Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !
Où l’on reprend des nouvelles de Marc Webb, le réalisateur de la duologie The Amazing Spider-Man… Mercredi, l’Empire Mickey dégainera son deuxième blockbuster de l’année, j’ai nommé Blanche-Neige (sans véritables nains, mais des « créatures magiques » qui ressemblent comme deux gouttes d’eau à des nains). Dans cette énième adaptation live action d’un grand classique Disney, nous retrouverons donc Wonder Woman (Gal Gadot) jalouse de la beauté d’Anthea (Rachel Zegler). Loin des polémiques qui ont émaillé la production, quelqu’un tentera-t-il l’expérience… ou attendez-vous plutôt Lilo & Stitch (21 mai) ? Et sinon, qu’avez-vous vu/lu/bu de beau en ces froids jours de mars ? A vos claviers et belle semaine à tous !
Blanche-Neige des studios Disney est une nouvelle version du classique de 1937 en prises de vues réelles. Avec Rachel Zegler dans le rôle principal et Gal Gadot dans celui de sa belle-mère, la Méchante Reine. Cette aventure magique retourne aux sources du conte intemporel avec les adorables Timide, Prof, Simplet, Grincheux, Joyeux, Dormeur et Atchoum.
…ces créatures magiques sont tout de même des nains.
Mais il y a déjà quelques bonnes réactions, donc cette version de Blanche-Neige peut exister de son côté.
Il y a une bien plus terrible façon de commencer la semaine :
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Emilie-Dequenne-est-morte-l-actrice-revelee-dans-Rosetta-avait-43-ans
😔🙏
Vu ou revu :
— Suite des adaptations de comics DC, place aux années 90…
La télévision a souvent réussi à mettre les moyens pour adapter les comics DC, en témoigne la série « Superboy » – 4 saisons, quelques looks proches des comics, merveilleuse Stacy Haiduk en Lana Lang… Mais ça reste quand-même très cheap et naïf, même avec le recul
Maintenant, on a encore un petit pied dans la noirceur post « Batman » et la Série B, mais pas pour longtemps :
– « Flash »…
Les producteurs Danny Bilson et Paul De Meo ont réussi à ne pas perdre de temps pour adapter le super bolide de DC Comics, en se mettant dans la (grande) foulée du premier film « Batman » de Burton : la noirceur presque putride, les gangsters légèrement Rétro, une petite touche Art Déco, le costume très musculeux, la puissance musicale de Danny Elfman pour le thème principal (formidable générique, bien que visuellement sale), ainsi qu’une origine dans le deuil et la vengeance, idée inédite dont les versions ultérieures de Flash se souviendront.
Sauf que quand-même, Barry Allen oblige, on a un héros plus terre-à-terre, plus humain et ce dès la première scène avec la famille Allen à table… On voit bien que Spider-Man n’est pas trop loin, sans compter Wally West.
Mais d’abord, qu’en est-il de l’adaptation des comics eux-mêmes ?
Elle est plus que correcte, conservant certaines « balises » nécessaires à la caractérisation des aventures de Flash – la foudre qui frappe le labo, les pouvoirs qui sont suffisamment stables, l’honnêteté de Barry, trouver des moyens originaux pour vaincre les truands grâce à la super vitesse (tirer des flèches autour d’une tapisserie, casser les oreilles avec un solo de guitare), l’arrivée exponentielle de vilains…
Même si la série est très chère, obligeant la production à économiser à droite à gauche, celle-ci se montre suffisamment inventive pour garnir ses épisodes de menaces terre-à-terre. D’abord quelques méchants basiques (Pike et ses loubards à motos, des voleurs et assassins), utilisant des armes un peu en avance sur leur temps. Avec des sortes d’équivalents des comics, dont aussi le justicier Nightshade, simili Sandman. Et un imposteur plus jeune, inspiré de Batman et du Shadow, mais tellement plus radical qu’il anticipe les comics La Mort de Superman et Knightfall – parmi les scénaristes il y avait tout de même Howard Chaykin et John Francis Moore, qui avaient senti le pouls de l’époque.
Et à part une petite référence à Carter Hall, à mi saison on a enfin des vilains de comics qui commencent à arriver… avec des acteurs/chanteurs, comme Michael Champion jouant un étonnant Captain Cold au look de tueur à gages, mais très à cheval sur le code d’honneur – donc fidèle à la droiture particulière de Leonard Snart. Ou un bon Maître des Miroirs par David Cassidy, père de Katie, la future Laurel Lance de « Arrow ».
Et bien sûr un Mark Hamill pré Joker, en Trickster amusant (la tradition des méchants clownesques), avec même une pré Harley Quinn collée à lui – signalons qu’à la musique, on a Shirley Walker qui se met superbement dans les pas de Elfman, aussi furieux que mélancoliques, comme ça sera aussi le cas dans la future série animée « Batman » de Bruce Timm et Paul Dini.
Un des meilleurs points, c’est le fait que les personnages principaux soient si attachants, qu’il y a une bonne touche de légèreté. John Wesley Shipp en premier, jonglant entre le héros très moral et assez conservateur (le classique Barry), et un côté tête brûlée un peu ahuri à la Wally. Athlétique, mais pas comme un coureur chevronné – de toute façon, avec ses pouvoirs il n’a pas besoin d’en avoir la morphologie.
Avec Tina McGee on a une romance discrète à la « Clair de lune », celle de quasi collègues qui passent beaucoup de temps à se disputer entre deux flirts – là il y a même un peu de Hal Jordan chez ce Barry autour duquel gravite un tas de belles filles à draguer, suscitant de plus en plus l’hilarité chez son collègue Julio Mendez.
Surtout la série impose une règle déjà existante dans des séries légèrement SF (« Tonnerre Mécanique » par exemple), que beaucoup d’adaptations de comics ultérieures vont finir par suivre : un héros super doué, donc solitaire et non affilié à une quelconque organisation, c’est un héros bien trop invincible (même Batman, Alfred étant d’une aide mineure). Il vaut mieux répartir les compétences scientifiques chez d’autres personnages pour alléger sa charge de travail, le rendre plus humain, faillible, donc crédible… et surtout avoir un interlocuteur lorsqu’il faut résoudre un problème (la voix off, pour remplacer les bulles de pensée, ça va un temps). Résultat, les héros solo seront bientôt en voie de disparition, remplacés systématiquement par des équipes plus ou moins grandes dont ils seront le fer de lance.
On peut aussi citer comme curiosités les apparitions d’une Angela Bassett en chanteuse avant le film « Tina » (et avant « Green Lantern »), de Dick Miller dans un rôle récurrent d’indic roublard, ou de Bryan Cranston en méchant eugéniste. Ou bien les flics Murphy et Bellows, qui y vont de leurs commentaires humoristiques à chaque épisode, tandis que le lieutenant Garfield aboie plus qu’il ne mord… et avec quelques gags du quotidien pour Barry (basiquement, faire n’importe quelle tâche ordinaire mais en super vitesse, et beaucoup manger pour se requinquer).
Ce qui donne des épisodes ayant une durée un peu longue, mais remplis aussi de réflexions très justes :
Tout le côté Polar, violent (beaucoup de meurtres à chaque épisode), montrant les limites de la Justice (erreurs judiciaires, vice de forme et inquisition de l’IGS). Et notamment la façon dont la police scientifique pouvait être déconsidérée par rapport aux flics en action (des années 50 jusqu’aux années 90, Barry Allen était en avance par rapport aux flics à la « CSI »)…
Ou bien la plongée dans diverses communautés (sans-abris, latinos, orphelins, mères sans foyer, noirs et jazz) qui offre l’occasion de placer un commentaire social au passage.
Intéressant aussi de voir Barry se poser progressivement des questions sur la pertinence de ses actions, leur impact sur la ville, et sur sa propre santé mental aussi bien que physique, au point d’être souvent au bord du craquage – Tina McGre faisant ainsi office de psy/confidente, un peu maternelle.
22 épisodes qui ne suscitent pas d’ennui, pour une série qui a pu s’arrêter avant de manquer d’inspiration – ça se voit déjà à l’avant-dernier épisode, repompe de « Terminator ». Quant à la VF, on y entend tout le temps Philippe Peythieu et Georges Caudron dans des rôles secondaires… eux, Vincent Violette (Barry) et Véronique Augereau (Tina) vont devenir abonnés à vie aux adaptations des comics DC.
