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C’est un peu l’heure du test pour Henry Cavill… Neuf ans après Agents très spéciaux – Code U.N.C.L.E, l’acteur se retrouve pour la première fois en tête d’affiche d’un film où il ne porte pas la cape et les collants de Superman. Argylle, le méta-blockbuster d’espionnage de Matthew Vaughn (Kingsman : Services secrets, X-Men : Le commencement) sort donc mercredi sur nos écrans et comme vous pourrez le voir ci-dessous, Cavill est peut-être taillé pour jouer les super-espions… mais pas vraiment pour briller lors des soirées karaoké ! Dans un registre proche, Prime Video dévoilera vendredi la série Mr. & Mrs. Smith, soit une réinvention du célèbre film ‘Brangelina’ avec le duo Donald Glover/Maya Erskine. En attendant, l’inévitable question : qu’avez-vous vu/lu/bu récemment ? A vos claviers et très belle semaine à tous, avec ou sans blocus !
Elly Conway est l’auteure solitaire d’une série de romans d’espionnage à succès, dont l’idée du bonheur se résume à une soirée tranquille à la maison avec son ordinateur et son chat, Alfie. Mais lorsque les intrigues de ses livres, centrés sur l’agent secret Argylle et son combat pour démanteler un réseau d’espions mondial, commencent à ressembler étrangement aux opérations secrètes d’une véritable organisation d’espions, sa tranquillité ne devient plus qu’un souvenir. Aux côtés d’Aidan, un espion pourtant allergique aux chats, Elly n’hésite pas à embarquer Alfie dans son sac à dos pour mieux se lancer dans une course contre la montre aux quatre coins de la planète afin de distancer de dangereux tueurs et empêcher ses fictions de dépasser la réalité.
Les deux projets me tentent bien.
Mais ma sorti ciné de cette semaine ce sera Iron claw, pas plus tard que dans 2 heures.
Du coup.
Iron claw c’était bouleversant.
Je connaissais rien de l’histoire de cette famille. Je ne regarde plus aucunes BA, ni ne lis aucuns résumé. J’y suis allé parce que c’est a24, et que je vais voir toutes leurs productions au cinéma, quand ca arrive chez nous évidemment.
Et j’en suis ressorti en larme. C’est assez timide dans la réalisation. Mais j’imagine que c’est surtout pour avoir cette pudeur sur l’histoire.
Beaucoup de plans fixes.
Quelqu’un a compris quelque chose aux propos de Vaughn concernant Kick-Ass ?
PS : me suis fait spolier la fin de Argylle… Vaughn me paraît bien trop ambitieux
Vaugh va nous faire un nouvel univers partagé peuplé de super justiciers et quelques autres (on peut espérer Hit-Girl et son papounet) et le troisième film introduira Kick-ass.
On se demande déjà si Argylle finira pas comme vraiment connecté à Kingsman
Oui… le reboot sera une trilogie dans le même univers … le 1er film est déjà tourné, le second est en milieu de tournage… La sortie du 1er film se fera quand le 2 sera complètement tourné.
A priori en cas de succès, ils feront le 3 où les anciens pourraient se joindre aux nouveaux…
on parle de Patience Lee pour School Fight, pas de Dave Lizewski
Donc là y a un film kick ass déjà tourné en attente ?
…Vaughn a quand-même beaucoup perdu en pertinence ces dernières années, il cherche trop le confort.
Vu :
– « Paid to kill (Five Days) »…
Dane Clark était quand-même un acteur du niveau d’un Bogart, qui aurait récupéré tous les rôles que ce dernier aurait refusé… De beaux rôles autodépréciateurs, avec une touche de lutte des classes, se passant souvent hors des États-Unis…
Ce film de Montgomery Tully ne déroge pas à la règle, avec un homme d’affaire censé avoir tout réussi, s’être hissé à un statut prestigieux… jusqu’à ce que tout s’écroule une première fois, aboutissant à une machination dramatique.
Puis qu’un quiproquo, impossible à rattraper, serve de révélateur à des ressentiments terribles tout autour de lui.
Le suspense est très efficace, mais ce qui compte le plus c’est cet homme, qui s’est aveuglé trop longtemps, dont le douloureux destin est irrémédiable.
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– « The Fast and the Furious »…
Pas le premier film à porter ce titre, avant la saga « familiale » friquée du trust Diesel… Mais ce film de 1954, production de Roger Corman et rare réalisation de l’acteur John Ireland, pouvait aussi bien être le modèle original du premier film de la franchise.
Ireland, aussi comédien principal, y a les mêmes airs bourrus que le Vin Diesel adoré d’avant, en quête de liberté et ne faisant pas confiance en la justice américaine. Et question blondeur tenace, en lieu et place de Paul Walker, on a la formidable Dorothy Malone.
