Le bar de Galactus #291 : The Gorge ~ Bref 2 ~ The Witcher – Les sirènes des abysses ~ Yellowjackets

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Pour rester dans la thématique du site, on met The Gorge en vignette – le nouveau film de science-fiction de Scott Derrickson (Doctor Strange) sur Apple TV+, avec Miles Teller et Anya Taylor-Joy -, mais la sortie du moment, c’est bien sûr la saison 2 de Bref sur Disney+. Visiblement, tout le monde est d’accord : quatorze ans après la naissance de la série, le passage du format court au format long est une vraie réussite ! C’est d’ailleurs l’occasion de signaler que l’investissement croissant de Disney+ dans les productions françaises va permettre un assouplissement de la chronologie des médias sur la plateforme : les films seront désormais visibles 9 mois après leurs sorties, contre 17 mois auparavant… Pendant ce temps, sur Netflix, Geralt de Riv s’offre une nouvelle aventure animée avec The Witcher : Les sirènes des abysses. Et les rescapées de Yellowjackets refont parler d’elles sur Paramount+. Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu ces derniers jours ? A vos claviers et belle semaine à tous ! PS : la vie est plus belle après avoir vu David Tennant en kilt qui chante ‘I’m Gonna Be (500 Miles)’ au BAFTA, donc c’est cadeau.

Un duo hautement qualifié de spécialistes en sécurité a pour mission de monter la garde dans des tours situées de part et d’autre d’une immense gorge ultra-secrète, afin de protéger le monde d’un mal mystérieux et inconnu qui se cache à l’intérieur. Les deux partenaires tissent des liens à distance tout en tentant de rester vigilants et de se défendre contre un ennemi invisible. Lorsque la menace cataclysmique qui pèse sur l’humanité leur est révélée, la paire doit collaborer dans une épreuve de force physique et mentale pour garder le secret dans la gorge avant qu’il ne soit trop tard.

63 COMMENTAIRES

  1. Bref, il a regardé, ils l’ont regardé, il y en a qui lui sont restés en travers de la gorge… 😉

    Vu et revu :

    — Suite des adaptations de comics DC, années 70.

    – Saison 2 de la série « Wonder Woman » (1977)…
    Fin des années 40, on passe à l’époque contemporaine, comme un reboot. Assumant encore plus d’être largement inspiré de « Super Jamie », « Drôles de dames » et « L’Incroyable Hulk ». Un Steve Trevor jr, pas le moindre flirt, il devient un rond de cuir. Et une Diana décontractée en super espionne.
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    — La série de films « Cloverfield »….
    Qui ne représentent qu’un lieu portant toujours le même nom, pour une anthologie Fantastique/SF, exagérément mystérieuse, où les différents opus sont artificiellement liés entre eux, avec juste les monstres et le destin comme thématiques communes.
    Et une espèce de tremplin pour des réalisateurs plus ou moins prometteurs.
    En bref des produits à la JJ Abrams, producteur aux airs de tête à claque et fayot, presque un Macroniste avant l’heure… Pas un créateur mais un mixeur, pas du tout apprécié par des esthètes eux-mêmes très naïfs.
    Efficace juste ce qu’il faut, ça n’a pas à être péjoratif.

    – « Cloverfield »…
    Passé le marketing viral, procédé en vogue à un moment donné – pour choper ceux qui sont trop souvent vissés devant les réseaux sociaux, il s’agit juste d’un found footage, bien fictif puisque l’image reste miraculeusement claire… anticipant l’ère du « tout filmage », avant les téléphones modernes.
    Et adapté à un autre type de film de monstres (énorme cette fois, mais il y a aussi ceux de taille moyenne). Avec le point de vue de New-Yorkais, à peine 7 ans après le 11 Septembre, même si la question du traumatisme sera peu traitée. Pas plus que tout ce qui concerne la topographie particulière de la ville, tellement vue au cinéma – la scène de la Statue de la Liberté décapitée a beau avoir un effet politique, elle est surtout une référence à l’affiche de « New-York 1997 ».

    Et point de vue aussi de jeunes américains mollassons à la JJ Abrams, tellement irritants pour certains parce que ce sont tous de vrais gentils, ils sont beaux, ils se réunissent dans des appartements cossus pour boire des bières (avec une tonne d’inconnus) etc… Certes, dans ce deuxième film de Matt Reeves (après une espèce de comédie Weinsteinenne – 12 ans avant !), cette routine se fait exploser après 18 minutes de comédie semi romantique et petit bourgeoise, mais sans la moindre férocité graphique, sale. Juste de la peur, de la cavale, quelques punchlines (T. J. Miller), et la surprise concernant le sort du personnage de « bimbo constamment en robe et talons hauts ».

    Il y a surtout, à moitié, un petit côté « film dramatique indépendant » dans sa superposition des moments de joie diurnes et innocents, et l’horreur nocturne, apocalyptique et sans espoir, l’un tentant d’effacer l’autre. Pour mieux créer une boucle : on finit à la fois là où l’événement arrive – le truc qui tombe dans la mer – et là où l’amour commence… alors que juste avant, tout mourrait.
    Un peu aussi de Shyamalan (encore une référence d’époque) dans la thématique du Destin, des choix de vie cruciaux, mais là aussi en étant assez pessimiste – dans ce film tout ceux qui sauvent une personne sont de facto condamnés à mourir peu de temps après.

    Ce film est en quelque sorte un autre Godzilla à New-York, ajoutant tout ce qui manquait à la version de Roland Emmerich 10 ans avant.
    Et Michael Giacchino rend bel hommage au film japonais d’origine dans (l’unique) musique du film, dans le générique de fin.

    – « 10 Cloverfield Lane »…
    Laissons tomber ici aussi le marketing viral d’un film transformé en « Cloverfield », peut-être pour doper le final en relançant l’action avec plus de moyens alloués.
    Opposé total du film de Matt Reeves – caméra normal, précise et qui ne gigote pas, huis clos rural mais sous terre au lieu de déambulations urbaines (et sous terre), histoire de résilience et retour à la vie au lieu de romantisme tragique …
    Dan Trachtenberg faisant ses débuts sur grand écran en faisant une variation de son court-métrage « Portal: No Escape », lui-même inspiré du jeu vidéo Portal (toujours l’art du recyclage) : un film de séquestration, très prenant, précis, anxiogène – belle musique de Bear McCreary – mais qui garde des instants plus détendus.

    Bien sûr un film de monstre humain cette fois, la présence évidente de John Goodman en survivaliste perturbé sert complètement l’histoire, avançant mine de rien à visage découvert. C’est l’avantage d’avoir un acteur capable d’être facilement ogresque, et d’être aussi emprunt de bonhommie (question de physique)… cette dernière n’étant pas trop forcée, car s’il était trop aimable, évidemment, ça serait trop immédiatement suspect. Arriver à un bon équilibre était difficile mais il arrive à s’en sortir plutôt bien, sans toutefois atteindre une ambiguïté qui aurait pu nous donner un Thriller glaçant, ou le bourreau serait définitivement un moindre mal. Avec une conclusion qui serait aussi ironique que mortifère, façon « Quatrième Dimension ».

    Ça ne sera pas le cas, car ça ne serait pas raccord avec ce que le film montre dès le début : un récit où une femme à passé toute sa vie à ne faire que fuir, jusqu’à qu’elle ne puisse plus le faire. Ne Doive plus le faire.
    Mary Elizabeth Winstead y est une héroïne déjà très débrouillarde, mais dans la survie. Dès le moment où elle a toutes les données en main, on ne perd pas de temps, elle se bat par réflexe, puis attend son heure et recommence.
    Mais ce qui compte c’est son évolution vers figure plus active et moins auto centrée, et c’est là que le personnage de Emmett (John Gallagher, Jr.), réduit jusque là à un petit comique de service, un personnage en trop, devient plus qu’utile et finalement sans ambiguïté (pas de retournement de situation).

