Le bar de Galactus #243 : Le problème à 3 corps

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Mars 2024, un mois qui restera dans la mémoire des fans de science-fiction ? Après Dune : Deuxième partie, c’est donc au tour de la série Le problème à 3 corps d’entrer dans l’arène ! Adaptée l’année dernière pour la télévision chinoise, la trilogie romanesque acclamée de Liu Cixin débarquera jeudi sur Netflix avec un casting international… et deux showrunners de renom, David Benioff et D.B. Weiss. Reste à savoir si afficher ‘Par les créateurs de Game of Thrones‘ est un atout à l’heure où certains n’ont toujours pas digéré la saison 8 de ladite série. Alors, y a-t-il des lecteurs de Cixin dans la salle ? Qu’avez-vous vu/lu/bu récemment ? A vos claviers et très belle semaine à tous !

Une décision prise par une jeune femme en Chine dans les années 60 a des répercussions spatio-temporelles jusque dans le présent. Lorsque les lois de la nature se délitent inexplicablement sous les yeux d’un groupe soudé de brillants scientifiques, ils unissent leurs forces à celles d’un inspecteur inflexible pour affronter la plus grande menace de toute l’histoire de l’humanité.

23 COMMENTAIRES

  1. « Par les créateurs de Games of Throne », déjà faut préciser un point important : ils n’ont pas écrit l’histoire, ils l’ont adapté (sauf pour les dernières saisons de GoT en effet car pas le choix, mais là est-ce que ces « Créateurs » figurent parmi les scénaristes ?). C’est plus dans la construction de l’univers, décors, costumes, effets spéciaux, etc où il faut juger.

    • Je suis auteur de bandes dessinées et scénariste. Je ne comprends pas ton commentaire.

      David Benoff et D.B. Weiss ont adapté A SONG OF ICE AND FIRE en série pour créer GAME OF THRONES. Dans la construction des intrigues, dans les choix d’adaptation, ils ont écrits et sont bien scénaristes de principaux épisodes et showrunners.

      Il en est vraisemblablement de même ici : ils ont adapté LE PROBLEME A TROIS CORPS pour créer la série. Je ne vois pas où est l’abus de langage.

  2. Le problème quand il y a trois corps… c’est qu’il y en a un de trop ? 🤨

    Vu et revu :

    – Encore Henri Verneuil, au moment où émergent les films les plus cultes, les plus maîtrisés…
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    – « Blue Giant »… Analyse complète au Bar précédent, le #242.

    Hasard des calendriers de sorties français, encore un film qu’on peut mettre en parallèle du « Royaume des Abysses » (franchement c’est dommage qu’on ne parle pas d’eux, zéro couverture médiatique) : complémentaires, bien que très opposés.
    « Le Royaume… » chinois, « Blue… » japonais… L’un avec une dominante de couleur rouge, l’autre bleue… L’un voyage énormément, l’autre ne bouge pas de Tokyo… L’un est un film d’aventure (intérieure) très mélancolique et picturale, l’autre est un film de réussite, très sportif et sonore… L’un est tout le temps excessif et ne ralentit jamais, l’autre dose bien ses pauses et ses envolées surréalistes.
    Mais les deux partagent la notion de performance artistique (culinaire et musicale), ultra visuelle, avec une forme de résilience à la fin… et beaucoup d’éléments liquide, y compris corporels.
    Très stimulants, très conseillés.
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    – Fin de la mini-série « La Peste »…

    Intéressante modernisation.
    Ça conserve les personnages du roman d’Albert Camus, gardant surtout son propos dénonçant l’action des mouvements extrémistes, pour contrôler quand le monde est affaibli.
    La place des femmes y est plus active, moins reléguée à un rôle d’enjeu pour les hommes. L’aspect futuriste n’est pas envahissant, l’inclusion de l’expérience Covid permettant de garder un pied dans la réalité.
    Incidemment, la série se fait suite indirecte de « En thérapie », Frédéric Pierrot y étant maintenant médecin des corps après avoir été celui des âmes (mais n’est-ce pas lié ?). On est dans la continuation, avec des hommes à l’ascendance problématique (moins que dans l’autre série, ici c’est une citation qui arrive vers la fin)… Et aux colères indignées plus fortes, qui font monter sa voix dans des tons similaires à Depardieu.
    Il est toujours question d’humanité là dedans, dans ses moments les plus bas, et les plus hauts…
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    – « Le Casse de Central Park »…

