Le bar de Galactus #223 : Invincible ~ Le Garçon et le Héron ~ Halloween

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

C’est parti pour une nouvelle semaine… placée sous le signe de l’animation ! Après deux ans et demi d’attente, Prime Video proposera vendredi le premier épisode de la saison 2 d’Invincible, sachant que vous pouvez dès maintenant voir ou revoir l’épisode spécial sur Atom Eve dévoilé cet été. D’après le créateur Robert Kirkman, il faudra 7 ou 8 saisons pour raconter l’intégralité des comics… Invincible pourrait donc nous accompagner tout au long de la décennie ! Sans transition, mercredi verra la sortie du Garçon et le Héron, le dernier-film-avant-le-prochain du retraité le plus récalcitrant de la planète, Hayao Miyazaki. On en profite pour un petit top Ghibli ? Enfin, Halloween est à nos portes. Pour ceux qui ont prévu une chasse au glucose dans les rues de votre ville, en quoi vous déguiserez-vous ? Peut-être en Gotham City Sirens, comme Camila Mendes, Madelaine Petsch and Lili Reinhart (voir ci-dessous) ? A vos claviers et très belle semaine à tous !

Basé sur le comic-book révolutionnaire de Robert Kirkman, Cory Walker et Ryan Ottley, l’histoire suit Mark Grayson, 18 ans, qui est comme tous les jeunes de son âge – sauf que son père est (ou était) le plus puissant des super-héros de la planète. Toujours ébranlé par la trahison de Nolan en saison 1, Mark peine à reconstruire sa vie alors qu’il doit affronter de nouvelles menaces ainsi que sa plus grande crainte : devenir son père, sans s’en rendre compte.

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La série Invincible revient à partir du 3 novembre 2023 sur Prime Video, avec Steven Yeun (Mark Grayson/Invincible), J.K. Simmons (Nolan Grayson/Omni-Man), Sandra Oh (Debbie Grayson), Zazie Beetz (Amber Bennett), Gillian Jacobs (Samantha Eve Wilkins/Atom Eve), Zachary Quinto (Rudy Conners/Robot) et Walton Goggins (Cecil Stedman).

44 COMMENTAIRES

  1. https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Matthew-Perry-est-mort-la-star-de-Friends-avait-54-ans

    https://www.premiere.fr/Series/News-Series/Celui-ou-nos-coeurs-sont-brises-les-reactions-a-la-mort-de-Matthew-Perry

    https://www.premiere.fr/Series/News-Series/Les-10-meilleures-vannes-de-Matthew-Perry-dans-Friends

    Adieu Matthew. Tu étais le copain de moi. 😔

    Vu :

    – « Un mari idéal » (1947)…
    Alexander Korda adapte Oscar Wilde, les rapports mondins et professionnels entre snobs de la bonne société Victorienne.
    La culpabilité et surtout tout ce qui touche à la probité morale, notamment quand on l’associe trop vite à l’amour, à la respectabilité.
    Un peu mou, mais heureusement qu’il y a Paulette Goddard en manipulatrice aussi perfide que piquante. On aurait aimé que le film tourne plus autour d’elle.
    _

    – « Riz amer »…
    Giuseppe De Santis, cinéaste néoréaliste italien (pas le meilleur), réalise un film culte pour son érotisme latent (tenues légères dans les rizières) – dont la découverte de la très belle Silvana Mangano.
    Tout ce qui concerne les conditions sociales de travailleuses partagées entre une sororité exaltée, et une exploitation harassante, ça y est… sans grand génie, de façon appliquée.
    Tout le côté polardeux, avec aussi des chassés-croisés amoureux (du désir surtout), sont un peu plus classiques.
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    – « Impact » (1949)…
    Le réalisateur Arthur Lubin (beaucoup de bonnes séries B) nous offre un bon film dramatique déguisé en polar crapuleux : une histoire de mari à éliminer (Brian Donlevy), dont Lubin retourne les codes en séparant en deux le crime publiquement établi, et la réaction désabusée de la victime… qui y a réchappé de justesse, son assassin ayant endossé sa mort).
    Alors qu’on se dirige vers une intrigue proche de « Prisonniers du passé » (vaut-il mieux une vie prestigieuse mais froide, ou modeste avec un grand amour ?), la personne trahie se retrouve prise à son propre jeu dès le moment où elle décide d’être honnête, de « revenir à la vie ».
    Et c’est à une métaphore du cauchemar conjugal qu’on assiste, dans un dernier tiers en forme de film de procès où Donlevy se met complètement en retrait, au profit de Helen Walker (vilaine garce), Ella Raines (belle idéaliste) et surtout Charles Coburn en enquêteur briscard proche de la retraite, loin de ses emplois habituels de vieux riches bougons – il est savoureux.
    Le récit prend son temps pour finir par se révéler entièrement, mais la ballade et ses étonnantes circonvolutions mènent bien à un terminus haletant et satisfaisant.
    _

    – « La Tigresse » (1949P…
    Le réalisateur Byron Haskin (beaucoup de bonnes séries B) nous offre un bon film dramatique déguisé en polar crapuleux : une histoire de mari gênant (Arthur Kennedy) et de magot à récupérer, dont Haskin retourne les codes en se concentrant sur le personnage principal féminin qui est une Femme Fatale… mais sans avoir les attitudes typiques d’une Femme Fatale.
    Puisque c’est Lizabeth Scott, actrice considérée comme une simili Lauren Bacall (quelques traits communs) tout en étant complètement crédible en femme au foyer ordinaire, fragile, frustrée. Composantes qu’elle va garder du début jusqu’à la fin, alors qu’elle va quand-même mentir, intriguer, manipuler jusqu’à la planification glaciales de meurtres, au point de finir par effrayer un gangster maître-chanteur (Dan Duryea, toujours génial) pourtant présenté comme très menaçant.
    Son visage légèrement usé (elle a pourtant la vingtaine), ses expressions mêlant des rictus de plaisir et de la terreur panique… son projet favori, d’après l’actrice. Son meilleur rôle, assurément.

