Le bar de Galactus #239 : Avatar – Le dernier maître de l’air ~ Constellation ~ L’Empire

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Joli programme ! Après le succès de One Piece, Netflix proposera jeudi Avatar : Le dernier maître de l’air. Au regard des premiers retours, on peut vraiment se dire que la plateforme de streaming a compris le ‘truc’ pour adapter en live action des mangas et des séries animées… et enterrer pour de bon le film qui a failli tuer la carrière de M. Night Shyamalan. (Pour l’anecdote, rappelons que le réalisateur principal de la saison 1 du show animé était un certain Dave Filoni, juste avant qu’il ne soit débauché par George Lucas pour s’occuper de Star Wars : The Clone Wars.) Mercredi, Noomi Rapace attrapera une drôle de variante du mal de l’espace dans Constellation, une série Apple TV+ signée Peter Harness (Jonathan Strange & Mr Norrell). Et le même jour, l’improbable va se produire au cinéma : Fabrice Luchini en Empereur Palpatine dans L’Empire, une parodie de Star Wars réalisée par Bruno Dumont ! Alors, que regarderez-vous cette semaine ? A vos claviers… et rendez-vous dès maintenant sur le forum pour participer aux Oscars Héroïques 2024 !

Un garçon que l’on appelle l’Avatar doit maîtriser les quatre pouvoirs élémentaires pour sauver un monde en guerre et lutter contre un ennemi cruel résolu à l’arrêter.

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63 COMMENTAIRES

  1. Hâte de voir cette nouvelle adaptation. Et cette fois, je connais le matériau de base.
    J’ignorais pour Filoni.

    Par contre je viens de voir la ba de « L’Empire ». C’est… euh… comment dire… ben… au moins c’est assumé ? … le ridicule ne tue pas ? J’en sais rien…

  2. Tu as oublié The Bad Batch (saison 3) qui sort ce mercredi !

    [EDIT LTH : C’est une série qui aura droit à ses propres articles chaque semaine, donc elle ne figure pas au sommaire du Bar de Galactus.]

  3. Vu Shang Shi et j’ai bien aimé.
    Un bon film avec de l’action, du mystère. Ça bouge et ça reste un bon divertissement très agréable à regarder. Une histoire qui se tient. Et une bonne utilisation du folklore chinois.
    Même Maurice vient du folklore chinois.
    https://abookofcreatures.com/2015/04/10/dijiang/

    Ils ont casté des acteurs chinois. Outre Tony Leung et Michelle Yeoh, j’ai vu des acteurs qui j’avais déjà vu dans les dramas chinois notamment l’actrice qui joue la mère de Shang Shi.

    Et ils sont allés chercher un vilain aussi obscur que Razofist. Et il est assez respecté en plus.

    • Et au niveau du mélange Kung fu/ Tai Chi, c’était franchement pas mal du tout ! Même si c’est du fait pour le ciné. J’ai moi aussi beaucoup aimé ! 😀

  4. J’avais commencé à voter pour les Oscars super héroïques et puis arrivé au meilleur acteur, j’ai séché. Impossible de départager tous ces nanars.
    2023 est vraiment une année catastrophique pour le genre.

        • avec Kraven et Folie à deux en ligne de mire et un MortePoule qui va cartonner au BO mais sent fort la proposition fanservice bien creuse, je prends pas trop de risques …..

          • Rien ne peut être pire que 2022/23. Rien.
            Même 2004/2005 avec Elektra, Catwoman, Van Helsing, The Punisher et Blade Trinity n’aura pas réussi à aligner autant de navets que 2022/2023.
            Et au moins il y avait des pépites à coté (SpiderMan 2, Batman Begins ou Hellboy).

            Kraven devrait satisfaire mon goût pour les mauvais films d’action de série B.
            Deadpool 3 devrait satisfaire mon côté fan (enfin j’espère). Et si je suis pas un grand fan de Deadpool 2, Ryan Reynolds devrait quand même empêcher la catastrophe industrielle pour le 3.
            Bon quant à Lady Caca… j’attends le trailer mais pour l’instant ça va être très très dur d’aller voir un film avec elle qui braille dedans.

