Le bar de Galactus #8 : Ad Astra

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

C’est la sortie de la semaine… Après George Clooney (Gravity), Matthew McConaughey (Interstellar) et Matt Damon (Seul sur Mars) – et avant Natalie Portman (Lucy in the Sky) et Eva Green (Proxima) -, c’est donc au tour de Brad Pitt de revêtir une combinaison spatiale dans Ad Astra de James Gray (The Lost City of Z). Mais si vous préférez l’horreur à la science-fiction réaliste, libre à vous de parler de la série Marianne qui vient de débarquer sur Netflix ou du retour d’American Horror Story sur FX. Comme d’habitude, cette rubrique est la vôtre, donc n’hésitez pas à partager vos dernières découvertes !

L’astronaute Roy McBride (Brad Pitt) s’aventure jusqu’aux confins du système solaire à la recherche de son père disparu et pour résoudre un mystère qui menace la survie de notre planète. Lors de son voyage, il sera confronté à des révélations mettant en cause la nature même de l’existence humaine, et notre place dans l’univers.

43 COMMENTAIRES

  1. J’ai vu qu’une fois la BA de Ad Astra et je suis resté perplexe. Signe que la BA garde tout son mystère ?

    J’ai peur du cliché du fils qui veut surpasser son père mort (mais l’est-il vraiment ? 😉 ). Et voir des acteurs connus en cosmonaute ça me fait toujours bizarre.

    Après j’ai bien aimé Gravity et Interstellar, donc Possible que j’irai le voir.

    • Interstellar : décevant, surtout sur le dernier acte, mais très loin d’être une bouse

      Tiens d’ailleurs,
      SONDAGE : quel est votre film préféré se déroulant dans l’espace ?

      (pour moi c’est Gravity : quelle claque visuelle et SONORE, quelle belle mise en scène, quelle puissante façon de faire vivre des émotions aux spectateurs !)

      • Je répondrais bien 2001, mais c’est comme s’il était hors compétition, celui-là. Comme si, au fond, tous les autres films se passant dans l’espace essayaient de le répliquer, mais en variant les trucs.
        Et pour le coup, ma variable préférée, c’est vraiment Sunshine. Voilà un film qui ne vieillit pas et qui m’avait scotché à mon fauteuil, notamment par sa BO grandiose, son interprétation top-notch et son écriture ciselée. Même le délire Kurtz-Apocalypse-Now final passe bien, je trouve.
        Et cette fin, laissée au choix du spectateur, entre délire du personnage principal ou dérive mystique (ou les deux ?). Et quand on met le monolithe de 2001 dans son plan final parce qu’on a pas peur d’assumer ses références, ça se salue, quand même ^^

        • J’ai beaucoup aimé Sunshine, mais la fin style apocalypse now comme tu dis, j’avais trouvé que ça ne collait pas avec le film, et que le dernier acte partez un peu en cacahuète.
          Tien s je n’ai pas vu cette référence à la fin.
          Il faut que je le revois ce film

    • Interstellar est très long à démarrer et a une fin assez ouverte en terme d’interprétation, ce qui peut gêner effectivement, mais il est juste parfait dans son genre pour moi.

        • Très dur à regarder jusqu’au bout 2001 pour ma part, je ne comprend pas trop pourquoi il est considéré comme un chef d’oeuvre (je ne dis pas qu’il est mauvais attention 😉

        • Interstellar est tellement pessimiste aussi, quand on pense à des films dans l’espace on cherche aussi l’émerveillement pour moi. Interstellar se montre beaucoup plus froid et sinistre, il dérange en plus d’avoir une fin ouverte. C’est sans doute pour ça que j’ai beau avoir apprécié le film, il n’avait pas été une claque à l’époque pour moi. On ressort de ce type de film un peu bizzare en faites, comme le film Le Cercle des poètes disparus de robin william.