    Brett Ratner essayant de s’acheter une certaine humilité (surtout quand ses comportements privés ont atteint une lourdeur fatigante). En se mettant cette fois au service d’un Ben Stiller chef de bande, pour une comédie de casse, au sous-genre social (dénoncer les riches qui s’engraissent sur le dos des modestes, et la revanche de ces derniers).
    Si Casey Affleck et Matthew Broderick y excellent dans l’humour à contretemps, Eddy Murphy apparaît presque comme le double de Ratner, son intégration à l’équipe malgré son caractère peu recommandable étant un petit enjeu supplémentaire. Permettant d’avoir un Murphy plus dosé, ne tirant pas la couverture à lui comme dans ses années les plus pénibles… mais paradoxalement moins drôle, ne maniant pas l’excessivité comme quand il était au top. Idem pour Stiller, leur rencontre ne créant donc aucune étincelle, leurs personnages à peine liés par une enfance commune dans les quartiers new-yorkais.
    Si le cambriolage est assez efficace, avec une très bonne séquence de vertige, le film ne raconte pas assez de choses, survole ses sujets.
    Pas de bol, c’est l’un des films de Ratner les plus agréable à regarder, et finalement peu mémorable à cause de sa retenue.
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    – Fin de la première saison de « Poker Face »… (et face de cocker)

    Rian Johnson, Maya Rudolph et l’actrice Natacha Lyonne (entre autres) associent leurs talents pour une série policière, « à l’ancienne » mais contemporaine. Avec une protagoniste principale, Charlie Cale, détecteur de mensonge humain.
    Lyonne au corps abîmé, démarche de cowboy, tête de Muppet (l’équivalent en France, ça serait la comique Doully)… Lyonne à la crinière (d’où le nom) en forme de berger des Pyrénées beige, tombant toujours comme un cheveu sur la soupe.
    Creusant dans le sillon d’un Columbo, avec les criminels d’emblée identifiés, la même morale sur l’avidité (capitaliste), mais sans se limiter à des bourgeois. Dos voûté, cigare, voix éraillée mais ce n’est pas tant une posture… ici l’héroïne fouineuse n’est pas dupe, mais reste une innocente de caractère, pas du tout la garante d’un ordre officiel, et de toute façon allergique à la Police.
    Et c’est donc aussi vers « Le Fugitif », et surtout « L’Incroyable Hulk » (pour le « super pouvoir qui résout tout à l’instant T ») que lorgne la série, avec un personnage en cavale permanente, faux-coupable qui va aider clandestinement à résoudre des crimes, aider des personnes dans le besoin, la série parlant évidemment d’une Amérique à la marge – celle des casinos, des Diners et stations services, des barbec’, des pseudo complotistes, des artistes itinérants, des ex-hippies activistes, du Stock-Car…

    La mécanique de la série repose sur le hors-champ (on suit l’histoire jusqu’à ce que se révèlent le ou les coupables, puis on rembobine dans les coulisses), mais varie d’un épisode à l’autre : l’héroïne, tout le temps « à la bourre », ne va pas nécessairement apporter la Justice du premier coup. Ne va pas nécessairement sympathiser avec la personne accusée ou victime. Se retrouvera plus au centre de l’attention à un moment crucial.
    Acteurs invités ultra cools (trop pour tous les citer), films cools et prestigieux en référence 70’s/80’s, typographie jaune pour les crédits, BO folk, travellings avant sur les visages…
    On voit tout de même bien les grosses ficelles du Rian Johnson d’après « À Couteaux tirés », jusqu’à citer des films post-modernes pour justifier la démarche (« Pulp Fiction » dès le pilote), ou même pour des rebondissements scénaristiques (« Okja »).
    Certains idées sont bizarres (les caids mafieux sont des voix aux téléphone, joués par des acteurs au nom de Perlman !?), il y des facilités (les doigts d’honneur récurrents, l’épisode sans meurtre donc sans condamnation), des incohérences (l’œil qui clignote dans un épisode, puis plus du tout), des coups de théâtre alambiqués, des doublons entre deux épisodes avec une vilaine aux cheveux et habits blancs dans le milieu du spectacle, des erreurs de raccord (le chapeau de Sterling Frost Sr. à Atlantic City)… Niveau conception, ça n’est pas toujours maîtrisé. Limite un bordel superficiel.