Corman oblige, ça coûte pas grand chose, intercalant des scènes d’enquêtes facultatives, utilisant des images d’un rally automobile et construisant un climax tout autour… De la bonne série B, complètement autocontenue.
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– « Association Criminelle – The Big Combo »…
Une autre superbe série B de Joseph H. Lewis, où Richard Conte joue un chef de gang à la Capone, damant le pion à la Police – un Cornel Wilde à bout, Jay Adler mettant sa gueule au service d’un rôle de flic sage…
Terrorisant les femmes – Jean Wallace (Mme Wilde) et Helen Walker…
Transformant ses sbires en pions sacrificiables – le duo crypto gay Lee Van Cleef et
Earl Holliman, un Brian Donlevy qui ronge son frein et porte le sonotone (deux scènes géniales utilise cet appareil)…
Un Affreux, un sadique sans code d’honneur, adepte de la loi du plus fort et semblant plusieurs fois défier le spectateur lui-même… Et tout ça en gardant un calme total, pendant la majeure partie du film.
Tortueux, avec de jolis effets d’ombres esthétiques, très efficace.
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– Début de la série « Cœurs noirs »…
Musclé, mais reposant surtout sur la stratégie de l’échec frustrant…
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Spécial Benh Zeitlin : des contes sudistes, écolos et féministes de toute beauté.
– « Les Bêtes du Sud sauvage »…
Ce premier film est peu une version étendue de son court-métrage « Glory at Sea », traitant des conséquences de l’ouragan Katrina par un biais onirique amoureux.
Ici on a l’impression de débuter dans un film de Harmony Korine, sur des déclassés américains vivant dans la misère totale, sans rien demander, sans se plaindre, et surtout sans regard condescendant posé sur eux.
Puis on se rend compte, au détour d’une voiture customisée en char de combat (plus tard, ça sera une maison flottante hérissée de piques) qu’on pourrait aussi être dans un prélude de Mad Max, sis dans un monde anglo-saxon imaginaire et attendant l’arrivée d’une grande catastrophe, annoncée par la montée des eaux et l’émergence de bêtes préhistoriques – toute cette esthétique est conçue à coup de Système D bien fichu, et de travail progressif avec des non-professionnels.
D’ailleurs, comme dans « Mad Max 2 et 3 », le narrateur du film est un enfant, une petite fille entraînée par un père violent et dérangé, pour devenir forte en vue d’un avenir rude. Un monde où les services d’urgence finissent par être présents, mais bien trop tard, et de façon bien trop infantilisante pour ce peuple ayant besoin de garder sa fierté.
La petite Quvenzhané Wallis est une grande révélation, à la fois héroïne qui s’émancipe, conteuse de sa propre histoire en voix-off, et jugeant les spectateurs de son regard haut et direct.
Il y a même un peu de Max et les Maximonstres dans ce voyage périlleux, quête à la recherche d’amour familial… où les créatures y sont aussi métaphores. Et où l’on atterri (déjà) chez les sirènes et les pirates, le temps d’une séquence magnifique sur une plateforme pétrolière.
Un superbe premier essai, une carrière démarrée littéralement en fanfare (sublime musique aussi)
– « Wendy »…
Après avoir flirté avec les personnages de J.M. Barrie, Benh Zeitlin fonce en plein dedans sans faire de trop grands détours : ce film est bien une adaptation de Peter Pan mais vu à travers le prisme de la même Amérique sudiste que dans « Les Bêtes du Sud sauvage »… Où on prendrait le train puis une barque pour arriver un Pays Imaginaire dirigé par des forces naturelles souterraines. Et où on passerait plus de temps à nager qu’à voler, à la rencontre d’une entité aquatique aux capacités insaisissables.
Il y a un peu du réalisme fantastique d’un Shyamalan là dedans, les effets spéciaux les plus impressionnants étant ceux qui s’y font les plus concrets (une créature marionnette, un volcan sauvage, et ensuite on les incruste).
L’autre prisme particulier de ce film, c’est le regard et les pensées de Wendy (personnage central), construit dès une scène introductive très forte – un Diner américain, la peur d’être bloqué à vie ici, un bébé qui est seul à voir une disparition.
Il faut d’ailleurs s’accrocher car le récit est si soutenu dans le premier tiers du film que, très tôt, on assiste à un climax sous-marin superbe. Le film menace ensuite de ne pas s’en remettre, voyant son énergie alterner entre accélérations épiques, et décélérations emplies de mélancolie. En passant par tous les moments prévisibles où on raccorde avec l’histoire originelle (tout ce qui concerne Crochet, les pirates), pour raconter les mêmes craintes sur l’aventure que représente le passage à l’âge adulte.