  5. Je reste sceptique pour Avatar. Connaissant plutôt bien le matériau de base (j’ai du voir l’intégrale une 10aine de fois), j’ai tout de même un peu peur. One Piece, ce n’était pas non plus une adaptation incroyable, juste une belle adaptation sincère mais bourrée de défauts. Je regarderai mais je serais intransigeant ! 😛

  6. Avatar j’avais hâte, puis j’ai vu les déclarations des acteurs et actrices sur pas mal de choses modifiés (Sokka sexiste/machiste dans le cartoon, donc ils ont modifié ça et se sont congratulés de l’avoir fait 🤦) et disons que plus ils l’ouvraient, plus je comprenais pourquoi les créateurs du cartoons sont partis pour « différents créatifs ».

      • Ouais, ils ont quitté le navire il y a quelques années maintenant :
        https://www.hollywoodreporter.com/tv/tv-news/avatar-last-airbender-creators-exit-netflix-adaptation-1307085/

        Et mes avis que leurs départ a permis ou a ete causé par ce genre de changement : https://variety.com/2024/tv/news/netflixs-avatar-the-last-airbender-sokka-sexism-toned-down-1235890569/

        Je pense pas que la série sera a jeter pour autant, mais clairement la confiance et l’intérêt que j’avais pour elle a dégringolé très très sérieusement.

    • Faut croire que les créateurs chez Netflix ont pas vu la partie avec les guerrières Kyoshi -_- ou Sokka change de vision sur les femmes et trouve l’amour en même temps.

  7. J ai regardé house of ninjas.
    Très bonne série sur l’univers des shinobis.
    On ne s ennui pas, les acteurs sont vraiment bons.
    A regarder en VO pour vraiment profiter
    Je conseil vivement

  8. Sinon, c’est quoi cette rumeur persistante qui remonte à la surface de partout sur Cavill qui aurait accepté un rôle dans le MCU ?
    sinon, une rumeur

    • Oui j’ai vu aussi. Ca parle même de Cavill en caméo de Wolverine. Deadpool 3. Je trouverais ça dommage de ne pas prendre un acteur plus petit et physiquement accurate comme Kevin Hart par exemple.

      • on lit de tout
        variant waepon X, Victor von Doom, Captain Britain …. mais c’était déjà le cas il y a deux ans.

        perso, le seul rôle dans lequel il me parait réellement envisageable serait celui du Beyonder, pour éclipser le loupé Kang, mais bon, Secret Wars est tellement loin, que ça m’étonnerait qu’il soit annoncé dès maintenant, même si le MCU est aux abois ….

          • Très bonne idée.

            On a eu 3 Scott jusqu’ici. C’était correct mais clairement pas à la hauteur du personnage. Cavill aurait de quoi marquer le rôle.

          • Je doute que Cyclope ait un jour un traitement à la hauteur du personnage. Disney a une occasion rêvée de faire un film avec une femme forte, leadeuse et noire. Je ne les vois pas louper ça.
            A moins que X-Men 97′ réhabilite ce bon vieux Scott Summers.

          • « une femme forte, leadeuse et noire » Oh tu sais ils sont tout à fait capable de considérer que ce que tu décris colle comme deux gouttes d’eau au personnage de Cyclope

          • @Garyus
            Tout comme toi je rêve d’un Cyclope enfin à la hauteur des comics, mais Cavill fait trop stock pour Scott (non pas que Scott n’est pas carré, mais Cavill a un côté trop sur-humain dans ce domaine à mon goût => plus adapté pour un superman ou un Beyonder oui pk pas).
            J’avais bien aimé le cast de James Marsden. j’aimerais bien un acteur pas trop connu mais aussi charismatique. Tye sheridan était pas trop mal, mais un peu trop petit en taille

            Je pense sincèrement que Scott fera partie des x-men sauce MCU, et j’ose espérer qu’ils lui donneront l’importance qu’il a acquise pour l’équipe dans les comics

          • « l’ennui » est toujours le même : pour Kev’, les X-men, ils sont Evolution. Du coup, sur le campus, Scott n’était pas vraiment le Flash Thompson bodybuildé que Henry pourrait camper de ses 40 berges (parce que je rappelle également que le postulat de départ est d’avoir des mutants entre 20 et 30 ans pour les faire durer à l’écran au minimum une décennie …