  2. J’ai hâte de découvrir ce film.

    Mais si je peux donner un conseil, j’ai découvert ces dernier jours, la série The Expanse. Et c’est tout simplement excellent !!! Une vraie perle, que ce soit visuellement, l’intrigue, l’atmosphère, les personnages (cohérents), et l’impression de réalisme bluffant pour une série de ce genre.
    Du très très haut niveau !

    • J’ai essayé The Expanse, et j’ai trouvé ça ambitieux pour une série, mais ça faisait trop cheap (en terme de visuel et surtout de jeu d’acteur) pour m’accrocher.

      • The expanse a été une belle surprise pour moi, je pensais tomber que une énième série sf low cost, mais au final l’espace j’ai trouvé ça très bien mit en scène. Bon par contre la sorte de créature, c’était une horreur. Niveau jeu d’acteur, ouais je comprends ça, le pire c’est Jim Holden quand l’acteur nous la jouer version en colère dans la saison 2, c’était tellement mal joué… Mais je recommande malgrès tout !

        La j’attends surtout avec grand intérêt la seconde saison d’alteterd carbon^^

  3. The lost city of Z a une très bonne réputation (bien qu’il soit un peu passé inaperçu). Pour ceux qu’ils l’ont vu, il était si bien que ça ? (je l’ai mis sur ma liste de film à voir)

    Pour Ad Astra, ça a l’air de qualité, mais la BA ne donne pas assez envie je trouve. Je le regarderai chez moi je pense.

    • Oui, Lost city of Z est bien, mais plus que lui, c’est La nuit nous appartient que je te conseille, de James Gray. Un thriller urbain avec un père (Robert Duvall), commissaire, et ses deux fils : l’un des flic (Mark Wahlberg), l’autre est le patron de la boîte de nuit en vogue (Joaquin Phoenix). Un grand thriller et drame familial, le thème de prédilection de James Gray. Celui-ci est certainement son plus accessible, je t’invite à le tenter. Si tu accroches, tente le reste !

      • La Nuit nous appartient, quel film de malade !! je crois que c’est ce film là qui a achevé de me faire tomber amoureux du jeu de Joachin Phoenix. A moins que ce ne soit Gladiator. Ou Her. Ou Walk The Line.

        aaaaaaaaaaaah je veux voir le Jokeeeeeeer purée octobre c’est trop looooooin xD

  4. Hum typiquement le type de film qui me fait de l’oeil, je suis très bon publique dans le genre faut dire aussi que nous ne sommes pas innondés par des films de type « réaliste » se passant dans l’espace. J’avais adoré Passengers qui n’a pas été très bien accuelli si je me souviens bien. Il est probable que je n’aille pas le voir au cinéma, peut être que je vais le regretter.

  5. Prometheus !!

    Nan je déconne, je dirai AlienS bien entendu pour le climax final débutant parmi ces foutus couloirs métalliques, lorsque ripley court avec Kyle Reese pour récupérer Newt. Voila le tableau : ils sont seuls, ça clignote de partout, il fait noir, on sait de source sûre qu’une bestiole va bientot débouler du plafond. L’horreur finale, imaginez vous par empathie à leurs places en train de déambuler dans ces couloirs ?:!
    Depuis j’ai une phobie des couloirs métalliques plongés dans l’obscurité, ainsi si je dois séjourner dans un sous marin je prendrais une lampe torche très puissante.

  6. J’ai démarré Marianne hier, et ça casse pas des barres! Des scènes de trouille pas original, mais qui fonctionnent . L’actrice principal est à la ramasse. Le personnage qu’ elle incarne est une tête à claque, ce qui ne facilite pas l’attachement qu’on devrait ressentir pour elle. Si on ajoute que l’ensemble est un peu fauché… Bref! J’attendrai d’aller au bout (si j’y arrive! ) pour me faire un avis définitif, mais ça par mal.

