Le bar de Galactus #316 : Alien – Earth ~ Y a-t-il un flic pour sauver le monde ? ~ Karate Kid – Legends

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Ce n’était qu’une question de temps… Après avoir franchisé Star Wars dans tous les sens, Disney s’attaque à Alien avec la série Alien : Earth, une préquelle qui se déroule deux ans avant le premier film. Et comme pour Andor, c’est un showrunner de qualité qui a été choisi en la personne de Noah Hawley, le créateur de la série Legion. Comme il se doit, les deux premiers épisodes sont à découvrir mercredi sur Disney+. Le même jour, Liam Neeson laissera exploser son potentiel comique accumulé depuis des années – et entraperçu trop brièvement dans Ted 2 – grâce à Y a-t-il un flic pour sauver le monde ?. Et après le succès de Cobra Kai sur Netflix, la saga Karaté Kid s’offrira un sixième film avec Karate Kid : Legends (ft. Ming-Na Wen, notre Melinda May/Fennec Shand). Alors, de quoi sera fait votre programme en ces chaudes journées d’août ? A vos claviers et belle semaine à tous !

Lorsqu’un mystérieux vaisseau spatial s’écrase sur la Terre, une jeune femme et un groupe de militaires font une incroyable découverte sur place qui les confronte à la plus grande menace que la planète n’ait jamais connue. En 2120, la Terre est gouvernée par cinq corporations : Prodigy, Weyland-Yutani, Lynch, Dynamic et Threshold. À cette époque, les cyborgs (humains dotés de parties biologiques et artificielles) et les synthétiques (robots humanoïdes dotés d’intelligence artificielle) cohabitent avec les humains. Mais la donne change lorsque le jeune prodige, fondateur et PDG de Prodigy Corporation, dévoile une nouvelle avancée technologique : les hybrides (robots humanoïdes dotés d’une conscience humaine). Le premier prototype hybride, baptisé Wendy, marque une nouvelle ère dans la course à l’immortalité. Après la collision du vaisseau spatial de Weyland-Yutani avec Prodigy City, Wendy et les autres hybrides rencontrent des formes de vie mystérieuses, plus terrifiantes que quiconque aurait pu l’imaginer…

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6 COMMENTAIRES

  1. Y a-t-il un kid pour sauver nobody des aliens ?
    (si « Nobody 2 » est toujours prévu au cinéma cette semaine, vous pourrez l’ajouter peut-être).

    Vu ou revu – dont beaucoup d’experts en mensonges ou infiltration…

    – « Mad Men »…
    Fin de la saison 4, et encore une chute. Qu’on n’avait pas vu venir, mais qui intervient peut-être trop tôt – heureusement, y a un rebond, mais il est assez cruel.
    _

    — Suite des adaptations DC/Vertigo…

    – « The Losers »…
    Adaptation de la série de barbouzes de Andy Diggle et Jock… surtout un bel hommage à « L’Agence Tout risques », traité en mode un peu plus sérieux (on a quand-même quelques doux dingues dans l’équipe) et violent, prétexte à dénoncer l’ingérence des USA dans la politique étrangère pour leur profit etc… tout en jouant avec les théories du complot les plus dingues, l’occasion de rire un peu au passage – l’identité de Max !
    Ce que le film va raconter de manière très condensé, reprenant le récit dans un ordre linéaire : plus de suspense, la tragique mission originelle qui a fait de Clay, Roque, Jensen, « Pooch » et « Cougar » des apatrides (et scellé le destin de Aisha), on la voit dès le début, pas de retour en arrière à la moitié de l’histoire. Ce qui enlève de la coolitude postmoderne à un film qui essaie pourtant d’égaler les comics, reprenant des scènes à l’identique sans arriver à les transcender. Surtout au niveau de l’action, à peine fonctionnelle. Même pas en incluant des décalques de scènes dessinées par Jock lui-même.

    Sylvain White est un réalisateur faiseur, donc sans thématiques particulières tout au long de sa carrière, à part peut-être la notion de culpabilité chez ses héros (qu’on retrouve ici), mais ça ne va pas plus loin que ça.
    Idem avec des acteurs-sosies, en avance sur leur heure de gloire déjà grâce aux comicbooks movies (Jeffrey Dean Morgan, Idris Elba, Chris Evans, Zoe Saldaña)… tandis que Jason Patric cabotine, n’arrivant pas à trouver une forme d’équilibre avec son méchant trop grotesque à l’origine – et pauvre Holt McCallany, réduit à un rôle d’homme de main bas du front.
    Elba s’en sort un peu mieux, son Roque étant moins cliché que dans les comics – c’est un homme dont la clandestinité lui pèse, posant ainsi des questions sur la loyauté. Et une Saldaña, pré « Colombiana », et décidément très graphique… ce qui est tout de même trop léger pour ce qui se révèle être un téléfilm de luxe (DTV en France, même pas de VF française), se finissant en queue de poisson sans espoir de voir son histoire se boucler grâce à des suites…