    Les personnages développant des rapports humains, parlant de leur existence « minable », là aussi il est question de choix de vie, comme dans « Cloverfield » : partir veut il dire mourir ? Faut-il prendre le risque d’agir, même pour aider autrui plutôt que soi-même ?
    Il y a juste le détail de la bouteille d’alcool qui n’est pas traitée – il y avait une part du scénario qui incluait de l’alcoolisme destructeur, et il ne reste plus qu’un improbable usage final face à une entité qui, par contre, est présentée comme une véritable incarnation cinématographique, car apparaissant juste au moment où on change littéralement d’univers, où le précédent monstre disparaît hors-champ.

    Peu importe que les dix dernières minutes semblent interminables, à rejouer littéralement « La Guerre des Mondes » de Spielberg (avec une explication de titre bien molle)… la conclusion en forme de croisée des chemins reste plus que satisfaisante.

    – « The Cloverfield Paradox »…
    La douche froide (comme avec Zhang Ziyi dedans) : un film catastrophe spatial, que plus personne ne voulait à la Paramount, transformé en événement Netflix…
    Et dans lequel la première grosse scène nous fait disparaitre la Terre et… personne parmi les astronautes ne parle de la Lune ou de la position des étoiles, histoire de se repérer. Quand ça commence comme ça, sans être capable de faire preuve de jugeote, c’est déjà mauvais signe.
    On peut y mettre les effets spéciaux qu’on veut, le rythme (trop véloce, pour y caser le max de trucs qui n’ont pas grand chose à voir entre eux – toute la partie sur Terre), la musique incessante de Bear McCreary, et une panouille express de Donal Logue pour donner enfin une explication à cette franchise… ça reste très poussif, comme une mini série condensée en 1 heure 37.
    Le réalisateur Julius Onah étant peut-être choisi parce qu’on a des acteurs principaux noirs (Gugu Mbatha-Raw en particulier). Parce qu’il est difficile d’y trouve une continuité avec ses courts-métrages, ou son premier film « The Girl Is in Trouble »…

    En fait le sujet du film et son exécution se confondent, se consistant donc à entremêler différents univers jusqu’à l’absurde :
    On a un Best-of des productions de JJ Abrams, en mode automatique, avec les trucs temporels de « Lost », les univers parallèles de « Fringe », les références monstrueuses et stellaires… Plaquées à l’écran, tout ça fondu dans le Ridley Scott de « Alien » (l’équipage, mais surtout ceux de « Prometheus » et « …Covenant », êtres ordinaires, acteurs assez cools, mais qui font de grosses bourdes)…
    Et de « Seul sur Mars », parce qu’il y a Aksel Hennie dedans , mais aussi parce que c’est une comédie. Parodique dans ce cas précis, parce qu’il n’y a que dans ce genre de films où on peut mettre autant de références (les astronautes de diverses nationalités, l’héroïne à la parentalité contrariées, la station qui devient « La Maison du Diable », le passager clandestin qui…), pour les pousser vers la dérision totale.
    Dommage que personne ne soit au courant, pensant vraiment raconter une histoire sérieuse. Notamment une nouvelle variation shyamalanesques sur les choix de vie, convoquant la culpabilité, le deuil – qui crée de faux problèmes, puisque pouvant se résoudre trop facilement.

    L’apparition de « la maman » à la toute fin étant du même niveau que celle de l’alien dans « La Folle Histoire de l’espace »… Un gag ironique, ce que les précédemment films « Cloverfield » avaient évité jusque là.
    À suivre ?
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    – « Presque »…
    Bernard Campan coréalise avec son ami de longue date, l’écrivain philosophe Alexandre Jollien, un petit road movie, classique et prévisible. Pas vraiment comique, juste amusant quand il joue le décalage entre la ressemblance des deux (qui sont aussi acteurs principaux), et les mini catastrophes que provoquent Jollien. Pas à cause de son handicap moteur, plus à cause de sa tendance à vous tenir la jambe par ses maximes.
    C’est très doux, c’est loin d’être un duo à la Perrin/Campana, et le seul petit rebondissements c’est quand on découvre que le voyage que fait le personnage de Campan est finalement personnel.
    Une invitation à relativiser la différence, la mort, simple comme bonjour.
    On est finalement peu de chose.
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    — Spéciale Frédéric Farrucci, réalisateur du mouvement, du language cryptique et des individus hors-la-loi.

    – « Entre les lignes »…
    Court-métrage de 2018, sorte de mini Oliver Twist sur des petits enfants chapardeurs, à la communauté indéfinie… trompant l’ennui en Été ou bien totalement déscolarisés ?
    On ne sait pas, toutefois ils ont des parents aimants, du culot, ils passent entre les gouttes de tout (Police incluse – dépassée ?), et ne semblent pas être complètement intégrés dans la société puisque ne parlant que leur propre langue entre eux – sans sous-titres, mais ça n’est pas important.
    Seul un d’entre eux à des velléités d’intégration – et donc d’émancipation – en apprenant à lire français. Rien ne dit qu’il s’agit de « petits sauvages » qui vont mal tourner, ou bien l’inverse pour l’un ou pour tous…
    Ni même si ça n’était juste qu’une variation sur « Les 400 coups », plus innocente qu’on ne l’aurait cru.

    – « La Nuit venue »…
    Dans la continuité de son court-métrage, Frédéric Farrucci nous présente un film de déambulations nocturnes sur une sorte de monde caché, avec des clandestins faisant les chauffeurs Uber pour la mafia chinoise, esclavagisme moderne au sein de la France contemporaine.
    Des déracinés dont on ne connaitra rien du Passé, des endettés côtoyant les parisiens mais restant quand-même cloîtrés dans leurs communauté (au moins 85 % des dialogues en langue asiatique sous-titrée).

    Seul l’un d’entre eux, Jin, a des projet futurs – Guang Huo, choisi via un casting sauvage comme tous les autres acteurs, donc très naturel… et grâce à sa sensibilité artistique, peut-être mal vue chez ses pairs, il crée un lien avec une française aussi paumée que lui – Camélia Jordana, sensuelle et assez sobre.
    Le projet originel devait justement suivre l’histoire d’une stripteaseuse et de son chauffeur de prédilection, et finira par se concentrer sur le chauffeur lui-même, un individualiste besogneux, qui ne peut faire confiance à personne (il est très taiseux, il n’y a que ses ses gestes qui le trahissent), tout en étant fondamentalement quelqu’un de bon (il veille sur ses collègues quand ils n’arrivent pas à assurer, même quand ça ne le concerne pas).

    Le tout emballé sur la musique en enveloppante de Rone (Jin est un DJ compositeur), accompagnant le héros jusqu’au moment où il devra tenter de se sortir de la situation dans laquelle il est coincé depuis trop longtemps, au risque de mettre en danger ses proches…
    Et pouvoir enfin réussir à s’exprimer, du moins par son Art.

    – « Le Mohican »…
    Dans la continuité de son précédent film, voici un western globalement diurne, dans un monde maintenant bien connu au cinéma, surtout depuis l’an dernier… Frédéric Farrucci revenant en Corse avec l’histoire d’un berger faisant face à la mafia de l’île, celle qui spécule sur les terrains, de façon sauvage.
    Encore des personnages dont on ne connaitra que des bribes du Passé, des gens simples côtoyant de trop près le banditisme et restant fidèles à la communauté (au moins 60 % des dialogues en langue corse sous-titrée).