  7. …n’oubliez pas Ryan Gosling dans First Man… Car ici, on est plus dans la mélancolie de l’Astronaute (« Cosmonaute » c’est russe, je précise car on a tendance à l’ignorer), loin de son foyer. « Lonesome Space Cowboys », un registre de plus en plus courant au cinéma.
    Et surtout, c’est du James Gray, les histoires de famille compliquées et de résilience, etc… Avec le cru Brad Pitt 2019, très bon… un Pitt qui devait déjà jouer dans Lost City of Z, avant de le planter (mais restant à la prod).
    L’évolution de Gray en explorateur de l’inconnu se poursuit, avec grand intérêt.

    Et, sans rapport, cette news est tombée:
    http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Un-court-metrage-inedit-donne-un-bon-apercu-de-Jurassic-World-3
    Pour Natalie Martinez, disons…

  8. Bah sinon dans un tout autre genre , dans l’espace j’ai adoré « H2G2 » ça m’a fait penser a une adaptation lointaine de Futurama a l’époque….et franchement j’etait triste pour Marvin…
    Bon J’avoue « Mission To Mars » aussi pour le coté culte….mais j’ai jamais rien compris au concept…
    Sinon y’a « Lost in Space » UN CHEF D’ŒUVRE….le film je parle…avec Joey Tribbiani. (cette bouse…)
    et puis « Cosmos 1999 » comme série dans l’espace ça se place la….suis je vieux ???? juste a peine…

      • aaaaah trop de la chance !!!
        Je trouvai le « Eagle » bien plus classe que « Us Enterprise »…à l’époque tout le monde se moquait de moi…aller juste pour le kiff…..
        https://www.youtube.com/watch?v=_CVz1LPh0aA

        • Ah ouais !!! le générique et ses rif de guitare qui miaulent ! ben ouais, ça les mystères de l’ouest, chapeau melon et bottes de cuir … du coup je remonte le temps et me souvient de « Aux frontières du possible » dont on ne parle jamais, tu as du connaitre toi, vieux briscard 😉 (55 piges pour moi)

  9. « …He saddled a rocket to the stars
    Now I don’t know where you are
    A whispered goodbye in velvet tones
    Left my heart all tattered and torn
    Packed all his things in a little case
    Never to return to this place… »

    Comme toujours, on peut l’affirmer aujourd’hui, chaque film de James Gray semble bien être conçu en réaction au précédent…
    The Yards était plus noble et optimiste que Little Odessa…
    La Nuit Nous Appartient revenait à plus d’amertume…
    Two Lovers remplaçait l’émotion fraternelle par la passion amoureuse…
    The Immigrant gardait la structure de triangle amoureux (brun/brun/blond) mais le contexte est totalement inverse tant au niveau de l’époque que du personnage principal (d’où un rythme différent, plus détaché, avec beaucoup moins de tension)…
    The Lost City of Z gardait ces changements, mais en changeant aussi de classe sociale, en mettant en avant le mouvement (par l’Exploration, versant de plus en plus dans le Mystique) et en mettant en héros « le Père » (dont on peut faire un parallèle avec Gray, sur plusieurs points)…
    Sachant que tous les films de Gray parlent encore de lutte contre des carcans imposés par la famille comme par une Société. Cette Identité est inamovible.

