Le bar de Galactus #261 : Snowpiercer ~ Time Bandits ~ Jeux Olympiques de Paris 2024

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Grosse semaine ou grosse semaine ? Entre la sortie de Deadpool & Wolverine et la Comic-Con de San Diego, il ne fait pas bon d’être un film ou une série en quête de lumière… Le choix est donc assez limité, avec tout d’abord la saison 4 de Snowpiercer, qui servira de conclusion à cette libre adaptation de la bande dessinée française Le Transperceneige. Petite curiosité : Clark Gregg – Phil Coulson dans l’Univers Cinématographique Marvel – joue le grand méchant ! Et pour les nostalgiques de Bandits, bandits de Terry Gilliam, Apple TV+ proposera mercredi la série-reboot Time Bandits, avec un certain Taika Waititi au scénario, à la réalisation, à la production et dans les cuisines. Alors, que regarderez-vous ces sept prochains jours ? La cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024 réunira-t-elle une plus grande audience que Deadpool & Wolverine ? Quelle casquette Kevin Feige portera-t-il samedi soir ? A vos claviers et très belle semaine à tous !

La Terre a gelé et les derniers humains survivent à bord d’un train géant qui fait le tour du globe. Mais la coexistence est rude dans ce microcosme au fragile équilibre.

51 COMMENTAIRES

  1. J’ai hâte de voir Deadpool même si mon film le plus attendu de l’été ça reste le Audiard. J’ai sincèrement envie de le voir, mais surtout hâte de ne plus avoir le matraquage autour du film (quand tous la vague des article autour de son box office seront passé !)

  2. Je précise que je parle des articles en général hein ! Je sais qu’ici le matraquage n’existe pas et c’est ce que j’apprécie ! Pas 4 articles par jour sur la moindre rumeur ou théorie qui pointe !

  3. amis français, un président qui vous annonce la fin de l’abondance et un an plus tard dépense des fortunes dans des J.O qui ne vont pas vraiment rapporter au pays -hors « prestige »-, ça ne vous pique pas un peu ? ^^

    PS : j’espère pour Gilliam qu’il a pris un gros chèque au passage, parce que se voir rebooter par le roi-tacheron, c’est la quand même sacrément la loose…

    PS2 : félicitations au second Inside out (j’aurais pas parié sur lui) qui avec ses 1,44 milliard de dollars, démontre que c’est encore possible. Avec le nouveau Moi, moche et méchant et Twister en embuscade, c’est pas forcément gagné pour Deadpoule d’être le roi de l’été

      • il a fait 123 millions de $ pour son premier w.e, je crois, ce qui n’est pas négligeable. Je ne pense pas qu’il fera mieux qu’un Godzilla x Kong ou un Kingdom of the Planet of the Apes, mais sur l’été, c’est des millions pris à ceux qui n’en peuvent plus des sup’héros au ciné, même si c’est l’irrévérencieux convenu Mercenaire disserte et (normalement) pas du MCU lambda …..

  4. House of the dragon episode 6
    Si dans l’ensemble, ça reste toujours excellent, on commence cependant a étirer certains événements et ça commence clairement a faire long, très long (la saison ne durant que 8 épisodes, c’est vraiment dommage de ne pas passer la seconde). On aimerait bien que tout s’accélère un chouia. Il ne reste que 2 épisodes avant la fin et ça pourrait être un poil frustrant au final. Heureusement que tout le reste suit, du jeu des acteurs impec, aux décors et aux CGI vraiment excellents)

    SPOILER SPOILER SPOILER
    Petit (gros?) bémol: la fin avec le baiser entre Rhaenyra et Mysaria, que je n’ai pas compris. A un tel moment il ne devrait pas y avoir ce genre de scènes. De plus, ce n’est pas dans les bouquins donc ça n’apporte absolument rien a l’histoire, a moins qu’ils veuillent que Rhaenyra deviennent définitivement lesbienne. Sinon, je ne comprends pas.
    (Fait amusant: les 2 femmes ont couché avec Daemon … quand il va revenir: suuuurprise !!)