Une seule saison, qui sera un bon moyen de patienter avant le retour de la chauve-souris sur les grands écrans… Tandis que Bilson et De Meo arriveront à tenir plus longtemps avec leur autre série, « The Sentinel », qui reprendra la même dynamique pour son duo de héros.
Il y aurait pû y en avoir plus si ça avait continué, si les effets spéciaux de vitesse (plutôt bons) n’avait pas été pas si onéreux. On aurait pû avoir par exemple Kid Flash, ou d’autres héros et vilains, jusqu’à parvenir à fidéliser plus de spectateurs… mais le résultat final reste tout de même consistant et très satisfaisant. Parce qu’on aura permis à Barry de régler très vite certaines histoires, en se réconciliant définitivement avec son père (le délicieusement bourru M. Emmet Walsh) et en s’occupant totalement du cas de Pike, sans dépasser les limites de la Loi.
Et les scénaristes auront aussi réussi à caser plusieurs références comics au moins une fois – « Jay » et « Garrick », faire vibrer ses molécules à travers les murs, voyage dans le temps et musée Flash (dans une fable à la Capra), pseudo Reverse Flash et « Pr Zoom »… et enfin le panneau « Central City : Maison de Flash ».
Et là, quand on arrive au dernier plan de la série, il y a comme un petit pincement au cœur à l’idée que ça soit terminé, qu’on ne verra plus ces personnages (même si, des années plus tard…).
Mais que, en même temps, on a compris que le Bien y triomphera toujours, grâce à un héros qui sera éternellement fidèle à ses citoyens. Lesquels le lui rendent bien.
Aller vite, tout donner, et une fin heureuse… Une œuvre complète et contenue, comme les films Batman en somme.
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– « San Andreas »…
Le réalisateur Brad Peyton nous livre une Emmericherie – non, pas Toby Emmerich, producteur du film, mais Roland… sans atteindre l’ampleur et le côté sardonique que peut créer le destructeur teuton.
Presque autant de sadisme dans les scènes où des badauds se font tuer sans pitié, mais l’écueil habituel du genre du film catastrophe, c’est le fait qu’il n’y ait pas de gore. Lequel empêcherait de bien amortir le budget, conséquent.
On peut au moins se satisfaire que la mise en scène nous réserve son lot de séquences angoissantes, notamment pour tout ce qui se révèle claustrophobique.
Par contre pour la présence de Dwayne Johnson, c’est forcément décevant : comment il peut faire pour exister, puisqu’il ne peut pas taper un tremblement de terre ? Piloter plein d’engins, OK (dont ces sempiternels hélicoptères)… mais le voilà tiraillé entre être un surhomme du sauvetage, et jouer aussi un homme ordinaire qui ne peut pas casser une vitre pour sauver sa fille – ça ne peut que créer un suspense artificiel, basé sur la mort antérieure d’une autre de ses filles.
Il n’y a toutefois pas d’arc narratif construits pour ces personnages, ni dans ce qui est aussi une flagrante histoire de remariage. Car les deux ex (lui et Carla Gugino) sont d’emblée cordiaux, ne pensent pas à se disputer en chemin, peut-être parce que la situation ne leur en donne pas le temps… ils étaient déjà en train de réussir leur divorce, pour rien donc.
On ne comprend pas non si ce sont les filles naturelles de Johnson dont on parle à l’écran – dont Alexandra Daddario, trop adulte pour passer pour la fille de Carla (les mensurations sont le seul point commun)…
Ioan Gruffudd y est juste un con (punissable), et pas un type qui a paniqué et est traumatisé… les deux frères servent à enclencher une amourette avec la fille, Paul Giamatti ne sert en fait à rien (avertir pourquoi et comment, puisqu’il n’y a quasi plus de réseau et que la situation reste ingérable ?), Kylie Minogue (ils ont tourné en Australie) disparaît en un clin d’œil, les collègues de Johnson aussi… il manque des scènes ou quoi ?
Et tout se règle un peu facilement, mêlé à un Patriotisme lui aussi gadget.
Ni assez solide pour être un bon film catastrophe classique (gare aux arrière-plans numériques)…
Ni assez cohérent avec la persona de Dwayne Johnson, une secousse sismique à lui tout seul.
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– « 5 septembre »… Analyse complète au Bar précédent, le #294 :
Mi fiction façon Thriller, mi Docu historique, 100 % tension. De la belle ouvrage sans prétention, mais pas sans mises en perspective par rapport à aujourd’hui – pour le métier de reporter surtout.
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Lu :
– Intégrales Flash Gordon, de 1963 à 1973…
Toujours des aventures colonisatrices – dont on fera ensuite la critique, époque oblige. Souvent sur Terre, beaucoup de fois sur d’autres planètes, ainsi qu’avec quelques aliens aussi hostiles (le Caméléon, les terroristes Yuboriens…) ou maladroits que les humains (les enfants perdus).
Vers la fin des 60’s, le regretté Marc Raboy laissera la place à Bob Fujitani, avec un style moins Pulp et classique.
Severance Saison 2 épisode 9 (saison terminée)
Excellent dernier épisode qui vient conclure une saison rondement menée, parfaitement écrite (avec une exploration plus profonde et intelligente de l’univers et de la thématique), et incroyablement bien réalisée/interprétée.
Les ep 4 et 8 étaient un peu too much dans la bizarrerie à mon goût.
Et je retiens l’ép 7 comme le meilleur de la saison et un générique encore meilleur que celui de la S1
Je trouve que le cliffhanger de fin est moins marquant que celui de la s1 (même si plus diversifié), mais ça faisait un bel écho à ce dernier : la dernière phrase est exactement la même que celle de la S1, mais avec une portée différente, conjuguée au regard de l’actrice plus déterminée que jamais => la s3 va tout bousculer à mon avis
Je recommande une nouvelle fois cette série bien au-dessus de la moyenne.
@Black Bolt/Panther
Il y a 10 épisodes à la saison 2 de Severance
https://fr.wikipedia.org/wiki/Saison_2_de_Severance
Il nous reste encore un petit bonbon pour cette semaine.
Heureusement d’ailleurs car contrairement à toi, je trouve que cet épisode 9 n’a rien d’un épisode final et non conclu absolument rien^^
Ouh pinaise !!!!!!
Merci pour l’info Papy_Jojo !
J’étais partis sur la même répartition que la S1. Excellente nouvelle ! J’avais un peu aussi le même sentiment que toi, mais je m’étais fait une idée, croyant que c’était le cas ^^
Stylé de vivre un épisode bonus (pour moi) XD
Mais de rien.
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J’en attends vraiment beaucoup de ce dernier épisode, notamment concernant Mark dont l’arc narratif n’a, selon moi, quasiment pas bougé depuis l’épisode 2 ou 3.
J’espère aussi quelques révélations / explications sur Irving et le lien avec Burt, car j’ai un peu le sentiment qu’il manque un épisode sur cette histoire entre le 08 et le 09.
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PS : @boss, comment fait-on pour changer son avatar dans les commentaires des articles s’il te plait ?
J’ai déjà vu l’info passé mais je ne la retrouve plus.
Merci
Oui c’est vrai que certains arcs ont peu avancé, du fait de la multiplication des arcs narratifs justement.
Pour moi l’ep 4 et 8 ont pris trop de place et sont partis trop loin.
Ah j’ai pas trop ce sentiment pour Irving et Burt, je trouve que c’est plutôt bien construit. Mais on va forcément les revoir.
Moi je pense que Milshik va changer de camp à terme. Je trouve son personnage hyper intéressant et incroyablement interprété.
Et très intrigué par le projet sur lequel Lumen bosse réellement. Je me demande si la série ne va pas nous surprendre en nous montrant qu’ils font tout ça pour quelque chose de bienveillant (soigner le cancer ou un truc du genre) et créer un revirement à la fin en mode : ils sont passés pour de grands méchants tout le long mais en fait c’est beaucoup plus nuancé que ça. Ça collerait vachement à la série je trouve.
