Le bar de Galactus #188 : Creed III

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Si pour vous, le meilleur moment d’Ant-Man et la Guêpe : Quantumania se résume à Kang le Conquérant faisant pleuvoir des patates de forain quantique sur Scott Lang, bonne nouvelle… il y a un film entier explorant la même ‘thématique’ ! Eh oui, Jonathan Majors est déjà de retour dans Creed III, histoire d’achever un peu plus le 31e épisode du MCU au box office, d’affronter Michael B. Jordan sur le ring. Un film particulièrement important pour l’interprète de Killmonger, puisqu’il s’agit de sa première réalisation, au sein d’une trilogie initiée par Ryan Coogler (#ToutEstLié). Alors, la franchise Rocky continuera-t-elle de prospérer malgré l’absence de Sylvester Stallone ? Quel est votre programme sportif de la semaine ? Pétanque ou curling ? Aquaponey ou bras de fer ? Et accessoirement, qu’avez-vous vu/lu/bu ces 168 dernières heures ? A vos claviers et en avant mars !

Idole de la boxe et entouré de sa famille, Adonis Creed n’a plus rien à prouver. Jusqu’au jour où son ami d’enfance, Damian, prodige de la boxe lui aussi, refait surface. A peine sorti de prison, Damian est prêt à tout pour monter sur le ring et reprendre ses droits. Adonis joue alors sa survie, face à un adversaire déterminé à l’anéantir.

48 COMMENTAIRES

  1. Mon Dieu c’te baraque de Jonathan Majors !
    Beaucoup aimé les deux premiers Creed.

    Sinon aucun rapport vu sur Arte le concert des 21 pilots, bien connu pour le clip carcéral relatif au premier Suicide squad. Vraiment un super groupe.

  2. Parmi la floppée de films qui ont tentés le sequel d’une « vieille » franchise déjà adulée, Creed est probablement celle qui s’en sort le mieux. Principalement grâce à un 1er volet de transition ultra bien geré par Coogler.
    Reste maintenant à voir si ça tient sans son mur porteur : Sly !!

    Vu :
    – Les aventures de Jack Mimoune, outre un Malik bentalah quelconque, Jerome Commandeur & François Damiens sont hilarants et portent toute la comedie sur leurs épaules

    -Whale : C’était beau, et bordel Brendan Fraser !!!

    Lu : Avengers vs Xmen
    J’ai rarement autant respecté cyclope !!!!

    • Creed 1 était vraiment une superbe œuvre équilibrée entre hommage, renaissance et modernisation du matériel d’origine. La pâte coogler faisait tellement de bien.
      Le 2 a pour moi été décevant (sans coogler aux manettes, ce qui est loin d’être un hasard à mon avis)
      Et ce 3 ne m’inspire pas confiance 🤕

      +1000 pour cyclope dans AvX (le 1er comic book que j’ai acheté à l’époque d’ailleurs, après m’en être fait prêté). Hyper charismatique dans ce rôle.
      J’aime beaucoup la tournure de son perso dans les comics, radicaliste/pragmatique (voir comment ce monde l’a changé)

      • Remarque à posteriori, c’est la 1ere fois qu’un perso est « inquietant » juste dans son attitude, sans la facilité de la demonstration de puissance à tout va ! chaque entrée de cyclope suinte de badasserie !!!

  3. Creed III m’intéresse beaucoup… mais il me faudrait voir le II d’abord. Le premier avait été une vraie claque au cinéma à sa sortie.
    Vu :
    commencé la saison 3 de For all mankind et en suis à la moitié. Cette série s’améliore de saison en saison décidément.

    Lu : Supergirl Woman of Tomorrow. WoW juste WoW. Très bonne histoire. J’avais décidé de le prendre pour me faire une idée du futur film du DCU. Et le moins que l’on puisse dire c’est que je n’ai pas envie que cela soit massacré par une mauvaise adaptation.
    J’ai aussi commencé Carmilla, après avoir adoré Dracula il ya quelques années.

  4. Vu « The Fabelmans ». Très beau film, on ne voit pas les 2h30 passer, après Babylon on dirait bien que le 7ème art est à l’honneur en ce moment, et c’est tant mieux !