          • @WeaponX: Ca serait con pour Tornade mais oui, ils sont capables de tout! 😅

            @Black Bolt/Panther: Oui j’ai pensé aussi qu’il était trop stock mais… Cavill ne l’a pas toujours été. J’aimais beaucoup ce qu’il proposait dans The Tudors, il y a 17 ans…

            @Lovehater: Du coup, ouais, il aurait été top, il y a 17 ans et maintenant c’est un peu trop tard, j’avoue. C’est un peu comme si ils prenaient un acteur de 50 ans pour débuter une nouvelle franchise sur les 4F!

          • Je rappelle à toutes fins utiles que le surnom de Scott Summers est « Slim ». Donc dans la BD originelle, Scott n’est pas « Stock », il est élancé. Musculeux, oui, voire musclé, mais élancé. Un peu comme Michael Fassbender. C’est ballot ! 🙂

            PS : Allez voir ma critique de Madame Web sur la page VOTRE AVIS, et allez voir le film, au lieu d’écouter les petits zizis qui vous disent qu’il est mauvais.

          • les FF, il n’a jamais été question de prendre de jeunes acteurs pour faire perdurer la franchise durant 10 ou 20 ans avec des scènes de combats épiques. Les pouvoirs d’un Reed demande plus d’effets numériques que de pirouettes au bout d’un câble. Ils auraient plus la fonction de « mentors » pour les plus jeunes du MCU avec leur expérience datant (datée ?) des années 60. Quant aux enfants de l’atome … hhhoooo, je sens Feige tout à fait capable de nous la jouer quintette originel …. C’est juste que …. ben une actrice black pour jouer Jean, un Warren leader (c’est lui le millionnaire qui finance l’école de Charles) et le reste, on appuiera bien que le fait que Bobby est gay. Vous verrez. On en reparle en 2032, lorsque le film sera au programme ^^

          • @Lovehater: Tout est malheureusement possible oui.
            Et on sait effectivement trop peu de choses sur le 4F pour tirer deans sur la comète.

            @The Ghost: Je reste bloqué sur les dernières versions de Scott et il n’est plus si « Slim » que ça. Mais en étant raisonnable, je ne pense pas voir cette version. Plus de chances, qu’on nous refourgue un jeunot comme dans sa version « All New » mais là encore tout est possible dans Deadpool 3.

          • @the_ghost
            Ahhhhh c’est pour ça le surnom  »Slim »! A chaque fois que je vois Logan l’appeler comme ça je me dis  »tiens il faudrait que je cherche d’où ça vient » ^^
            Par contre, on est d’accord que c’est un surnom que seul Logan lui donne ? Ça vient d’où à la base ? (quel comic, quelle scène, quel contexte ?)

          • beh moi je sais que moi j’ai lu des comics d’un autre temps … ceux où en surface on voyait une famille irréprochable, brillante, moderne. mais sous couvert, une femme soumise qui finalement portait le quatuor sur ses épaules – sans faire de vagues – mais souffrant de cette époque patriarcale, un mari qui peinait à se remettre en question malgré son gros cerveau, un petit frère qui avait bien dû mal à surmonter son immaturité naturelle et qu’on ne voyait jamais lorsqu’il faisait preuve de gravité, et un tonton qui n’était pas génétiquement de la famille et qui terminait le plus monstrueux du lot, ce qui n’aidait pas une nature débordante de bonté ……

            on a une chance que Marvel studios se fonde là-dessus ?