Ps : pour ton avatar je crois que le bar qui fêtait l’anniv du site en parlait
Il ne faut pas confondre les nains avec les personnes de petites tailles. Comme dans le Seigneur des Anneaux, ce sont des créatures humanoïdes utilisés dans les mythologies, contes et fantasy. Et ne sont pas forcément de petites tailles. Ils ont d’ailleurs un physique bien particulier dans des illustrations dont Disney à chercher à respecter, d’où la décision de ne pas utiliser de vrais acteurs. La communication des créatures magiques et non des nains est par contre bien maladroite. Et le rendu de l’incrustation des personnages dans le trailer est vraiment pas terrible… il aurait dû tout faire en CGI comme Beowulf ou Final Fantasy les Créatures de l’Esprit.
J’avoue être plus tenté par Lilo et Stitch.
Le final de la saison 3 de Invincible jeudi dernier était vraiment excellent, ça m’a donné envie de lire les comics !
j’ai envie de m’y mettre mais quid de la qualité de l’animation ?
L’animation est très en dessous de ce qu’on peut avoir récemment avec Arcane par exemple ou autre anime de manga. Mais elle reste très classique donc pas degueu non plus
Hello 🙂
ATTENTION SPOILERS
Perso, c’est surtout l’avant-dernier épisode que j’ai trouvé incroyable. Je trouve que le season finale fait un peu redite avec celui de la saison 2, à savoir Invincible vs un Viltrumite. Surtout que l’avant-dernier voit le décès d’un personnage important, alors qu’on retombe, dans le dernier épisode, dans le « je suis mort, mais non en fait » (un des gros reproches que je fais au MCU justement).
Les scènes bonus sont toujours de très bons teasing par contre !
J’ai également préféré l’avant dernier épisode de la saison.
Sinon, il y a de belles séquence niveau animation.
Sinon, je commence à me lasser.
C’est gore et niveau scénario, ça ne vole pas haut et ça s’étire dans la longueur.
Le problème de l’avant dernier épisode c’est que j’aurais aimé qu’il soit le season final justement, c’est un épisode important mais il pop comme ça et avec la violence de l’épisode finale c’est lui qu’on retient
Pareil, la première partie de l’avant dernier épisode était incroyable, ça aurait été un bon épisode de fin de saison.
Le Final season n’a quasiment aucun impact sur les personnages au final.
C’est très violent, tu perds des dents, des boyaux sortent… au final, RAS, tu respires la santé.
Je pense que je vais tenter l’expérience Blanche Neige. Je ne m’attends à rien et de base Blanche Neige est loin de faire parti de mes Disney préféré donc je m’en fiche un peu si c’est mauvais.
Sinon, vu ce week end The Substance. C’était très bien. L’impression d’avoir vu un épisode de Black Mirror ^^
je me demande si Snow White sera dans Secret Avengers ….
@ Lovehater : Pourquoi pas. Sur un respect de quota, ça peut passer…😁🙃
Blague à part, je verrais bien Rachel Zegler chez les super-slips de Marvel.
la seule capable de mettre à terre Victor von Doom …
elle pourrait jouer un perso surpuissant qui trahit ses deux sœurs … ou pas.
De princesse enneigée, elle passerait à Fée Morgane, donc… Ils seraient capables d’oser, les bougres ! 😀
Tu dis ça à cause des rulmeurs sur White Tiger, une héroïne latina alliée de Daredevil ?
Pour ma part, pas spécialement, vu que c’est un tout petit gabarit. Je ne la vois pas du tout en artiste martiale, et c’est pas un truc qui s’improvise. Mais elle pourrait jouer n’importe quel personnage, en fait. Pas nécessairement une latina. Ils s’en foutent.
Ma blague volontairement relou sur les quotas se référait au fait qu’elle joue un personnage à la pâleur légendaire, alors qu’elle est justement plus bronzée, mais que les latinos sont considérés comme des caucasiens, donc des blancs quand même. J’ai été extrêmement choqué (et là je blague pas) par toutes les attaques sur son physique qu’on a pu lire partout, un peu comme à l’encontre d’Erin Moriarty. Les gens sont vraiment dégueulasses.
J’ai visionné les quatre films de la franchise Demon subduing division qui ont été de bons succès au box office chinois Films que l’on peut voir sur Youtube.
– Le 1 est pas mal avec une histoire d’escorte d’une jeune femme qui a été victime d’une secte maléfique. Mais ça prend un tour inattendu avec l’implication d’un conseiller de l’empereur. Le film fait le job et introduit bien l’univers. (trouvable sur YT sous le titre Devil guard : four symbols enchanted)
– Le 2 est le plus faible. On a un. chef qui donne des ordres contradictoires à deux unités de son organisation qui passent tout le film à se taper dessus avant de s’allier contre le grand méchant. Bref ils ont voulu introduire une critique du PC à travers une histoire de fantasy. (trouvable sur YT sous le titre Demon suppressors)
– Le 3 est incontestablement le meilleur. Un chef barbare pour restaurer la gloire de sa tribu fait appel à un culte maléfique et il va obtenir un pouvoir bestial. C’est le plus gros budget de la franchise. (trouvable sur YT sous le titre Demon suppressors : barbarian beast ot the west).
– Le 4. Un arbre maléfique, un culte démoniaque, une vengeance et un final quasi apocalyptique. Là encore ça fait largement le job. En jonglant entre un côté épique et un récit intimiste ( celui des origines du héros) le film emmène renouvelle la franchise. Et c’est plutôt bienvenu. (Trouvable sous le titre Demon sealer bureau).
J’ai fini Paradise sur Disney plus, pour l’instant, mon coup de coeur de l’année côté série. « Cyclope » tient peut-être son meilleur rôle en tant que président des États-Unis: touchant, charismatique, …
Cette dystopie qui mélange enquête policière, politique et drame m’a beaucoup marqué avec l’avant-dernier épisode incroyable.
Eye of Tiger et Another Day in Paradise te trotte dans la tête plusieurs après la fin de la série.
Bien aimé la série également et je suis d’accord avec toi sur la prestation de James Marsden.
Seul bémol pour moi
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Je déteste quand les personnes ont des révélations à faire et qu’ils reportent cela à plus tard sans aucune autre raison que la facilité scénaristique (Billy fin épisode 3 ou bien la fille du perso principal qui a récupéré la tablette du président).
« J’ai des informations indispensables à te fournir, mais cela attendra tranquillement plusieurs heures, alors nous sommes tous les deux disponibles maintenant et qu’on sait bien que personne n’est en sécurité. Mais t’inquiète ça va le faire, je te raconte tout demain matin pendant le brunch. »
Je trouve ça d’une débilité.
J’espère aussi que le contexte fin du monde et ces conséquences seront un peu plus développés.
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« Loin des polémiques qui ont émaillé la production, quelqu’un tentera-t-il l’expérience… ou attendez-vous plutôt Lilo & Stitch ? »
Non et non en ce qui me concerne. Pas plus que les précédents remake live action ou numérique (Le Roi Lion), ou que les autres a venir de chez DreamWorks (How to Train Your Dragon).
Vu le final d’Invincible saison 3, c’était dantesque !
Et je continue ma découverte de What we do in the Shadows, la série TV, qui est vraiment une excellente surprise pour moi !
Nous avons commencé Severance avec ma femme. 2 épisodes pour l’instant. Ca part un peu mollement, mais c’est assez intrigant d’imaginer où ils veulent aller. Je ne suis pas encore totalement conquis, mais j’ai envie de voir la suite. Sinon, j’avance tranquillou sur Spiderman 2 sur PC. Une claque monumentale pour l’instant.
Je me rappelle que les 1ers épisodes de Severance ne m’avaient pas spécialement conquis. C’est venu au fur et à mesure jusqu’à un dernier épisode tellement prenant et mémorable.
Ça vaut vraiment le coup de continuer
Pour me préparer à Daredevil Born Again, je me suis lancé dans un grand marathon des séries Marvel/Netflix que je n’avais vu qu’une fois à leur sortie.
J’en suis à l’épisode 11 de la saison 3 de Daredevil et bordel quelle masterclass ! Je redécouvre complètement, j’avais quasiment tout oublié.
Mais du coup j’ai peur que Born Again me déçoive. Si j’ai bien suivie, la série est une suite aux trois saisons de Daredevil et en même temps à Hawkeye/Echo concernant le Caïd. Or dans ces deux séries, on avait déjà le sentiment de suivre un Caïd qui n’avait pas vécu les évènements de Daredevil.