    Je regarderais les JO via ma télé, hors de question d’aller sur Paris durant cette période tellement ça risque d’être la me..e (et puis doubler le prix des tickets, billets, etc sans aucune raison, non merci, ca sera sans moi)

    Et je suis impatient de voir ce que réserve la comic-con, elle va être importante pour la suite des SH !

    Hâte d’être a mercredi 10h au ciné pour Deadpool, ça fait longtemps que je ne suis pas retourné au ciné, et le jour J, pour un film.
    Mr LTH: quand ferez-vous votre analyse du film?

        • @Anthony: On sait pourquoi ce genre de scène est mise là. Tout comme le choix de mettre qui on sait sur le dragon. Zero intérêt mais bon HBO ne peut pas non plus échapper à cette mode américaine et doit s’y conformer comme tout le monde.
          Tant que la qualité est là, et elle l’est, clairement, on ne peut que lever les yeux au ciel et apprécier le reste.

          • Je suis d’accord avec toi. Mais ca fait quand meme mal par rapport a l’oeuvre ecrite. Ils n’avaient pas besoin de ça ! Ils ont de l’or entre les mains (l’oeuvre de Martin) et peuvent faire une serie parfaite de bout en bout (contrairement a GoT, qui n’a pas de fin version livre, et donc a ete critiquée pour sa fin filmographique)
            Mais non ….

  5. Absolument rien à cirer des JO, j’ai autre chose à faire que de regarder des crétins en short faire les intéressants, à la limite si Anne Hidalgo peut choper une maladie incurable après sa baignade dans la Seine ça amortira les milliards d’euros jetés par la fenêtre pour cette vaste blague qui va encore nous faire passer pour des blaireaux aux yeux du monde.

    Deadpool & Wolverine ça sera day one, j’ai également Le Comte de Monte Christo à rattraper, que je n’ai pas pu aller voir avant mes vacances, la Comic Con ce week-end et il faut que j’attaque Those About To Die.
    Après j’ai pas mal de petits jeux à terminer, Luigi’s Mansion 2 en tête et je pense reprendre mes lectures, après une longue pause, et poursuivre mes différents projets d’écriture, et quand même le boulot entre temps, donc oui, vraiment rien à taper des JO.

    • Les « crétins en short » sont pour certains (la majorité d’entre eux ?) plus intelligents que toi, pour info 🙂 La vie, c’est pas aussi simple que « gneu gneu les sportifs sont crétins ».

      Mais, de manière plus générale, à la lecture de ton message : va te faire soigner.

    • Les crétins en short? Tu voulais dire des sportifs qui se sont entraînés toute leur vies pour ce moment et qui font des efforts inimaginables pour réussir ?
      J’espère vraiment que les JO seront une réussite afin qu’on arrête d’entendre ceux qui souhaitent qu’il soit un fiasco.

      • D’un point de vue sportif, ça peut être un succès.
        D’un point de vue économique, aucune chance, vu la forme que ça prend, l’organisation (certes développée, mais qui reste calamiteuse).
        Et n’oublions pas que dans l’histoire des JO modernes, il n’y a eu qu’une seule année où les JO ont été rentables financièrement : les JO de Los Angeles. Donc, d’un point de vue économique, Parisiens et Français, ça va piquer…

        Surtout qu’en plus, ça commence déjà à gêner l’activité économique « normale » en perturbant les trajets des professionnels… et ça n’a même pas commencé

    • Allons un peu des respect pour les athlètes, par contre l’événement qu’on appel JO aujourd’hui ouais crachons lui à la figure. Des dépenses gigantesques, un truc non rentable pour des épreuves qui peuvent être réaliser en tout simplicité. Les athlètes sont comme les français exploité pour engraisser une minorité, même ceux repartant avec leur médaille vont continuer à bosser à côté de leur activité sportive. C’est fou sachant que l’argent dépensé inutilement servirait à tous les payer !