        • @CPB33: Arrête de rigoler! Ca pourrait très bien arriver. Un acteur issu de la diversité, petit et trapu pour jouer dans une comédie super-héroïque comme le MCU sait en faire, je trouve que ça le ferait!
          Après, c’est pas Chris Rock mais un remake des Oscars 2023 avec Will Smith en Cyclope et Jada Pinkett Smith en Jean Grey, serait osé mais génial! 🤣

  9. Grand grand fan du dessin animé et de l’univers ATLA je suis perplexe face a cette série live action quand on sait que les créateurs de la série animée ont quitté la production de la série Netflix pour différends artistiques.
    En plus les personnages de Katara et Sokka sont trop clairs comparés à leurs carnations dans le dessin animé

  10. Je vais me faire mettre au ban mais tant pis j’assume : pour moi ce sera l’Empire! Quand je vous ce qu’utilisent comme carburants fossiles les plates formes en énergie creative, je vais à titre personnel me permettre plutôt de l’originalité non telephoné et limite absurde….. ça ne m’instruira sans doute pas plus que N le placebo du divertissement, mais a minimum ça me détendra !

  11. Juste pour rebondir sur le commentaire du camarade Raspoutine. Pour ceux qui veulent s’instruire et qui s’intéressent aussi à l’espace et aux OVNIS, je recommande de mon côté « Dans la Solitude de l’Espace » document actuellement disponible sur la chaîne YT d’Arte, et « Ovnis, une Affaire d’états », de l’excellent Dominique Filhol.

    C’est plus le genre de trucs que je regarde, de mon côté, d’où le fait que je ne réponds quasiment jamais sur le Bar de Galactus. O_o

  12. 3000 ANS A T’ATTENDRE (Prime)

    Un bijou signé de George Miller passé injustement inaperçu.
    Le film porte par Idris Elba et Tilda Swinton revisite astucieusement le mythe de la lampe et du génie.
    Visuellement, on atteint les hauteurs de ce que peux nous proposer le 7e art. Après FURY ROAD, Miller démontré qu’il est un maître sur ce point là.
    A voir donc absolument pour tout amateur éclairé du cinéma

    • Oui c’est un bijou de cinéma ❤️

      Sur grand écran c’était une excellente expérience. Miller offre une merveille. Un tel échec me fait douter qu’on mérite des bons films : si quand il en sort, on les snob 🙁

  13. LE FANTÔME DE MON EX FIANCÉE (Prime)

    Visionné pour me détendre, le film m’a surtout fait bailler. L’idée de base aurait pu donner des moments loufoques mais ça reste plat.
    Eva Longoria est nulle ! Son jeu est fantomatique. Paul Rudd s’en sort mieux mais clairement on l’a connu en bien meilleure forme. Au final la seule a tirer son épingle du jeu est Lake Bell pleine de dynamisme.
    Au final, on a limite un téléfilm de M6 avec deux stars (de l’époque surtout pour Longoria)

    • @ Darkkane : Grand fan de Lake Bell depuis la série Surface, je l’avais vu à l’époque, et avait éprouvé la même déception. Un très mauvais film… J’aurais adoré que Lake soit Wonder Woman…

      • Je me dis surtout qu’une telle actrice aurait dû avoir une carrière moins anodine.
        Quand tu arrives a tirer ton épingle du jeu d’un tel film, ça augure d’un talent certain

        • Elle était dans Wakanda Forever, je ne sais pas si tu l’as remarquée ? Elle jouait un tout petit rôle, celui de la technicienne qui se fait tuer au début, dans l’hélicoptère si je me souviens bien. Dans la séquence sur la plateforme. J’étais à la fois heureux et dégouté… Je partage totalement ton avis.

  14. Me tenterai la nouvelle adaptation d’Avatar ! Enfin, plus fidèle ! Pourtant, je fais partie au petit cercle de spectateurs/rices qui ont apprécié le film de Night Shyamalan.

    Vu WW84 et Birds of Prey.

    Étonnant que WW est reléguée au second plan (peut-être par manque de motivation à jouer), mettant en avant Maxwell Lord et Cheetah. Tout de même, le vilain est intéressant pour son lore et ses intentions ambiguës. Perso, il ferait un bon duo avec Cheetah, en incarnant Sebastian Bellasteros, son double masculin. Barbara Ann Minerva, dans le film, est bof. Encore un cliché d’une faible femme moche qui veut devenir belle et forte… En même temps, c’est vraiment comme ça dans les comics ? J’ai cru lire qu’elle était une archéologue effrénée qui s’est intéressée aux rites puis s’est attrapé la soif de la puissance divine. Sa transformation est pas mal, mieux que Cats ^^ Pour le viol de Trevor, c’est incertain. WW a juste dormi avec lui ou c’est moi qui suis prude. Grosse incohérence : la présence de WW dans les années 80 mais c’est une facilité scénaristique. Dans la scène post-générique, j’ai cru que la femme, vu de dos, avec ses cheveux noirs et son manteau flottant, faisant éviter un accident, nous teasait Circée. Mais non…