    Seul ce berger, Joseph, s’oppose au projet qui concerne son propre terrain, et en paye le prix en devant fuir – Alexis Manenti, pour la première fois tête d’affiche, au côté d’acteurs du cru qu’on voit de plus en plus (Paul Garatte, Michel Ferracci…). Et malgré sa personnalité très traditionaliste, souvent source de moqueries chez ses pairs (célibataire avec ses chèvres près de la mer, refusant de les faire pâturer en montagne « comme tout le monde »), ce Joseph va créer un lien à distance, entre coutumes et modernité, avec sa nièce Vannina, continentale et donc aussi en décalage que lui – Mara Taquin, d’abord témoin extérieur de la situation puis, parallèlement, une participante très active via les réseaux sociaux (le film se raconte aussi à travers divers écrans d’ordinateurs – hashtags, photos, infos, cartes du pays…).

    L’histoire file vite (1 heure 27), toujours sur une belle musique de Rone… et il y a un personnage, affranchissant la nièce sur la mafia, qui finit expurgé du récit – à moins qu’il ne se soit réincarné sur les sur les réseaux ?…
    Tout est assez simple, à l’image de son protagoniste principal : bourru, rond, taiseux, faux individualiste, et de plus en plus un tueur par nécessité. Mais sans que ça soit John Rambo, car ça reste un humain, faillible.
    Comme chez un Michael Mann (pas pour rien si on a ce titre), c’est la figure de l’homme qui court, à travers le territoire jusqu’à en faire une cartographie révélatrice (le passage au milieu des estivants, les endroits où il se cache, les conséquences sur ceux qui l’ont croisé)… et ceux qui le suivent créant sa légende en un temps record – même avec Internet, on reste sur une île, un espace clos.
    Et c’est aussi un mort qui marche, comme si le film commençait là où « La Nuit venue » finissait.

    La plus grande originalité du film, c’est que pour une fois on n’y glorifie pas (à coups de pochoirs sur les murs) un nationaliste, quelqu’un s’opposant à l’état français… mais un vrai héros incorruptible, résistant face à une menace interne.
    C’est tout à son honneur.
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    – « The Son »…
    Florian Zeller adapte sa pièce à succès avec une ambition plus large… Avec beaucoup de comédiens du Commonwealth, mais Hugh Jackman reste sacrément hollywoodien. Et personnifie ici la fragilité des esprits, dans la continuité de « The Father », du point de vue de la masculinité cette fois ci.
    Pas beaucoup d’originalité dans l’histoire, prévisible récit d’un mal être adolescent se passant dans le dos de parents trop confiants, pas assez impliqués ni attentifs (avec aussi Laura Dern), pas bien sympathiques et quelque peu culpabilisants.
    Pas non plus de dispositif aussi perturbant dans sa mise en scène, dans son montage, ses hors-champs et ses décors (majoritairement froids et clos), pas d’espace mental… ou presque.
    On pourrait même se dire que le gamin dépressif mérite une ou deux baffes et c’est bon. Il va pas faire le mytho cyclothymique sans qu’on l’arrête à un moment donné, non ?

    Mais ça reste un pur drama, qui résiste à la tentation de devenir un Thriller avec ado psychopathe – et on y pense très fort quand on a des couteaux, et qu’un bébé se trouve au centre d’une scène cruciale (dans la pièce, c’était l’avant-dernier acte, que Zeller a reformaté).
    C’est même fou à quel point ce film peut instiller chez certains spectateurs des pensées qui finissent par se concrétiser à l’écran pile au moment où on les a dans la tête… l’agressivité virile de Anthony Hopkins dans sa grande scène, la volte-face des parents à l’hôpital, le fusil au moment où tout le monde est un peu trop contents d’être réunis… Et bien sûr l’épilogue, trop beau pour être vrai, mais auquel on croit facilement à cause de sa mise en place : le temps a passé (un enfant parle maintenant). Mais on se rend ensuite compte qu’il n’a rien guéri, bien au contraire.

    Encore un film sur une désintégration inéluctable. D’autant plus cruel lorsqu’on a ses réguliers flashbacks sur une époque heureuse, lointaine et ensoleillée, mais qui n’éclaircissent pas du tout la situation pour mieux comprendre comment on en est arrivé là – sont-ils les seuls moments ou l’on suit le point de vue du père, lequel est donc complètement biaisé ?
    Jusqu’à ce qu’on finisse par littéralement raccorder avec « The Father », avec l’esprit qui perd pied, et une compagne trop froide (Vanessa Kirby) qui n’a toujours pas les mots pour rassurer.
    Comme si nous avions assisté à la transmission d’une maladie héréditaire, entre hommes d’une même famille. De 80 ans à 17, pour revenir à 50, on ne pas échapper à la malédiction.
    Bouleversant.
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    Lu :

    – Intégrale Flash Gordon 1961-63…
    Tout un volume sans Dale Arden (on a complètement oublié qu’ils devaient se marier ?), avec Flash en intervention un peu partout dans la galaxie, pour régler les problèmes, les attaques de pirates etc…

    – Hellblazer : Ceci est le journal de Danny Drake…
    Un épisode qui commence avec un peu de légèreté, de bienveillance… Et puis l’horreur, mais sans jamais la montrer – heureusement, il se passe quelque chose qui permet à John de racheter un crime. Mais pour le coup, c’est peu radical.

    – Superman : American Alien…
    Max Landis, avec plusieurs dessinateurs, conjugue Superman à la sauce Kick Ass (ou presque). Avec une version de Clark Kent assez mal dégrossie, terre-à-terre, maligne (la scène de confusion avec Bruce Wayne), mais éminemment sympathique. C’est juste fait d’une façon inédite, quoique trop abrupte à la fin.

    – House of Brainiac…
    Petit crossover Supermanien, donnant une intéressante évolution au natif de Colu, même si ça devient un teaser pour un autre gros événement.

    – Fin de l’histoire de Chip Zdarsky sur Failsafe et Zur-En-Arrh…
    Avec pas trop de facilités (la main), mais utiles pour des scènes finales plutôt émouvantes – où comment voir sa fin de son vivant. Et c’est aussi un teaser pour un autre gros événement.

    – Le Green Arrow de Joshua Williamson touche presque à sa fin…
    Concluant sa bataille contre sa Némésis (un peu fastoche), tout en préparant le futur lointain, ou proche (un teaser pour un autre gros événem…).

    – Fin de Wonder Woman : Sacrifice
    Présent entre bastons et décontractions, Futur rigolo.

    – Fin de Green Lantern : War Journal…
    John Stewart en majesté, surtout que son histoire familiale est touchante.
    Et Hal Jordan (re)touche le gros lot, et entre en résistance bien avant que ne commence le grand événe…

    – Birds of prey….
    Animaux sous couverture est une histoire cool et sexy… et Des Mondes sans fin fait du saute mouton entre les dimensions à la recherche de Barbara Gordon et d’une improbable antagoniste – mais sans multivers, une fois n’est pas coutume.

    – Début du crossover DC Absolue Power…
    Donc, l’événement !
    Costaud, qui ne fait pas de cadeau aux héros, même si Amanda Waller y est allé vraiment trop fort cette fois.

  2. Bref 2, ou comment montrer le talent pur de deux auteurs investis.

    J’avais peur que ce soit la saison de trop, inutile, que le format se perde sans son nouveau format. Mais non, c’est bien sa suite : intelligente, drôle, extrêmement touchante,

    Qu’est-ce que j’ai pleuré, de rire, d’émotions.
    Il y a parfois des analogies un poil longues, ces métaphores qui durent un peu trop où t’as envie de dire « c’est bon, on a compris ».

    Mais même ça, j’lui pardonne. J’vous pardonne tout Kyan et Navo, vous êtes tellement talentueux, vous écrivez tellement bien, vous êtes si brillants, vous avez si bien cerné le monde qui vous entoure, merci pour Bref 2.

    Bref, si ce n’est déjà fait, regardez.