    • Je n’ai jamais regardé les JO à la télé mis à part quelques épreuves et encore. Le pire a été 2021 à Tokyo où je n’ai absolument pas regardé la télé d’ailleurs nous faisions des randonnées en montagne à l’époque et zéro télé.
      Je dirai que c’est un peu une épreuve désuète car il y a en parallèle des championnats du Monde dans la plupart des disciplines. Par exemple l’athlétisme était le sport phare des Jeux olympiques durant longtemps car c’était une médaille mondiale. Or la création des championnats d’athlétisme fait doublon car elle donne aussi des médailles d’or et ce tous les deux ans. Qu’est ce qui est plus important ? Pareil pour le cyclisme. Quel intérêt d’aller aux JO quand il y a chaque année un championnat du Monde ?
      Ce sont des exemples.
      Pour l’athlétisme il est donc possible en 4 ans d’obtenir 3 médailles d’or. En un mot il n y a aucun intérêt d’aller aux Jeux olympiques

      • Les JO ont une sorte d’aura. Il n’y a qu’à prendre en basket où les USA ne prennent absolument pas les championnats du monde au sérieux au contraire des JO. Pour beaucoup, les JO rendent plus éternels qu’un championnat du monde car c’est tous les 4 ans au lieu de tout les 2 ans pour beaucoup de disciplines

  6. Vu Twister, un honnête divertissement sans prétention avec des bons personnages. Vu son excellent démarrage au box-office, le public semblait avoir besoin de ce genre de divertissement. En espérant qu’il se maintienne bien malgré Deadpool 3.

      • De plus ? Bah un film sur les tornades, disons que y’a pas 36 déclinaisons possibles. Y’a des résonances au premier mais rien qui soit de la nostalgie d’appât. Le public demande du divertissement sympa et bien fait et c’est ce qu’il a eu avec ce film. Ce n’est pas Top Gun Maverick non plus en terme de qualité mais ça vise le même public et on sait que c’est un public puissant.

  7. Je ne sais pas si ça a sa place ici, le Boss jugera ^^’

    Je profite de notre petite communauté « geek » pour faire un peu d’auto-promo pour… mon livre sur la série LOST qui sortira chez Pixnlove en septembre pour les 20 ans de la série culte !

    Les précommandes sont ouvertes : https://www.editionspixnlove.com/tous-nos-ouvrages/1136-tout-savoir-sur-lost-9782371882867.html

    J’espère que ça vous plaira, aucun doute que les fans apprendront des choses 🙂

  8. Faut quand même qu’on parle de Those About To Die, qui est pour moi une réussite magistrale (à UN évènement géologique près qui m’a fait hurler, prof de SVT / fan d’histoire oblige). Le scénario, la reconstitution de Rome, les acteurs, les différentes trames narratives, et même les parties d’action, tout est incroyable à mes yeux.
    Pour avoir été plusieurs fois à Rome, c’était incroyable de redécouvrir la ville dans sa gloire.

    Je suis curieux d’avoir vos avis, qu’ils aillent dans mon sens ou le contraire. Parlons-en 🙂

    Et sinon, Deadpool day one pour moi aussi. Ca fait des mois que je n’ai pas mis les pieds au ciné par faute de temps, j’espère que ça vaudra le coup.

    • apparemment, beaucoup d’erreurs historiques dedans (la Numidie portnawak, les chevaux Andalousiens qui n’existaient pas à l’époque et autres petits détails) mais bonne reconstitution par ailleurs

  9. Hâte d’être au JO, cet événement qui n’arrive que tout les 100 ans dans notre pays. Je pressent d’ailleurs qu’on aura le droit à de très bon jeux d’un point de vue sportif.

    Lu
    – « État de siège » ce classique des Avengers et c’est du très bon. Je rêverais de voir un Avengers moins cosmique avec des Maîtres du Mal en méchants, ça aurait de la gueule.
    – » Les nuits de Wundagore » où ce que la fin de Dr Strange 2 aurait dû être c’est à dire un Chton contrôlant Wanda. Même si l’histoire a mal vieilli sur certains aspects ça reste agréable à lire.
    – « Knights Terrors », l’évent de l’année dernière chez DC. Enfin un autre perso que la Trinité mis en avant dans un event en l’occurrence Deadman, excellent personnage. Un peu moins fan du méchant Insomnia sous exploité alors qu’il y avait là de quoi faire quelque chose d’intéressant. Et puis ça fait plaisir de revoir l’ancien Sandman.