    Harley et consorts… C’est Les Valseuses en mode beat them all contre les mecs et un peu de nanas et un course contre-montre fun. Rien de plus. La raison de l’émancipation de Harley, bof bof, la ville de Gotham, pas sinistre, digne de la ville d’Arkham de Lovecraft, les vilains, trop cons et ratés, Black Canari, pas assez exploitée (ses pouvoirs juste dévoilées à la fin du film –‘ Plus tôt, elle défoncerais tout le monde et le film serait plié en un rien de temps !) Huntress, pareil. La gamine, point d’intérêt du film mais la policière, rien à carrer ! La direction artistique est charmante et c’est tout. Le combat final dans la jetée aurait pu être épique mais non… En fait, Sirens of Gotham n’aurait pas dû être avorté pour obtenir ça :/

  15. Ce n’est pas du tout une parodie de Star Wars, ça s’inscrit dans la veine de la filmographie de Bruno Dumont (le terroir qui représente l’humanité, le Bien et le Mal chrétiens, la tentation de juger ses personnages comme des ploucs intégralement mauvais, etc)…
    En étant plus ou moins la suite de ses séries fantastico-surréalistes « P’tit Quinquin/Coin Coin » (où l’on y croise le « variant » Ch’tider-Man)… et en devenant le prequel d’un autre de ses films, mais chut..!
    Ces dernières années il s’est montré un peu plus grand public, mais toujours avec un côté provocateur qui peut friser la fumisterie.
    D’ailleurs là, on dirait qu’il a voulu faire son Star Wars juste pour réemployer les flics Van der Weyden et Carpentier… et en faire des équivalents de R2-D2 et C-3PO ? 😄

    Vu :

    – « Adopte un veuf »…
    François Desagnat emballe une comédie gentillette, en appartement, en collocation, avec des acteurs dans des rôles dans lesquels on ne les verrait plus aujourd’hui : à part André Dussolier, à l’aise en vieux râleur dont on comprend au fur et à mesure qu’il va voir se constituer autour de lui une famille. Plus précisément les enfants qu’il n’a jamais pu avoir, grands gamins devant passer d’un état passif et assez fragile, à une émancipation non sans avoir créé des liens affectifs pour longtemps.
    Pas incroyable, mais un bon petit moment à passer.
    _

    – « Le Monde secret des Emojis »…
    Un film qui s’est pris une grosse volée de bois vert avant même sa sortie, sûrement par susceptibilité (l’emoji Crotte, Oulah quelle provoc’ !), l’accusant de bas mercantilisme alors qu’on n’y montre que des applications téléphoniques très abordables… En comparaison d’un film avec des Lego ou des Barbie, c’est bien moins vendeur, et bien entendu plus très original, aussi mineur que peut l’être le réalisateur Tony Leondis (au vu de sa filmo) :
    Alors son scénario autour d’un être lambda, se découvrant une particularité qui le met à la marge d’un système, qu’il va bien sûr révolutionner quand il acceptera de se détourner du conformisme… c’est un type de scénario qui est lui-même rentré dans une norme, déclinable à volonté mais perdant ainsi tout son caractère subversif initial (on le verra avec « Free Guy », où le goût de la violence y devient une telle norme que devenir un Bisounours apparaît comme une insoumission).
    Disons que cette itération, se décarcassant pour faire exister des p’tits cartoons parlants dans des espaces virtuels transformés en mondes, est plus à destination des plus jeunes, sans ambition de chambouler quoi que ce soit. Mais pas honteux pour autant – surtout en VF. 😉
    _