Heureusement qu’il y a la jeune Devin France dans le rôle principal, conteuse intrépide au regard incroyable, face à un Yashua Mack en Peter à l’air aussi malicieux que dangereux. Leur énergie, et celle de leurs petits camarades, est un enchantement continu.
Un long-métrage qui a eu le luxe de prendre le temps pour se faire, avec quelques difficultés (dont un deuil sur lequel on jettera un voile pudique)… Pas facilement abordable, mais qui sait réaffirmer le pouvoir du rêve et de la fiction.
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– « Pierre Lapin 2 : Panique en ville »…
La suite des aventures filmées du rongeur créé par Beatrix Potter continue de déployer une histoire mélangeant la nature bucolique, plein de gentillesse… avec l’humour sarcastique et moqueur.
Le modèle évident du réalisateur Will Gluck semble ici être les séquelles « Gremlins 2 » et « 22 Jump Street », films qui s’autosabordent joyeusement et qui contiennent un méta-commentaire sur les franchises hollywoodiennes, pressées d’aller dans la surenchère et les effets de mode sans avoir d’histoire justifiant la démarche.
Au risque de tomber ici dans le même piège, mais heureusement que le film compense largement ça grâce à son énergie de mise en scène (bourrée d’idées et de numéros d’acteurs – peut-être trop), et à son propos principal sur la peur de la précarité :
D’une part on assiste au dévoiement d’une Bea voulant le meilleur pour sa famille, face à un producteur que, néanmoins, on ne diabolise jamais (suave David Oyelowo). Pendant que Thomas devient la voix de la raison, tout en continuant à jouer les grands échalas élastiques.
D’autre part Pierre décide d’assumer d’être un criminel, puisque c’est comme ça que ses proches et la Société le voit et le juge, sans espoir d’être accepté tel qu’il est vraiment… et là, utilisant le fait qu’on soit dans un film bien plus urbain, on bascule dans le pur Polar à tendance sociale – corruption, braquages à l’anglaise, duplicité, une des lapines qui devient une camée (au sucre)…
Bref tout ce qu’un studio ne va Pas vraiment considérer comme des effets de mode, carressant le public dans le sens du poil.
La trahison de l’œuvre originale y devient un mécanisme de défense hargneux, pour mieux protéger cet idéal campagnard… et y retourner ensuite, peinard, comme si rien ne s’était passé.
Un peu comme si on y racontait tout ce qui peut se passer de « déviant » entre deux bouquins… et c’est franchement bien plus drôle.
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– « Le Mytho »…
Un pur « Adam Sandler movie », avec une partie de sa garde rapprochée de longue date (le réalisateur Dennis Dugan, le lourdingue Nick Swardson…) : On a beaucoup de fric donc on glande, on balance des vacheries à tout le monde avec un sourire carnassier, des fois subtiles et virtuoses, d’autre foi très beaufs… et c’est aussi un cœur d’artichaut qui peut se montrer vulnérable, et baisser timidement les yeux devant une femme qui lui plaît (à moins que ça soit pour lorgner sur son décolleté ?).
La bonne idée de cette histoire (nouvelle adaptation de la pièce Fleur de cactus) ce ne sont pas les gros quiproquos, qui finissent par se multiplier lorsqu’il se retrouve à ne pas être le seul à vouloir mentir par commodité – avec un rôle surprenant d’antagoniste pour Nicole Kidman (surtout car il est question de mariage artificiel !)…
C’est plutôt l’idée de le mettre en face de deux superbes femmes à aimer qui est plus intéressante, créant un dilemme entre choisir un coup de foudre idéal, propice à un avenir radieux…
Ou choisir quelqu’un ayant déjà une expérience de vie (et un répondant équivalent au sien, puisque c’est Jennifer Aniston), et qu’on pourrait aider à reconstruire, enfants inclus.
Très prévisible, mais suffisamment distrayant pour qu’on s’y laisse prendre.
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Lu :
– Green Lantern – Far Sector…
Faisant partie du label DC Young Animal, à l’initiative de Gerard Way, une nouvelle Green Lantern émerge… et une énième fois, c’est une américaine. C’était bien la peine de créer un nouveau personnage, alors qu’il aurait suffit d’écrire une histoire alternative avec les GL officiels – certes rares en femmes.
Malgré ce systématisme américocentré, cette maxi série a de très bons atouts pour compenser.
Déjà on a une enquête qui nous plonge dans une société alien scénaristiquement ultra construite, avec trois espèces distinctes, des particularités liées à l’émotion (la présence d’un Lantern est de circonstance), avec un nombre ahurissant de détails pour composer tout ça – comment manger, se déplacer, interagir etc…
Normal, c’est l’autrice de SF Nora K. Jemisin qui scénarise, et avec des dessins sublimes (et bien plus variés que sur Naomi) de Jamal Campbell.