    Le même bordel qui caractérise Charlie, mais qui, comme la série, se rattrape toujours au vol. Grâce au charme du tout, ou à l’émotion chez des protagonistes brisés, qui se répercute sur elle. Notamment parce-que ce sont souvent des êtres qui vivent en dehors des normes, en quête de liberté y compris pour ne pas être écrasés par le poids des regrets – ça peut aussi bien prendre la forme du cartoon que d’une histoire à la Edgar Allan Poe (l’épisode Méta façon Phil Tippett).
    Charlie Cale est personnage poissard avec une vie merdique, et qui n’en changera pour rien au monde. Un sacrifice qui se justifie par l’aide qu’elle apprécie apporter à autrui, mais aussi au fait que plus personne ne l’attend chez elle.
    Et lorsque des reproches lui seront explicitement faits à la fin, en même temps on y découvre plus sur sa vie personnelle, et on comprend que son histoire suit le « Parcours typique du Héros ».
    Lequel passe par un retour au source, et la révélation de l’existence d’une ligne d’arrivée à atteindre… un jour, peut-être.
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    – Fin de la mini-série « L’affaire Jabob Barber »… (pas barbant)

    Réalisé par le « glacial » Morten Tyldum, une mini-série (adaptée du roman de William Landay, avocat) à propos d’un meurtre d’enfant. Qui chamboule tout, moins dans la ville (Boston, donc grande ville) que dans la famille qui est principalement impliquée.
    Un suspense avec deux coupables idéaux, mais un seul visé en particulier. Et ça va reprendre le principe du lynchage de façon plus insidieuse, ajouté à l’hystérie médiatique qui menace de prendre de l’ampleur à mesure qu’un procès devient inévitable. Avec des rebondissements à chaque épisode, et un rythme faussement lent car s’y agence méthodiquement les éléments menants à une descente aux enfers (annoncée par de fréquentes auditions en flashforwards, dont la révélation de la teneur sera ahurissante).
    Et où tout va se retourner contre les intéressés, même quand ceux-ci croient avoir tous les moyens de leurs côtés..
    La photo grise de la série créé une ambiance faussement sophistiquée, et très pessimiste. Laquelle va même perdurer jusqu’au Mexique, lors d’une aparté qui va relancer une énième fois la machine.

    Mais avant tout cette série est la critique du modèle américain, « propre » et acceptable, alors que bien sûr tout le monde ment, garde des secrets – la vie privée des ados, n’en parlons pas.
    Question remise en question, le héros principal est un homme qui arrive à être honnête, d’une grande conviction… normal, c’est Chris Evans qui le joue.
    Mais ce père de famille, procureur de son état, fera quand-même des choix qui s’avéreront catastrophiques, même si c’était de bonne foi.
    Et dont le grand secret est d’avoir construit une vie très morale en opposition à une ascendance violente et oppressive… L’occasion d’y voir JK Simmons revenir en quelque sorte à « Oz », pour jouer un adversaire fantôme, machiavélique, héraut de la loi du plus fort, celle des protecteurs d’un autre temps.
    Tandis qu’une mère, jouée par Michelle Dockery, voit sa délicatesse devenir fragilité, et la pousser vers des abîmes de mal être alors qu’elle perd toute confiance envers son fils chéri, petit monstre d’apathie ordinaire (Jaeden Martell, tête à claque malgré lui).