    Et c’est à une métaphore du cauchemar féminin qu’on assiste au fur et à mesure, surtout lorsque le dernier tiers du film (alourdi par le personnage mystérieux mais crucial que joue Don Defore) nous confirme que l’on nous parlait ici de femmes contraintes à la dépendance – la belle-sœur Kathy, vivant sur le même pallier que le couple et réduite à être une future épouse obéissante. Ou bien l’affirmation selon laquelle une femme ne devrait pas se déplacer sans un homme – ni même se faire accoster sur une route déserte par quelqu’un voulant l’aider…
    Et on n’y parle alors d’une femme qui cherchait absolument à ne plus dépendre des hommes (tous ceux qu’elle fréquente se révèlent trop sages, trop faibles). Ce n’est pas l’amour de l’argent qui la motive, mais celui de la liberté… de sorte qu’on ne peut jamais complètement juger ce personnage, malgré ses actes impossibles à cautionner.
    Le récit prend son temps pour finir par se révéler entièrement, mais ce suspense et ses étonnantes circonvolutions mènent bien à un terminus brutal et tragique.
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    – « Killers of the flower moon »… analyse complète au Bar précédent, le #222.
    Addendum :

    https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Un-entracte-au-milieu-de-Killers-of-the-Flower-Moon–Des-salles-bravent-linterdit
    C’est bête, les entractes ça donne un côté encore plus vintage à un film, ça aurait été pile poil dans le ton.

    Au fond, ce film est-il une blague de mauvais goût ? Parce-que si on regarde bien, la succession de meurtres devient carrément une référence à Agatha Christie. Sauf qu’on a plus que 10 Petits Indiens, en qu’en plus on connaît très tôt les coulisses des meurtres. On nous y fait participer, en quelque sorte, peut-être pour nous faire culpabiliser.
    Et on nous prend aussi pour des idiots, puisque ces meurtres sont surexpliqués – à quelques moments cruciaux on a l’image, mais on a aussi les personnages qui décrivent (tout de suite, ou plus tard) ce qu’on voit exactement à l’image. Une erreur de débutant impardonnable pour Scorsese ? Ou bien la preuve qu’il a lui (et sa fidèle monteuse Thelma Schoonmaker) été contaminé par la tendance actuelle à surcharger didactiquement les films d’auteurs (mine de rien, on trouve pas ça dans un Marvel).
    De l’espoir peut-être avec Marco Bellocchio, rare vieux de 80 ans à avoir encore de la maîtrise…

    Au fond, ce film est-il un peu réac ? Parce-qu’en montrant des blancs voler des Natifs, Scorsese montre aussi des émigrés spolier des autochtones. Ils ne se sont pas nécessairement installés dans ce pays pour des raisons vitales, mais en tout cas ils lui sucent la moelle. Anti blancs ou anti migrants, allez savoir.
    Et puis faire du FBI le grand garant de la Justice, c’est sacrément malvenu quand on sait ce que sera capable de faire le bureau de Hoover ensuite (pas toujours joli).

    https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/L-actrice-native-americaine-Devery-Jacobs-critique-la-representation-des-Osages-dans-Killers-of-the-Flower-Moon
    Eux et aussi les femmes… Ce qui ne fait qu’appuyer la misogynie lattente de Scorsese, héritée de vieux réflexes italo-américains. On le voit beaucoup dans son cinéma, les femmes se limitent à être garces, banales ou subissant les évènements. Il a beau citer « L’héritière »comme inspiration pour Mollie (la même coupe de cheveux, et on drague les érudits du cinéma au passage), on est quand-même loin de Olivia de Havilland et de ses révoltes sourdes.
    Cara Jade Myers, dans le rôle de Anna la sœur la plus rebelle et active, ça c’est un rôle plus intéressant parce-que plus énergique, plus passionné et bordélique. Dommage.

    Reste la mise en avant des Osages, dont le périple n’a jamais complètement fini.
    Alors bon, Wah’Kon-Tah Forever.
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    – « Classico »…
    Produit Amazon fastoche : caster de jeunes stand-upers du moment, utiliser du fan-service de footeux, reformer le duo romantique de « L’Ascension ».
    Avec un budget hôtellerie confortable (ça donne toujours des séquences piètres au cinéma), mais pas de rythme pour les réalisateurs Nathanaël Guedj et Adrien Piquet-Gauthier.
    Ça sera jamais un Classique.
    _

    – « Underwater »…
    William Eubank a bien digéré la saga « Alien » (et bien d’autres références des années 80), et le résultat est plutôt honorable.
    Car avec un film qui, passé des documents top secret et une voix-off qui servent de « guillemets narratifs », a la politesse d’y aller pied au plancher, on se retrouve avec un spectacle claustrophobe, SF, angoissant, qui va toujours droit au but.
    1h 27 sans surexplications, sans surdramatisation, avec des personnages archétypaux (quasi les mêmes que chez Ridley Scott, avec là aussi une évolution surprise). Lesquels arrivent à se raconter individuellement en une poignée de dialogues, sans en rajouter dans l’attachement – on comprend bien que TJ Miller est le comique de service (à chaque réplique, une vanne), mais aussi qu’avec lui dans le coin, le groupe peut oublier ses angoisses un petit moment.
    Kristen Stewart (fringuée en Lori Petty) y mélange très bien force et fragilité.
    Les scènes sous-marines mélangent très bien lisibilité et opacité (« ferme les yeux ! » on dit… puis à la fin « ouvre les ! »).
    Bref, ça boit pas la tasse.
    _

    – « Elle s’en va »…
    Emmanuelle Bercot fantasmait un road-movie avec Catherine Deneuve, dans lequel on la verrait bien plus mobile que dans la plupart de ses derniers films.
    Elle n’y va pas de main morte, en envoyant paître tout ce qui la gonfle et en bombant en voiture, vers on ne sait où.
    C’est la partie la plus intéressante du film, ce début où elle ne fait que suivre une impulsion, avec l’excuse de la cigarette à choper… Quitte à se faire choper elle-même grâce à diverses rencontres amusantes – et pour les vêtements ce sera quoi ? du léopard, bon ben on va partir sur du léopard alors, pourquoi changer ?
    Car évidemment, un film de Deneuve, depuis quelques années, c’est aussi un film Sur Deneuve. En particulier quand elle récolte une mission impromptue (« puisque tu es sur la route, récupère le petit »), qui servira de prétexte à commenter métaphoriquement sa carrière, sa vie.
    Et à réunir des familles de manière un peu trop enfantine – la partie la plus faible du film.
    Sympa quand-même.
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    – « 30 jours max »…
    Dans la Bande à Fifi, Tarek Boudali a tendance à toujours arriver à la bourre par rapport à Philippe Lacheau :
    L’un fait sa comédie romantique explosive, l’autre fait la sienne avec plus de poncifs.
    L’un fait son film d’action BD, avec un manque de tenue scénaristique, l’autre fait pire encore…
    Déjà rien que le titre ne correspond pas au film – on ne verra jamais ce compte à rebours de 30 jours, et le personnage ne s’appelle même pas Max. Deux idées manquées, le reste du long-métrage pareil (y compris quand il recycle sans génie une foule de gags éculés – Marie-Anne Chazel en bombe, les influenceurs, l’inspecteur La bavure, etc etc).
    Est-ce parce-que la post-production s’est prise la pandémie dans la figure, occasionnant des difficultés pour trouver un bon rythme ?
    Le résultat est aussi indigent qu’il manque de tendresse pour son héros crétin.
    _