    • Très bon comic book en effet état de siège.
      Ces histoires plus terre à terre sont effectivement des choses qui manquent un peu au MCU. D’ailleurs c’est pour cet argument que Captain 4 me donne envie.

  10. Sacré semaine effectivement !

    Je vais pouvoir me faire Twisters en IMAX demain (il est pas super noté, mais la BA m’a donné envie, certains avis me laissent à penser que je vais apprécier, et les critiques qui lui sont faite me paraissent secondaires).

    Et j’enchaîne mercredi avec Deadpool 😀 (j’espère que mon côté fan du MCU va être à nouveau ravi, sachant que j’ai réussi à me contenter du 1er trailer uniquement 😉).

    Et on fini la semaine avec ces friandises du comic con que j’affectionne tant, et j’espère que la récolte sera enfin bonne après ces dernières années un peu stériles.

  11. @Boss
    Apparement K. E. V. I. N a lâché quelques infos dans une interview, notamment qu’on aura bien droit à une série Nova avec Richard Rider :D(et qu’elle sortirait d’ici 3-4 ans). Ptete quelque chose à ce sujet au comic con.
    Et des infos concernant Blade aussi

    • Blade a été confirmé R-rated en 2020, 2021, 2022, 2023 et 2024 (j’exagère… à peine). Donc ce n’est pas vraiment une information nouvelle. 😀

      Pour la série Nova, on connait déjà les deux séries de 2025 (Daredevil et Ironheart) et de 2026 (Wonder Man et Vision Quest), donc elle sera forcément dans 3-4 ans. Il ne fait que rappeler l’évidence.

      Et oui, de toute façon, tout sera clairement détaillé samedi.

      • Oui mais pour Nova si je dis pas de bêtise, il était auparavant question d’adapter une autre version du perso et pas la plus emblématique. Donc c’est une excellente nouvelle pour le coup, selon moi.

        Pour Blade, il a aussi qu’ils souhaitaient prendre leur temps pour faire quelque chose de qualité (d’où ptete les multiples reports).

        Et il a également dit que l’ère des mutants démarrait avec deadpool 3.

        • Enfin, on attend toujours que la Saga du Multivers prenne son envol, depuis 5 ans.
          On a eu que Doctor Strange 2 et No way Home qui pouvaient vraiment rentrer dans ce cadre… et Loki et What if à la limite

          • @StormXZ

            Je pense que par  »ère des mutants » il veut dire leur intégration officielle ou un truc du genre. Et pas une  »saga des mutants » à proprement parlé.

            La saga du multivers reste carrément à étayer, je te rejoins.

    • on attendrait d’une série comme Nova qu’elle donne d’une certaine façon suite à GotG vol. III
      …. sauf que, ben ce sera une série Marvel/D+

      et d’ici 3-4 ans la donne aura encore changé en tenant compte des contextes B.O/audiences et il est aujourd’hui difficile d’imaginer que ça permettra des investissements de plus de 200M$.
      Richard n’ira pas plus dans l’espace que les Lanterns

  12. Et bien mon ciné fait une séance de minuit pour Deadpool donc j’irai dès ce soir ! Trop hâte, ça fait longtemps que je n’avais pas été aussi hype pour un film de SH.