    Tout ça avec une grande subtilité, évitant de sombrer dans les effets trop « chocs » – c’est moins sombre que dans le roman originel, et appuie encore plus l’ambiguïté, l’expectative… Et il n’y a rien de pire que de rester sur une impasse, où le déni (encore une fois, pour des raisons bienveillantes) ne peut empêcher la destruction totale, amère… ce que suggère bien la mise en scène rien qu’avec des paroles creuses, une bouteille d’alcool et un homme écrasé contre (et par) un mur.
    Chris Evans dans un de ses meilleurs rôles, si ce n’est Son meilleur.
    Captain America est mort… Vive Captain America !
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    – « BDE »… (Boudiou !)

    Michaël Youn s’essaye à une commande de plateforme, genre le plus raté en général… On pourrait croire au début qu’on va être dans « Le Dernier Pub avant la fin du monde », avec son protagoniste mature prêt à se replonger dans sa jeunesse via une sortie rituelle avec ses trois meilleurs amis. Mais non, ils le sont tous les quatre à être dans le plaisir régressif (les références de vieux !!).
    Pas besoin de se prendre pour Edgar Wright, son chef d’œuvre suffit, donc Youn prend le chemin diamétralement opposé… qui en devient forcément moins dramatique et touchant.
    Dommage que certains gags cinématographiques y tombent à plat (T2″, « Ça », un acte manqué avec « Shining » à la fin)… et avec une maison assiégée pour une grosse teuf par des jeunes excités, des enfants martyrisés et l’inclusion d’antagonistes forains, on se croirait chez Philippe Lacheau – qui n’a rien inventé à ce sujet, mais qui le digère mieux (par contre pour la présence commune de Vincent Desagnat, c’est match nul).

    Par contre le rythme promet d’être garanti sans limite pendant longtemps, même en étant entrecoupé de contrechamps chez une belle-famille dans une ambiance Super Juif (en un sens, c’est plutôt osé). Car ralentir (au moment propice où les quatre seront bloqués dans une télécabine), c’est se rendre compte que la vraie déchéance, la vraie obscénité, c’est cette vie de larbin qu’on mène, en vivant tout le temps dans le mensonge, y compris avec ceux qui comptent vraiment.
    Alors tant qu’à faire, autant tout faire cramer, tout fiche en l’air. Assumer d’aimer la déglingue apocalyptique, sans romantisme – le baiser à la fin est une faute de goût, car c’est déjà bien appréciable que Youn nous présentent des potes féminins qui soient les égales des hommes.
    Un petit exercice en passant pour l’auteur Youn, mais entre deux sessions du Morning Night (là où tout se passe vraiment, sans avoir besoin d’un scénario).
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    – « Moonfall »… (m’en fous pas)

    Roland Emmerich nous fait sa version du « Choc des mondes », en enlevant tout le côté « exode biblique » pour se précipiter dans la SF hardue. Celle qui se bat pour survivre et contre-attaque.
    Un peu irresponsable quand il s’inspire des conspirationnistes (comme une horloge cassée, ça peut donner la bonne heure de temps en temps), surtout à une époque où les contre-vérités deviennent un vrai poison. Mais heureusement qu’il n’en fait pas des caisses, et c’est d’ailleurs pas la première fois dans sa filmographie.
    Par contre si le maximum de son implication réside dans la construction de scènes d’action fonctionnelles (avec un timing restreint, et tant pis si ce ne sont pas des manifestes esthétiques prétentieux), son savoir-faire dans l’écriture situationnelle se limite à mixer ses « Independance Day » avec ses films catastrophe planétaires ponctuels, grands huits auquel aucun autre cinéaste n’ose se frotter avec le même sens du Badaboum.
    Les deux types de films risquant de s’annuler l’un l’autre, il y réduit le nombre de personnages (à part quelques victimes bien désignées), le nombre de blagues (les héros vont toujours à l’essentiel et aiment leur famille), et conclut presque tous les enjeux personnels…