    – « Sacrées sorcières »…
    Robert Zemeckis en est à un stade de sa carrière où il n’a semble-t-il plus la force de sublimer de bonnes histoires par une mise en scène inventive.
    À l’instar de Spielberg, il se soumet à l’exercice d’adaptation d’un livre de Roald Dahl, où seule la fidélité au ton doit primer (peur des fans ?).
    Il faut donc qu’on y pète de la fumée, et qu’il y ait des méchants caricaturaux dans une ambiance manichéenne. Zemeckis n’est peut-être pas le moins des conservateurs, et on y trouve alors une liste de sorcières à l’accent d’Europe de l’est… à exterminer. Malaise ? Oubli de tous les crimes passés causés par des persécutions ? Ce n’est qu’un conte ? Et pourquoi les désigner comme « sorcières » alors qu’on dirait plutôt des harpies ? – d’ailleurs, en leur donnant de vrais attribus aviaires, on aurait moins insulté des personnes handicapées.

    Ça aurait pû mieux passer si la mise en scène avait exploité le potentiel des deux actes du film :
    D’abord ce long prologue, qui aurait pu passer pour la description d’un travail de deuil par le biais de la Fiction – mais comme personne ne remet en cause les histoires alambiquées de la grand-mère, l’ambiance dramatique et réaliste ne prend pas. La délocalisation de l’histoire dans le Sud des USA des années 60 ne sert pas à grand chose, car il ne fait rien de son casting afro-américain.
    Puis quand arrive la confirmation que les sorcières existent, on se retrouve dans toute une partie en huis-clos dans un hôtel. De quoi créer un film d’épouvante, ou un Die Hard… et il n’en fait rien. Même pas un jeu sur les perspectives quand on suit le point de vue de souris. Même pas des effets numériques bien intégrés. Même pas des personnages d’enfants bien écrits. Et une espèce de recyclage du Juge DeMort pour Anne Hathaway.
    Le côté « sale gosse » de Dahl n’a pas fusionné avec celui (différent car plus sexué) de Zemeckis.
    Sacrément dommage.
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    – Début de la deuxième saison de « La Bréa »…
    « Lost junior », avec les mêmes intrigues mais pas le même charisme pour les acteurs…
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    – « Half Nelson »…
    Le duo Ryan Fleck et Anna Boden ne sort pas de nulle part, ils ont attiré l’attention de la critique avec ce film dramatique, typique d’un certain genre américain : social, pédagogue, économe et visuellement sale.
    Au delà de la posture auteuriste, ce parti pris de mise en scène (sûrement involontaire) contribue à créer continuellement une sensation de malaise, égale à celle du personnage principal, professeur cool, expert en dialectique, également coach sportif et idéaliste… Mais aussi malade à cause de ses addictions cachées – Ryan Gosling, dont la jeunesse et la fragilité en fait un presque contemporain de ses jeunes élèves, et empêche ainsi tout paternalisme.
    L’intérêt c’est aussi l’évolution du protagoniste par rapport à l’une de ses élèves, qu’il va suivre avec attention (Shareeka Epps, tout en sobriété) : au lieu d’être dans une intrigue à la Will Hunting et cie, c’est la jeune (qui a ses propres problèmes à résoudre, mais qui reste une fille ordinaire) qui va essayer de soutenir le plus âgé, dont le parcours suit systématiquement une pente descendante. Sorti de sa classe, il échoue en tout et ne trouve aucun soutien suffisant. La référence dans le titre, c’est une prise de lutte d’où on ne peut pas s’extirper
    Le but est de toucher le fond complètement, et ensuite il sera inutile de raconter la difficile remontée… celle-ci est d’emblée acquise, comme dans toute bonne histoire à l’Américaine.
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    Lu :

    – Mighty Marvel Spider-Man 1964-65…
    Encore des intrigues malignes, mais dommage la collection s’arrête.

    – Captain America : Symbol of Truth tome 2…
    Surtout une série d’action qui oppose deux patriotes l’un à l’autre, chacun fidèles à un pays qui ne les acceptent pas autant qu’il le faudrait.
    Certaines scènes de guerre dans ce tome sont particulièrement tendues compte tenu du contexte international de l’année qui vient de s’écouler.

    – Thor et Valkyrie dans une quête bien sombre.

    – End of Spider-Verse a droit à une conclusion explosive, mais un peu trop resserrée compte tenu de cette histoire (certes pas définitive – c’était surtout pour marquer le coup avec le film au cinéma).
    Venom continue à intriguer avec son intrigue perdue dans le Temps, et terriblement angoissante.

    – Iron Man fait une découverte choquante, liée logiquement aux intrigues mutantes.

    – Strange Academy – Final…
    Étonnant ! Cette série qui réussissait toujours à trouver le moyen de faire grandir ses élèves, se permet ici d’assumer à fond une conclusion pas si optimiste.
    Et ça marche toujours, car les auteurs Skottie Young et Humberto Ramos le font avec talent, en jouant tout le temps avec nos attentes.
    Major de promotion !!

    • UN MARI IDEAL
      Je ne connais pas cette version mais j’ai apprécié énormément celle avec Ruppert Everett.

      SACREES SORCIERES.
      Tellement en accord. J’ai l’impression que Zemeckis a perdu son cinéma dans ses expériences avec la motion capture. Il n’arrive plus à retrouver la magie de ses débuts (perte de l’enfance en lui ?, syndrome Tim Burton)
      Après, ça passe. Pas catastrophique mais juste bof

  2. Alors moi, j’adore vraiment mon voisin Totoro et kiki la p’tite sorcière.

    Peut être parce que c’est les premiers que j’ai montré a ma fille car un peu plus accessible. Du coup j’ai créé un lien affectif avec ceux là. Mais j’adore toujours les regarder chaque année maintenant.