  5. 1917 : pas forcément ma tasse de thé les films de guerre, mais pour le concept du film j’ai regardé. Belle prouesse cette illusion du « tourné en un seul plan ». Ça donne un certain réalisme et une ambiance lourde non-stop.
    Le petit inconvénient avec cette technique est qu’on perd en dynamique, surtout dans les échanges. Pour ce film, ça passe car c’est étudié pour, mais moins si on en faisait une généralité au cinéma.

    Catwoman : Hunted : vu sans attente particulière, le film est au final divertissant. L’animation manga, un peu à la Totally Spies, sur fond de musique jazzy colle parfaitement au personnage.
    Scénario simple qui laisse la part belle à l’action et à l’apparition de « guests », des situations un peu trop gros par moment (l’affrontement contre tous les membres de Leviathan est mal géré), mais le combat final contre Barbara (j’avais oublié qui elle était vraiment) est une vraie réussite grâce à une atmosphère et une tension vraiment angoissante. Agréablement surpris.

    • Salut Pirail.
      J’avais du temps devant moi + sieste bébé = temps pour un film, et comme 1917 était sur ma liste de film à voir, je t’ai suivi 😉

      1917 : Quelle masterclass
      Je comprends maintenant pk il a été aussi récompensé => l’écriture, la réalisation, la BO, les effets spéciaux à peine visible, le montage, la photographie, la lumière, les décors incroyables, le jeu d’acteur, et cette maitrise générale (jusqu’à la dernière image). Un chef d’oeuvre du cinéma de guerre. Que de moments incroyables (avec en point d’orgue cette course incroyable sur le champ de bataille), quel rythme, et quelle expérience. Décidément Sam Mendes est un grand cinéaste.
      Je sais que j’étais également dithyrambique sur Nope la semaine dernière, mais là on est à un autre niveau, on parle de la cour des grands. Donc je le conseille au plus grand nombre pour ceux qui ne l’ont tjr pas vu.

  6. Très hâte d’être à mercredi pour la reprise de Mandalorian et je vais aller voir The Fabelmans prochainement, d’ici-là je vais tâcher de faire diminuer ma pile de lectures comics : en pleine lecture de L’Etrange Vie de Nobody Owens, après j’ai Catwoman : Lonely City, Supergirl : Woman of Tomorrow, Hullk vs Thor, Spider-Man Noir : Crépuscule à Babylone et le tome 1 de X-Lives/X-Deaths of Wolverine, bien occupé XD

  7. Une de mes grosses attentes de l’année avec Mission Impossible, John Wick, Killers of the Flower Moon. J’aime le fait que la série ait un réal différent à chaque fois comme Mission Impossible au départ également, mais je pense que MBJ devrait rester pour les prochains comme Stallone en son temps.

    Egalement vu The Fabelmans, peut être pas le film de Spielberg que je me vois revoir le plus mais à nouveau un très bon film de sa part et le plus personnel jusque là.

  8. J’étais un peu sceptique après le 2eme film, mais les plans à la Ippo avec la sueur en ralentie m’ont bien donné envie (ça et les ados de Majors, on va pas se mentir)

    Du coup j’irai sûrement le voir

    Et pour le programme sportif je me suis mis au rugby dernièrement
    C’est apparemment aussi un sport de combat

    • Sympa le rugby. J’en avais pratiqué en formation, et c’est ma plus belle expérience en ce qui concerne ce sentiment de ne faire qu’un avec un groupe. Moi qui suis surtout foot, j’avoue que le rugby est un bien meilleur sport pour ce qui est du  »collectif » (cette entraide constante, cette façon de faire bloque ensemble, cette cohésion)

      • Pareil, je suis plus basket à la base

        Mais en terme de cohésion ça n’a rien à voir, même si ça reste des jeunots (je fais ça en club universitaire) donc y a quand même un peu le côté « jeune loup qui veut prouver » sur le terrain de temps à autre