    Évidemment c’est moins gonzo-hystérique qu’un « Armageddon », et si l’exploration de la Lune dans le dernier tiers a l’ampleur à laquelle on est censé s’attendre, la mythologie qu’il y déploie (très classique) n’est pas destinée à être développée dans le futur. C’est pas fade… c’est juste moyennement surprenant.
    Bien entendu il y a un gros malentendu : à cause du budget alloué à ce genre de film, on a tendance à croire que c’est destiné à être un blockbuster très important. Alors que ça a toujours été de la série B, sobre en émotions dramatiques (mais pas pour les bons sentiments), avec des acteurs au charisme discret (Patrick Wilson et son air toujours sévère, Halle Berry qui en est réduite à piloter la navette comme dans « X-Men 2 »)… et où le plaisir du spectacle avec des cowboys (de l’espace) compte plus qu’un quelconque sens profond.
    Ces films ont toujours existé, ils ont souvent été moches et répétitifs… puis, assez appréciables avec le recul.
    Dans les habitudes de visionnage récentes, où l’on peut trop facilement se gaver de symboliques, d’intolérance ou de proses arrangées à l’avance, pensons à ne pas avoir une trop haute opinion de nos capacités réflexives.
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    Lu :

    – Dawn of : Superman, Batman, Nightwing, Stargirl, Shazam (pour l’instant l’arc du Nouveau Champion, avec une Mary géniale sous les pinceaux de Evan Shaner), Wonder Woman, Flash…

  3. Enfin vu Dune 1ère et 2ème Partie. Et je retire tout ce que j’ai dit.
    J’ai compris pourquoi les gens trouvaient ça incroyable. Pas une seconde d’ennui malgré les 5h10 que représentent les 2 films mis bout à bout.
    Pour moi, ça a le potentiel pour équivaloir à une saga telle Star Wars, à l’époque de la première trilogie. Dantesque ! On en voudrait plus (je crois qu’un 3ème film est prévu, adaptant « Le messie de Dune »).
    Tout ceci me donne envie de me plonger dans les romans, peut-être si un jour j’ai un peu plus de temps libre.

    • @ StormXZ : Un ami qui a vu le premier m’a dit que les images étaient superbes, mais que rien dans le casting ne collait bien aux livres, en particulier Chalamet, qui est censé incarner un jeune homme, certes, mais entraîné depuis l’enfance à être un grand guerrier. Il n’en a pas le physique, désolé… Idem pour Javier Bardem qui, d’après mon ami, serait trop gras pour être un Fremmen. Il trouve également Rebecca Ferguson trop peu charismatique pour son rôle. Et que l’itération du personnage interprété par Momoa ne collait pas non plus (un général ne te tape pas sur l’épaule, « allez, on va boire une bière »…)

      Il m’a dit en revanche que Arakis était parfaitement retranscrite.

      Donc, il y a quand même des gens qui ne trouvent pas le premier film génial, et qui n’ont pas envie d’aller voir sa suite. Pour ma part, je suis un peu entre les deux, suite à ce que m’a dit cet ami, mais j’ai beaucoup aimé le premier (et pas lu les livres).

      • Je trouve pas Javier Bardem gras dans le film. C’est juste qu’il a une tête carrée 🙂
        Pour Rebecca Ferguson, je suis pas trop d’accord mais c’est subjectif.
        Pour le reste, ce n’est pas parce que la réalisation prend des libertés avec le support de départ que la proposition n’est pas bonne.
        Et quand on voit que le 2 fait mieux que le 1 au Box office c’est bien la preuve que du monde le trouve génial car une bonne partie est allée voir la suite et un nouveau public s’y ait ajouté.

      • Coucou The_Ghost
        De ce que je vois, les défauts soulevés par ton ami relèvent essentiellement du détail (qui prennent une certaine importance si on a lu les livres, ce qui n’est pas ton cas, ni le miens).
        Mais honnêtement, ce serait chipoter de contester la qualité des 2 films pour CES raisons. Si tu as apprécié le 1 (sans le trouver non plus génial), je te conseille d’aller voir ce 2e opus, et si possible en IMAX