  3. Ahh !!! Ce soir, j’attends Madeleine, j’ai apporté du lilas… 💐 😍 😍 😍 🎵 🤣 🤣 🤣

    Miyasaki est l’un de mes Dieux ! Tout comme Benj’, je suis dingue de Mon Voisin Totoro, mais aussi du Château dans le Ciel, qui reste mon préféré. Viennent ensuite Nausicaa de la Vallée du Vent, Princesse Mononoke et le Voyage de Chihiro que j’aime un peu moins, car il faut connaître la culture japonaise pour l’apprécier à sa juste valeur.

    Je vais donner un exemple : dans Totoro, si vous ne connaissez pas la notion de Monde Flottant (Ukiyo), vous raterez que le passage du monde réel au monde du rêve s’accompagne à chaque fois d’un envol de papillons. Je vous renvoie au rêve de Tchouang-Tseu *.

    Mention spéciale pour le travail de Hayao Sensei sur le personnage d’Edgar de la Cambriole (Lupin the Third), dont il a fait la première série, et le superbe Château de Cagliostro que je vous recommande ! Et d’ailleurs anecdote sur celui-là : vous retrouverez dedans des décors similaires au Château dans le Ciel, et un robot qui figure également dans ce dernier ! Un peu comme si Miyazaki s’était pompé lui-même, ou que le Château était passé à un nouveau Châtelain ! 😀

    * En principe, tout le monde connaît, c’est de la culture générale, sinon, chercher « le rêve du papillon ». Et pour ceux qui vont me casser les nèfles, oui, je sais que Tchouang-Tseu était taoïste et chinois, mais il a grandement influencé le Bouddhisme Chan, qui a par la suite donné naissance au Bouddhisme Zen au Japon. Et pour ceux que ça intéressera, les moines Shaolin sont Chan.

  4. Quelle pauvre actualité cinématogarphique, chnif… (je ne dis pas ça par rapport aux films traités en intro de ce bar – content de retrouver invicible ! – mais par rapport à la grève et le manque d’actu).
    Mais en même temps ça laisse l’occasion de voir des films sur ma liste 😉 :

    _enfin vu le chat potté 2=> j’avais beaucoup aimé le 1, et on m’avait dit du bien de la suite et notamment du loup. J’ai moins aimé que le 1, car moins bien dosé en terme de rythme, d’usage de clin d’oeil (c’était un peu la foire aux easter eggs et autres ref) et surtout d’humour devenu lourdingue. Pas trop fan non plus du changement de style graphique. Mais pas mal de bonnes idées : le loup qui effectivement est très réussi, surtout pour film sensé être pour les enfants (la 1ère rencontre, et le combat dans le bar est génial, meilleure scène du film), cette fameuse quête du chat et la façon dont sa peur est exploitée à l’écran, plusieurs gag m’ont plu. Mais comme souvent, après un 1er opus merveilleusement dosé, la suite qui perd ce fragile équilibre m’a moins plu (à la manière de spiderman across spider-verse, avec un humour passé d’une perfection de dosage dans le 1 à une lourdeur contagieuse et de plus en plus courante)

    _Quand Harry rencontre Sally => je comprends pk cette comédie romantique est culte pour beaucoup, c’est très bien écrit, intelligent, les dialogues savoureux, et l’évolution de l’histoire bien pensée.

    _The yards : décidément je n’accroche pas à James Gray, beaucoup de ses films sont super bien notés, et c’est pour cela que je cherche à les voir, mais à chaque fois, même si je sens que c’est travaillé, ça ne me plait pas (La nuit nous appartient, et celui-ci) ou peu (ad astra et The lost city of Z). The yards est en plus très mal interprété, et assez cliché dans ce qu’il propose, et ceux jusqu’au bout. Franchement pas aimé.

    _12 hommes en colère : ça fait un moment qu’il est sur ma liste, et j’ai enfin sauté le pas. Pourtant quand je me suis rendu compte qu’il datait de 1957, j’ai hésité, mais j’ai bien fait de lui laisser sa chance. Lui pour le coup, je trouve qu’il mérite ses excellentes notes. Un super film huis clos, extrêmement bien interprété, écrit et filmé. Les dialogues sont également parfait. Je recommande, ma petite pépite du mois 😉

    _65 – la terre d’avant : et lui aussi, malheureusement, mérite ses piètres notes. Je lui ai quand même donné sa chance (ayant bien aimé la BA, le concept et le potentiel). Mais alors, que c’était nul et surtout pauvre en terme d’inspiration et d’exploitation du potentiel. Prenons par exemple l’une des choses qui m’attirait : l’usage de cette technologie avancée face à cette faune d’antan. Même avec un beau potentiel, les idées sont pauvres, et la mise en scène vraiment très peu créative (à part le « combat » dans la grotte). Franchement déçu. Lui, je vous recommande de passer votre chemin.

      • Merci de m’avoir lu 😉
        Je peux tout à fait comprendre. J’ai hésité à le qualifier de chef d’oeuvre, pck je n’ai pas non plus été transporté ou totalement captivé par le film. Mais à mon avis à l’époque ça avait dû être une sacré claque cinématographique. Après je trouve que comme c’est une adaptation d’une pièce de théâtre, cela lui enlève un peu de crédit/mérite (concernant l’ingéniosité du script).
        Je ne sais pas si tu as vu le fait que le réal avait joué sur la hauteur de sa caméra au fur et à mesure du film, pour accentuer sur l’effet de claustrophobie et du huis clos. Ingénieux.

        • Je suis souvent dans l’exagération, en bon méditerranéen ! Donc peut-être que « chef-d’œuvre » est trop fort, mais peu importe. Il faudrait que je le revoie, pour la caméra qui passe d’une hauteur à l’autre. Je crois qu’il joue aussi sur les plans serrés, à certains moments. Je vais essayer de me le refaire un de ces jours prochains, tiens !
          Eh oui, ça a dû être une sacrée claque, en raison de son sujet, et de son casting aussi. Heny Fonda, c’était le patron à l’époque LOL J’avais bien aimé la version des années 90 avec Tony Danza, également. 🙂
          Je te lis pratiquement à chaque fois, quand l’article du Boss m’intéresse bien sûr. En fait, je lis – ou survole – quasiment tout le monde, sauf ce pauvre Flo, parce qu’il arrive à écrire des coms encore plus longs que les miens, et j’ai pas le courage ! 😀

          • Non mais tu as le droit de le considérer comme un chef d’œuvre tkt ^^ Vu ses superbes notes, il l’est pour beaucoup en tout cas, à priori.
            Je dis juste ce qu’il me manquait pour le considérer tel quel.
            Oui je me disais bien que Fonda était une sacré vedette de l’époque.
            Ah j’avais hésité à regarder la version de 90, mais je me suis dit qu’il valait mieux regarder l’original.
            ça fait plaisir, des fois on se demande si on est lu, n’ayant aucun retour 😉
            Oui Flo est dans sa bulle ^^ Mais ça m’empêche pas de trier ce qu’il écrit et de seulement lire ses avis sur des films que j’ai vu ou envie de voir.