    – « Infinite »…
    Antoine Fuqua et Mark Walhberg sur un film de d’action/SF/Comics ? Mais qu’est-ce qui se passe ?
    Même chez les Transformers de Bay, l’acteur est complètement perdu, beaucoup trop col bleu, incompatible avec une certaine fantaisie sauf si elle s’inscrit dans la comédie du quotidien (« Ted »). C’est comme Steve McQueen dans « Danger planétaire », rien à faire là. Fuqua pareil, c’est pas un style qui lui correspond (m’enfin s’il a voulu tenter le coup et faire joujou avec les effets spéciaux…).
    Encore plus si c’est un film qui redigère tous ces trucs de sociétés secrètes immémoriales, colmatés avec des arts martiaux, du numérique, des gadgets sortis de nulle part (c’est censé être un film contemporain, pas un univers de super-héros). Adapté d’un roman, ça n’est toutefois pas du tout inventif, ça pullule de personnages qui ont à peine le temps d’exister – le potentiel dramatique n’est pas du tout exploité, entre le héros qui se moque de tout alors qu’il est censé être brisé, l’antagoniste qui est en quête de l’au-delà, les amoureux qui attendent de se retrouver.
    À part une ou deux scènes d’action assez excitantes, tout ça est assez prévisible… sinon c’est qu’on s’en fiche.
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    – « Bébé mode d’emploi »…
    Un peu une façon pour Katherine Heigl de reprendre le contrôle, après avoir été un tantinet snobée sur « En cloque, mode d’emploi » – il y avait beaucoup de gars un peu bourrins, elle avait le « mauvais rôle »…
    Greg Berlanti s’acquite tranquillement de la tâche, mettant les gags de bébé où il faut (il n’y a pas que du caca), casant un couple gay bien normal dans un coin (c’était pas trop courant en 2010), laissant Melissa McCarthy faire son petit numéro…
    Et surtout gardant une petite touche dramatique bien vue, puisqu’il est question à la fois d’un deuil et d’une parentalité qu’il faut intégrer trop vite, sans préparation.
    Un double chaos, où le plus immature n’est pas spécialement le mec glandeur et fan de sport.
    Bref c’est du romantique d’assez bonne facture, qui passe par quelques chemins détournés avant d’arriver à bon port.
    _

    – « La Liste Noire »…
    Irwin Winkler aura été reconnu comme un meilleur producteur que réalisateur. Mais son premier opus avait quelques bonnes qualités, notamment une utilisation à contre-emploi de Robert de Niro : on y raconte la période où le McCarthysme commence à s’attaquer aux créateurs de fictions hollywoodiennes, de peur que celles-ci soient vectrices d’idées « non américaines »…
    Le film ne traite pas vraiment des raisons profondes de cette chasse aux sorcières, si ce n’est avec des allusions à partir desquelles on peut extrapoler comme il nous plaît : la guerre est encore récente (à peine 5 ans, et maintenant y a les russes), les esprit sont encore chauds bouillants en quête d’ennemis cachés, Hollywood est une bonne cible pour les plus conservateurs prêts à dézinguer du décadent (juifs, colorés ou gays, ce sont les mêmes procédés, on y suggère une « contamination »).

    Et de Niro au milieu de tout ça ? Pour une fois il doit jouer un personnage qui doit éviter d’être impressionnant, réduit à une sorte de « normalité »… Alors que l’on affirme très tôt que son personnage est un pur artiste, entièrement dédié au cinéma (il fait même les storyboards à ses heures perdues). D’une certaine façon, l’acteur se retrouve dans la continuation du film « Le Dernier Nabab » (on ne peut que penser à Elia Kazan, même s’il ne le joue pas du tout).
    La conséquence étant que cet artiste a une famille dont il est extrêmement distant, comme on le voit au début où il revient chez lui, salue son garçon et… n’approche qu’à peine sa femme, et repart aussi sec au boulot.
    Et plus on va le pressurer pour donner des noms de sympathisants communistes, plus il va s’abstenir, plus on va l’empêcher de travailler… et plus il va se rapprocher paradoxalement de sa famille, devenir l’époux et le mari qu’il devrait être. Mais au prix de sa vocation.
    Dans l’intervalle, il « fait son de Niro », il hausse la voix… et il l’a baisse dans la foulée.
    Il perd sa patience au téléphone, on pense tout de suite aux « Affranchis » (que Winkler a produit la même année)… est-ce qu’il va péter l’appareil ? Oui mais il le remet ensuite en place. Et ça sera tout le temps comme ça, avec des producteurs, le FBI, avec beaucoup de trouille et de paranoïa…