        • D’autant que le second volet s’attarde bien plus sur cette dimension « guerrière » de Chalamet qui, malgré son corps fin, se mue plutôt en guide à la fois spirituel et pour les combats avec une certaine élégance dans la vitesse, l’esquive, etc. Une approche peut-être moins « barbare » mais « fluide » (je ne sais pas trop comment m’exprimer mais tout tu vois ce que je veux dire je pense, d’autant que ça fonctionne très bien à l’écran) ^^

          • @ Black Bolt/Panther : Effectivement, l’ami en question est encore plus maniaque que moi… ^ ^

            @ Scorpio : « Pour le reste, ce n’est pas parce que la réalisation prend des libertés avec le support de départ que la proposition n’est pas bonne » Oui, oui, bien entendu, c’était juste pour dire à StormXZ que certaines personnes ont bel et bien trouvé cet univers mal retranscrit, et se sont ennuyés ».

            @ Thomas : Si le côté guide spirituel est mis en avant, c’est déjà un bon point. Je vois très bien ce que tu veux dire sur les combats. La vitesse est peut-être le paramètre le plus important dans un combat. La fluidité, c’est beau à l’écran, même si ça peut être invraisemblable, un vrai combat étant chaotique, mais on s’en fout, c’est certain.

    • Et moi je confirme ce que je disais, la première partie est un grand film, mais en effet la deuxième est un chef d’œuvre. Aucun temps mort, mais en même temps aucun sentiment « d’accélérer » dans le développement des uns et des autres. Stilgar passe du chef de désert prudent et circonspect au fanatique presque aveugle, chani fait un cheminement différent et logique aussi de son point de vue (même si radicalement différent des livres), même les Harkonnen (surtout Feyd-Rautha) sont très bien développés. C’est une réussite sur tous les points pour moi, et pour répondre à l’ami du Fantôme préféré du site, certes Paul est entraîné depuis tout petit pour être guerrier mais 1- on ne le voit quasi jamais sans distil ou autre armure donc difficile de juger sa carrure/musculature et dans les livres il est âgé de 15 ans. Si je doit pinailler, ça sera là-dessus. A quel moment tu vois des enfants de 15 ans taillés comme Momoa ou Brolin? Il faut rester réaliste. Donc non, dans les livres il n’est pas suppose être une « baraque » donc le film ne trahit pas ce côté là. Et quel décor, bon dieu quel décor… et quasiment tout en naturel… le sable est un acteur à part entière….

  4. Je ne savais pas que LE PROBLEME A TROIS CORPS sortait cette semaine, trop hâte. Avec INVINCIBLE, la suite de THE BAD BATCH et le début d’X-MEN 97 on est vraiment gâtés.

    Il me semble que l’adaptation en anime de SAND LAND sort ce mercredi, mais j’ai un doute sur la sortie française 🙂

    • j’ai l’impression d’avoir vu la Bande annonce d’une série B des années 90.

      je n’ai pas trouvé le coté mystique et charismatique du personnage

      ça ne m’a pas donné envie de voir le film dans l’état

      • Parce que c’est une honte absolue où Post Malone s’est accouplé avec Joker Leto pour nous faire un remake « moderne » d’un film culte.

        • Ou peut être qu’il puise son inspi (au moins pour le chara design) dans d’autres comics
          https://www.comicshop.de/images/product_images/popup_images/6875_0.jpg

          Attention j’ai pas dit que ça avait l’air bien hein =)

  5. « Alors, y a-t-il des lecteurs de Cixin dans la salle ? »

    Présent. La trilogie est un immense monument de la sf (le premier tome étant une mise en bouche avant du grand space opéra à travers le temps et l’espace dans les deux suites)

    Révolutionnaire dans ses idées, saisissant dans les enjeux humains. Tout ce que j’aime en littérature.

    A voir si la série sera à la hauteur mais je suis ravi que ce soit adapté et je l’attendais avec impatience.

  6. Toujours emballé par Burning Flames la série de fantasy chinoise.
    Les deux premiers épisodes sont énormes. Ensuite ça se calme un peu pour s’adapter au changement de status quo du héros. Mais là au 5éme épisodes les mystères commencent à s’accumuler et on sent que ça va monter en puissance.