    • QUAND HARRY RENCONTRE SALLY est le genre de comédie romantique qui me fait saliver toujours à chaque fois.

      Dans le genre avec un peu moins de force mais contre balancé par une sacrée satyre du monde du cinéma, j’ai revu COUPLES DE STARS et son casting 4 étoiles : Julia Roberts, Catherine Zeta Jones, John Cusack, Billy Cristal, Stanley Tucci, Hank Azaria et, l’immense, Christopher Walken !
      Toujours un excellent moment avec des situations simples et assez prévisibles mais qui marchent grâce au casting et au rythme.

    • Pour l’avoir vu cette année et l’avoir apprécié je vois pas en quoi The Yards est mal interprété, surtout avec un cast pareil, le meilleur de la carrière de Gray en plus. Whalberg pouvait être solide à l’époque comme dans Boogie Nights. C’est un thriller sur une zone de NY très sobre comme il en a l’accoutume et du conflit familial encore. Et We Own The Night était même meilleur, mon préféré de Gray jusque là, certes ses histoires de crimes (Little Odessa forme une trilogie avec ces deux films) sont pas hyper originales mais j’apprécie son approche retenu et la perf de ses acteurs même si des fois c’est un peu trop retenu et lent.

  5. J’ai finis Spider-Man 2 et j’ai trouvé le gameplay plus difficile que dans le premier, j’ai eu du mal avec leurs système de garde et parade et pourtant j’était en difficulté normal, j’ai trouvé l’histoire plutôt classique avec l’implication de Venom. Les scènes post crédit annonce du bon, graphiquement j’ai eu quelques bugs mais rien de grave et les modèles 3d de Peter et MJ sont correct en vrai, on s’y habitue vite même si je préfère les modèles ps4.

  6. The boy ans the héron a bien marché au Japon avec plus de 5 millions d’entrées…Mais loin des records du réalisateur mais suffisant pour figurer dans le top 5 de l’année…
    Il a fait 1 million d’entrées en Corée en 5 jours avec peut être un succès a la Suzume là bas…

  7. Y a de très bons films Ghibli, difficile de choisir…
    Le Chateau Ambulant, Chihiro, Totoro et Mononoké car j’ai les vu et revu et revu gamin.
    Mais j’ai découvert depuis le Covid les excellents Porco Rosso et Chateau dans le ciel. Donc ça chamboule le classement…
    Kiki la sorcière est sympa et Ponyo est peut-être celui que j’ai aimé le moins.
    Arietty est joli aussi et le seul « non Myazaki » que j’ai vu.

  8. Un autre animé que je recommande, mais non estampillé Ghibli, c’est Paprika. Je l’ai trouvé excellent.

    https://www.youtube.com/watch?v=uQomVnBkydc

  9. RIP Matthew Perry.

    Chandler reste mon personnage préféré ( merci l’identification ) et jadoooore le couple avec Monica.
    Mais au delà, même au cinéma, j’ai aimé ses partitions. Que ce soit dans MON VOISIN LE TUEUR ou COUP DE FOUDRE ET CONSEQUENCES, son jeu était juste.

    Au revoir

  10. Vu South Park: Joining the Panderverse. Disney et Kathleen Kennedy prennent cher et dans des attaques directes. Matt Stone et Trey Parker défoncent avec leur humour toujours aussi acerbe Hollywood et sa politique actuelle de tout swapper. Le multivers et son exploitation en prennent aussi pour leur grade.
    C’est quand même fou à quel point ces mecs là sont des visionnaires.

    • @The Ghost (je te réponds ici, ça sera plus approprié)
      « PS : je suis allé voir des extraits de SP Panderverse, que je ne connaissais pas. J’ai mis un moment à capter le coup des nanas à l’arrêt de bus, mais je me suis écroulé de rire à « Kathleen Kennedy is not under your bed ». 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣 »
      Ce sont les 4 héros de South Park depuis 25 ans qui sont remplacés par des femmes issues de la diversité.
      Et comme a dit leur Principal PC (politiquement correct) « Si ça te dérange peut-être que c’est TOI qui a un problème » 😅
      Ca rappelle certaines conversations ici…

      Allez pour le plaisir, un court extrait compil de la Kathleen Kennedy du Panderverse qui discute avec Bob Iger ^^
      « Put a chick in it and make it lame and gay »

      https://x.com/PDXFato/status/1718033905503338965?s=20

      • @ Garyus : Oui, comme je ne regardais pas South Park, je n’ai pas saisi tout de suite le gender swap. C’est juste quand j’ai reconnu les fringues de Kenny (tout le monde sait qu’il a été tué, même moi 🙂 ) que j’ai compris. Ça m’a vraiment fait marrer, parce que c’est exactement ça ! 🤣 🤣 🤣
        Eh bé, elle s’en prend dans les dents, la pauvre Kathleen ! 😅 😅 😅
        Je suis d’ailleurs surpris de la liberté d’expression qu’ils ont aux US, pour parodier au vitriol une personnalité publique de la sorte. Ils la font tout de même passer pour une hystérique obsédée, et c’est un truc qui restera, puisque l’oeuvre restera. Je ne sais pas si on pourrait faire ça en France, d’un point de vue légal.

        • Le fameux Freedom of Speech est consacré dans le 1er Amendement de leur Constitution, c’est dire l’importance que ça a pour eux là-bas. On en est loin en France, par exemple, les seuls épisodes censurés chez nous sont ceux sur un certain prophète et sur une organisation terroriste qui s’en réclame… On ne peut pas rire de tout en France.

          Pour en revenir à KK, cet épisode spécial étant sorti, il y a quelques jours, elle se démène auprès de Comedy Central pour que son personnage n’apparaisse plus dans les autres épisodes. Elle choisit l’angle de la propriété intellectuelle car celui de la diffamation ne peut pas marcher aux US.
          Nombreuses sont les personnalités à avoir été sacrément écorchées par les deux créateurs de South Park: Michael Jackson, Tom Cruise, Bush Jr, Obama, Jesus, Kanye West, Britney Spears, Trump, la liste est immense et eclectique. Tout le monde y prend pour son grade.
          Et c’est une des raisons qui font que j’adore cette série depuis 25 ans… ^^

  11. A coup de 7 ou 8 saisons, pour Invincible, on en aura même pour près de 15 ans s’il faut 2 ans entre chaque saison à chaque fois.
    La question, c’est : quand est-ce que cet épisode spécial sur Atom Eve sera disponible en VF ?