        Mais à part les quelques bourpifs que je prends j’apprécie beaucoup

    • Autant le premier avait réussi à garder une certaine authenticité à la Rocky, le 2 m’avait franchement gavé, je repense à ce final sur fond vert sans âme et sans saveur, là où Rocky VI par-exemple, avait tourné dans une véritable arène au beau milieu d’une véritable compétition avec donc un véritable public. Ça peut paraître anodin, mais c’est ce genre de détail qui peuvent permettre de donner à un film de l’épaisseur et du cœur, et c’est ce qui manquait cruellement à Creed 2 franchement

        • L’histoire n’est pas de Stallone, il a seulement écrit une partie des dialogues, sûrement les siens, mais je parlais pas vraiment du scénario, il est pas révolutionnaire et casse pas trois pattes à un canard, mais c’est juste un remake de Rocky 4, je parlais vraiment du film dans son ensemble, qui respire juste le film mercantile du début à la fin je trouve. Et j’ai rien de particulier contre les fonds verts mdrrr le premier Creed le faisait aussi mais de façon plus terre à terre juste pour donner un-peu de profondeur à leur arène en studio et y’avait toujours un vrai public, dans le 2 leur géante arène en CGI et leur public en CGI c’est juste dégueulasse, ça se voit, et ça va à l’encontre de l’esprit terre à terre qu’ont toujours eu les Rocky, mais si je m’archane sur un petit élément particulier du film comme ça c’est car je trouve qu’il est assez représentatif du film dans son ensemble 😅

          • L’entraînement dans le désert était bien fait, la réflexion du film sur le rôle de père est sympatoche (Creed et sa fille ; Drago et son fils), la bande son était bonne.

            Dans une saga présente plusieurs fois aux oscars, c’est évidemment loin d’être le meilleur, mais il fait le taf je trouve.

        • J’ai du mal à voir comment vous pouvez dire que le film n’a pas de cœur vu ce qu’on nous montre des personnages d’Adonis et du fils Drago dans ce film. Même du père en fait…

          • Là dessus je te rejoins Archer, les meilleurs scènes IMO sont celles avec le père et le fils (l’introduction est sympa)

            Lundgren tient toujours la baraque

          • Diantre Rastarapha ! T’es à deux doigts d’entrer dans la fachosphère là, fais gaffe à toi ! En plus je vois que tu as attaqué le rugby et que tu kiffes la camaraderie propre à cet univers, tu as donc fait un grand pas en masculinité toxique. La glace sur laquelle tu te tiens est bien fine mon gars… 😆

            @Black Bolt/Panther
            Je réalise que tu as parlé de « manque » de cœur et que j’ai repris ça comme si tu avais dit « absence » de cœur. Ca ne change rien au fond de mon message mais je tenais à corriger cette erreur. ^^

          • @Archer
            Oui je m’exprime mal, c’est plus le côté réalisation qui manque de coeur (ou juste d’une patte). J’ai trouvé le film fade à ce niveau.
            Le 1er m’avait transporté/enthousiasmé (et pourtant je n’ai vu aucun Rocky => ne me jetez pas la pierre Pierre).
            Et celui-ci ne m’a pas du tout fait vibrer ou même ambiancé. Et ce n’est qu’après avoir vu le film que j’ai constaté que ce n’était pas Coogler le réalisateur (j’y ai donc vu une certaine explication)

            ps : correction d’erreur approuvée avec joie :p (même si pas vraiment conséquente ^^) Mais ça fait plaisir de parler avec des personnes qui savent apprécié l’importance de la nuance des propos 😉

          • Archer : Là c’est tranquille

            Mais je vais pas trop m’attarder sur ce qui s’est dit sous l’article du cas antman par contre

          • @Black Bolt :
            J’entends ton point de vue. Je trouve aussi que l’absence de Coogler se ressent. Et plaisir partagé. 😉

            @Rastarapha
            C’est toujours tranquille jusqu’à ce qu’on vienne te traiter de truc-iste ou machin-toxique. Et là soudainement ça l’est moins. Mark my words : bientôt tu connaitras le traitement que tu as appliqué à certains ici. Et ce jour-là bon courage pour expliquer à cette horde de moutons matrixés que oui, le rugby peut être violent et brutal, mais que ça fait pas de toi un mâle toxique pour autant. Tu penseras à moi ce jour-là. 😁