Jemisin nous offre aussi une héroïne étonnante, probable reflet d’elle-même, Jo Mullein. Sacrément chargée – noire, de sacrées hanches, ayant plus de la trentaine, ex soldat, ex flic, sexuellement ouverte, tellement geek qu’elle en devient nerd… Et un fort caractère, bénéficiant du privilège d’un prototype d’anneau au potentiel indéfini.
Le genre de femme qui peut faire peur à certains. Une nouvelle icône, commençant à peine à être officialisée dans le canon DC. Elle a largement fait ses preuves pour ça.
Une lecture hyper dense et très excitante, à conseiller sans tarder.
– Du DC Infinite avec un peu de Son of Kal El, début du Batman de Chip Zdarsky (beaucoup de trucs tirés par les cheveux – Batman se transforme en navette spatiale !??), Nightwing, Wonder Woman et Flash.
Allez, je suis retourné au cinéma pour la première fois de l’année, un rapide CR pour ceux que ça intéresse ^^
Enfin vu « Godzilla Minus One » que j’ai adoré (gros regret de ne pas l’avoir vu en IMAX) ! Quelques longueurs, un discours parfois contradictoire (sur l’aspect kamikaze/patriote), un élément narratif dommageable et un surjeu global des comédiens (comme souvent avec le cinéma japonais ou coréen) mais ça passe crème !
Vu le budget riquiqui (15 millions de dollars), ça devrait inciter Hollywood à réfléchir. Je n’avais pas ressentir autant de frissons devant les scènes épiques depuis… Top Gun 2 (en IMAX, toussa toussa).
Et effectivement, même si je ne suis pas fan des comparaisons, ça met à l’amende toutes les dernières productions super-héroïques point de vue effets spéciaux (et parfois mise en scène). Très hâte de le revoir !
J’ai aussi vu « Pauvres Créatures » où je suis davantage mitigé. La direction artistique est exceptionnelle, l’univers, les décors, les costumes, c’est un monde singulier (qui n’est pas sans rappelé une touche de Jeunet et Caro) très séduisant. Sans surprise, le casting est ultra convaincant, Stone pourrait bien remporté l’Oscar en effet. Dommage que ça parle et montre quasiment que du cul durant tout le film… (Les réactions sur le sujet, par des femmes et des hommes, sur la dimension féministe du long-métrage sont d’ailleurs intéressantes.)
Cette semaine il y aura « La zone d’intérêt » en priorité, si j’ai le temps « Argylle » et « May December ».
Content mais peu surpris que tu aies autant kiffé Godzilla: Minus One tellement le film est bon. Il n’est plus diffusé chez moi et j’enrage de ne pas pouvoir retourner le voir. Mon film préféré de 2023 et de loin!
Oui, je vais le mettre dans mon Top 2023, il est grand temps que je le termine, j’attendais ce rattrapage justement ^^
Très envie de voir ce Argylle mais j’émettrais quelques remarques:
– Même s’il est la « tête d’affiche », Henry Cavill porte-t-il réellement ce film? Il apparaît finalement peu dans cette bande-annonce et vu le pitch du film, je ne suis pas sûr qu’il ait tant d’importance.
– Il sortira peu de temps après Apple TV +, étrange comme système de diffusion. Les dates de sorties rapprochées ciné/plateforme de streaming n’ont pas été des succès.
– Y’a Sam Rockwell qui fait du Sam Rockwell et rien que pour ça, je veux voir ce film!
Mr & Mrs Smith… Quelqu’un a dit aux wookies que l’intérêt du film original reposait justement sur Brangelina?
ah oui ? dispo très rapidement en streaming ?
bon, ben on va plutôt aller voir Madame Web au cinéma, alors ….. ^^
Il y a une série chinoise Me et mrs Chen, qui reprend le principe du film aussi et le transpose dans les années en Chine. 30 en Chine. Je l’ai pas vu. Mais là c’est la rivalité entre Kuomingtang et communistes qui est mise en avant.
Voilà! Là, au moins, ça raconte quelque chose de neuf. Ca donne déjà plus envie.
Cavill, je l’attend surtout dans « the ministery of the ungentlemanly warfare dont la B.A. m’a hypé de fou…😜
@Jyps50: J’ai trouvé le trailer pénible par son manque d’originalité: la musique pop, les gros noms au son des percussions, les percussions au rythme des scènes d’action… un trailer plus lambda tu meurs.
Par contre, le film a l’air d’être une pure tuerie! Henry Cavill semble s’amuser comme un fou et Guy Ritchie peut souvent être génial!
J’espère quand même une confrontation testostéronées entre les deux géants Cavill et Ritchson!