  7. Je ne suis pas du tout emballé par « Le problème à trois corps », je connais pas le matériaux de base mais ça semble déjà se prendre les pieds dans le tapis de l’ambition dans les trailers… mais y a Ezia Gonzales alors je jetterai un œil quand même (j’aime plutôt bien cette actrice même si elle a des choix de carrière pour le moins discutable)

    Vu:
    J’ai commencé « Shogun » sur Disney+. C’est assez génial comme série pour le moment. Les décors sont beaux et les costumes splendides. Je suis pas spécialiste du Japon et de cette période mais ça a l’air historiquement fiable, au moins sur cette partie, pour ce qui est des évènements je suppose que c’est plus discutable.

    Terminé les deux saisons de « From » sur Paramount. Toujours les mêmes qualités, l’intrigue et toujours les mêmes défauts, les sous-intrigues. Y a un peu trop de trop, on sait toujours pas vraiment où on va et si ça participe au plaisir de la série, ça l’a dessert aussi quelques fois. Cette saison 2 commence à livrer quelques clefs, on espère que la série ne durera pas trop sur la longueur, une ou deux saisons de plus max.

    Fais une séance de courts métrages avec mes élèves dans le cadre de lycéens au cinéma:
    – « Gagarine »: sympathique, presque envie de voir le long métrage qui en est tiré
    -« Qu’importe si les bètes meurent »: un bel essai sur des croyants confrontés à une potentielle vie extraterrestre. Les paysages marocains sont superbes.
    -« Ghost cell »: chiant
    -« Mars colony », principe interessant mais ça joue mal et c’est trop long
    -« Zombies », de Baloji. Une espèce de trip clipesque halluciné et hallucinant, c’était super

    -« Argylle »: Matthew Vaughn devrait arrêter la coke et se remettre à faire du cinéma. Ou mieux encore, Matthew Vaughn devrait continuer la coke si il veut mais nous laisser tranquille. C’était nul, moche, laid, mal joué et le pauvre Sam Rockwell est bien esseulé et mérite mieux que ça.

    Lu:
    « Hellboy Deluxe2 »: C’est exceptionnel, Mike Mignola est le plus grand.

    « All Star Superman » de Morrisson et Quitely: j’étais passé à côté de ce récit et je le redécouvre dans la collection Urban Nomad. Je comprend absolument son statut d’œuvre culte et majeure. Même si cette écriture en format « chapitres anthologiques sur fond d’un fil rouge continu » avec à chaque chapitre un biais différent pour un personnage différent, me parait un poil trop ancré dans l’écriture de son époque. ça marche sans doute fabuleusement bien en publication périodique, mais en volume relié c’est moins efficace.

  8. Après une période un peu creuse, on enchaine les trailers cette semaine : entre The Acolyhte, le 2e trailer de Mad max Furiosa, et Alien : Romulus 😀 !

    Mad Max Furiosa => étant un grand fan de Fury Road, je ne le sens pas celui-là après ces 2 trailers. Il a l’air de trop vouloir surfer sur la master class Fury Road, mais sans sembler atteindre son niveau. Mais j’irais le voir quand même.

    Alien : Romulus => un 1er teaser très efficace, avec notamment des plans hyper dynamiques (notamment avec les face hugger), et une pâte artistique notable. Également un retour au « huis clos » bienvenue. Vraiment très intrigué

  9. Vu les 5 ep de Shogun.
    Très bon.
    J’ai l’impression que ça fait des années que je n’ai pas eu de série aussi qualitative niveau réalisation et scénario.
    On le compare à GOT, je ne partage pas trop cet avis, les persos de Shogun sont à mon goût un peu lisses et stéréotypés, à des années lumières de ceux de GOT. Si les Lannister débarquent, je pense que ces seigneurs japonais seraient rapidement humiliés.

    J’ai commencé le dernier Zelda.
    Je n’ai pas l’engouement général du tout pour ce jeux. A 90%, je me promène à pieds de sanctuaire en sanctuaire pour résoudre leurs énigmes qui mettent tous en avant le systeme de construction. Peut être la surprise est passé avec BOTW, je sais pas. Ou je deviens un vieux aigri aussi.