          • J’ai du mal à voir le rugby comme un sport violent et brutal. Deux barraques qui se roulent dans l’herbe comme Anakin et Padmé et qui pour le club de la capitale arborent un fier maillot rose bonbon, ça me laisse dubitatif 😅

          • mdrrr Garyus

            Effectivement, ce n’est que douceur incarnée.

            https://www.youtube.com/watch?v=WjKv034IynI

            On voit bien que Lucas s’est inspiré du Rubgy pour cette scène d’Anakin et Padmé. ^^

          • Ah ah! J’avoue que je n’ai jamais aimé ce sport mais curieusement, avec les années, j’aurais bien aimé m’y mettre. Mais entre l’envie et la capacité…

  9. Le problème c’est que l’absence de Stallone est dû à une grosse embrouille en coulisses et qu’il a dit qu’il trouvait honteux qu’on le dépossède de sa propre création et qu’il ne regarderait jamais Creed 3. Et soyons honnête, la meilleure partie des deux précédents c’était Stallone pas Jordan

    •  » Et soyons honnête, la meilleure partie des deux précédents c’était Stallone pas Jordan »
      =>
      Pas trop d’accord. Stallone était bien sûr très important dans l’affection que j’éprouvais pour le 1, mais l’univers de Creed était tout aussi intéressant à suivre. C’est l’alchimie entre les 2 qui faisait la force de ces films, et un 3 sans Rocky :s:s
      Surtout que vu l’état de santé du personnage, il y avait moyen avec ce 3e opus d’aller au bout du processus, et de proposer une histoire déchirante et forte en émotion.
      Déçu du choix proposé avec ce « frère » qui veut tout reprendre à Creed, sur le papier ça ne me donne pas envie(et le fait que ce soit Jordan aux manettes ne me rassure pas non plus, tjr sur le papier). J’attendrai les retours.

    • Pas d’accord. Pour moi les deux vont de paire. J’irai même jusqu’à dire que, même si j’aurais préféré que l’absence de Rocky de ce troisième opus soit justifiée par le scénario et non par des embrouilles de coulisses, Adonis m’intéresse suffisamment pour aller voir ce Creed III. L’inverse par contre – Rocky seul, sans Adonis – il faudrait vraiment un pitch et/ou un trailer incroyables pour me motiver.

  10. J’attends autant ce creed 3 que je le redoute.
    je me demande si c’est une bonne idée d’avoir mis Michael b jordan à la réalisation alors qu’il n’a encore rien réalisé, mais d’un autre côté, je me dis que le studio et les producteurs doivent vraiment avoir confiance en ses capacités de réalisateur pour lui avoir confié le projet et le fait que les premiers avis qui sont sortis sur internet il y a quelques jours soit très positifs me rassure.
    J’espère aussi que le film ne va pas bidé à cause du boycott de stallone qui risque d’entraîner le boycott des fans de rocky.

  11. Je me demande si, en observant bien la foule des Kang, on n’y découvrait pas un variant boxeur (et d’autres faisant référence aux divers rôles de Jonathan Majors) ? 😁
    Par contre ce n’est Pas une franchise de Rocky, c’était à la base une histoire de Ryan Coogler qu’il a juste intégré à l’historique de Rocky (meilleur pour le financement).
    Lequel Rocky a eu sa Saga joliment bouclée dans le sixième film. Et « Creed », c’est juste un bonus, où son personnage va se battre contre autre chose que des boxeurs (contre la maladie, puis contre l’orgueil)… mais c’est plus lui le héros principal, que Stallone et les spectateurs n’oublient pas cela.

    Vu :

    – Dernier René Clément, « La Baby-Sitter »…
    Pas très adroit dans l’utilisation de références au métiers du cinéma, dont il critique star-system et producteurs par un biais criminel – pas non plus bien inspiré pour son inclusion habituelle de thématiques de contes de fées, ici redondantes.
    Mais il vise tout de même juste en tendant la main à Maria Schneider, et en anticipant une partie du destin de Sidne Rome.

    – Des inédits de Marcel Carné… Plus le même charme après le départ de Jacques Prévert.