Ritchson, je ne l’ai pas reconnu tout de suite. Il a l’air de défoncer des gueules, égal à lui-même 😄…
Sinon j’ai terminé Forensic Examiner Song Ci.
Une série qui reprend le personnage de Song Ci, qui a été juge et médecin dans la Chine des Song. Personnage réel qui à l’instar de Di Renjie ou du juge Bao a été transformé en personnage de fiction. Et généralement il est confronté à des crimes bizarres. Et là l’idée était de faire l’origine story du personnage avec un très jeune Song Ci qui résout ses premières affaires. Et ça marche plutôt bien avec une galerie de personnages secondaires assez sympathique qui vont aider notre héros. (25 épisodes, Youtube).
Ah oui les énigme sont sur plusieurs épisodes. Rythme dont on n’a pas l’habitude pour des séries policières. Mais vu la complexité des intrigues, il faut bien ça.
Commencé Sword and Fairy, le dernier drama de la franchise Chinese Paladin.
Un drama sympathique. Ester Yu est hilarante dans son rôle de jeune femme naîve à l’esprit enfantin mais aussi touchante. Xu Kai est fidèle à la lui même avec une performance d’acteur de bon niveau. Si vous voulez de la fantasy avec une bonne dose d’humour c’est ce qu’il faut regarder. Et si vous avez des ados ça peut leur plaire.
(re)Vu: Miami Vice. Quelle claque ce film. La réalisation, la colorimétrie, les acteurs parfaits dont la sublime et hyper talentueuse Gong Li, un scenario de polar captivant et une bande son de malade.
Pourquoi on a plus des films comme ça? Et pourquoi l’immense Michael Mann (Le dernier des Mohicans, Heat, Collateral) se fait-il si rare? Pareil pour mon Colin Farell, il est où??
La saison 2 de True Detective m’a trop donné envie de revoir ce Miami Vice. Je vais me refaire sa filmo avec Total Recall et Le Nouveau Monde dès que possible.
Et j’attends de pied ferme sa série sur le Pingouin du coup ^^
Michael Mann revient dans pas longtemps avec « Ferrari » sur Prime 😉
Ah super ça! Merci de l’info!
Reacher S1&2 visonnées.
– Je ne sais pas si je regarderai la 3e saison…
The Marvels visionné.
– What the fuck 🙁
Sinon je suis en plein Tekken 8.
Tekken 8 est juste énorme. En regardant les cinématiques, je me suis surpris à penser à ce que donnerait un film ou un jeu Marvel fait par Namco. Le spectacle ne fait pas tout mais le MCU a oublié ce côté là depuis bien longtemps.
Oui, pour le divertissement visuel, c’est désormais le jeux video qui propose le spectacle.
Le secteur du cinema etant apparemment occupé a vouloir sensibiliser leurs spectacteurs sur les valeurs trendy.
Mon fantasme geek est d’avoir en longs metrages, les cinematics de Star Wars Old Republic a la place de la trilogie Rey.
En fait au niveau audiovisuel c’est l’Asie qui propose le spectacle désormais.
Et même au niveau comédie, les Chinois sont bien plus drôle que les Américains (sauf quand ça vire au scato).
Désormais? J’ai l’impression que ça a toujours été le cas. Quant à l’humour, ça dépend vraiment de la sensibilité de chacun. Si je déteste le cinéma et les séries françaises, par exemple, je trouverais toujours l’humour français supérieur, en règle générale, à ce que les américains ou les chinois m’ont proposé.
Je dois dire que les fofolles exubérantes des dramas chinois me font bien rire. Alors que le même archétype dans une production américaine, c’est juste pénible.
Le gap dans le jeu d’acteurs entre Chinois et Américains c’est franchement énorme quand même.
Vu Argylle en AvP
La BO est dynamique, le casting sympathique (même si la représentation dans la bande annonce est sournoise par rapport à la réalité de la 2ème partie du film).
La scène post générique va faire écrire beaaaaaaaucoup de lignes sur les réseaux, ce qui va permettre une 2ème vague de promos avec le film, n’ayant en fait rien à voir avec le film en lui même.
Vaughn reste dynamique dans son écriture et sa réalisation, mais on ne retrouve pas pour autant le punch de Kingsman.
Ce week end première expérience au festival du film fantastique de Gerardmer: c’était nul, orga zéro, pas d’âme, infrastructures obsolètes et sélection pas ouf
-> Kaidan histoire de fantômes japonais: doc sur la j-horror, tout était fait pour que ce soit bien, mais le réal veut tellement transformer son docu en objet artistique avec des effets de merde, des mises en scènes inutiles etc.. que ça dessert tout le reste. ça a au moins le mérite de me donner envie de revoir The Grudge et The Ring.