    • Si le personnage n’était pas interprété par Kian Khojandi, y aurait-il eu le même commentaire ? Son capital sympathie aide sacrément le personnage.
      Ce personnage est quand même est un sacré connard. Il faut vraiment avoir une grosse suspension d’incrédulité pour imaginer qu’il ait pu garder des amis qui vont l’aider à évoluer.
      Alors, oui, une fois passée cette incohérence, on peut tenter d’imaginer que ce personnage nul en relation humaine, nul en compétences diverses (pro et sociales), complètement égocentrique, particulièrement chanceux de l’attention que lui porte son entourage, évolue pour arriver au résultat final. C’est un beau conte, très bien réalisé, avec d’excellents acteurs, qui mérite d’être vu.
      De là à dire que le monde est si bien cerné, c’est un pas que je ne franchirait pas.

      • Hola je peut comprendre ton résonnement mais ca te limite beaucoup sur la vison de la séries du coup…. c’est comme dire que suivre les films les Affranchis,le Parrain ect (je n’ais que des films en tête) avec des personnage détestable ou moralement douteux t’empêche d’avoir quelconque sentiment positive ou identique a eux et de suivre leur aventure .
        Ce que fait Bref pour moi c’est présenter un personnage paumé comme on peut l’être et oui un connard dans certain niveau(ou tout les niveaux) mais assez pour ce reconnaitre dans quelque que acte ou action au moins une fois.
        La séries montre très bien quand c’est une merde sans nom donc le message passe.
        Et ce fixer sur ce coter « personnage connard « alors que nous avons tout un discours plus vaste sur la vie et la réalisation de sois, le deuil , les relation ….A travers ce perso.
        C’est dommage car pour moi tu loupe le message le plus important de la séries qui est (encore une fois pour moi ) « On mérite tous le bonheur et on doit travailler dessus tout les jours » (grosso merdo hein mdrr) bref c’était mon avis mais je comprend qu’un personnage comme ca peut bloquer ….

      • @lostparadise

        Je viens de voir une interview dans laquelle Kyan Khojandi dit quelque chose qui m’a fait penser à ce que tu disais ici : https://youtu.be/S9UK0AYXHjI?si=amSYfckwxY9BW2-1&t=291

  3. Vu:
    – Archer, dernière saison: Moi qui adorait cette série, j’ai eu du mal à terminer cette saison tellement c’était chiant et jamais drôle. Bizarrement, il était beaucoup question de femmes fortes et de diversité… Dommage pour une série avec un casting français vraiment Dream Team. C’est pas tous les jours qu’on voit Superman, Vegeta, Rachel et The Mask se faire diriger par la maman de Malcolm! ^^

    – Pas encore lue mais reçue : L’Intégrale de Rom, le chevalier de l’espace. Hâte de redécouvrir un des premiers héros de mon enfance. Je me demande si le MCU intégrera un jour les Galadoriens.

    – Joué: The Last of Us 2.
    Je l’ai trouvé long, très woke évidemment et j’ai des sentiments mitigés sur le dénouement de l’histoire. J’ai failli lâcher ma manette de colère, larmes aux yeux et je n’en reviens toujours pas qu’ils aient fait ça.
    Ellie est officiellement l’héroïne de jeux videos que je déteste le plus et je n’en reviens pas qu’ils aient réussi à me faire autant aimer Abby malgré son physique peu avantageux.
    Il faut leur reconnaitre un sacré talent d’écriture et aussi un putain de talent pour jouer avec les émotions des gens.
    Le jeu est juste superbe visuellement, il y a des plans de fous tellement contemplatifs, c’est dingue et ça donne envie de visiter la nature aux USA. Musicalement, c’est un perfect également avec des mélodies tantôt tristes tantôt stressantes. Et niveau gameplay, c’est aux petits oignons malgré que ça ne soit pas toujours intuitif.
    Du coup, je sais pas si j’adore ou je déteste ce jeu😅

    En tous cas, il me faut un jeu avec un happy end là parce qu’en TLOU 2 et le DLC de Cyberpunk, ces fins ont de quoi rendre dépressif.
    Faudrait que je me remate Brave New World pour rigoler un coup. 🤣

      • @Phantom: Je l’adorais dans le premier TLOU mais là ils l’ont tellement rendue détestable pour moi dans ce second volet. Elle a quand même abandonné son « fils » et sa femme pour assouvir son besoin de vengeance. A cause d’elle, tellement de personnes sont mortes, en particulier des proches et non, elle continue pour finir par se battre avec une nana qu’on croirait sortie d’un camp de concentration et en menaçant une enfant avec un couteau.
        Comment apprécier un tel personnage?
        Sans parler de son comportement d’ado insupportable avec Joel.

        @Pepou: Merci, j’ai fait God of War et j’ai pas aimé. Trop éloigné des épisodes d’avant. Je me tâte à faire le 2 qui est offert sur le Playstation plus d’ailleurs.

        • Pour God of War, j’ai beaucoup aimé la relation père-fils et la mythologie nordique que je connais un peu (mais beaucoup moins que la mythologie grecque).

        • SPOIL SPOIL SPOIL

          Après Ellie est en pleins deuil, les trois jours à Seattle sont juste après le drame qu’elle a vécu (pour pas spoil).
          Abbey de son côté ça fait 4 ans que son drame à eu lieu. 4 ans qu’elle poursuit sa quête de vengeance entrainant tous ses proches avec elles ce qui aboutira à leur mort (bon je rajoute balise spoiler en haut ^^).
          Pour Ellie c’est tout frais. On ne peut pas lui demander d’être raisonnable et de passer direct à autre chose, surtout quand tu as vécu toute ta vie dans se monde de violence.
          Pour les 3 jours d’Abbey, ils commencent quand elle à assouvit sa vengeance, et que donc sa mission est accomplie et qu’elle est en paix avec tout ça. Et puis elle a pas juste tué joel, elle a savouré le moment en le torturant pendant des heures (alors qu’il venait juste de lui sauvez la vie), et sous les yeux de sa fille, une vrai psychopathe.
          Et durant le jeu, elle tue sans aucune pitié. Jessie passe la porte, bim balle dans la tête sans sommation. Tommy est à terre, elle baisse son arme pour lui mettre une balle dans la tête alors qu’il etait hors jeu et donc plus une menace. Et lorsqu’elle apprends que Dina est enceinte, elle jubile à l’idée de la tuer, et il faut l’intervention de Lev pour qu’elle arrête.

          De son coté, pour les meurtres qu’Ellie commait, elle est toujours en légitime défense. Johnattan (ou jordan, j’ai oublié son nom), son cheval vient d’etre abattu, et il s’apprête a tuer celle qu’elle aime sous ses yeux. Tout le monde à sa place aurait sauver son proche en tuant l’agresseur.
          Pour la fille qui joue a la PSP, elle la tiens en joue et lui demande sur la carte où se trouve Nora. La l’asiatique se jette sur elle, s’en suit un combat où si Ellie ne l’a tue pas, c’est elle qui meurt.
          Pareil avec Owen et sa meuf, même scénario owen se jette sur elle, combat a mort que s’en suit et sa meuf prends la suite. Ellie découvre qu’après qu’elle était enceinte et ça la bousille on le vois bien.
          Nora est la seule qu’elle a butté de sang froid en la torturant. Et la aussi on voit que ça la bousille. Elle le dit à Dina qu’elle à peur de devenir un monstre et qu’elle la quitte.

          Après les trois jours, elle a tenté d’oublier. elle a vecu un an avec Dina, repris sa vie etc.. sauf qu’on voit qu’elle est trauma et qu’elle a jamais pu faire son deuil. Pour ça qu’elle retourne en chasse.
          Son état est renforcé aussi par le faite qu’elle avait coupé les ponts avec Joel, et que la veille de sa mort, elle est allé le voir pour lui dire qu’elle aimerait réussir a lui pardonner. Sauf qu’Abbey lui en a privé.