Bref j’ai bien hâte de démarrer Born Again, avec une légère crainte de pas retrouver le niveau que je trouve excellent de la série d’origine.
Pour l’instant la série est en dessous des premières saisons netflix. Par contre aucun soucis pour le caïd on est dans la continuité de celui de netflix – avec quelques références discrètes à Hawkeye/Echo
En dessous il fallait s’y attendre mais à quel point en dessous
Là est la question…
Désolé, les 2 premiers épisode de la saison 1 étaient faible me concernant, j’avais décroché la série.
Je me suis accroché et aucun regret pour la saison 1.
La saison 2 de Daredevil est plutôt faible me concernant. Alors que c’est la saison où Daredevil est vraiment Daredevil avec son costume.
La meilleure saison est la 3 grâce à Bullseye, son alter-ego physiquement.
Donc laissons le série prendre ses marques.
Mais en tout cas, c’est dans la dernière série où je trouve que le côté tribunal m’a le plus marqué. Et que les interactions entre Matt et Le Caïd sont toujours de bonnes qualités.
Pour moi la nouvelle série tient le même niveau que sa grande soeur. Ok les rares CGI font un peu tiquer, mais l’ambience reste la même, elle prend son temps, les combats sont violents, c’est sérieux, et il y a des jeux de caméras et de la mise en scène.
De mon côté avec mon ami que j’initie au MCU, nous avons vu la dernière fois Spider-Man No Way Home. Lui qui adore le Spidey de Tom Holland il a trouvé le film fantastique (il est le client parfait pour Marvel et ne pense pas une seule seconde aux incohérences scénaristiques tant que c’est « fun et sympa »). Bon il m’avait révélé être au courant des retours (qui ne l’est pas aujourd’hui ? la miniature netflix spoile littéralement le trio légendaire) mais bon le moment de la révélation l’a quand même bien surpris.
Next step ce sera la série Moon Knight, à partir de là ça ne sera que du second revisionnage pour ma part donc je vais pouvoir rejuger tout le reste. Et on enchaînera avec Dr Strange 2, d’ailleurs l’une des scènes post-générique de NWH c’est son trailer et les commentaires de mon ami ne me rassurent pas « Olala ça va encore être des trucs un peu bizarres partout encore ce truc… » – pardonnez-le, mais ses films favoris pour le moment sont la trilogie Spidey et les 2 films Ant-Man…
La suite ce sera 2 oeuvres dont je redoute le revisionnage, Miss Marvel et… Thor 4… Mon ami a DETESTE Thor 3 pour info, ça va être du grand Mendès…
PS : Quand nous aurons rattrapé jusqu’à CA4, on se fera les séries Netflix liées aux Defendeurs dont DD, car il a été absolument ébloui par la présence de Kingpin dans Hawkeye
J’ai bien aimé Miss Marvel. Surtout pour les efforts de mise en scène (je pense aux sms) et l’ambiance musicale.
Pareil, en fin de compte je n’aime pas Thor 3. Une impression que le film a besoin de faire une blague toutes les minutes alors que l’évènement était présenté comme impactant pour tout le MCU. J’ai préféré le 4 (oui oui) car j’ai accepté depuis que Thor = comique (dans Endgame c’était justifié). Mais il y a des passages très sérieux (le méchant et la maladie de Jane).
Tout à fait d’accord! Et visuellement il y a quand même des choses intéressantes dans la mise en scène (la scène de bataille avec les gardiens, la partie en noir et blanc). C’est mon préféré des 4.
Maintenant on attend un 5 plus sérieux pour redonner les lettres de noblesse au personnage qu’on espère voir aussi badass que dans infinity war et dans la bataille finale de Endgame.
Pour moi le premier Thor reste le meilleur, classique mais avec une certaine aura.
– « The Insider »
Alors le titre original de ce film est « Black Bag »… et le titre pour son exploitation en France, c’est le même que… le titre original de « Révélations » de Michael Mann…
Confus ? Bienvenu chez les espions !
Vous vous souveniez de la fois où Steven Soderbergh avait pris sa retraite de cinéaste ? Déjà un coup de bluff après avoir peiné à monter « Ma vie avec Liberace », l’obligeant à aller sur HBO. Et faire un petit caprice d’auteur en se reconvertissant dans des séries télé (un bon moyen pour faire ses expérimentations)… pour mieux revenir aux long-métrages, mais pas toujours sur grand écran, et pas toujours avec une caméra – « Paranoïa », tourné à l’iPhone, en quelques jours.
Quoiqu’il en soit on a un réalisateur qui a le luxe d’enchaîner les films tel un auteur/artisan des années 40, 50, 60, avec savoir faire, rapidité (un par an, voir plus). Et les mêmes idées esthétiques et thématiques à l’intérieur, véhicules luxueux, intellos et/ou sensitifs, pour grosses stars bien contentes d’être là… objets filmiques quasiment tous roublards, tournants autour de supercheries et autres poudres aux yeux. Plus plaisants que révolutionnaires.
Cet « …Insider » ne déroge pas à la règle, sa confection donnant l’impression que Soderbergh s’est contenté de mettre dans un shaker un paquet d’éléments très reconnaissables, puis de former un Tout cohérent : Retrouver Cate Blanchett et Michael Fassbender pour à nouveau un film avec des espions, fastoche. Retrouver au scénario David Koepp, qui a écrit un « Mission : Impossible » et autres machines à suspense, normal. Avoir au casting deux générations d’acteurs des James Bond (Pierce Brosnan et Naomie Harris), c’est amusant. Avoir aussi Tom Burke et Regé-Jean Page, c’est citer deux acteurs faisant partie des pronostics des fans pour le futur James Bond.
Et avoir deux personnages principaux qui sont espions Et époux, c’est faire référence à « Mr et Mrs Smith », et à cette amusante idée consistant à explorer la vie d’un couple obligé de ne rien se dire, parce que leur travail doit être secret, cloisonné par sécurité… En plus de se faire peut-être des cachotteries dans la vie civile – c’est même énoncé par le personnage de Marisa Abela, dans un des quelques moments fâcheusement didactiques du film.
Mais quitte à citer des « …Smith », autant citer Alfred Hitchcock. Pas pour sa seule comédie, traitée au premier degré – donc un peu plate – mais aussi pour les plus emberlificotés « Soupçons », « Les Enchaînés », et avant ça « Quatre de l’espionnage »… et c’est vrai que Fassbender, dans sa version raide et intello, a des faux airs de John Gielgud.
Trop de références venant en tête = trop d’évidences ? Ou bien est-ce un jeu de piste réservé aux seuls cinéphiles ?
Peu importe : si Soderbergh nous livre un bel opus cinématographique, il ne faudra attendre que le début de la deuxième scène pour révéler à quel film on va vraiment assister – après un début en plan-séquence, racontant à lui seul l’importance du point de vue (comme dans son précédent « Presence »)… tout en dissertant à propos de la monogamie.
Pas réellement un film d’espionnage garni de quelques réflexions comico-dramatiques pour ses protagonistes… mais l’inverse, une comédie dramatique, qui se trouve être également un film de barbouzes, majoritairement en huis clos entre maison (chaude) et bureaux (froids), où les coups les plus rudes sont portés verbalement – à peine deux petites scènes violentes à signaler. Preuve en est ce long dîner à trois couples, biaisé dès le début puisque on y fait déjà la chasse à la taupe, la nourriture étant légèrement droguée tout en étant cuisinée avec grand soin par un maniaque du contrôle – d’ailleurs, même la bouffe a son importance dans ce film, il n’y a qu’à voir le plat que finira par commander Brosnan, très révélateur de sa personnalité. Bref, une soirée banale et snob, entre des sortes de cadres sup’ bien friqués, des as de l’analyse et/ou de la psychologie, au jargon technique abscons. Mais avec quand-même des convictions personnelles, qui participeront à l’évolution de l’intrigue.
Et ça vire aux règlements de compte, mêlé à une fascination pour le couple-hôte, sa réputation sans failles, sa supposée facilité à concilier travail et privé… Jeux manipulateurs obligent, le sexe est vite présent dans les dialogues, tous concoctés comme des scuds assassins balancés par un groupe de jeunes envieux, face à leurs aînés imperturbables et coriaces. Le tout visualisé de façon encore plus somptueuse qu’un « Ocean’s Eleven » – Hop, un enchaînement de plans divers sur une table en contre-plongée. Cool, les lumières qui se reflètent dans les lunettes de Fassbender (sur les montures, pas les verres) au moment où il titille ses invités.