    – « Battleship Island »… Beaucoup attendu, depuis une fameuse vidéo de Yannick Dahan.
    On n’est pas trop déçu, tant la fiction inspirée d’une tragique histoire vraie se fait dynamiter par l’énergie explosive du tout, si généreuse en action trépidante superbement découpée – on s’autorise même du burlesque, du super espionnage, de la bande-dessinée (le méchant diabolique, au look de caricature sortie d’un Tintin), du lyrisme Morriconien avec carrément « Ecstasy of Gold » !!!!
    Mais si ça donne l’impression de partir dans tous les sens (ces coréens..!), avec plusieurs personnages aux arcs narrarifs particuliers, des relents simili-nationalistes (ne plus oublier ce peuple pendant la seconde guerre mondiale) et du Drama un peu trop sérieux (le destin du père, un face caméra accusateur Bongjoonesque)… le fait est que le film ne dévie jamais de son thème central : lutter contre toutes les formes d’asservissement que sont le mensonge, la propagande, la bureaucratie… la déshumanisation.
    Quitte à devenir une horde barbare assoiffée de sang, et de fureur de vivre malgré une mort certaine – une légion de fourmis, évidemment.
    Fulgurant et épique !

    Perdition et tiraillements, entre soumission religieuse et culturelle, et autodestruction violente, dans deux films :

    – « La Prière »…
    Celle-ci devenant un moyen plutôt qu’une finalité, dans la recherche de la paix intérieure et d’un idéal, même plus charnel que spirituel.
    Où comment partir vers les sommets, plus près du Seigneur pour finalement mieux se trouver au plus proche de la terre, à fouiller à la recherche de vérités historiques.
    Tout pour Anthony Bajon, le mutisme et la douleur de cet électron libre en fait un héros contestataire, malgré ses moments de bonnes volontés.
    Ni intégré, ni désintégré.

    – « Mignonnes »…
    Le classique « film de bande », l’émancipation se faisant par l’intégration d’un groupe intimidant, pour se sentir soi-même plus fort et échapper aux humiliations…
    Mais ici, avec des petites filles de 11 ans ! Dénonçant l’hyper sexualisation précoce (en « dansant » sur le fil de la fascination), l’abus toxique de réputations virtuelles, voir même l’abandon parental.
    Jouant sur un effet « criminel » allant crescendo pour l’héroïne principale, avec beaucoup de force émotive et d’énergie mouvante. Ainsi que de petits moments d’onirisme, qui sont des parenthèses permettant de revenir vers l’innocence perdue (enfantine).

    – César 2023…
    Comme toujours, ça sera toujours mieux que les Oscars, et personne ne le verra (passons ça pour de l’autocritique).
    Après un début difficile car trop enfantin et maladroit (Jamel Debbouze etc, bien entendu, Juliette Binoche nous fait une « Will Smith » molle, une interruption avec une militante écolo fait à peine sursauter)… ça monte progressivement en gamme, vers plus de maturité, de classe et…
    Brad Pitt déboule ? On l’avait pas vu venir ! C’est enfin surprenant, c’est du bon Hollywood ça, poudre aux yeux certes (Fincher lui aurait-il écrit son texte là aussi ?), mais impressionnant.
    Et en fin de compte, c’est comme si on regardait un vrai film de 3 heures (pile), qui ne cesse de s’améliorer au fur et à mesure (Commandeur, Lutz, Trintignant, Efira, n’en jetez plus).
    Les favoris ont ce qu’il méritent ou quelques beaux lots de consolation. En plus, « La Nuit du 12 », c’est non seulement bon et nécessaire… mais c’est aussi un peu Fincherien comme film, non ?

    – « Bandido (Caballero !) »…
    Chouette, un Richard Fleischer qui me manquait.
    Bon, pas un grand film non plus, et même plutôt petit et comédie jouant à fond sur la nonchalance de Robert Mitchum (se promener au milieu d’un affrontement armé comme si on était un touriste pendant un tournage, ce genre de chose). Presque un précurseur des héros individualistes Leoniens, perdus au milieu de la Grande Histoire – violente.
    Manque surtout d’ampleur et d’un casting un peu plus solide en face de la star, pour nous faire croire à cette histoire de rédemption par l’amour (désinvolte) et l’amitié (ambiguë), dans un presque Western en temps de guerre civile mexicaine.