– Resvrgis: film de « loup-garou » italien. La photo est belle mais ça joue pas très bien, et j’ai du mal à m’attacher à des perso chasseurs-fachos donc aucun intérêt à leur survie. Les maquillages de la bête sont nul, et les persos n’évoluent jamais (sur le même arc narratif je préfère revoir mille fois The descent)
– When evil lurks: le petit miracle du festival. Un film argentin âpre et très cracra avec un postulat de base hyper efficace: dieu est mort et l’humanité doit survivre comme elle peut face à une pandémie de possession démoniaque. Les persos sont au courant de tout dès le début du film ce qui permet de se concentrer sur ce qui nous intéresse une espèce de course folle contre cette infection. C’est gore, c’est flippant et stressant et ça sait surprendre même les spectateurs habitués. A voir !
– Perpetrator: coming of age vampirique qui pourrait être super si il n’était pas boursoufflé par une mise en scène trop abstraito-baroque.
-Compétition de courts métrage: à chier, voir problématique hormis Transylvanie qui fonctionne très bien
J’ai aussi lu Hideout, un one-shot manga horrifique qui fonctionne bien et je suis sur les intégrales de Hellboy, quel délice.
J’ai vu Fast X: C’est nul mais c’est bien et toujours sur la s3 de True Detective qui reste très efficace.
Pas de films espagnols cette année ?
C’est souvent de là que viennent les bonnes surprises.
Sinon c’était peut être côté SF et fantasy les bons films ?
En tout cas je n’en ai pas vu =)
Après à la rigueur que je ne vois pas de bons films ou de films qui me plaise (Perpetrator a plu à certaines de mes potes par exemple) c’est pas grave ça fait parti du jeu des festival et des avants-premières.
Ce qui me déprime vraiment c’est de devoir acheter un pass qui te donne accès à toutes les séances théoriquement, mais que quand tu veux reserver ces séances tu es en compétition avec ceux qui n’ont pas le pass et que ça te file entre les doigts (quel est l’intérêt de ce foutu pass si il ne te file pas au moins une priorité à la réservation?!) et qu’avec la fréquentation et l’importance de l’évènement on se retrouve dans des salles en carton avec un écran de merde, du son de merde, qu’on entende les gens parler dehors. Qu’il n’y ai aucune présentation de séance, qu’on se fasse pourrir par les vigiles parce qu’on est en retard à une séance parce que la séance précédente à commencé en retard… Franchement c’est un peu la honte.
Je me rattraperai fin mars aux Hallucinations Collectives =)
et matez When Evil Lurks, ça a sauvé mon festival (c’est pas Espagnol @Fabien Lyraud, mais Argentin ça compte presque=) )
Je suis plus SF et fantasy que fantastique horrifique, donc ce n’ai pas vraiment ma tasse de thé.
J’ai vu passer des infos aussi sur un film coréen en avant première. Mais ça m’avais assez rendu dubitatif.
Je n’ai effectivement rien vu de SF sauf le pire court métrage de la compétition « Dark Cell » que j’ai trouvé mal écrit, mal joué, mal réalisé et assez con =)
Mon Jules, si tu veux du court de SF, je te recommande la chaîne YT « DUST ». On y voit de très belles choses.
Dust je connais. J’y ai découvert des perles. Mais les truc récents m’ont pas convaincu.
« C’est Minus et Cortex, c’est Cortex et Minus
L’une est pleine d’astuces, l’autre un vrai nimbus… » 😁
On le sait bien, pendant que les américains s’amusent à jouer aux grosses bébêtes avec la franchise de Godzilla, les « vrais » films se font dans le pays natal, le Japon.
Quelle que soit leur qualité, variable mais n’empêchant pas l’attachement… même en n’ayant pas de Continuité fixe.
On dirait que pour ce film là, le réalisateur Takashi Yamazaki a voulu relancer la machine avec un quasi remake/prequel (la même musique, la même scène où Godzilla bouffe un train), avec une potentielle histoire au long cours, très explosive et…
Plus hollywoodienne que les américains ! Chose troublante, en voyant ce film on a l’impression de retrouver le Roland Emmerich des années 90 – le meilleur, celui qui était encore lisible et moins cynique.
Tout y est comme en 1998, l’année de son propre film de Godzilla : une version plus mince de la créature (du moins au début, ensuite il ressemble plus à une statue mouvante), le monstre montré surtout comme un salopard envahisseur (évidente représentation symbolique d’un pays corrupteur), les cols bleus et les scientifiques échevelés plus doués que les militaires, les acteurs qui surjouent et frôlent la caricature – bon, on peut aussi trouver ça chez les japonais…
De très bonnes images de synthèse (le réal est un spécialiste et son équipe assure, même en étant sous-payée au vu du budget officiel), une suite de climax costauds, du gros sentimentalisme un peu inoffensif, une conclusion trop ouverte (« quand y en a pus, y en a encore »), et un héros traumatisé, tenté par le sacrifice – là c’est plus à « Stargate » et « Independance Day » qu’on peut penser, mais avec un sens évidemment culturel pour ce pays.
