et contrition incluses, et puisqu’il sera physiquement joué par quelqu’un d’autre… Autant être représenté carrément par l’animal qui lui correspond le plus, selon lui. C’est à dire un singe (anthropomorphe) – logique, quand on voit la forme de la bouche du chanteur.
    Plus précisément un chimpanzé hyper réaliste, primate qui peut être aussi rigolo que agressif… Car Robbie Williams a beau être une star de la Pop, il est aussi composé d’une somme de contradictions qui font qu’il a également l’âme d’un crooner, fan du Rat Pack (Frank Sinatra, Dean Martin, Sammy Davis Junior), via son père, ce petit chanteur de gargotes qu’il n’arrivera jamais à totalement détester…
    Mais Williams est aussi une espèce de rockstar, qui peut choper le public, le malmener, et faire en sorte que ce dernier aime ça – « My name is Robert Peter Williams, and for the next 2 hours, your ass is mine !! »
    Une bête de scène, et une bête furieuse quand il lâche complètement la bride, quand il prépare des méga performances frimeuses et friquées.

    Pareil ici, alors que le film se présente pourtant comme un classique biopic, cochant toutes les cases – parent absent, pauvreté, ambitions, soumission, émancipation, amour, excès dévastateurs, retour en grâce (c’est la version optimiste), tout ça dans l’ordre chronologique, composé d’évènements que les fans connaissent très bien… Tout en étant aussi autre chose.
    C’est juste que là, c’est pas pareil que d’habitude… déjà parce que c’est la première fois qu’on a un biopic sur un chanteur ayant émergé dans les années 90-2000. Pendant les années boys band et leurs fringues pas possibles (quand ils en avaient), la MTV pré téléréalité et ses montages très cut (que le film utilise dans sa narration), et la Britpop – oui, Oasis est bien là, tous doigts dressés… et impliquant une réflexion sur les stars qui ont du succès en faisant de la soupe, plutôt qu’en étant vraiment créatifs.

    Forcément, ça devrait être un petit événement ce film, non ? – bon, pas vraiment pour le public américain, et peut-être moins pour ceux qui n’ont pas encore en tête des images de cette époque.
    Et avec une tête de singe il y a bien sûr un décalage, surtout quand ça commence dans la banlieue anglaise, avec une image naturaliste à la Ken Loach (la photo va beaucoup reproduire le grain de ces années)….
    Puis, au bout d’un moment à suivre ce personnage, qui n’est rien d’autre qu’une « créature » – puisque créé par une somme d’artistes (les acteurs Carter J. Murphy et Jonno Davies, le studio Wetta, la voix de Williams), et qui est pas loin d’être monstrueux…
    On finit par s’y habituer, ça ne pose plus le moindre problème.

    Ce qui finit vite par devenir aussi ronronnant que le premier biopic venu… sauf que des numéros musicaux déboulent régulièrement pour secouer tout ça, tels des mini clips ou bien des chansons Disney, bourrés de performances oniriques allant de la douceur mélancolique (un peu) à de la voltige étourdissante et fracassante (beaucoup).
    Justifiant encore plus d’avoir un (anti)héros principal assez cartoonesque : tout peut arriver plus aisément grâce à ce singe, et Michael Gracey n’a même pas besoin de placer les chansons de l’artiste dans l’ordre de sortie originel. Il suffit seulement qu’elles correspondent à la situation du moment, en les ajustant.
    Feel deviendra ainsi le cri du cœur d’un enfant (seule chanson que Williams ne rechantera pas lui-même)… Rock DJ (dont le clip gore sera aussi cité) servira à résumer le succès du groupe Take That dans un faux plan séquence colossal… Sa reprise de She’s the One fera de même avec sa relation (déçue) avec Nicole Appleton… Come Undone sera un impressionnant trip suicidaire…
    Et quand il y aura Angels, on ne versera pas une larme pour les mêmes raisons que le fameux Live de 1998 à Glastonbury (où le public avait chanté à sa place).
    Très similaire au film « Rocketman » (Robbie Williams n’est pas trop éloigné de Elton John), en bien plus costaud.

    Une proposition cinématographique comme on en a jamais vu, et un long-métrage qui arrive à se relancer suffisamment de fois grâce à son énergie galvanisante… Mais ce que ça raconte derrière est bien moins joli, et flirte même avec les films d’horreur lorsque Robbie Williams, mentalement instable et cocké comme une enflure, se voit hanté par tous ses avatars cumulés, attendant au milieu de la foule de venir le trucider – moment apocalyptique qui devra coïncider avec l’objectif orgueilleux de l’artiste : le live à Knebworth.
    Bien entendu c’est la relation avec un père roublard qu’il faudra résoudre (sans compter les proches blessés), afin d’arriver à retrouver l’estime de soi, atteindre un certain équilibre et une espèce de respectabilité en faisant le crooner au Royal Albert Hall.
    Et, comme pour « The Greatest Showman », honorer ainsi le pouvoir des imposteurs, ces grandes gueules un peu mythos, moyennement doués, qui essaient de créer du bonheur chez les gens. Et pour eux-mêmes, en particulier.

    Ainsi le titre « Better Man » récolte deux significations, bizarrement complémentaires dans le cas de Robbie Williams : devenir quelqu’un de meilleur, c’est à dire de moins con et toxique.
    Mais aussi être Le Meilleur, l’assumer… et envoyer tout le monde se faire voir.
    Peu importe. Ça n’est que du show. Et vous le savez.

    Simiesquerie for the Devil 🎶🐒

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