    Lu :

    – Constance à la What If pour les Vengeurs de Jason Aaron, encore plein de bonnes idées et bons dialogues.

    – À part peut-être Steve Orlando, les séries des X-Men ont toujours des scénaristes au taquet, qui ne font pas de cadeau.
    Et début du retour des sarcastiques Milligan/Allred dans X-Cellent, loin de toute Krakoa et de toutes pudeurs.

    – Ghost Rider remet le couvert comme d’habitude (damné, pas de bol, sur les routes). Malgré un effet « Immortal Hulk », les dessins ne suivent pas complétement.

    – Punisher : Le roi des tueurs – Livre Un…
    Aaron joue à « Et si Frank Castle faisait un pacte maudit ? »… C’est de circonstance, après le Cosmic Ghost Rider. C’est même pas la première fois quand on sait comment Rick Remender ou même Nick Spencer avaient traité un Castle – ancien catho – mis face à la tentation.
    Tout pour ne pas vraiment parler de la récupération politique du sigle de l’anti-héros (les excités de la gâchette seraient prêts à dégainer trop promptement pour bien embarrasser Marvel), alors c’est l’idée qui prime avant tout : en utilisant des moyens gracieusement mis entre ses mains, comment Frank va pouvoir un (sûrement bref) instant manifester à nouveau quelques sentiments ? Et est-ce que ça pourrait le renforcer (une idée pour son adaptation MCU future ?) ou bien mener à sa fin ?
    En attendant, ça dégomme bien, les dessins sont top et les mensonges sont en cascades.

    – Épilogue de Star Wars – Crimson Reign…
    Plutôt une transition, avec quelques loyautés mises en balance. Pas mal, sauf pour la qualité générale des dessins (ça fait le job, mais sans plus).

  12. Lu Watchmen d’Alan Moore et de Dave Gibbons. Même si le style de graphique est daté, je me suis laissé subjugué par les dessins. J’ai pris plaisir de scruter chaque détail dans les cases. Côté scénario, les personnages sont dépressifs dans un atmosphère glauque mais chaque histoire d’entre eux peaufine le récit principal pour arriver à un mindfuck assez grinçant. Une sacrée mauvaise blague… Pauvre Rorschach. C’est d’une fraîcheur, cette histoire, sortie des sentiers battus. D’autres comics autour de cet univers sont dispensables ? Idem pour la série HBO ?

    Redécouvert Iron Man et L’Incroyable Hulk. Retour à l’air pur ! Je me rends compte que Robert Downey Jr a su rendre iconique son perso. Grosse déception pour la non-trilogie de Hulk. L’évolution de MCU a une différence flagrante entre le premier film et le récent. Les CGI et les scénario sont travaillés, à l’inverse d’aujourd’hui. Clairement, la formule actuelle est essoufflée et je pense que ils devraient revenir à celle d’origine pour se renouveler. Comme certains jeux vidéos dont j’ai oublié les noms, sont évolués en 3D et puis revenus à la méthode rétro. C’est ainsi qu’ils ont connu une nouvelle succès.

    • @ Mrs Goodman : J’ai beaucoup aimé le film de Snyder, tout en notant une différence avec le bouquin qui m’a paru essentielle : on (ou disons, je) sent la tendresse de Snyder pour ces personnages, alors que Moore n’en a aucune pour eux, et semble ne pas les aimer. En ce qu’ils incarnent, je veux dire. Du coup, alors que dans le film, on a au moins deux personnages qui ont l’air de s’en sortir, dans le bouquin, c’est moins évident, car ils sont obligés de renoncer carrément à leur identité, et à se cacher en se grimant. Il y a d’autres différences, mais c’est ce qui m’a le plus marqué.
      Autrement, je n’aime pas le découpage en gaufrier, donc c’est une chose qui me dérangeait dans le livre, mais c’était la volonté de Moore de procéder comme ça. Gibbons a fait un super boulot. Ce livre est expérimental, avec des trucs qui se répondent d’un chapitre à l’autre, la mise en abyme, etc.
      C’est ce bouquin, enfin, cette série, qui a été sortie en bouquin plus tard je crois, et surtout son succès, qui a influencé DC et Warner par la suite, en leur faisant systématiser un côté dark n’gritty pour le meilleur et pour le pire.