Étonnamment c’est moins subtil que chez Emmerich, les interprètes y répétant 2-3 fois ce que l’on comprend très facilement, si on n’est pas un spectateur trop impressionnable (y compris les pay-off et autres retournements de situation, très prévisibles).
On aurait bien pu couper dans le gras, ou bien développer un peu les autres personnages, multiplier les points de vue… ça aurait été mieux équilibré.
Le résultat est un blockbuster impressionnant à chaque scènes de destruction, mais se prenant un peu trop au sérieux via son sujet post Seconde Guerre Mondiale, ses questionnements sur la lâcheté, la contrition et l’instinct de conservation, l’idée de famille recomposée, la défiance du peuple par rapport aux gouvernements…
Tout ce côté à la fois intimiste et global n’est pas traité à la hauteur du sujet, c’est souvent trop didactique (remarquez, chez le Kurosawa d’après guerre aussi), et ça prend beaucoup de temps sur le long-métrage. Lequel mélange aussi des références comme Miyazaki (un avion de chasse aux formes épurées et à la sombre histoire – la plaque écrite en allemand) et… Wolverine !? Les piques qui sortent et le facteur mutant autoguérisseur ? On est aussi dans un reboot à la « X-Men First Class » ou quoi ?
D’ailleurs, à propos de Matthew Vaughn, comme dans « The King’s Man » le réalisateur se retrouve pris entre l’envie de faire du gros délire explosif qui part dans tous les sens… et le nécessaire devoir de mémoire, respectueux envers un peuple qui a trop de fois été victime tragique.
Mais bon, c’est japonais, c’est exotique, c’est particulier, donc on s’efforce d’être indulgent et on profite au moins du spectacle… même si ça aurait pu être mieux que la réputation de ce film laissait entendre.
« Il est vraiment Gros, dit, l’âne.. » 🤔
vu cette semaine
The Marvels: heureusement le film est plutôt court, la grande méchante est sans intérêt, La bonne humeur d’Imane Villani porte le film, mais à part ça ….
Aquaman et le royaume perdu: Beaucoup de recyclage du premier, le royaume perdu est de la recup de ce qu’aurait dû être la fosse, la fin d’un univers sans grand éclat.
Silent Night de John Woo : je ne peux pas être très objectif j’adore John Woo, j’ai aimé le film sans grand temps mort, même si le scénario tiens sur un bout de papier.
Vu:
– True Detective Saison 4 épisode 1. Très beau, bien filmé, on sent la patte qualitative HBO et la fin est suffisamment accrocheuse pour donner envie de voir la suite malgré le penchant mystique… mais le côté raciste anti-blanc assumé (à 3 reprises tout de même), plus tous les autres salades wookies: des femmes, des femmes, encore des femmes doit y avoir que des femmes en Alaska, la femme forte qui maitrise un homme plus costaud qu’elle tout en téléphonant d’une main, la femme forte qui b..se littéralement son plan cul mec, les cheveux bleus, les lesbiennes de partout, etc… c’est moi qui suis un vieux con réac mais trop c’est trop et cette saison n’est pas faite pour moi mais pour la Gen Z.
Dommage, après une saison 2 que j’ai vraiment aimé, j’aurais aimé enchaîner sur celle en cours.
Je vais plutôt passer directement à la saison 1 tant acclamée.
– Solo Leveling: Je n’accroche pas du tout au concept des Isekaï, inversé ou pas. Intégrer des concepts de RPG dans la progression d’un personnage de manga, je comprends pas du tout le délire. J’avais lâché Rising of the Shield Hero pour cette raison.
Je vais quand même continuer à regarder car c’est pas désagréable à côté de ça et que je veux comprendre pourquoi ce webtoon est devenu culte mais je suis très déçu pour l’instant.
C’est simplement qu’il y a un connard qui s’appelle Donald Trump qui veut rétablir la ségrégation, transformer les femmes en poules pondeuses et envoyer les LGBT dans des camps d’extermination et aussi faire porter un croissant vert au musulman. Et je n’invente rien. Ça pousse les progressistes à se monter et à se mettre en avant.
Sans Trump on n’aurait juste l’appropriation de la transition culturelle par les minorité ethniques.
Avec Trump les minorités sont obligés de se battre pour se mettre en avant et il y a des tas d’excès. On parle quand même d’un pays ou quand un noir tombe en panne dans une ville du rust belt il a bien plus de chance de se faire tabasser que venir en aide. Quand on a ça en tête finalement on arrive à comprendre.