  12. Mon top 4 Miyazaki qui n’est pas près de changer chez moi.

    1- Nausicaa de la vallée du vent
    2- Princesse Mononoké
    3- Le chateaux ambulant
    4- le château dans le ciel

  13. Tiger and Crane s’annonce comme la meilleure série de fantasy de l’année 2023. Une série sur des chasseurs de démons mais totalement à l’opposé d’un The witcher.
    Ici nous avons une organisation de chasseurs de démons gangrenée par la bureaucratie, le népotisme et même la corruption. Des chasseurs de démons motivés par le pouvoir et d’autres qui recherchent la célébrité. Les héros plus tôt idéalistes débarquent là dedans. Leurs certitudes sont ébranlées par certains faits : les démons sont – ils tous méchants ?
    Bref une série chinoise avec un sous texte humanisme et qui n’hésite pas non plus à critiquer le parti sous couvert de parler d’une organisation de chasseurs de démons.
    C’est plaisant à regarder. J’en suis à peu près à la moitié. On a des rebondissements qu’on voit pas venir et ça c’est plutôt bien.

  14. Retour conséquent…

    « Second tour » est (seulement) le huitième film de Albert Dupontel, et il ne déroge pas aux habitudes de l’auteur – hormis « Au revoir là-haut », considéré selon lui comme Pas vraiment Son film :
    À chaque fois, depuis au moins « 9 mois ferme », une affiche avec des ombres chinoises sur des motifs rouge (colère) blanc et noir.
    Une héroïne blonde (pour prendre le contre-pied de Claude Perron ?) incarnée par une actrice vedette confirmée, pendant que lui se met un poil en retrait – pas trop, sa présence en tant qu’acteur aide bien au financement de ses films (les spectateurs apprécient l’homme).
    Toujours les mêmes amis acteurs dans des petits rôles, toujours un sujet à tendance sociale, mais traité avec une énergie visuelle burlesque, violente et cartoonesque, de vrais films de formaliste.
    C’est sa signature, personne ne fait ça mieux que lui. Et c’est aussi éminemment politique, mais toujours du côté des « plus petits », avec beaucoup de tendresse…

    Alors qu’est-ce que ça donnerait si Dupontel prenait quelque peu le contre-pied de ses habitudes, en traitant ouvertement de ceux qui vont être désignés pour nous influencer et nous gouverner ? Lui qui a d’ailleurs été le « Président » (2006) ? Et bien ça change beaucoup de choses, ce qui a pu en déstabiliser plus d’un chez les analystes du Cinéma, alors que pourtant… même en étant plus « calme », cet opus ne dévie pas trop de l’ADN de Dupontel, on va le voir.
    Mais ça dévie toutefois du tout venant des fictions critiquant la Politique, ses magouilles, la complaisance médiatique paresseuse. Tout ça reste néanmoins bien présent là dedans, assez féroce et très ordurier (donc drôle), on en connaît plein des films comme ça.
    Et Dupontel ne va pas juste s’en contenter. Il va étendre son récit en y ajoutant des rebondissements fantasques, des idées absolument farfelues (et si on faisait une espèce de crossover entre CNews et Canal Plus Foot ?), nous donnant une histoire hybridant Alexandre Dumas et « Un crime dans la tête » de Frankenheimer, en passant par « Le Dictateur » de Chaplin, son idole absolue.
    Plus que de la comédie grinçante, presque un film d’aventures et d’action.

    On pourrait croire qu’il s’agit d’une parodie à la Groland, partant dans tous les sens, et pourtant tout ça est très construit, très logique…
    Parce-qu’il déplorait l’état de la Politique (pas que française) au cours de la Pandémie, et qu’il imagina ce que serait devenus les Etats Unis sous Robert Kennedy, le cinéaste en est arrivé à fantasmer : Et si pour une fois le sempiternel « film de journalistes qui déterrent un secret scandaleux » n’avait pas pour but de révéler une arnaque corrompue et crapuleuse (plein des comme ça, qu’on vous dit), mais… un plan vertueux, digne d’un super-héros infiltré en territoire hostile ?
    L’antithèse d’un « La Raison d’État » de André Cayatte, par exemple.
    Ce qui fait que pour la première fois de sa carrière, Dupontel va imaginer une histoire aussi globale qu’intimiste, pouvant déboucher sur… un avenir utopiste. Une fable incroyable, aux enjeux souvent prévisibles mais jamais quand on s’y attend, avec moins d’amertume… un bon remède à l’anxiété .

    Au diapason de ce retournement, ses acteurs y évoluent un peu différemment de ses habitudes :
    Cécile de France dans le rôle d’une journaliste rusée et goguenarde, un peu BD mais finalement pas si cynique, est ici l’élément du film qui est constamment en mouvement.
    Albert Dupontel incarne à nouveau des êtres à la sobriété maladroite, à la rage maintenant maîtrisée, tout en étant ici paradoxalement plus présent qu’à l’accoutumée.
    Et le fidèle Nicolas Marié en cameraman footeux est cette fois actif plus tôt et pendant tout le film, dans son rôle de prédilection d’Auguste flamboyant – la majorité des fous rires dans les salles, c’est à lui qu’on les doit.
    Tous agissent cette fois depuis les coulisses du Pouvoir. Quant aux méchants, ils resteront invisibles, forces occultes de toute façon remplaçables…
    Ça donne un film qui peut apparaître comme étonnamment naïf (les orphelins, l’écologie, les abeilles etc). Mais pas du tout dans le sens « niais », ni même pour exprimer un idéal.
    Plutôt au service d’un pragmatisme nécessaire, d’autant plus qu’on n’y ne triche pas sur les sacrifices tragiques par lesquels il faudra malheureusement passer – Dupontel raccord avec le dernier Ken Loach ?