    Un rôle assez inhabituel mais intéressant, dommage que le long-métrage soit autant inscrit dans son époque de production : c’est typiquement un film des années 80/90, un peu terne, un peu lent, avec des espèces de teintes saumons, cette musique de James Newton Howard…
    Pas beaucoup d’acteurs connus là dedans – Annette Bening joue l’épouse, mais elle est tellement associée à ces années là.
    La reconstitution est toutefois pas trop mal, le film prenant le parti de n’incarner qu’une seul personne réelle de cette époque (un Daryl Zanuck assez faux derche), on y cite des stars qui finiront par en baver, et les acteurs y jouent des sortes de versions fictives de vrais personnes (poto Scorsese passe deux fois pour jouer une sorte de Jules Dassin).
    Entre un bref moment où on dirige une version alternative du « Train sifflera trois fois » (attention à la symbolique !) et un où l’on arrive à s’opposer avec fracas contre la Commission (mais parce-qu’ils se sont aussi attaqué à la femme du héros), le film se permet ainsi de laisser la fiction entrer dans le réel, et de ne pas se limiter à une triste évocation d’une période qui a brisé quelques vies.
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    – « Le Sommet des dieux »…
    L’adaptation du manga fleuve de Jirō Taniguchi (plus de 1500 pages, elles-mêmes adaptées d’un roman), condensée en 1 h et demie ? Impossible ?
    Faux, et ça semble incroyable mais finalement plausible.
    Le réalisateur éclectique Patrick Imbert et toute son équipe ont d’abord fait preuve d’une grande exigence au niveau du design (à peine dérivé de celui de Taniguchi), du rythme de l’action, de l’ampleur spatiale aussi bien visuelle que auditive (et la musique de Amine Bouhafa est très belle, très « docu sportif de l’extrême »), du casting VF composé d’habitués chevronnés (qu’on trouve chez Matt Damon, Daniel Craig…).
    Bref, c’est vraiment un film pour le grand écran.

    Surtout, ils se sont tout simplement concentrés sur la moelle de l’histoire, sans fioritures (la trame principale est déjà une enquête, pas besoin de montrer de quêtes annexes similaires)…
    Et ce faisant, le côté un peu sec et direct du film évite de se retourner contre lui-même, puisqu’il devient surtout conforme au caractère du protagoniste central, Habu Jōji : pas très commode, sans attaches, motivé coûte que coûte par l’envie irrépressible de monter tout la haut, jusqu’à la fin du parcours – tout en se remettant en question à un moment donné. La mise en scène, allant droit au but, et représentant des paysages montagneux et sonores grandioses mais avares en superflu, tout ça fait beaucoup écho avec lui.

    Tandis que le journaliste Fukamachi Makoto, fasciné par les histoires (dangereuses) véhiculées par ces alpinistes, très disert et avides de réponses… celui-là représente plus le scénario du film, passant d’une temporalité Passée à une du Présent (c’est souvent compliqué de se repérer), tentant de décrypter une personnalité rude et traumatisée via des témoignages et de la documentation, pour mieux mettre la main sur un Graal – une possible preuve d’un exploit datant de 70 ans…
    Jusqu’à ce que l’obsession de l’un déteigne sur l’autre.
    Donc que mise en scène et scénario fusionnent totalement.
    Et que la question principale (« pourquoi toujours monter ? ») trouve une forme de réponse en raccordant au titre du film.
    Simple mais bouleversant.
    _