Mais à côté de ça un certains nombre de maoïstes bien soutenus par les services chinois font déraper le mouvement et reprennent des idées assez extrêmistes type dominants / dominés. C’est eux le problème pas la grande majorité des inclusivistes.
Les extrêmes se nourrissent de la connerie de l’autre. Maintenant de dire qui de la poule ou de l’œuf est le premier, je ne m’avancerais pas autant que toi.
Ca serait de la faute de Trump si Hollywood inonde ses films et séries de Okisme?
Je suis plus pragmatique et je n’y vois qu’une opportunité pour ces producteurs de se faire plus d’argent, poussés par Blackrock à en faire toujours plus niveau progressisme.
Sauf que Blackrock s’est planté: A quelques exceptions près, tous ces films et séries ont été des gros bides et ça n’a fait qu’attiser la haine et les propos homophobes, racistes ou sexistes sur le net. Et à côté, Trump sera réélu à 200%, en partie à cause du rejet de toutes ces idéologies matraquées depuis quelques années.
Hollywood devrait écouter les propos hypocrites de Bob Iger: Moins de messages politiques et plus de divertissement.
Et laisser ce genre de messages au cinéma indépendant américain qui sait, lui, les faire passer avec talent et sans gros sabots.
La pop culture américaine s’est mobilisée contre Trump. Et si Biden a gagné elle y est pour beaucoup. Maintenant avec la peur du grand méchant loup, elle en rajoute une couche. Je n’approuve pas forcément mais je comprends.
Sinon les femmes fortes, on en a dans la SF américaine depuis les années 70. Au moment où les femmes se sont appropriées la transition culturelle. Et où les autrices ont débarqué en masse. C’est pas nouveau. Dans les comics les femmes scénaristes sont arrivées dans les années 80 ( Louise Simonson, Ann Nocenti, Mary-Jo Duffy) et on a vu des personnages de femmes fortes pas toujours sous des plumes féminines d’ailleurs. Donc les femmes fortes ça n’a rien à voir avec le w*kisme. Parce que c’était là avant. Hollywood avait une longueur de retard sur les littérature SF, les comics et même les jeux vidéos. C’est tout. Il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes.
Quant au message politique, il pourrait largement être plus subtil et de l’ordre du sous texte sans gêner le divertissement. Quand on voit le sous texte fortement anti Xi de certains dramas chinois pourtant très divertissants c’est possible.
Et la vague qui s’annonce va te faire regretter le w*kisme d’ailleurs.
Le problème ce n’est pas les femmes fortes. Comme tu dis ça existe depuis longtemps et pour en revenir à True Detective la saison 2 a pour héroïne une femme forte MAIS avec ses propres faiblesses, ses propres vulnérabilités qu’elle apprend à surmonter dans la suite de son histoire.
C’est ce qui fait qu’on apprécie un personnage principal car on le voit évoluer.
C’est ce qui fait que le dessin animé Mulan a été adoré dans le monde entier là où le film en live action a été rejeté.
Là où le premier film présentait Mulan comme une héroïne déterminée, devant se surpasser physiquement et compenser son physique par son intelligence, le second film te propose directement la « femme forte », meilleure guerrière de Chine dont le seul véritable ennemi est le patriarcat…
Idem pour Sarah Connor, qui évolue de girl next door à une formidable leader, charismatique et quasi inébranlable en deux films. Dans Dark Fate, les autres héroïnes sont d’emblée les plus fortes et le Terminator devient une nounou qui change les couches de bébé.
Cette évolution Hollywood l’a complètement zappée et en profite pour taper sur l’homme et/ou sur le blanc comme dans cette saison 4 de True Detective.
Peut-être que les scénaristes avaient Trump en tête en mettant en scène un quasi viol d’un homme par une femme mais je ne vois pas en quoi cela ferait avancer leur cause.
On inverserait les rôles et cet épisode ferait un scandale énorme. Et de la même façon, si on faisait dire à une femme blanche envers un homme noir « T’es bien un noir » ou « pourquoi je me suis mise avec un noir », les SJW monteraient sur leur cheval blanc (l’image est belle) pour défoncer cette série.
Tu dis que cela pourrait être plus subtil mais la subtilité n’existe plus chez eux.
Tu parles du futur mais je ne vois pas ce qui pourrait être pire que ces messages racistes et sexistes ouvertement assumés.
Vu Argylle. Sympathique mais guère plus.
La blague de Cavill en tête d’affiche (il a effectivement sa tête sur l’affiche et pas beaucoup plus passé le premier quart) mais le duo de héros reste efficace.
Vaughn ne paraît pas très inspiré tout de même et je crains qu’il ne se perde dans un futur proche à vouloir absolument relier ses franchises.