Qui baise qui, là dedans ? Est-ce qu’on doit croire chaque information énoncée par un personnage, ou bien la remettre immédiatement en question ?
Gardons ça dans un coin de notre tête, et laissons nous emporter en attendant d’avoir les détails de l’intrigue les plus « pertinents ». Bien aidé par Michael Fassbender comme élément central, froid besogneux post-Fincher, référent concret pour le spectateur, qui va méditer en allant pêcher des poissons plutôt que des informations (il est tellement bon que celles-ci viennent direct à lui)…
Et dont on attend bien sûr les moments où son assurance va se fissurer – l’évocation d’une tromperie paternelle (on croirait un épisode de la vie de Brian de Palma) ? Même pas…
Une séquence avec un détournement de satellite ? Là par contre, ça va être chaud.
Pendant que Cate Blanchett remue des cheveux, en femme insaisissable et parangon de cynisme. D’abord désignée comme possible antagoniste, et puis ensuite…
Parce qu’on reste bien dans du Hitchcock, c’est à dire qu’une clé de programmation n’est évidemment qu’un prétexte. Les machinations, le compte à rebours journalier avant une catastrophe, idem. Mais en plus, il y a quelque chose d’assez sarcastique à voir des individus plus préoccupés par la nécessité de protéger leur cul, plutôt que par la géopolitique et le sort du Monde…
Ici, les patriotes proactifs à la Churchill s’en prennent plein la figure. Et la désillusion des héros de John le Carré et Joseph L. Mankiewicz, on la balance aux oubliettes.
Au final, qu’est-ce ce qu’on nous raconte donc là ? Évidemment, les rapports modernes entre hommes et femmes au travail, intimes et professionnels, proches et séparés à la fois. Comme l’a régulièrement montré Soderbergh, depuis ses tous débuts. Avec une belle exigence dans ses mouvements, ses cadrages, son (propre) montage, sa (propre) lumière…
Et une fois arrivé à destination (le plan d’ensemble est finalement assez simple et prévisible), on remballe tout, petit à petit, tout ça sans fioritures – 1 h et demi seulement, classique et mineur on vous dit. Ses scènes se répondant les unes les autres, le film en devient presque un palindrome.
Surtout, Soderbergh bouscule cette règle (non-écrite) : au cinéma, quand on base un film sur un couple, c’est toujours plus intéressant de les voir en difficulté, se disputer et n’être d’accord sur rien. Drame conjugal, pour le versant sombre… Comédie conjugale, pour le versant joyeux…
Mais si par contre, on a un couple qui fonctionne finalement très bien, sans qu’il n’y ait de gros problèmes entre eux… comment on fait pour que ça ne soit pas rasoir ?
Réponse : en les montrant unis contre le monde entier. Des âmes soeurs aux nerfs d’acier, assumant leur égoïsme, pas trop malhonnêtes non plus, et détestant les médiocres.
Et s’ils sont assez tordus pour manipuler et bouffer tout crû ceux qui viennent leur chercher des noises, c’est encore plus drôle et jouissif.
Un délicieux moment à passer, au milieu d’un gang de requins.
J’avais peur pour Lilo & Stitch, mon Disney préféré. Et j’ai ri pendant le trailer. Donc ça sera Day-One pour moi.
Même si les wokistes ne trouvent pas Lilo assez bronzée pour le rôle… on se demande (pas) qui sont les vrais racistes.
Par contre, Blanche Neige… 🤣🤣🤣
Blood Machines : le moyen métrage de notre Seth Ickerman national. Spécial. Mais bon c’est une ambiance ) la Druillet. Avec de bons visuels Et un esprit Metal Hurlant ( bien plus que chez Besson). Les visuels montent que l’on peut faire des choses sans avoir des budgets énormes. Et qu’un réalisateur français peut faire le job aussi
https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Contrairement-a-Batgirl-Coyote-vs-Acme-devrait-finalement-sortir-sur-nos-ecrans
Enfin une bonne nouvelle ? Malgré le peu de retentissement des précédentes acquisitions de Ketchup, dont le film de Porky et Daffy…
– « Blanche-Neige »
Pas de blanc-seing…
On peut éviter de se mettre la rate au court-bouillon avec ce film :
Jurisprudence Howard Hawks et la « Dame du Vendredi »… on a le droit de faire une variation de n’importe quelle œuvre culte, de la réexplorer sous un autre angle de vue, avec des moyens modernes, puisque cette œuvre restera toujours visible jusqu’à la fin des temps. Dès le moment où on a des idées – encore faut-il les faire aboutir.
De plus, là ça reste dans la cuisine Disney, même s’il y a eu une version bien fichue de Blanche-Neige et la Reine dans leur série tv « Once upon a Time ». Et d’autres films officiels hors Disney avant… mais qui s’en rappelle ? La version de Tarsem Singh (avec de vrais acteurs nains) ? À la limite de la parodie, et éclipsée par celle de Rupert Sanders (avec des comédiens de taille moyenne piquant le job des acteurs nains), beauté heroic-fantasy nippo-gothique, pile la même année 2012. Version qui a elle même été éclipsée par une affaire d’adultère entre le réalisateur et son actrice principale, tandis que la suite avec le Chasseur a été un échec…
C’est à se demander si c’est une bonne idée de raconter encore cette histoire en Action Réelle. Plus pour une question de scoumoune, car ce n’est pas comme s’il n’y avait plus rien d’intéressant à raconter en prenant pour point de départ le conte des frères Grimm, pas énorme pour ce qui est des interprétations symboliques à son époque.
Qu’importe : cette adaptation, comme la majorité des remakes internes des classiques de Disney, repose évidemment sur un principe industriel (les jeunes générations se détournent bel et bien des films en 2D… il faut bien donner du travail aux équipes de cinéma…), un peu sur la logique créative (concevoir à partir d’un film d’animation préexistant, ça peut éventuellement permettre des avancées technologiques), et faisant partie des célébrations des 100 ans du studio.
Après la nouvelle restauration Blu-ray 4K du film de 1937 (jusqu’à la fin des temps qu’on vous dit), et une série de références clin d’œil dans l’animé « Wish » (des variations sur les sept nains), le film de Marc Webb arrive pour boucler la boucle…
C’était sans compter les terroristes de la Pureté, toujours là pour gâcher la fête, en grossissant des accrocs qui ne représentent pas grand chose. Sans compter diverses maladresses médiatiques, pas seulement dues aux actrices principales (Peter Dinklage a fait son acerbe Tyrion Lannister – mais celui d’après la saison 4, quand il avait perdu toute son inspiration, à jamais).
Ne soyons pas des mauviettes, et passons outre : au terme d’une longue post-production ayant décalé la sortie, le résultat final tient-il la route ?
Et oui, même si les coutures sont assez visibles…
Basiquement, une grande partie du film est très fidèle au tout premier film de l’histoire Disney. Codes couleurs, designs, costumes, coiffures, agencements des scènes, tout pareil pendant la première moitié de l’histoire, et un chouia dans la deuxième.
Forcément plus artificiel avec ses effets numériques.
Forcément plus long qu’en Animation, parce que le rythme n’est pas aussi véloce en Action Réelle – même si quelques scènes s’en trouvent précipitées.
Aussi grâce à des extensions scénaristiques (et plein de chansons inédites), et c’est souvent le point le plus intéressant.
Déjà, le fait d’avoir une Blanche-Neige qui n’est pas une jeune fille mignonne… plus précisément, pas dans les canons de douceurs auxquels on doit s’attendre. L’avantage d’avoir une actrice comme Rachel Zegler, c’est qu’elle a un côté impulsif attaché à sa personnalité, et à ses précédents rôles (chantés), ce qui fait qu’elle ne peut pas être complètement prise en flagrant délit de nunucheries fades… alors que, paradoxalement, elle joue Blanche (rapport à sa naissance pendant l’Hiver, rien de plus) le plus possible au premier degré. Rebelle oui, mais en douceur, sans une once de colère.