    Tout ça couplé avec une grande exigence cinématographique, qui ne brouille pas le propos et qui justifie amplement de faire le chemin vers le grand écran.
    Dixit l’intéressé : « Lumière contraste, mouvements de caméra, focales variées dans une même scène, montage souvent hyper cut et musique très présente. Quel que soit le sujet que je traite, politique, justice, monde consumériste, j’essaie de rendre belles, des choses qui sont parfois rustiques. »

    Une heure et demi ultra remplie, à suivre de modestes branquignoles tentant de découvrir si on peut sauver un peu de Bon dans le monde, sans gras inutile et sans jamais s’ennuyer une seule seconde…
    Ça vaut mieux que tous les films qui y mettent deux fois plus de temps, sans vous galvaniser et pour parler de bien peu de choses.

    Montez donc dans les tours !

  15. Vu:
    – Nobody sleep in the woods tonight 1 et 2: Le 1 est un slasher classique qui ne dépasse jamais sa condition, ça se laisse regarder, c’est plutôt bien enveloppé mais ça n’apporte rien au genre. Le 2 prend un virage drastique, l’idée est bonne, l’exécution moins… Un ensemble moyen, mais sympathique pour préparer halloween.

    – Saw X: Je suis allé testé mon anglais en Irlande en allant le voir sans sous-titre, bon choix, les dialogues ayant été écrits par un enfant de 10 ans (psychopathe certes mais 10 ans quand même) c’était assez facile à comprendre. Le film est mal filmé, mal éclairé (« et la paf on arrive au Mexique alors on met un gros filtre jaune de merde parce que c’est comme ça le Mexique ») et essaie de faire passer papi Jigsaw pour une victime. La morale étant donc quand même bien pétée.

    – The Strangers: Quelle merveille, du pur film d’horreur, superbement mis en boite, superbement interprété. Un vrai bon film d’exorciste.

    – L’exorciste dévotion: C’est nul. Un très mauvais film d’exorciste, un très mauvais film tout court d’ailleurs.

    – Parker: J’avais jamais vu ce Jason Statham movie. Franchement ça fait bien le taf, le mec reste un acteur sympathique même quand il fait le minimum.

    – Captain Laserhawk: Le studio Bobbypills revient très fort avec cette série produite par Ubisoft. Les gars ont eu carte blanche ou presque j’ai l’impression et se permettent tous leurs excès habituels livrés dans un superbe écrin. A VOIR ! (et du meilleur présage pour la future série Creature commando de DC comics)

    -Spree: concept sympa pour film longuet et déjà oublié.

  16. MISSION IMPOSSIBLE : DEAD RECKONING

    Peut être le fait de le voir chez moi et non en salle mais j’ai trouvé ce nouvel opus en deçà des précédents opus alors qu’il a de nombreuses qualités !
    Le personnage de Hayley Atwell est la bienvenue et redynamise l’équipe autour de Hunt tandis que Esai Morales est assez convaincant dans le rôle de l’antagoniste. Le soucis en fait viens de la menace de l’Entité. L’idée d’une I.A. de puissance infernale n’est pas nouvelle mais là n’est pas le nœud du problème. Le souci viens de son mode de fonctionnement et son origine difficilement compréhensible. De plus, sa présence fait du personnage de Gabriel uniquement l’arme et non la tête pensante.
    Autre point important : les scènes de combats et poursuites ne sont pas impactantes comme elles le devraient. Certaines idées relèvent le niveau (le « corridor ») mais la majeure partie semble recopier du déjà existant et même ancien (coucou LE MONDE PERDU)

    En bref, DEAD RECKONING n’est pas mauvais. Loin de là. Mais son impact s’avère limité. Pas sûr que la volonté de couper l’histoire en deux soit au final une si grande idée. D’ailleurs, ça n’a pas porté chance non plus à FAST X

  17. Coucou,

    Je le partage ici parce que je pense que ça en intéressera d’autres que moi (coucou Yehuda, ça fait longtemps, bisous) : THE WINTER KING a commencé sa diffusion française sur OCS le 24 octobre.

    Bisous.

  18. Sans avoir pu encore voir « … Cagliostro » et les trois derniers… :

    – « Le Château dans le ciel », tellement trépidant – et avec Pazu qui joue les John McClane pieds nus avec son fusil (ou bien l’a-t-il inspiré ??)..
    – le doublé « Nausicaa… » et « … Mononoké », grâce à qui on ne peut pas être dupe face à « Avatar », tellement ça va bien plus loin en bien moins de temps.
    – « … Totoro », parce-que même si c’est pour trainer à la campagne, ça n’empêche pas d’être beau, intelligent, réjouissant.

    Égalité entre tous ces choix, complémentaires.
    _

    C’est toujours pertinent de constater la part d’influence européenne dans ces films là, dans des pays asiatiques où il n’existe pas du tout de diversité ethnique – dans un film chinois, japonais, coréen, voir même indiens etc, vous serez toujours sûr de ne trouver que des acteurs aux cheveux noirs – et aux yeux bridés.
    Une unité de ton, qui permettrait d’avoir une meilleure qualité pour tout le reste en ce qui concerne la mise en scène, le scénario, l’action (quand il y en a)…
    Ou bien c’est parce-que les gens à la manœuvre sont beaucoup trop disciplinés et serviles ?
    Ou bien parce-qu’avec cette absence de diversité d’acteurs, on est moins déconcentré par ces œuvres ? De quoi, en dehors de l’exotisme, fasciner des occidentaux de plus en plus… sans s’avouer qu’il s’agit de fantasmer des peuples « purs », sans mélange (alors que comme disait Coluche, « dans un œuf quand on mélange le blanc et le jaune, il reste plus que le jaune »)… Ayant peur de se faire absorber ? – la Corée du Sud n’est pas en reste pour ce qui est de critiquer régulièrement les Etats Unis.

    ‘pas un aussi grand problème dans les pays asiatiques ça, alors que eux-mêmes ont leurs propres systèmes communautaires, ou leurs systèmes de castes.
    De là à voir partout des cahiers des charges idéologiques chez les occidentaux, lesquels sont justement des pays qui accueillent beaucoup de diversité ethnique depuis des générations.
    Hollywood ? la bonne blague : c’est les USA, une nation qui s’est entièrement constituée avec des immigrés (au détriment des Natifs certes)…
    Disney ? tombez pas des nues, il y a toujours eu la volonté de toucher le plus grand nombre de gens, de donner de nouvelles interprétations d’histoires anciennes pour un public ayant plus de confort (les enfants contemporains ont moins de risques de crever qu’à l’époque des frères Grimm et cie, plus besoin d’ajouter plus de violence)…
    Leur apporter, s’ils le veulent, parce-que ça n’est jamais une obligation, plus de légèreté que de radicalité (plus c’est rare, plus c’est exceptionnel). C’est aussi dans la nature du projet de Walt, et ça en a toujours fait de faciles têtes de turc – personne n’est parfait.
    Tous seraient bien hypocrites (encore plus que d’habitude) s’ils persistaient à nier ce qui les composent, et à ne pas donner enfin plus de chance à plus de types de voix, au lieu de juste les mêmes modèles neutres d’un côté, et les mêmes « emplois correspondants » de l’autre.
    On est quand-même moins strict dans ces pays là, il y a moins de chefs ou de dogmes « terrifiants »… du moins, pour l’importance qu’on peut sérieusement leur accorder.