    Ad Astra (« Vers les Étoiles ») se met donc dans ces pas, surtout dans le voyage intérieur et extérieur vers un enjeu à résoudre, façon Apocalypse Now, ou bien les mythes antiques (Neptune = Poséidon? donc Ulysse?) … mais ici, dans un contexte de SF, où l’Exploration se passe dans l’espace, nouveau territoire à coloniser ou, au mieux, à transcender. Mais dans ce cas, on se rapproche plus du Western, ou du « Frontierland », dans l’idée de se mouvoir dans un environnement totalement hostile et plutôt désert, où seuls ceux ayant assez de sang-froid, de détachement (et de violence) peuvent s’en sortir.
    Ce qui est le cas du personnage de Roy McBride/Brad Pitt dans ce film, très vite et facilement identifié comme un héros plus fort que tous les autres, qui s’en sort à chaque fois…
    Mais qui, dans cette histoire, doit aller à contre-courant de ses habitudes, c’est à dire en faisant plus appel à ses émotions réprimées par habitude… et de moins en moins appel à son impassibilité à chacune des épreuves surgissant dans toutes les étapes où le héros arrive – une scène d’action assez inédite à chaque fois, où les détails de cet Univers futuriste vont encore plus loin dans la « saleté » d’un environnement sauvage, avec des hors la loi et des notables corrompus.
    Ces moments d’action, intéressants mais assez durs à appréhender au premier coup d’oeil, car tombant même dans la série « Z » si on les prend trop au premier degré (le « Space Monkey » étant plus l’équivalent de l’attaque par une bête sauvage, dans un western)… cette action est surtout là pour faire évoluer le personnage principal, en l’affaiblissant de plus en plus, à mesure qu’il voit également ses certitudes s’effondrer de plus en plus.

    Ainsi, le scénario, n’a absolument rien d’extraordinaire, tous les enjeux étant ultra rebattues et prévisibles… Mais ce n’est pas le sujet du film, pas son contexte. Car dès le tout début, par cette voix off présente plus de la moitié du film, il s’agit vraiment d’un film ultra intimiste, ne mettant pas l’action et l’aventure spatiale plus au centre de la narration…
    On est clairement emporté par la voix intérieure de Brad Pitt, ses questionnements existentiels à mesure que l’on se perd en même temps que lui dans l’infini de ses pensées confuses, comme de l’infini de l’espace…
    Un peu maladroit, car tellement envahissant qu’à force, on hésite entre prendre tout ça pour un pensum lourdingue, ou de la dépression insupportable. Clairement, il y a division possible sur la manière personnelle de prendre ce film raconté à la première personne (les personnages secondaires sont ou inexistants, ou bien des sortes d’archétypes).
    Et se positionnant dans une lignée plus si originale que ça si on pense aux récents Gravity, Interstellar, Seul sur Mars, First Man, et ceux à venir ((Lonsome Space Cowboys – d’ailleurs Ad Astra a dans son casting 3 acteurs du film… Space Cowboys de Clint Eastwood).

    Comme si on était en mode « auteur narcissique » – étiquette que James Gray, homme assez humble en interview, rejette… Serait-ce alors l’apport de Brad Pitt qui donne cette impression ? Pitt devait jouer le rôle principal de Lost City of Z, avant se se rétracter. Parce qu’il n’est pas anglais comme le personnage, ou bien que sa vision était à l’opposée de ce racontait ce précédent film – une sorte d’auto destruction progressive ?
    Ainsi, As Astra peut apparaître comme moins fort que « Z », ou bien que le Pitt du Tarantino de cette année qui jouait tout autant sur le fantasme de l’acteur, mais sans trop le déconstruire, en gardant une amusante part d’ambiguïté…

    Néanmoins, ça reste un film ayant une bonne part de beauté, parlant de manière assez juste de résilience, de lâcher prise, d’accepter les échecs et le fait que l’Infini ne soit pas si enthousiasment que ça, et qu’on ne soit pas si Bon que ça (c’est assez « anti-américain » dans l’esprit, et pourtant…).
    Au sein de la filmo de Gray (et de Pitt), c’est une pierre intéressante à ajouter… mais seul le Temps peut nous dire à quel point.
    Car c’est aussi une constante dans le cinéma de Gray: chacun de ses films, peut-être parce qu’ils n’essayent pas d’être plus grands que leurs modèles, prennent de la valeur avec le Temps… tant en fin de compte, chacun n’oublie jamais d’être le plus juste possible avec les émotions de leurs héros fragiles.
    Et l’Émotion, c’est intemporel… dans chaque Espace-Temps.

    « …He saddled a rocket to the stars
    And let loose the sad in my heart
    Now every beginning is the start of an end
    I won’t live ’till I see you again ».
    🙂

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