C’est la particularité de ce « Blanche-Neige »… avec un conte aussi connu, et un film d’animation idem, il y aurait eu de quoi faire du détournement, avec quelques réflexions modernes et gags métas. Et non, pas du tout, le film ne fait pas le malin, ne sert la soupe ni aux geeks, ni aux intellos. Il est direct, à peine allusif, jamais trop insistant quant à la métamorphose de Blanche en héroïne plus proactive.
Au risque d’être trop plat ? On peut compter alors sur Gal Gadot pour secouer un peu tout ça avec son personnage de Reine, méchante totale, cupide, sans nom, sans identité (on ne sait pas de quel monde elle vient, ni pourquoi elle veut le pouvoir), sans sexualité affichée, sans background pouvant permettre de la rendre plus humaine ou touchante – une anti Wonder Woman ?
En tout cas une vraie vilaine à l’ancienne, garce théâtrale, littéralement. Et voilà qu’apparaît une thématique pertinente, à peine souterraine : une dirigeante qui n’est rien d’autre qu’une intruse, usurpatrice, ayant gagné les faveurs des citoyens (et de sa trop gentille belle-fille) en faisant le show, en flattant les instincts belliqueux, en louant la loi du plus fort, séduisant avec une rhétorique qui n’est pourtant pas si bête que ça…
C’est contemporain ? Au contraire, car même si des dirigeants populistes actuels correspondent bien à cette définition, le fait est que ces méthodes d’endoctrinement sont bien intemporelles – qui donc dirigeaient certains pays en 1937 ?
Cette femme cloisonnée (sauf quand elle doit tuer), dont seuls apparaissent à l’air libre les doigts griffus et le visage, et qui est obsédée par l’avis de son miroir (lui-même réduit à un visage) dès le moment où il va dans son sens et qu’il la flatte ? Narcisse et les écrans d’ordinateurs, même combat. On peut même penser que, schizophrène, elle parle toute seule dans le vide.
Après, tout ça n’a donc rien d’inédit, et une fois qu’on se retrouve en fuite et chez, appelons-les des « farfadets » (puisque ce ne sont pas exactement des nains, là), l’histoire ronronne un peu en restant collé à son héroïne, super brave et positive malgré les circonstances. Et il faut accepter le parti-pris du film, où il n’y a que des créatures magiques autour de Zegler, lesquels sont objectivement cartoonesques. Loin des animaux photoréalistes des live Disney (un écureuil qui sourit ?), et avec les vrais faux nains (de jardin), Simplet ayant presque la tête de Alfred E. Neuman, la mascotte de Mag Magazine. Blanche se liant avec ce dernier, le seul d’entre eux à avoir une évolution nette, confirmant indirectement que l’héroïne est elle-même un peu « bizarre ».
Et voilà ensuite le moment où le long-métrage s’éloigne enfin de son modèle, pour nous révéler… un film Bis.
Les fameux individus de taille moyenne qui ont été montrés aux infos, passant pour être « les nains/créatures magiques avant les effets spéciaux », ils sont bel et bien là. Dans le scénario, ce sont les membres d’une troupe d’acteurs itinérants, mis à l’écart parce qu’ils ne rentraient pas dans les codes établis par la Reine… le film parle donc aussi de liberté artistique, voire même de discrimination à l’embauche (sans tomber lui-même dedans, car on n’y représente pas une Europe réaliste).
Mais à l’origine, le sujet était-il beaucoup plus central (ils sont sept, difficile d’y voir une coïncidence) ? Blanche allait-elle intégrer la troupe, se travestir, devenir une actrice..? Est-ce qu’on allait y parler encore plus ouvertement du Cinéma, de l’Art de l’acting, de l’identité, en plus de tomber amoureuse de leur charmant leader (et n’oublions pas qu’il y a eu des grèves hollywoodiennes il y a peu de temps) ?
Ou bien le film a-t-il coupé cette partie originale et excitante (possiblement sexuée), quand une trop grande majorité du public semble avoir définitivement adhéré aux influences réacs « c’est la faute à untel blabla j’ai peur »..? Pour « copier-coller » en catastrophe toute la partie avec les nains, histoire de ne pas trop dévier de l’iconographie de Blanche-Neige ?
Résultat, à l’écran ces personnages là sont de quasi figurants-cascadeurs, redondants avec les nains, ils ne sont pas du tout incarnés, à part… celui de petite taille, avec une arbalète et un faux air de Peter Dinklage – hommage indirect ?
Pour l’instant, on ne sait pas si cet opus allait pousser la réinvention jusque là, ni même à quoi pouvait ressembler les « êtres magiques de la forêt » dans la tête du réalisateur.
Toutefois, il arrive à maîtriser le film entièrement, sans que ça ne devienne une espèce de créature de Frankenstein. Un peu comme pour le dernier film « Captain America… », qui a lui-même dû faire avec un tas de tuiles pendant sa conception, le produit final tient debout, efficace. C’est rythmé, c’est sympathique – bon, c’est inoffensif mais jamais abêtifiant pour les enfants.
Vers la fin, ça se permet même une belle et longue scène de silence, qu’on ne voit plus du tout dans des divertissements Tout Public, inféodés au remplissage continu.
Et ça a une mini touche personnelle pour Marc Webb puisque tous ses films sont des histoires initiatiques et affectives… pareil ici avec la romance à égalité entre Blanche devenant une adulte ouvertement responsable, et un mini Robin des Bois en guise de prince, élément qu’on trouvait aussi dans la version de Sanders.
D’ailleurs on peut se dire que ce film est comme un condensé de toutes les précédentes versions… Les chansons cools de Benj Pasek et Justin Paul lui donnant aussi une identité de comédie musicale, pas très loin de ce qu’était « La Belle et la Bête » des mêmes Disney :
L’un essayait de créer de la joie, de l’optimisme, de tisser des liens, de faire danser des villageois à une époque où le sida décimait tant de monde, son compositeur Howard Ashman inclus.
Celui-ci fait de même à une époque où les troubles mondiaux s’enchaînent, et où les leaders fous s’engraissent dessus.
En ne se contentant pas de rappeler que c’est (aussi) la bienveillance qui compte, qu’il faut s’allier pour vaincre les oppresseurs au lieu de rester confiné dans son petit coin confortable – pas au point de comparer les gentils aux européens, et l’empire de la Reine à de riches nations guerrières, pour faire une critique de l’isolationnisme.
Mais aussi en affirmant que la responsabilité incombe à ceux qui sont au service des puissants, lesquels font mine de les connaître… À ceux-là on leur dit dans le film : Soyez fidèles à ce que vous êtes vraiment. Et désobéissez !
Vous n’avez pas à suivre un ordre quand vous savez qu’il est débile.
En bref, on peut être naïf, mais faut pas pousser.
Bon et vous n’avez pas non plus à disserter sur un film qui ne vous intéresse pas, juste parce qu’on en parle à tort et à travers… Même quand il est quasi assuré de ne pas être un grand succès critique, à cause d’une bête réputation.
On n’est jamais obligé de rien dans la vie, et surtout pas à suivre servilement les autres.
Franche Tête
Excellent ! Merci pour cet avis très intéressant.
Merci, c’est cool.
Severance Ep 10 (fin de la saison, là j’en suis sûr ^^) :
Wow, là pour le coup on a droit à un vrai final (et avec quasiment une durée double par rapport au autres épisodes !).
C’était excellent, dantesque, généreux, presque épique par moment, beau, fort, intelligent et une fin dont le show a le secret.
Les retrouvailles m’ont paru un peu expédiées en terme de mise en scène (ils étaient certes dans l’urgence, mais moi qui m’attendais à pleurer devant, la mise en scène n’a pas su faire mouche, dommage).
Je me demande vraiment comment ils vont rebondir après une telle fin. Hâte. Ptete qu’ils vont inverser les rôles entre vous savez qui
C’est tellement dur et casse gueule de réussir un final, de faire en sorte de proposer un vrai bouquet final. Et bien cette magnifique série l’a réussi haut la main.
Bravo aux créateurs de la série, aux réalisateurs, aux scénaristes, aux monteurs, aux interprètes, à la photographie, aux décors, bref à toute l’équipe pour cette série qui fait partie de mes préférées tout genre confondu.
Un chef d’œuvre, une masterclass
Je viens de voir les deux derniers épisodes et ça répondait à mes attentes.