  13. « But I’m a Creed
    I’m a winner… »

    Le cinéaste Ryan Coogler voulait créer Son personnage de boxeur noir, dans une saga à plusieurs volets.
    Il s’est greffé sur la franchise « Rocky », laquelle trouva ainsi un nouveau moyen pour se réactiver (le genre de business auquel Sylvester Stallone peine de plus en plus à résister).
    Quoi de mieux comme point de départ pour Coogler, intéressé par les histoires d’héritage parentaux et de legs de la violence, que Apollo Creed… puisque c’est un personnage peu défini, juste inspiré de boxeurs connus et qui restera toujours utilisé comme prétexte à l’évolution d’un autre.
    Jadis adversaire, ami entraîneur et enfin objet de « vengeance » pour Rocky. Là père illégitime pour Adonis dont il brigue le nom (la symbolique des patronymes est très présente, à travers les divers noms du héros dans le premier, puis de celui choisi pour sa fille dans le second), puis pour lui aussi une pseudo vengeance.
    On y ajoute aussi des pères coaches, ce qui est le moyen garder dans la narration Stallone, qui en profite pour se trouver d’autres combats (contre la maladie, contre l’inertie). Même Dolph Lundgren est là, surprenant !

    Mais qu’on se mette bien ça en tête : ce ne sont pas les « anciens » les héros en titre, malgré la persistance (française surtout) à encore citer Rocky Balboa. À un moment donné, c’est bien autour de l’univers personnel de Adonis qu’il faut que ça tourne.
    Et tant pis pour le fâché Stallone et les fans de la première heure, qui feraient inévitablement la comparaison entre les deux générations. Car des italo-américains aux tronches de traviole, nés dans la rude première moitié du XXeme siècle, ce n’est pas comme des afro-américains un peu plus confortables, nés dans la dernière partie du XXeme siècle mais gardant un passif violent vis à vis de leur pays.
    Et Philadelphie n’est pas non plus Los Angeles, mais bon la Politique n’est pas vraiment une donnée centrale dans ces films (même « Rocky IV »). Juste la vie et la réussite de gens de la classe populaire.
    Au troisième volet, l’émancipation est effective : sans être tous morts, les pères ne sont plus du tout là, les fils oui. Et l’histoire intime de Adonis est enfin racontée sans interférences, le spin-off indépendant est quasi total avec le minimum de références passées. Même si pas très loin de son modèle d’origine

    Évidemment il faut faire avec un héros qui, même s’il a le charisme solide de Michael B. Jordan, n’est pas aussi amusant et « chien battu » que Rocky… Et comme ce dernier n’est plus là pour jouer les mentors placides (un rôle que commence à peine à endosser Donnie), voilà maintenant que déboule Damian, joué par l’insaisissable Jonathan Majors. Lequel apparaît clairement comme… une version négative de Rocky.
    Underdog, au faciès à la fois de taureau et de Bozo le clown, un Creed lui donne sa chance… c’est tout comme. Mais qui aurait fait de très mauvais choix de vie, sa violence interne et sa revanche sur la vie ne sonnent pas pareil. Bien sûr l’acteur est impressionnant et poilant, comme toujours. Mais pas trop « démoniaque » non plus, car si l’on est pas loin d’un polar sombre à certains moments, faut pas exagérer sinon ça n’est plus un film de Boxe, du Noble Art, avec des règles qu’on ne peut pas contourner tout le temps.

    Alors que MBJ, tel Stallone en son temps (encore), assouvit ses envies de mise en scène, il se retrouve face aux mêmes codes évolutifs à respecter dont les « Rocky » ont été les modèles parmis les plus célèbres.
    Les deux premiers « Creed » racontaient des trajectoires usitées telles que l’envie de trouver sa voie avec honneur, puis la célébrité égotique, puis la chute inévitable, puis le retour en force etc, avec quelques variations intéressantes (l’identité afro-américaine moderne, la gestion de la douleur dans le 2)… Ici on a la retraite embourgeoisée, la dette, l’erreur, le deuil formateur, le retour forcé – et toujours ces entraînements où on joue sa vie dans la perspective du grand match. C’est toujours prenant, ça reste toutefois prévisible, malgré des efforts pour remuer le tout.