    Parce-que toutes ses expressions nouvelles à propos de « Réveillés », de « Bourgeois bohèmes » (ce qui impossible car antinomique), etc etc… en vérité, Ça N’existe Pas.
    Ce sont des inventions sémantiques de comportements frustrés, jaloux, irréfléchis… et d’extrémistes, histoire de détourner l’attention d’eux, de leur influence délétère, de leur faconde qui n’exprime finalement rien de constructif – ça a bien marché, il n’y a maintenant plus beaucoup de monde capable de répartie intelligente et rusée face à ceux qui aiment vous tirer vers le bas.
    La preuve, c’est qu’il n’y a pas vraiment de charte écrite, officielle, ratifiant réellement ces prétendues nouvelles idéologies. Et qu’il y en a finalement très peu qui reprennent (idiotement) ces termes de façon revendicative ou analytique.
    Tandis que ceux qui les reprennent de manière agacée, ou péjorativement critique, ou sur une prétendue base de qualité artistique, ou agressive, trouvant que c’est la source de tous les maux du monde etc… ces voix là sont les plus nombreuses de toutes. Donc aussi influenceuses que craintives, par un effet de vase communiquant.
    Ce sont celles-ci qui font vivre ces termes. Ce sont elles qui créent « une menace » (à éliminer, pour certains forcenés) qui ne veut rien dire d’autre que « on ne veut pas de ça/vous, on ne veut rien savoir de vous, sauf si à la limite vous faites partie d’une espèce d’excellence, bien carrée et sans gêner la Neutralité ».

    Laquelle Neutralité n’est bizarrement pas toujours critiquée quand elle se permet d’être imparfaite, ou même médiocre… Sinon, elle va toujours assez bien, merci de penser à la regarder de temps en temps.
    Et de penser aussi à tous ces messages de gens dits « différents », qui ont pu exprimer plusieurs fois leur émotion à avoir vu dans une œuvre Grand Public des personnes qui leur ressemblent. Les aidant à, ne pas (se laisser) mourir par exemple.
    Utiliser la Fiction pour faire aussi entendre le droit à exister autrement, depuis le temps que l’Art le fait, ça n’a détruit aucune civilisation.
    Alors que l’excuse des idéologies ne fait que perdre de vue qu’il y a une concrète surproduction (demandes, budgets, écriture…) qui alourdit et handicape de plus en plus la création artistique… qui ne peut pas toujours se financer à perte, il faut bien que tout le monde travaille – et les gens ne sont pas comme les toiles et pinceaux d’un peintre, innertes… ils sont vivants, ils ont une part de libre-arbitre.
    « Les idéologies » (qu’on peut toujours détourner d’ailleurs), c’est le genre d’argument qui ne peut que se retourner contre ceux parmi nous qui répètent ça machinalement, comme si leur vie en dépendait. Servilement aussi… et on se fait bien avoir, car à la première occasion c’est nous qui nous ferons bien trahir par ceux qui se revendiqueront alors comme les plus probes, les plus excellents, les plus méritants. Et tout cet énervement n’aura servi à rien.
    Car on peut très bien être considéré comme une minorité gênante dans l’œil de ceux qui ont un besoin maladif d’avoir une bonne cible à abattre.

    En attendant, toutes les réactions bêtement exagérées à propos du futur « Blanche-Neige » (certes c’est un remix interne, mais ça reste quand-même une réinterprétation autorisée), qui s’imaginaient un casting de nains digne d’une pub Benetton, se sont comme d’habitude trompées ?

    https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Rachel-Zegler-et-ses-7-nains-la-premiere-photo-du-film-Blanche-Neige-en-live-action

    Du coup on tombe dans l’excès inverse avec des êtres flippants ? (et un possible changement de direction artistique de dernière minute ?).
    Quelle importance de toute façon, puisque tout ce beau monde essaye des choses nouvelles, et que surtout… Ça n’annule Jamais les œuvres originelles, ni même les précédentes réinterprétations, toujours immortelles, et qu’on peut revoir encore et encore, indéfiniment.
    La preuve :

    https://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Blanche-Neige-soffre-une-restauration-4K-pour-les-100-ans-de-Disney

    La crainte sera toujours perdante.

  19. Résultat des grèves américaines : les blockbusters coréens Alienoids 1 et 2 sortiront chez nous en salle en 2024.
    Ça confirme ce que je pensais. On va combler l’absence des films hollywoodiens par des films commerciaux d’autres nationalités.

    • Et c’est une très bonne chose. Netflix a commencé à démocratiser les séries coréennes et l’intérêt pour ce pays à explosé ces dernières années avec la K-Pop. La France, le deuxième pays du manga, va peut-être encore plus s’ouvrir sur des cultures différentes plutôt que de bouffer de la fausse diversité.

  20. Une mini web-série que je conseille à tous les anglophones (pas de vostfr): Bat-Canned de l’excellent Pete Holmes.
    Et si? Le Batman de Christian Bale recevait en entretien pour les virer, les héros de la Justice League de Snyder, le Battinson ou encore le Joker de Joaquin Phoenix ? Les costumes sont au top, les acteurs aussi et ce Batman version TDK est vraiment très drôle (enfin c’est l’humour que j’aime). Ca mériterait clairement plus de moyens pour une série comique.
    Ci-dessous TDK vs The Batman:
    https://youtu.be/zs66p5jQ9dM?si=F5JBMO6JI6gmzXKz

    Il y a 10ans Pete Holmes avait déjà sévi avec une parodie de BvS mais version TDK v Superman.
    Il avait fait aussi le même genre de vidéos sur les X-Men. Je découvre et j’adore^^

    • Excelsior !!!!!! Ses Ex-Men, c’est à mourir de rire ! 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣

      PS : Sauf erreur de ma part, je pense que « I can smell very far » peut s’entendre de deux façons : « Je peux sentir très loin », comme « je peux puer de très loin ». Il m’a tué là… 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣 🤣

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