Peut-être que les scénaristes ont fait exprès de traîner un peu en longueur les intrigues pour mieux détoner avec ces 2 épisodes.
Pour rebondir sur ce que tu as dit plus haut, si je n’avais pas su qu’il y avait 10 episodes, j’aurais aussi cru que le 9e était une season finale 😂
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Spoiler:
Donc la petite était juste une stagiaire 🤣 la réponse était toute bête. Et l’autre qui lui demande de péter sa Switch – de cet univers – 😔
Le plus gros hic de cette saison est le 7e épisode, tout ça pour dire que Cobel est la créatrice de l’invention, ils auraient pu résumer ça en 10min : Elle va dans sa ville, voit sa sœur « t’es une connasse ! » « non ! C’est toi la connasse ! », découvre les plans de l’invention, voit sa sœur « j’ai créé la machine » « non ! Ça va à l’encontre des principes du grand Skippy ! T’es une connasse ! » « non ! C’est toi la connasse ! Je me casse ! » fin 🤷🏻♂️ tout ça pour ça
/// Gros spoilers \\\
Mais pour revenir aux 2 derniers épisodes, c’était génial, la discussion entre les 2 Marc, les inters qui tiennent à leur vie même si elle peut paraître éphémère à l’extérieur, l’arc de Dylan et de sa femme (d’ailleurs, j’ai trouvé interessant comment un personnage inexistant au début, prenait vie petit à petit. On passe de « est-ce que Dylan est divorcé ou veuf ? » à « ah ! Elle est flic en fait ? »), il y a encore d’autres chose que j’ai bien aimé mais je ne vais pas tout citer au risque d’écrire une rédac.
Maintenant, il y a d’autres questions, quel est le plan de Cobel ? Elle n’a pas aidé par altruisme ni par rédemption. J’ai une petite idée pour la suite mais si c’est ça, ça serait trop simple.
Il y a encore des questions sans réponse à propos d’Irving.
L’écriture de Helly est très intéressante, j’ai AUCUNE IDÉE comment son personnage (ou plutôt ses personnages) va évoluer par la suite.
Et comme toi, je pense que Milchik va changer de camp.
Ah content de pouvoir en parler avec quelqu’un 😉
L’ep 7 cest celui (le meilleur ?) sur Gemma. Tu parles du 8. Et je te rejoins totalement. C’était trop long pour si peu et vraiment chelou et peu intéressant comme épisode.
Oui c’était une bonne idée pour la stagiaire 😅 un beau contre-pied pour nous spectateurs qui cherchons ses explications dans tous les sens avec une telle série 👌
La discussion avec les 2 était génial, le concept donnait presque des frissons.
Pour Dylan, je m’attendais à ce que l’exter décide de se faire remplacer définitivement par son inter (la manière dont il dit au revoir à sa famille durant la lecture de son texte). Je pense vraiment que l’inter va prendre sa place à la fin de la série (et qu’on reverra sa bague => d’ailleurs je kifferai qu’on le devine en voyant sa bague sur le doigt de sa femme, en mode révélation à la inception)
Et oui je trouve que la série inclut à la perfection de nouveaux persos.
Pour Cobel je pense qu’elle veut voir l’empire s’effondrer (par vengeance). Mais vu le perso on peut effectivement penser qu’elle a une idée derrière la tête (Marc et sa sœur nous rappelle qu’on peut pas lui faire confiance).
Ce serait quoi ton idée ?
Oui l’arc d’Irving à encore beaucoup de choses à développer (notamment les fameuses personnes disparues sur lesquelles il a enquêté)
Le perso d’Helly a pris une nouvelle proportion/perspective avec le discours du père de son exter. Ça peut devenir très intéressant.
Milchik, j’aime beaucoup ce perso et son interprétation.
D’ailleurs, aux derniers épisodes de chaque saison il se retrouve à devoir enfoncer une porte ^^ (ce pourrait-il que ce soit une métaphore sur sa fonction à la fin de la série => faire s’écrouler l’empire de l’entreprise ? )
Ce que je trouve fort (notamment) avec cette série, c’est sa manière de nous proposer des choses si profondes et intelligentes avec si peu de moyen : l’exemple parfait du retournement de situation finale avec juste 3 interprètes, 1 couloir et une porte 😅🤯👍
Oui, c’était bien l’épisode 8, beaucoup de remplissage (qui brasse de l’air) juste pour donner une info.
L’épisode 7… à moins de voir la Matrice, c’était quasiment impossible à deviner 😝 Mais apparemment, grâce à cet épisode, certains ont pu deviner à quoi servaient les chiffres, je n’aurais jamais réussi.
D’ailleurs à la fin, le mec qui court après Marc et Gemma, dit qu’elles vont toutes mourir. C’est d’autres cobayes ou les personnalités de Gemma ?
Je me souviendrai pendant looooooongtemps le coup de la stagiaire. Au début, je me disais mais c’est qui cette merdeuse ? Un être artificiel ? Un enfant du grand Skippy ? etc.
9 épisodes + tard… ben merde alors…
comme tu dis, on se torture trop le cerveau je crois 😂
Alors moi, au contraire, je pensais que l’inter de Dylan allait mourir car on a bien vu que l’exter était égoïste, qu’il ne ferait pas ton choix. Pour que son arc final se finisse sur une bonne note, j’imaginais l’exter changer, pour devenir un peu comme l’inter (apparemment une sorte d’ancien Dylan dont sa femme est tombée amoureuse). Après ton idée tient aussi la route ou la cohabitation/fusion (si c’est vraiment possible). Pour ce dernier sujet, je suis vraiment très curieux de voir comment les auteurs vont developper ça.
Pour Cobel, je me suis dit soit pour la vengeance soit pour retourner chez Lumon, voire même faire partie du conseil en les menaçant de tout dévoiler (je parie qu’elle est avec Gemma dans S3E1). Mais ça serait trop simple, j’ai lancé cette hypothèse à cause de sa personnalité dans la S1, elle a soif de pouvoir.
Encore une fois, c’est trop simple mais clairement, elle mijote quelque chose.
Oui pour Irving, son enquête (en incluant le plan pour aller au couloir sombre), ses rêves, peut-il communiquer avec son inter pendant ? Le pourquoi, comment ?
Clairement, je ne sais pas où ils vont aller avec Helly, il y a beaucoup de possibilités. Mais c’est quand même super intéressant cet aspect protagoniste/antagoniste
Milchik, alors excuse moi pour mon langage mais j’ai eu une demi molle quand il a dit au gros d’aller bien se faire mettre 😂👏👍🍾🥂
Oui, c’est vrai que dans les 2 finales, il enfonce une porte à coups de pied. C’est peut-être un message en effet 🤔 ce qui est clair c’est que même si il joue toujours son rôle d’employé modèle de Lumon devant ses subalternes; en dehors, il commence à douter du grand Skippy (je ne me souviens jamais du nom de leur gourou 😅)
Oui, c’est vrai, c’est ce que je me suis dit pendant la saison 1. Même quand ils marchent ou courent dans ces couloirs labyrinthiques, ça raconte quelque chose même si il y a aucun dialogue, tout est dans la mise en scène, l’expression des acteurs, l’OST, etc.
Sinon pour rester sur Apple TV, je crois que tous les 2 avions beaucoup parlé de ‘This is Us’. Je te conseille shrinking, en qualité d’écriture, c’est moins bien que l’autre mais il ne demeure pas moins « humain », et aussi c’est plus orienté comédie.
Franchement l’explication du service RMD est vraiment une belle trouvaille. Par contre, ce que faisaient les collègues de Marc avait-il une quelconque importance ou alors c’était juste pour créer un effet de groupe le motivant à faire son taf ?
Oui j’ai remis en arrière pour la phrase du mec disant « elles vont toutes mourir ». Je l’ai interprété d’abord en mode « il y a d’autres cobayes » puis « il doit parler de toutes ces versions de Gemma ».
Depuis l’ep 7 je pensais que l’entreprise avait un but noble (guérir le cancer par ex), et puis quand Gemma est rentré dans la dernière salle, je me suis demandé si ils ne faisaient pas ça pour guérir sa « stérilité ».
Mais quand tu sais qui a essayé de tuer Mark, j’ai compris que leur but n’était pas du tout noble au final. C’est dommage, j’aurais trouvé que ça pouvait être un tournant intéressant dans la série.