    • J’ai la même impression de qualité pour Shogun. Je me suis fait la même réflexion.
      Est-ce à cause de toutes les horreurs que je me suis infligé en 2022-2023?
      Bon, il reste quand même House of The Dragon.
      Mais quel bonheur cette série! Comment passer du rire à l’effroi en une scène (le repas dans l’épisode de cette semaine). Cette maîtrise totale de l’ensemble du cast.
      Et j’adore vraiment cette confrontation entre les valeurs de l’Occident et du Japon. On voit forcément à travers les yeux de John Blackthorne et on peut voir toute la beauté et l’horreur de cette culture japonaise qui nous est si étrangère.
      The Last Samuraï est un de mes films préférés (avec déjà Hiroyuki Sanada) mais il ne montre que la beauté des valeurs nippones. Dans Shogun, aucune concession.
      Quant à la comparaison avec Game of Thrones, je trouve que tu vas un peu loin Pikotropic: C’est pas en 5 épisodes que les Lannister ont su démontrer toute l’étendue de leur génie.
      La comparaison pour moi est au niveau qualitatif et parce que c’est une série qui mélange le médiéval et la politique, avec du drame et des personnages charismatiques.
      Ca ne va pas plus loin.
      En tous cas, vivement la suite!

  10. Oui, totalement d’accord.
    On pourrait même dire que c’est peut etre le meilleur de Disney depuis Endgame. Et cette série est vraiment dépaysante, c’est indéniable.

    Quant à la comparaison avec Game of Thrones, je comprends que ça puisse pas être aisé. Ce n’est que mon avis.
    Pour moi, les cinq premières saisons de GOT représentent le summum en termes de complexité psycho et de dialogues sur des humains en temps de guerre. Je doute vraiment de voir quelque chose d’aussi bien de mon vivant.

    La scène d’introduction de Tywin dans les premiers épisodes m’avait totalement subjugué. Cette discussion père et fils, tout en dépeçant un animal (idée de genie) est saisissante. Mouvements de coups de couteaux vifs et précis, aucune hésitation à saisir les tripes de l’animal (on aurait dit que l’acteur avait fait ca toute sa vie). Ces details subtils montrent énormément en quelques secondes. Tywin est un homme d’action, prêt à se salir les mains. Cette capacité à préparer sa propre nourriture malgré sa position de pouvoir.
    Et ce dialogue… « Le lion ne se préoccupe pas de l’avis des mouton. »
    Recadrer un subordonné n’est jamais une chose aisée, Tywin lui, maitrise l’art, et le démontre en 1 scene. Il souligne l’erreur, explique la raison, et dans son art de dialoguer en autorité, ne laisse aucune possibilité au débat. Le ton employé par l’acteur. Son texte de seigneur de guerre autoritaire qui impose le respect est quasi parfait.
    En l’espace de deux minutes, le personnage est parfaitement décrit.
    Je pourrais en parler longtemps.
    Il m’arrivait souvent de me sentir dépassé par l’intelligence des personnages, que j’ai du me repasser des scenes pour en saisir toute la subtilité.

    Shogun, avec ses très nombreuses qualités, me semble jusque là moins complexe. (Mais comme tu soulignes très bien, il n’y a que 5 ep.)
    Mais je ne pense pas etre surpris, selon moi Toranaga finira par gagner. John et Toranaga finiront amis. John incarne un peu la vision de l’occident. Toranaga le seigneur sage. Romance John et Moriko. J’imaginais cela depuis l’épisode 1. J’imaginerai mal un de ces persos avoir la tete tranchée en plein milieu d’un épisode. Alors que GOT me donnait vraiment l’impression d’évoluer en environnement hostile en contexte de guerre où absolument tous les coups sont permis, et putain que j’aimais ça. La scene du repas que tu cites est très sympa, notamment le changement soudain de ton. Mais ca reste un peu mignon quoi.
    Alors oui j’ai du mal avec cette comparaison. Mais encore une fois ce n’est que mon avis.

    Vivement la suite comme tu dis!

    Ca m’a chauffé de ouf pour aller au Japon.

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