          Et pendant le combat final, alors qu’elles allaient partir chacun de leur côté, Ellie a de nouveau un flash de Joel en sang, ce qui lui fait reprendre le combat (comme si elle recevait le message « ta tache n’est pas fini, venge moi »). Puis alors qu’elle est sur le point de la noyer, elle a un flash de Joel jouant de la guitare chez lui en paix. La c’est comme si elle recevait le message « c’est bon, je suis en paix, tu peux arrêter », et du coup elle renonce a la tuer.
          Niveau écriture je trouve ce passage très réussi.

          Conclusion, Ellie a renoncé à sa vengeance la où Abbey la murit pendant quatre ans et c’est stoppé qu’une fois celle ci accomplie.

          Gros pavé, mais quand on parle de The Last of Us, la passion m’anime ^^

          • @Phantom: Mais c’est un putain de jeu passionnant! C’est hyper intéressant de voir ton avis. Je comprends l’évolution et les réactions d’Ellie mais c’est vraiment sur la fin, le fait de tout plaquer et le fait de s’en prendre à une Abby affaiblie à l’extrême, de la menacer de tuer le gosse (l’aurait elle fait?) qui m’a fait avoir autant de dégoût pour son personnage.
            Je ne suis pas d’accord pour ton argument du temps du coup parce que Ellie a le temps de murir sa décision justement avec sa nouvelle vie. Certes c’est pas trois ans mais un an au moins s’est écoulée. Elle aussi est aveuglée par la vengeance. Elle aurait accepter de vivre avec ses flashs.
            Elles ont perdu leur père toutes les deux dans des circonstances horribles, des amis chers, Abby l’a épargnée alors que l’homme qu’elle a tué l’homme qu’elle aimait mais non Ellie continue dans sa folie.

            Ce jeu montre bien à quel point on peut se transformer en monstre mais aussi comment un monstre peut redevenir humain.
            Elles ont des cheminements inverses mais ce qui me marque le plus, justement c’est qu’Abby prend des risques de malade pour sauver deux enfants là où Ellie ne le fait que pour tuer quitte à abandonner son enfant pour le faire.
            Et pour le cheminement… après ce qu’elle a fait à Nora et à la meuf enceinte d’Owen, j’aurais cru qu’elle aussi comme Abby aurait cherché un peu de rédemption.

          • C’est sur que les deux on le même besoin de vengeance et que ça les transforme en monstre et qu’elle perde beaucoup toute les deux. Abby a perdu son couple avec Owen tout coup Ellie a perdu Dina.

            Je trouve souvent que quand les gens comparent les deux personnages en ce basant sur les 3 jours à Seattle qu’on passe avec elles, ils oublient souvent que les deux personnages ne sont pas au même stade dans leur deuil.
            En se basant sur ces seul trois jours, effectivement Abby parait plus raisonnable, elle est en paix, elle aide des enfants etc, la où Ellie n’est que motivé par la haine et la douleur. Mais est ce que Abby aurait été capable de cela seulement quelque jours apres la mort de son père et que son meurtrier est toujours en vie quelque part ? J’en doute.

            Et au final, Abby à eu sa vengeance, elle est allé jusqu’au bout, alors qu’Ellie à abandonné et renoncé à se venger (mais trop tard, le mal était fait pour sa famille).

            Mais oui ce jeux ouvre énormément de réflexion sur sois, sur comment on interprète le tout etc. C’est pour moi un vrai chef d’oeuvre (les 2).

          • Une autre chose intéressante dans le jeu, c’est le rapport à la musique et la guitare.
            Tout le long du jeu, la musique/guitare est le seul lien qu’Ellie garde avec Joel. Comme si elle communique avec lui en jouant.
            A la fin du jeu, elle ne peut plus en jouer car elle a perdu deux doigts.
            En partant elle laisse la guitare, comme si elle fait ses adieux à Joel et tourne enfin la page pour aller de l’avant.
            L’image est renforcé je trouve par ce plan final sur la guitare avec la vision d’Ellie par la fenêtre que l’on voit quitter les lieux au second plan.

          • Effectivement, c’est une belle image de sa relation avec Joël.
            Tu as remarqué le symbole des Lucioles? Avec Abby qui part les retrouver, j’ai pensé à un teaser pour un épisode 3 (qui est forcément en préparation).

          • Sur la guitare ? Oui y’a une luciole.

            Un troisième, j’en rêve ^^
            Récemment Druckman a dit avoir une histoire pour une suite, mais pour l’instant rien d’annoncé officiellement.
            Et Naughty Dog a révélé son prochain jeu, Intergalactique, donc un TLOU part 3 c’est pas demain la veille :'(

          • Oui c’est sûr que c’est pas demain la veille. Vu le niveau de perfection des graphismes, de l’histoire et du son, je doute qu’ils puissent mener deux projets comme les leur en même temps. 😥
            On verra bien.
            En tous cas, ça a été un plaisir d’échanger avec Pikotropic, Pepou et oi sur ce jeu tellement unique.

          • Plaisir partagé 🙂 J’adore débattre sur ce jeu et échanger les points de vue et voir comment les autres ont vécu le truc.

            D’ailleurs, je viens de penser à un autre parallèle entre les deux personnages auquel j’avais jamais pensé jusque là, et pourtant j’en ai passé des heures à décortiquer le scénario de ce jeu ^^

            Lorsqu’Abby se venge, elle prends Joel par surprise en lui tirant un coup de fusil à pompe dans la jambe. Après ça, Joel ne peux plus se défendre et Abby à tout le loisirs de prendre son temps pour le faire souffrir et le tuer à petit feu, ce qu’elle fait.

            De son côté, à la fin du jeu, Ellie à le champ libre pour tuer Abby lorsque celle ci prépare le bateau et qu’elle se rapproche d’elle par derrière. Elle aurait pu l’égorgé et c’était fini. Au lieu de ça, elle a voulu la forcer à se battre et à l’affronter dans un combat.
            Certain diront qu’Ellie est taré à vouloir la forcer à se battre, moi je vois qu’elle lui a donné une chance là où Abby n’a donné aucune chance à Joel.

            Bref, je sais pas si ça se vois, mais cette œuvre me passionne ^^

          • @Phantom: T’inquiète, ça se voit très bien ^^
            Je pense pas qu’elle ait voulu lui donner une chance. C’est Abby qui lui a donné une chance plusieurs mois avant en ne l’achevant pas. Elle était, pour moi, trop obnubilée par sa vengeance. Tous ces km, toute cette souffrance, c’était pas pour lui laisser une chance mais pour la faire souffrir comme elle avait fait souffrir Joël. Et pour la tuer, ce qu’elle n’a pas fait grâce à Joël.

            Et sinon, tu en as pensé quoi de la série et de son casting tout pourri si tu l’as regardée?
            Moi Pedro, l’Homme Multiple, je peux plus. Et Bella Ramsey… je veux pas être méchant mais rien à voir avec notre Ellie.

          • Ellie est mon personnage préféré dans les jeux, c’est le personnage que je déteste le plus dans la série ^^
            Là où dans le premier jeu, car c’est celui la que la saison 1 adapte, je l’a trouve attachante, j’aime sa façon d’envoyer chier les gens comme avec Bill, de pas se laisser faire face à des adulte même si c’est une gosse, dans la série je la trouve insupportable et je me disais « mais ferme la bordel ! ».
            Et je n’aime pas l’actrice non plus, donc ça n’aide pas.
            Ce qui est plutôt drôle, c’est que l’actrice qui va jouer Abby dans la saison 2 était celle que j’aurai voulu voir jouer Ellie xD

            Pour Pedro Pascal, je suis pas fan non plus de cet acteur, je trouve qu’on en fait des caisses avec lui, mais pour son interprétation de Joel, j’ai pas grand chose à dire de négatif. C’est plus l’écriture du personnage que j’aime moins. Ils l’ont fait faible, malade etc ce qui corresponds pas trop avec sa version dans le jeu. Et j’ai aussi eu la sensation qu’ils ont trop voulu en faire un héros notamment au début dans la zone de quarantaine, là où dans le jeu on nous montre dès le début que c’est pas un héros et qu’il hésite pas à se salir les mains pour atteindre ses objectifs égoïste.