    Ce qui pèche assez pour le réalisateur, c’est sa gestion du temps d’exposition de ses scènes. D’une trop longue séquence introductive présentant un fort et un doux, retournée complètement par une explosion de violence…
    À des moments du quotidien père/fille, ou les interrogations carriéristes de Bianca, qui introduisent des problèmes sans résolution concrètes (la suite dans le 4 ?)…
    Jusqu’à un affrontement final qui va trop tôt passer à un état abstractif, inspiré par les animés japonais qu’affectionne Jordan (son Killmonger était notamment vêtu comme Végéta). Ces effets de mise en scène, ces ralentis, et surtout ces nombreux dialogues uniquement visuels (par la langue des signes bien sûr) et utilisant les miroirs sont quelques uns des meilleurs moments cinématographiques du film, justifiant le visionnage en salle.
    Avec de bons combats sur le ring, encore galvanisants.

    Qui plus est avec un épilogue plutôt satisfaisant et aux allures définitives… mais on sait comment c’est avec cette/ces franchise(s) – comme avec Stallone.

  14. @ Garyus : je te réponds dans le bar, donc, sur City Hunter et Cat’s Eyes. J’avais été très surpris d’apprendre qu’ils avaient pour origine le même auteur, car, les personnalités des héros sont pour le moins opposées à première vue, et le style graphique (je parle des animés en fait) ne sont pas si proches que ça, me semble-t-il. Les personnages de Nicky ayant un design que je qualifierais faute de mieux de « un peu carré », alors que les Cat’s sont toute en courbes douces et en félinité, c’est le cas de le dire. Enfin, sur la première saison, car dès la deuxième, elles sont un peu plus « pointues » de visage.
    Je n’ai donc découvert leur relation que très récemment, quand Philou a fait son film, que j’ai adoré, alors qu’à la base, je n’aime pas Nicky Larson ! Mais je trouve qu’il y a un vrai respect du produit, et on sent l’amour de l’équipe pour le personnage. Et puis, je suis un grand fan de Tarek Boudali, qui pour moi, s’est surpassé dans ce film ! 🤣 🤣 🤣
    Donc, de Tsukasa Hojo, je ne connais que ces deux-là, et j’ai adoré les voir ensemble dans le dernier film, qui est superbe en effet !
    Un autre auteur que j’apprécie beaucoup et qui a construit un univers partagé, c’est Leiji Matsumoto, avec son célèbre Albator, le Galaxy Express, et je ne sais plus trop. Je n’ai pu voir qu’Albator pour l’instant, mais je sais que par exemple, le personnage d’Emesralda est dans les deux séries. Avec le vieux copain d’Albator, celui qui a inventé son vaisseau ! J’ai revu la toute première série Harlock, avec les Sylvidres, il y a seulement trois ou quatre ans, et j’ai pris une énorme claque ! S’il y a une série moderne dans ses thématiques, limite visionnaire, c’est celle-là.
    Et je m’amuse toujours autant, surtout en ces temps… de voir toutes mes copines être folles amoureuses d’Albator… Je n’en connais pas une seule qui n’ait pas fantasmé dessus ! 🤣 🤣 🤣
    Ah, j’oubliais, mon Maître, ça reste Masamune Shirow, avec son Ghost In The Shell et Dominion Tank Police. Deux manières, dramatique et humoristique, de traiter la même question de la limite entre l’I.A. et la vie. Shirow est à l’origine de mes propres interrogations sur le sujet. Mais là encore, j’ai surtout vu les films anime.

  15. https://www.superpouvoir.com/les-films-creed-vont-avoir-une-suite-en-comics-chez-boom-studios/

    C’est inattendu… Plutôt qu’un opus avec des acteurs (et une actrice plus âgée pour Amara), la suite logique arrive sous cette forme.
    Plus de films du tout alors ?

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