    En 2010, parmi les 4 films d’action du même genre (ex forces spéciales etc), l’adaptation de « L’Agence Tout risques » par Joe Carnahan réussissait tout ce que « The Losers » avait raté (copiant peut-être le scénario des comics)… Mais aucun de ces deux là n’a pû faire le poids face aux muscles sans beaucoup de cervelle des « Expendables », et les papis de « Red ».
    C’est à vous dégoûter des vieux…

    – « Red »…
    Allez savoir ce que le réalisateur allemand Robert Schwentke va faire à Hollywood, à usiner des petits blockbusters sans ambition, à peine des véhicules à stars.
    Et avec cette adaptation du comic (tout aussi discret) de Warren Ellis et Cully Hamner, on est en mode « plus pépère tu meurs ». Où manifestement Bruce Willis n’est pas seulement dans sa phase pré-retraite, et profite d’un Hollywood qui commence déjà à utiliser ses acteurs âgés comme des papis faisant de la résistance, surtout s’ils ont tout un passif dans les films d’action (« Expendables », auquel il participe aussi). Merci la nostalgie, mais si le monolithisme de l’acteur ne véhicule plus l’enthousiasme canaille de ses rôles emblématiques, ne pas s’attendre à plus de la part de John Malkovich en cinglé parano (c’est pas Cyrus le Virus, c’est clair), ou de Morgan Freeman en vieux libidineux dont la participation ne repose que sur de vilains coups de bluff.

    Plus surprenants sont la révélation de la badasserie de Helen Mirren (accessoirement, toujours sexy) et le potentiel romantique de Brian Cox. Il aurait d’ailleurs mieux valu faire reposer le film sur eux deux, plutôt que sur Willis en retraité de l’espionnage qui est passé à côté de sa vie, puis tente timidement sa chance avec une téléopératrice chargée de clientèle – Mary-Louise Parker n’a pas l’air à sa place, trop jeune pour être au même niveau que les autres, mais bien trop mûre pour jouer les candides excitées – sans lier l’intrigue avec le fond de pension de l’armée.
    Et qui va donner une leçon aux petits jeunes (Karl Urban, trop peu développé) et aux vieux cons… le problème étant aussi que le film se trompe de ton, la musique de Christophe Beck lorgnant sur la légèreté d’un « Ocean’s Eleven ». Alors que l’intrigue est bien plus polardeuse, dur à cuire (on tue sans pitié, le doyen Ernest Borgnine a un rôle symbolique), jusqu’à envisager une exécution politique comme solution vengeresse… mais ça ne va pas plus loin.
    Si la photographie du film n’était pas aussi terne, on aurait l’impression de regarder un simple épisode d’un série tv style « NCIS ».

    – « Red 2″…
    Même tarif (vieux) que le précédent film, en encore moins bon…
    Le réalisateur Dean Parisot étant habitué aux comédies (pour) pépère(s), jouant avec son budget et avec ses stars ravies de faire les kakous – Bruce Willis esquisse enfin quelques mimiques rigolotes, et se bastonne dans des bureaux comme si « Piège de Cristal » c’était hier…
    Seulement le rythme fait défaut, comme si c’étaient les retraités qui tenaient la caméra, alors qu’ils ne sont pas si lents que ça. Et on doit encore se farcir de fausses morts improbables, des vraies qui tombent à plat, des dialogues répétés comme si personne n’avait entendu la première fois, quelques incohérences y compris en VF (Marjorie Frantz passe de Mary-Louise Parker à Catherine Zeta-Jones qui joue une ex de Willis… à peine plus jeune).

    Helen Mirren et Brian Cox s’en sortent encore le mieux, et niveau Méta on a même les deux Hannibal Lecter réunis un bref moment puisque Anthony Hopkins est le petit nouveau de la bande (et fût également Zorro/père de Zeta-Jones)…
    Qui donne des sueurs froides lorsqu’il joue les maboules post Lecter et pré « The Father », avec un tempo comique pas toujours très bon. Et qui se rattrape à peine à la fin, mais sans avoir eu plus de développement pouvant justifier ses actions – tout comme Lee Byung-hun en traqueur revanchard, et seul vrai combattant furieux du casting.
    Bref, la sympathie pour les idoles de 40 à 60 ans ne suffit pas à faire passer la pillule.