    – « La Dream Team »…
    Pour son premier film sans François Desagnat à la coréalisation, Thomas Sorriaux nous raconte une typique histoire de foot rural, avec joueur rentrant malgré lui au bercail (opposition entre arrogance de star et honte du patelin)…
    Entraînement d’une équipe de jeunes bras cassés…
    Cameos de comiques…
    Réadaptation heureuse, amélioration du niveau général, faux départ, amour, tout y est. Avec Depardieu en élément humain bonhomme, Medi Sadoun dans un de ces rares rôles principaux (d’habitude il fait toujours partie d’un collectif), et une série d’idées un peu loufoques – les enfants sont affublés jusqu’au bout de surnoms idiots, et surtout Chantal Lauby en agent faux cul et limite nympho, planquée derrière perruque et grosses lunettes.
    La mise en scène et le montage mettent un peu de nerf à tout ça, mais sinon c’est du déjà vu, bien gentillet, il y a un super chien, et même Patrick Timsit y est assez peu acerbe (mais lui, ça fait quelques années qu’on le voit maintenant comme ça).
    _

    Lu :

    – Fin de l’Intégrale complète de The Mask, avec un récit de tueur en série bien dégoûtant et parodique (on retrouve le Grosse Tête à la Freddy Kruger).
    Un peu triste aussi, et nous laissant en suspens.

    – Début de l’ultime Intégrale Gargantuesque de Tony Chu, où de mauvaises choses finissent par arriver…

    • Pk pas, même si je trouve que le film se suffit à lui-même (avec ses défauts et ses qualités) l’univers du film reste assez inexploré
      Mais je ne vois pas trop comment ils vont faire revenir will smith (mauvaise idée selon moi)

      • A priori le retour de Will Smith serait possible grâce à une fin alternative du film qui deviendrait donc la fin officielle ! Le plus grand retour WTF (loin devant celui de Colin Firth dans KINGSMAN 2).

        Le plus énervant dans l’idée est que WORLD WAR Z 2 n’arrivera sûrement jamais alors que le film porté par Brad Pitt était bien plus convaincant.
        Et si Will Smith voulait faire un numéro 2, la logique était celle de HANCOCK. Même si le film était bancal avec sa seconde partie plus faible que la première, il y a avait place pour faire un second opus d’envergure.

  16. Assez intrigué par cette reprise en live de Avatar. J’aime beaucoup la série animée et encore d’avantage sa p’tite soeur « Legend of Korra »

    Ces derniers temps j’ai vu:
    – « Le Cercle des neige » et c’est vraiment très maitrisé. Assez dommage de ne pas voir ça sur grand écran, les décors étant sublimement monstrueux. C’est peut être un peu long mais vraiment très prenant et le casting est très bon.

    -« True Detective s4 », ça y est c’est terminé et j’ai vraiment trouvé ça super du début à la fin. Alors certes y a des poncifs vus et revus (des schémas classiques de polars hardboiled j’entend). Le casting est au top, les petites notes de fantastiques sont bienvenues et le décor nuit+glace pose une ambiance assez inattendue et en fait bon usage. Déso pour les puristes, pour moi c’est la meilleure « saison » de True Detective.

    -revu « Klaus » sur Netflix et quel classe ce film. Il participe très fort au renouvellement du film d’animation grand public et met à l’amende les derniers Disney et même certains Pixar.

    Lu:
    -« Au dedans », on est en février et on a déjà la meilleure bd de l’année. 404comics fait un excellent travail de fab’ pour porter ce récit intimiste, pince sans rire et finalement assez doux amer de Will McPhail. Une merveille absolue.

    -« La République du crâne », le duo Brugeas-Toulhoat vient nous conter la fin de l’erre de pirates (dans les Caraïbes du moins) en 1718. Le récit est prenant, les personnages bien croqués et il est intéressant de suivre un récit de piraterie qui sort des fantasmes de la pop-culture. (et politiquement ce point d’Histoire sur « l’anarchisme à la pirate » est bienvenue.)

    -« It’s lonely at the centre of the earth » de Zoe Thorogood, en pleine lecture de ce récit autobio de cette jeune autrice dépressive-suicidaire. C’est très intéressement raconté tant en terme de narration qu’en terme de dessin, hâte de lire la fin.

  17. https://www.comicsblog.fr/47597-Jason_aaron_au_travail_sur_le_premier_comics_Picsou_annoncee_chez_Marvel

    Excitant : explorer l’idée d’un Picsou qui aurait sombré dans les mauvaises actions, sans possibilité de rédemption…
    Et puis avec une fibre super-héroïque, que les héros Disney connaissent bien (surtout dans les bandes dessinées italiennes).

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