Pour Irving, pour moi ses rêves sont plus une sorte d’écho de sa dissociation. Et donc qu’il ne maitrise absolument pas la chose. D’ailleurs Cobel est très surprise (choquée) que Mark ait connaissance du fameux couloir.
Je ne sais pas si la fusion est possible (d’ailleurs on ne voit pas trop les effets de la restauration de Mark au final).
Je me demande comment cela va finir, pck tout semble indiquer que inter et exter ne peuvent pas survire, un choix est nécessaire.
Oui trop fort la révolte de Milchik. Comment t’as interprété le jeu de tableau qu’il reçoit en cadeau au début de la saison 2 ? Tu crois que c’est son père en portrait ? Ou une façon de l’impliquer de la part de l’entreprise ?
Ah et je kiffe trop le voir danser ce perso, il a trop de style ^^ (déjà dans la s1, ça m’avait marqué)
Le grand Skippy XD, c’est pas mal comme nom :p (Kier Eagan)
Ah ok pour Shrinking, je note. Le casting m’avait fait dire que ce n’était pas pour moi. Mais la BA est pas mal et la précision « par le producteur de SCRUBS » a attiré mon attention 😀
Belle mémoire en tout cas pour This is Us (qu’est-ce que j’avais eu du mal à me remettre de la fin de cette série, mon côté nostalgique avait pris un coup ^^)
C’est ce que je me suis aussi demandé à propos des collègues de Marc, est-ce que leurs chiffres concernent aussi Gemma ou d’autres cobayes ? Et peut-être qu’ils ont un lien avec elle ou autres personnes car eux aussi « ressentent » les chiffres; d’ailleurs, avant la saison 1, Dylan a plusieurs fois été le meilleur employé du service.
J’avais compris que Lumon voulait commercialiser une nouvelle puce pour éviter aux clients certains désagréments comme aller chez le dentiste, un long trajet en avion, accouchement (comme dans les chalets). Gemma était Le cobaye mais aller jusqu’à la sacrifier ? 🤷🏻♂️ ça doit être un délire de leur culte comme pour la chèvre.
Clairement, ils ne peuvent pas nous laisser en plan avec Irving. Sa dernière séquence ressemblait à un arc final, ça ne se peut pas avec tout ce que nous avons dit et aussi qu’il y a d’autres questions à propos de Burt. Apparemment, c’est lui qui enlevait les cobayes pour Lumon, ce qui ramènera forcément à l’enquête d’Irving.
Idem, je ne pense pas que la cohabitation/fusion soit possible, juste un exemple Marc dans la dernière scène, l’inter n’est pas amoureux de Gemma (ou même son inter) mais de Helly. Que se passerait-il si les 2 Marc cohabitaient ? Ils auraient Gemma et Helly ? Moralement, c’est limite
Pour le tableau, je pense que Lumon a voulu jouer la carte de « l’identification » pour mieux le manipuler (afin qu’il s’implique plus comme tu dis) et que cette représentation l’a mis mal à l’aise en prenant du recul. Et toujours dans cette logique, je me suis dit que c’est pour cette raison qu’il a demandé à la « représentante du conseil » ce qu’elle avait ressenti quand elle avait reçu le même cadeau comme elle est aussi une personne de couleur (elle est métissée mais tu m’as compris 😅)
Mais je peux être complètement à côté de la plaque, tous les non dits dans cette série font vraiment cogiter comparée à d’autres qui la plupart du temps me font plus lever les yeux au ciel qu’autre chose.
Pour le grand Skippy, ça vient des Inconnus, j’avais vu ça sur Tiktok. « Avec Skippy il n’y pas d’ancien testament, ni de nouveau testament. Chacun fait son propre testament en la présence de Skippy »
Comme toi, je me disais que Shrinking n’était pas pour moi surtout que je n’aime pas Jason Segal mais comme j’ai entendu que du bien, j’ai testé 1 ou 2 épisodes, et ça m’a plu.
Ah ? Ça vient du producteur de Scrubs ? C’est pour ça qu’il y a des similitudes ! Le lien Segel/Ford est le même que JD/Cox, élève/Mentor l’élève qui cherche toujours l’approbation/l’affection du mentor comme un père et c’est toujours drôle.
Clairement, This is us m’a aussi marqué, c’est pour ça que je me suis souvenu de nos discussions à propos de la série. C’est l’un de ou ptet même le meilleur drama que j’ai vu (même si je ne pense pas en avoir vu beaucoup). C’etait tellement bien écrit et exécuté…
Oui tu as raison pour tout ce que tu as dit sur les collègues de Mark, je te rejoins. Il doit donc y avoir d’autres cobayes.
Ah je ne me rappellais pas le but de Lumon ! tout fait sens dans ma tête tout à coup 😉
Je me la referai la série pour apprécier toutes les significations en temps réel.
Pour Gemma, je pense qu’ils ont rebondi sur une occasion « en or » en ayant la femme en cobaye et le mari à la récolte des données. Une forme d’apothéose dans leur projet pour le cobaye parfait. ptete poiur ça qu’ils lui ont fait faire 25 versions (O_0 !)
Oui c’est chelou tout ce qui tourne autour de leur culte. D’ailleurs le service élevage n’a pour unique but que de faire des sacrifices ?? Beaucoup d’investissement pour juste ça je trouve (bien badass la femme au fait ^^)
Non pour Irving, clairement. Et même au delà de tout ce que tu dis, Irving est un personnage central du show, ils ne vont pas l’abandonner comme ça alors que la série n’est pas du tout terminée (déjà son départ de Lumon était un choc).
Je suis tout à fait du même avis pour la carte de « l’identification » pour mieux manipuler Milchik
Ah ok pour SKippy ^^
Ah scrubs… 🙂
Par contre dans la BA, Harrison Ford n’a pas le même doubleur que dab, je trouve ça dommage..
J’allais dire imagine le twist, les exters des 3 collègues connaissaient Gemma et que leurs inters bossaient sur la même personne. Mais je me suis ravisé parce que le meilleur ami de Marc (l’ancien responsable du RMD) ne semblait pas la connaître à moins que j’ai loupé un truc. Donc oui, il y a sûrement d’autres cobayes.
Dire que c’est lui qui a tout lancé, il savait qu’il y avait des gens en bas. J imaginais un village 😂 d’où les chèvres. Après, je me suis dit la même chose que toi « juste pour des sacrifices ? Ça fait beaucoup si c’est juste pour ça » Lumon m’a toujours donné l’idée d’être une entreprise radine (t’as vu leurs bonus à la con?)
Oui ! Gwendoline Christie, elle est souvent badass. Games of thrones ou Severance, elle en jette question charisme. Au début, j’avais dit pareil pour sa Captain Phasma dans Star Wars, puis on a vu l’épisode 8… qu’est ce que je déteste cet épisode…
« Pour Gemma, je pense qu’ils ont rebondi sur une occasion « en or » en ayant la femme en cobaye et le mari à la récolte des données »
Oui ! C’est exactement ça ! Je me souviens que – dans la saison 1 je crois – des observateurs se réjouissaient d’avoir les 2, c’était presque sadique.
Et je te rejoins sur le fait qu’il y ait un lien spécial entre eux pour qu’ils fassent 25 dissociations (c’est des oufs, je me disais que ça tenait du miracle qu’elle ne soit pas devenue un légume)
C’est Cobel qui l’a envoyée en bas… elle est peut-être l’origine de ces expériences (sûrement même)
La plupart des gourous arnaquent leurs adeptes, ils savent qu’ils racontent n’imp. Mais là, chez Lumon, on a l’impression qu’ils croient vraiment à leur délire (en incluant le big boss, père d’Helena), ce qui rend ce culte plus inquiétant/malaisant surtout dans ce dernier épisode.
J’attendrai la date de la S3 pour savoir quand remater la série. Je pense que je verrai pas mal de choses sous un nouveau jour.
Comme This is us, il y avait des trucs oufs comme quand on voit Rebecca (la mère) du passé composer la chanson chantée dans la dernière saison (ending theme de la série)
Y a de sacrés créatifs ! 😂😂
Je mets ça là, je trouve ça très drôle:
https://www.instagram.com/reel/DHgzoFRNPlb/?igsh=M3R0Zmw5ZTU1ODdq