    – Début de l’adaptation « Sandman »…
    Produit Netflix typique (ça étire les dialogues, ça copie-colle), qui gâche sûrement son potentiel en restant confiné sur cette plateforme ? En tout cas oui, il y a de la beauté, de l’émotion (au bout de quelques épisodes), mais avec comme une espèce d’arrière goût… le manque de liberté artistique peut-être, sauf pour l’embauche d’acteurs.
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    – Intégrale « Les Bad Guys ». Analyses sur la page consacrée, au Bar #314.
    Pour une fois que Dreamworks nous fait une bonne synthèse entre le fond (être hors-la-loi peut être un mal nécessaire, en gros) et la forme (de bons personnages cartoons anarchistes dans une L.A. digne d’un Polar bien chaud).
    Super réussites.
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    – « Le Médecin imaginaire »…
    Pour son premier film en tant que réalisateur, après avoir scénarisé de jolies réussites populaires, Ahmed Hamidi choisi la facilité d’une histoire de rédemption et d’amitié, avec des bledards loufoques mais capables de faire du bon boulot quand il le faut. Pour cet aide-soignant manquant de confiance en lui, Fatsah Bouyahmed restant dans son registre habituel de grand naïf Fernandelesque (avec plus d’accent que de mauvaise foi colérique). Booder idem, et Smaïn venant lui aussi s’amuser avec ce dernier pour créer un duo de flics moins incompétents que l’on croit.

    Tandis que Alban Ivanov en DJ paria pour cause de bad buzz, il devient le clown blanc de service – alors que d’habitude il est plutôt l’Auguste – jouant l’impassibilité non plus de façon flippante mais plutôt comme un bloc à la fois gueulard, tranquille et aussi fragile… Ce qu’il fait de plus en plus maintenant qu’il a accès aux premiers rôles, et avec beaucoup de justesse.
    Bonne petite fable sur l’entraide entre personnes marginalisées (dont également une mystérieuse adolescente autiste) et sur les occasions manquées.
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    Lu :

    – Ultimate X-Men toujours en style libre (Cyclope !)…
    Les Ultimates (et leurs recrues bien badass) se mange un sale Hulk dans la tête…

    – Début de Star Wars : La bataille de Jakku Tome 2, avec un retour qui fait bien plaisir…

    – Fin de l’Intégrale Tortues Ninjas IDW, tome 5, et une série d’assauts impliquant 3 camps (4 en fait) qui fait très mal. Surtout pour un des héros, se joignant lui aussi à la tradition des personnages de comics traumatisés à cause d’un terrible accès de violence…

    – Usagi Yojimbo 33…
    Stan Sakai livre une ambitieuse intrigue autour des kirishitans, donc s’inspirant de la véritable incursion de la religion chrétienne au Japon.
    Avec une évolution surprenante de l’inspecteur « Colombo » Ishida, quoique peut-être manquant de neutralité…

    – Rocketeer : Le cargo maudit…
    Le duo pré DC Mark Waid et Chris Samnee présente un récit trop court et précipité pour ce que ça veut raconter – du gros Pulp qui tâche, ouvertement lié à King Kong. Où on se fiche de l’âge (trop jeune) d’une gamine amoureuse, ou bien de démastiquer du dinosaure avec tripes et boyaux…

    – Hellboy in Love…
    Plus que de juste combler les trous pour les fans en racontant la rencontre romantique entre HB et Anastasia Bransfield, évoquée dans le roman Hellboy : L’armée maudite… on a une série d’aventures où le rougeaud fait quasiment l’école buissonnière pour partager son temps avec celle qui est l’héroïne (dure à cuire) de sa propre histoire.
    Un vent de fraîcheur dans les comics de Mignola et ses collaborateurs habituels, qui avaient tendance jusque là à être trop répétitifs.

    – Big Game…
    Dans ce gros crossover Millarworld, Mark Millar fait solde de tous comptes avec ses propres créations à super pouvoirs.
    D’abord de façon cynique, puis… ben c’est encore un peu cynique, avec quelques facilités pour la conclusion, comme d’habitude (dont l’utilisation d’un variant de personnage DC, idée qu’il a piqué à Donny Cates ?).
    Au moins c’est marrant, à peu près cohérent, symboliquement pertinent par rapport à la perte de popularité des fictions super-héroïques, et bien mis en scène par Pepe Larraz.

    • … peut-être une question de chaleur, qui va mettre beaucoup de monde sur les rotules – attention aux personnes âgées, quelles soient Drebin ou Mansell.

  2. Vu cette semaine :

    My Oxford Year sur Netflix. J’ai pas aimé. Mal écrit, les personnages sans profondeurs et caricaturaux. Les moments émotions ne marchent pas.
    Dans le genre, je recommanderais fort Me Before You.

    En vu de la sortie de Karaté Kid Legend, je rattrape ce que je n’ai pas vu.
    J’ai donc regardé ce week end le remake de 2010 que j’ai détesté en tout point, puis j’ai enchainé avec Cobra Kai. J’en suis au début de la saison 3, et malgré des facilités scénaristique, j’aime beaucoup. L’hommage à Karaté Kid fonctionne bien sur moi.

    Sinon j’ai vu Evanouie au ciné, c’était ok tiers. L’intrigue et l’ambiance sont cool, mais la résolution de tout ce mystère m’a laissé sur ma faim.

    • 🤣🤣🤣
      Ce troll !
      Sinon Alien Earth va juste sans doute être LA série SF de l’année juste parce qu’elle est entre les mains d’un génie.
      Et peut-être même la série de l’année tous genres confondus!

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