            Après ils ont fait des modifications que je trouve pas très pertinente, comme la fameuse scène de chasse dans la neige où dans le jeu Ellie tire à l’arc, dans la série elle m’est des gros coup de fusil histoire d’indiquer à tout le monde, humain et infecté, qu’ils sont là…

            D’autre changement sont plus compréhensible comme le fait d’avoir remplacé les spore par les espèce de filament au sol, histoire de pas avoir les acteurs avec des masque à gaz pendant toute la saison.

            ça manquait aussi d’infecté au global. La scène dans le musé, je crois que c’est l’épisode 2, était très chouette, mais c’est le seul moment où on les vois tenter d’échapper à des claqueurs.

            En bref, je trouve que c’est une bonne série, surtout si ta jamais fais le jeu, mais perso en tant que fan du jeu, j’ai pas été plus emballé que ça.

          • Merci de ton retour, j’avais déjà pas envie de la voir malgré la marque HBO , synonyme de qualité, mais ce tu viens de dire me conforte dans l’idée que je vais détester. Autant rejouer au premier épisode plutôt que de voir une pâle copie.

    • Ah TLOU2…

      ***Mini Spoiler***
      J’ai eu la chance de faire beaucoup de jeux vidéo, mais The Last of Us 2 fut une expérience totalement à part.
      Pour moi ce n’était pas juste une session de jeu, c’était une véritable expérience. J’ai eu la chance de n’avoir pas eu de spoiler, et le scénario m’a pris totalement au dépourvu, car il est délibérément conçu pour provoquer une haine viscérale, au-delà du simple divertissement, qui cherche à nous confronter à des dilemmes moraux.

      Le marketing et les attentes standards auraient été de montrer un parcours héroïque pour Ellie, mais le jeu nous confronte directement à la perte, et surtout à la haine. Je n’oublierai jamais le moment où, dans ce refuge enneigé, je me suis retrouvé à crier intérieurement de rage, à partager la frustration et la colère d’Ellie. J’étais prêt à tuer toute la salle dans ma quête de vengeance.
      Lorsque j’ai pris le contrôle d’Abby, évidemment j’ai résisté, convaincu de vouloir la faire souffrir, d’aller jusqu’au bout de ma vengeance. Je savais ce que Naughty Dog attendait de moi, qu’ils voulaient que je vois les choses de son point de vue, mais je n’étais pas prêt à l’accepter. Et pourtant, j’ai appris à apprécier Abby, à comprendre ses motivations, à ma très très grande surprise. Et aussi contre toute attente, en repensant à la scène du refuge enneigé, j’ai revécu tout cela d’un angle totalement différent.
      Pour la toute première fois, ce jeu ne m’a pas seulement fait réfléchir sur les personnages, mais aussi sur moi-même. TLOU2 m’a donné l’occasion de vivre le sentiment de la colère d’une manière que je n’aurais jamais imaginée. Comprendre à quel point elle était auto-destructrice. C’est en l’éprouvant que j’ai vu à quel point elle pouvait déformer ma perception et m’empêcher de voir la réalité dans sa complexité. Il ne m’aurait pas été possible de me l’expliquer, je devais la vivre.

      Évidemment, il y a énormément d’incohérences. Beaucoup, et des énormes: La crédibilité qu’Ellie qui tue littéralement par centaine pour finalement abandonner devant l’objectif… Mais rien que cette expérience d’avoir eu Abby en face, totalement vulnérable et à ma merci. Et finalement ressentir l’impensable: « je veux qu’elle vive ». Je prends.
      Et d’autres travers. La disparition injuste d’un personnage adoré a également été très critiquée, mais avec du recul, ça ne m’a pas dérangé. J’ai vécu des pertes personnelles dans ma propre vie, des pertes que je considérais injustes, et dans ces moments-là, la vie elle-même semble dénuée de toute logique. C’est comme ça. C’est la Vie.
      The Last of Us 2 génère beaucoup d’émotions désagréables, et je comprends parfaitement qu’il ne plaise pas à tout le monde.

      Moi j’aime ce jeux. Vraiment. Très fort.

      • @Pikotropic: Je me retrouve dans ce que tu dis. Ce que te fait vivre ce jeu au niveau émotions, c’est une pure masterclass. Rien que le fait de présenter la nouvelle vie parfaite d’Ellie en te faisant croire que c’est la fin et puis non, ça repart. J’y croyais pas.
        Rien que de repenser à ce final, ça me travaille encore.
        C’est vraiment une expérience unique qui marque comme très peu d’œuvres peuvent marquer. J’aurais énormément de mal à y rejouer mais je sais que jamais je n’oublierais cette histoire.

        • Pareil, j’ai beaucoup apprécié.
          La première partie vengeresse qui était plutôt efficace, mais sans « grande surprise » sauf bien sûr lors de l’événement majeur (je m’étais dit, je préfère le premier épisode) puis à la seconde moitié avec le changement de point de vue, nos émotions sont mises à contribution, on réfléchit beaucoup, on se remémore la première partie.
          J’adore Abby, je comprends Ellie. Le tout dernier flashback avec Joël fait comprendre l’état émotionnel d’Ellie.
          Un jeux vidéo éprouvant émotionnellement.
          Lors de la bataille finale, je refusais d’appuyer sur les boutons pour ne pas blesser l’autre personnage.
          Une Master Class dans mon Podium des jeux vidéos.

      • @Pikotropic, Je me souvient qu’a la fin des trois jours de Abby, j’ai cru que c’était la fin du jeu et que Naughty Dog nous demandais de tuer Ellie dans le combat final. J’ai refusé et posé la manette pendant de longue minute car c’était impensable pour moi de faire du mal à Ellie, et pire de la tuer (comme j’ai cru qu’ils nous amenaient à ce moment là).

        Pour le fait que Ellie tue « des centaines de gens », j’ai jamais été d’accords avec ce fait. Tu peux faire tout le jeu en infiltration sans tuer personne, donc pour juger le scénario, je considère que seul les morts imposé par le scénario sont a prendre en compte.

        • @Pepou: Pareil, c’était dur comme combat car comme le personnage que tu combats, tu n’as pas envie de combattre, tu souhaiterais qu’elle puisse partir, enfin en paix. Et surtout tu ne veux pas la faire souffrir. J’ai du m’y reprendre à 3 fois avant de pouvoir appuyer sur les boutons comme il fallait.

          @Phantom: C’étais pas évident leur première altercation à la fin du 3e jour d’Abby mais je me disais que c’était impossible qu’ils tuent Ellie alors j’ai eu moins de problème que pour l’affrontement final où je pensais vraiment qu’Abby allait y passer.
          Ce qui est bien fait, c’est ce flashback de Joel qui la fait reculer (enfin) et la fin qui vient avec. Elle a tout perdu dans sa quête de vengeance, sa vie rêvée, la femme qu’elle aime, son fils, des amis qui sont morts. C’est une punition méritée et qui pousse à la réflexion personnelle sur la vengeance et ses conséquences.

          • Abby aussi a beaucoup perdu avec sa quête de vengeance, tous ses amis dans la première partie.

            Son salut vient du garçon qu’elle a aidé.

          • TLOU2 m’a également beaucoup tiraillé.
            Si il a de grandes qualités il possède aussi pas mal de défauts dont des longueurs terribles. Le premier avait un rythme bien plus maîtrisé.
            Quand au fait de nous faire jouer des persos qu’on aime détester ma foi c’est un parti pris mais ça ne m’a pas tant plu que ça. Là encore le premier est plus efficace en transformant le gars qu’on a adoré jouer en semi salopard à la fin.

          • Ca les longueurs, j’avoue que c’était relou, en particulier vers le milieu du jeu avec Ellie où l’histoire avançait pas du tout.

    • « Pas encore lue mais reçue : L’Intégrale de Rom, le chevalier de l’espace »

      Je me tâte à la prendre… peur de gâcher des si beaux souvenirs pour ce prix si c’est pas au niveau où je la mets

    • J’arrive après la bataille mais immensément marqué par TLoU 2 aussi… J’ai enchaîné sur PS4 les deux TLoU lors du confinement. Autant j’avais trouvé le premier jeu « sympathique » (sans lui vouer un culte), autant le second j’ai pris une claque comme rarement face à une œuvre d’art, et encore plus en jeux vidéo (il y a Red Dead Redemption 2 et le premier Life is Strange qui se rapprochent un peu, en terme d’émotions de ça).

      J’ai pris une claque monumentale en savourant ce scénario non manichéen et en nous « forçant » à incarner des personnages qu’on déteste d’emblée théoriquement (Abby) ou petit à petit (Ellie). La fin m’a mis en PLS quand on contrôlait Ellie qui s’acharnait sur Abby. C’est du grand Art, vraiment, tiraillé entre les émotions, l’empathie et toute l’écriture autour. Sans parler des éléments vidéoludiques : gameplay, rythme, difficulté…

      Dans mon Top jeux vidéo favoris ever 🙂

  4. Bon ben the Witcher toujours le même problème hein, ça part d’une bonne intention mais l’exécution est affreuse. Pourtant la hype était présente : une nouvelle très intéressante, le retour de Daniel Njo Lobé pour la voix de Geralt, les dessins webtoonesque très beaux.

    Mais on perd le charme du folklore fantastique polonais au profit de la « magie » des amerlocs. A savoir les chansons plates (hormis le concours de bardes c’était pas nécessaire), les chorégraphies de combat à outrance (pirouettes et triple black flip) et les twists pauvres. En gros un bel emballage mais sans saveur mais je reste convaincu que l’avenir de la Dark Fantasy reste dans l’animation.

    Bref vivement la trad du nouveau roman sur la jeunesse de Geralt, ça nous remettra dans le bain avant la sortie de the Witcher 4 ^^.

  5. Bref.2 : J’ai trouvé cette saison géniale, on s’attend à rire pour au final se retrouver à regarder dans le vide en faisant le lien entre ce que l’on vient de voir et nos vies persos. Bref, un retour réussi.

    La Gorge : Petit film de SF avec un fond de love story, sans prétention mais divertissant, j’étais agréablement surpris de voir autant de monstres. Le duo d’acteurs principaux m’est très sympathiques.

    L’amour ouf : j’ai perdu quasi 3h de ma vie, le film est long pour rien, la morale finale est douteuse, pas grand chose d’intéressant à retenir…

    Friendly neighborhood Spider-Man : J’ai commencé à reculons, pas franchement convaincu par cet elseworld qui ressemble à un MCU avec de la diversité poussée à 150% mais force est de constater que l’écriture des personnages et des intrigues est très bonne, c’est mon petit bonbon de la semaine.

    Invincible : Toujours aussi bon, mais tellement triste de voir ce potentiel gâché par une animation indigne de ce comics. Imaginez un instant Invincible avec la qualité d’animation d’un AAA japonais ? Le rêve.

  6. – The Gorge : scenario random, acteurs qui avaient besoin de payer des impôts, real plate, montage et rythme incomprehensible. Si on me dit que c’est tiré de bouquin a la qualité incertaine entre Twilight et 50 nuance de grey je ne serai pas étonné.

    – Revu Alien Romulus pour lui laisser une seconde chance : C’est non.
    Le scénario je suis desolé mais je suis sûr que c’est en réalité un scenar d’horreur lambda sur lequel on a mis un skin Alien. Pas que ca peut être une mauvaise idée mais il faut le travailler en conséquence. Ici l’Alien est secondaire et l’hybride promethéen a la fin est WTF, le problème est là : la thématique d’univers étendu au cinema n’a pas vraiment eu de jonction entre Prometheus et Aliens. Arriver avec uelue chose de si abrupte pour le traiter si mal c’est gacher.
    Et Andy l’androïde autiste c’est pas possible . Surtout quand on t’as deja montré ce qui se passait quand un androïde dysfonctionne depuis le premier episode . Quand il marche pas bien l’androide c’est un T800 avec le physique de Bilbon le hobbit et la persona de Hannibal Lecter ! C’est pas Sean Penn dans Sam, je suis Sam !  » You went full retard, man ! Never go full retard  »

    – Bref 2 : très belle evolution du format.
     » Je  » est un archétype du quarantenaire et tous les quarantenaires peuvent se retrouver un peu en lui. Sans spoiler je me suis retrouver dans le fait d’avoir du mal à voir le point de vue des autres même ceux qui nous sont chers et en spoilant un peu l’épisode 4 avec le père je l’ai vécu ( mais pas une histoire de crabe ) et autant dire que j’ai chialé tout l’épisode.
    Pas parfaite non plus la série parce que au final on se dit qu’il n’y a que  » Je  » qui dysfonctionne dans un monde parfait .

    • @Univers Sale Studio
      Simple interrogation par rapport à ta dernière phrase.
      Tu trouves pas pourtant que la scène « Envers du décor » de la photo de mariage, justement montre que chaque personne de son entourage a ses propres problèmes, mais juste cachés sous la surface?

      • Totalement. Et ça va même au-delà de la photo de famille.

        SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS

        On nous explique en long en large et en travers que le père du héros est plein de failles. Le grand frère aussi d’ailleurs. Parce que même si on nous explique pourquoi il agit comme ça envers son petit frère, son comportement n’est pas juste.
        On pourrait aussi parler du faux ami Ben, qui est probablement le personnage le plus dysfonctionnel de toute la série (c’était une excellente idée de l’utiliser comme miroir du héros d’ailleurs).
        Ses autres amis ont évolué positivement entre les deux saisons par contre, et là effectivement ont pourrait difficilement leur reprocher quoi que ce soit. Mais justement, il ne faut pas oublier à quel point ils étaient dysfonctionnels avant (Marla et Baptiste notamment). Mais ils ont appris et ont corrigé leur trajectoire avec le temps, et c’est désormais au héros de le faire.
        Billie est assez dysfonctionnelle elle aussi, surtout en début de saison, où on nous montre clairement qu’elle reporte la frustration de sa vie de couple infernale sur son entourage (tout le monde dit qu’elle est reloue, on la voit partir dans des crises d’insultes sur le héros alors qu’il n’a rien fait…). Mais elle aussi apprend de ses erreurs et corrige le tir.

        Bref, tout le propos de la série est justement de montrer comment des personnages dysfonctionnels peuvent trouver leur chemin dans le brouillard.

        Personnellement je regrette un peu que les failles de Sarah n’aient pas été mises en avant par contre. Ici on nous présente les choses comme si son film était une représentation exacte de la réalité, alors qu’il est fort probable que sa vision des choses soit également biaisée. Mais bon, si je me fie à ce que j’ai entendu en interview l’intention était plus de mettre en avant la masculinité toxique que de montrer que chacun a sa vision biaisée des choses, alors ça semble raccord avec l’objectif.

      • Ben malgré des problèmes sous la surface tout à l’air de bien se derouler dans, leur vie. On n’est pas au niveau de lose de  » Je « 

        • Ces problèmes sous la surface sont parfois très graves.

          SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER

          On a un perso homosexuel qui souhaite la mort de son père homophobe, un père qui a passé sa vie à écraser son fils pour évacuer sa frustration, un mec qui rabaisse son petit frère toute sa vie pour avoir le siège de devant, un alcoolique obsessionnel qui passe sa vie à harceler son ex… On a affaire à toute une galerie de personnages dysfonctionnels (et ceux qui ne le sont pas l’ont été par le passé), même si ça ne se voit pas en surface pour certains, et c’est là tout le propos de l’histoire de la photo de famille.
          Alors parler d’un « monde parfait »…

  7. Je rejoins les avis dithyrambiques autour de « Bref. 2 », la justesse et la finesse de l’écriture, humaine et puissante. Comme dit plus haut par Lostparadise, le personnage n’est peut-être pas enclin à de la sympathie initialement et c’est son interprète qui le rend attachant mais néanmoins je ne le trouve pas détestable pour autant, il n’a pas un fond « mauvais » (voire « toxique ») et on a tous des connaissances voire amis imparfaites comme ça (enfin je pense…). À titre personnel je ne me reconnais pas vraiment en lui MAIS des situations montrées et brillamment mises en scène (avec plein de chouettes trouvailles) ont fait mouche. Le côté doux-amer de l’ensemble et la sincérité des émotions (du rire aux larmes) sont sincèrement appréciables, ça faisait longtemps que je n’avais pas été emporté autant ! Exercice encore plus délicat avec le format et le bagage de la série.

    Sinon très très hâte de la troisième saison de « Yellowjackets » ! D’autres personnes regardent ici ?

    De mon côté j’ai commencé « Paradise » – très prometteur ! – et (re)vu la trilogie « Infernal Affairs » (le premier est un chef-d’œuvre) puis la version Scorsesienne (« Les infiltrés ») qui m’avait plu à l’époque mais que je trouve toujours bien en dessous de l’initiale.

  8. Vu Cobra Kai, dernière partie. Quel pied, même si plus téléphoné et moins foufou que les autres saisons qui parfois nous faisaient dire « c’est tellement n’importe quoi, j’adore ! ». Là, on sent le côté conclusion, on voit les choses venir mais c’est bon à voir.

    Vu aussi, comme tout le monde, Bref 2. Comment dire, j’ai passé une nuit entière à s’interroger sur ma vie et mon rapport au monde. Autant dire que j’ai adoré

  9. On va aborder le sujet qui fâche. L’avenir sombre d’Hollywood.
    Trump a créé une commission dirigée par Stallone et Mel Gibson pour rendre Hollywood plus conforme à la pensée Trumpiste. Gibson a crréé sa propre maison. de producton avec Mark Wahlberg pour produire des films avec une idéologie alt right.
    Officiellement c’est pour conter le wokisme mais personne n’est dupe. Nous aurons des films de propagande raciste, homophobes et sexistes.
    Des tas de projets sont abandonnés, y compris des adaptations de best sellers et des projets de blockbusters à cause des pressions de l’administration Trump.
    Bref le futur s’annonce bie. sombre à Hollywood.

      • C’était une blague Fabien! 😂
        Plus sérieusement, on a bien été forcés de ce bouffer du wokisme à toutes les sauces dans toutes les licences qu’on aimait: Star Wars, Marvel, DC, SdA, j’en passe et des meilleures.
        C’était soit faire une croix sur ces licences soit se bouffer des leçons de morales la plupart du temps mal foutues.
        Toutes ces licences se sont effondrées commercialement. Et c’est exactement pareil dans le jeu video occidental qui a pris très cher en 2024.
        Un peu de répit, ça fera du bien.
        Et si c’est pour voir des films avec des monstres sacrés comme Stallone ou Gibson, je signe tout de suite. Quand je pense à Demolition Man par exemple, je me dis que Stallone et ses scénaristes ont été des visionnaires. 😅
        Et sinon tu peux me donner des exemples de films « de propagande raciste, homophobes et sexistes. » Parce que de grands films du cinéma hollywoodiens, français, indien, chinois, coréens ou japonais peuvent être qualifiés ainsi…

  10. https://www.premiere.fr/Tele/News-Tele/Eddie-Murphy-Bill-Murray-Tom-Hanks-Meryl-Streep-Les-stars-ont-fete-les-50-ans-du-SNL

    Au moins, ils ont le moral…
    _

    https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Matt-Damon-est-Ulysse-premiere-photo-de-L-Odyssee-selon-Christopher-Nolan

    Damon en Ulysse ? Peu crédible, l’acteur n’a que rarement incarné des personnages super rusés et calculateurs… Christian Bale aurait été meilleur.

  11. https://youtu.be/ayCsxZsFfdY?si=GGGFHtfsOySY0_lt

    La renaissance de DD approche à grand pas 😁

    Sans parler de la S2 de Andor => tjr pas de vrai trailer d’ailleurs ?!?
    Bizarre la promo de ces 2 shows 🤔

  12. Pendant que j’y pense, il y a deux scènes dans Bref.2 qui m’ont rappelé des scènes de mangas que j’aime beaucoup. Compte tenu du fait que Dragon Ball et Saint Seiya sont pas mal mis en avant ici je me dis que c’est peut-être pas anodin :

    SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER

    La première est la scène où le héros se retrouve face à différentes versions de lui-même. On retrouve quelque chose d’assez similaire dans Tokyo Ghoul. Ca m’a immédiatement sauté aux yeux.

    La seconde est le moment où il entraine son frère dans ses souvenirs, ce qui rappelle fortement le passage de SnK où Zeke et Eren traversent le temps ensemble.

    Voilà, peut-être que le goût de Khojandi pour les mangas/animes ne s’est pas arrêté à ceux de son enfance. ^^

  13. Sacré saison n’empêche. Khojandi a un sacré talent d’écriture. Il arrive à garder son concept en faisant évoluer son format et ses personnages de manière très intelligente. Un petit bijou.

  14. Dans l’attente et la théorisation très peu saine du prochain épisode de severance (episode 6)

    Après le dernier qui donnait une bonne vibe « retour au bercail » et plus proche de ce qui se faisait dans la 1ere saison

    SPOILER

    Pauvre Mark…

  15. Fini la série cobra Kai, un vrai coup de coeur pour moi, on se marre bien, y a des scènes c’est n’importe quoi mais on se régale quand même et on sent qu’ils y ont mis du coeur et c’est le principal….
    La fin est parfaite et je suis un fan inconditionnel de Johnny.

    Vu également la dernière série western american primeval sur Netflix toujours, l’histoire se suit très bien, c’est violent, viscérale même, des décors magnifiques.
    J’en aurais voulu plus tellement j’ai apprécié le voyage.
    Du coup, ça m’a donné envie de revoir des westerns…

    Sinon là, je suis en manque d’animés, la saison 3 de one punch man c’est pour quand ? Kingdom saison 6 ?
    Vivement Daredevil et Andor !!!

  16. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Amazon-prend-le-controle-creatif-de-James-Bond-Barbara-Broccoli-seloigne-de-la-franchise

    https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Qui-sera-le-prochain-James-Bond–Jeff-Bezos-sonde-les-fans-sur-Instagram

    …et ça y est, c’est le début de la fin de l’exception culturelle anglaise – bon en fait Bond ça a toujours fait du racolage, et l’ère Daniel Craig avait déjà cassé quelques trucs, mais c’était conscient pour les producteurs historiques.
    Maintenant, ça sera ouvertement du calcul financier.

    • https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Christopher-Nolan-voulait-faire-le-prochain-James-Bond-il-a-finalement-renonce

      Quand Nolan apprendra à cohabiter avec d’autres égos que le sien…

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