    Concernant House of the Dragons, je trouve la saison 2 bien en déça de la première saison, comme certains l’on déjà dit ça n’avance pas beaucoup, on fait du sur place, et je trouve qu’il y a une sorte de downgrade par rapport à la qualité de GoT. Moins de « brutalité » (la scène de l’épisode 6 avec la foule qui s’en prend aux reines, je pense que dans GoT elle aurait été beaucoup plus violente et sale par exemple), la photographie et l’éclairage me paraissent moins travaillés. (que les premières saisons en tout cas).
    Je sais pas, il manque un je ne sais quoi… (on est encore loin d’une scène choquante comme la tête de Ned Stark sur une pique par exemple…)

    Vu le Comte de Monté-Cristo, et j’ai adoré. On ne voit pas les 3h passées. Le film n’est pas exempt de défauts bien entendu mais on sent qu’ils ont mis du cœur à l’ouvrage, les décors sont magnifiques, les acteurs sont ok et l’histoire intéressante. (je n’ai pas lu ce roman mais je me doute qu’ils ont pris des libertés avec) Un bon film français !

  13. Pour les JO je pourrai voir de ma fenêtre l’épreuve cycliste de contre la montre.
    Bon pour l’anecdote les prochains JO sont déjà programmés en 2028 à Los Angeles et en 2032 dans la très riche ville de Brisbane en Australie – ce sera la 3ème fois en Australie – Rien n’est décidé pour 2036 mais l’Inde fait le forcing pour les obtenir depuis que le Mexique s’est désistée. Et l’Inde désire pour l’occasion que le cricket, le kabbadi mélange de rugby et de lutte, les échecs et le yoga deviennent épreuves olympiques.

  14. Perso j’aime bien les JO à la TV et quand ca se passe chez les autres, aucun intérêt pour le pays organisateur ou les citoyens, on va payer cette folie pendant 30 ans facile, des jeux payés par les pauvres pour les riches (les nantis, les sponsors et les sportifs)…
    Ce n’est pas pour rien que Personne ne veut les organiser, c’est surtout pour les égos de certains…
    La vraie démocratie aurait été qu’on nous demande notre avis par référendum vu que ca nous engage financièrement mais je boycotterai exceptionnellement ces JO 2024 tellement ils me fatiguent.
    J’espère juste qu’il n’y aura pas de drames pdt ces JO, ca serait déjà ca !!!

    Sinon je ne crois pas au succès de Deadpool 3, il est tellement attendu comme le Messie, j’ai bcp de mal à y croire.
    A la base Deadpool c’est juste une petite série b sans prétention, faut pas trop lui en demander et on va voir s’il n’a pas vendu son âme à disney.
    J’aimerais bien par contre une belle petite surprise pour le nouvel Alien.

  15. 23 juillet 2024 at 12 h 02 min

    Ben Waititi et Clement justement… Il suffit de se rappeler de leurs « Vampires… » pour voir qu’ils ont compris l’esprit de Terry Gilliam – tant que l’argent ne s’en mêle pas trop.

    Vu et revu

    – Fin de la spéciale Terence Fisher, et des séries B agréables mais sans plus.

    Du policier paranoïaque dans « Meurtres sans empreintes », dû film de course automobile (bien fichu) dans « La Course à la mort »…
    Plus intéressante est sa réinvention du monstre et son docteur dans « Frankenstein s’est échappé » : en se concentrant beaucoup sur l’antihéros en titre, joué par l’incisif Peter Cushing (qui ne s’échappe de nulle part – c’est sa créature), on se retrouve avec un récit de sociopathe, misanthrope, iconoclaste, à la sexualité ambiguë – d’accord pour coucher avec sa servante, pas d’accord pour engendrer naturellement un enfant ni avec elle, ni avec sa fiancée mais… avec son assistant, oui.

    Plus violent (l’épisode de l’enfant et du vieil aveugle sont concentrés en une scène), sale, en couleur, avec une créature (Christopher Lee, zombiesque) plus repoussante que pathétique…
    Et la cerise sur le gâteau : comme tout nous est raconté par le docteur, ça pourrait aussi bien être un énorme délire, d’autant qu’il ne reste aucune preuves et personne pour vouloir le défendre (sans être soi-même éclaboussé par le scandale).
    Un sommet, que les studios Hammer vont décliner dans des suites pas très pertinentes ni totalement indispensables, ainsi que dans d’autres réactualisations des grands classiques monstrueux de la Universal – dont Dracula, mais ça sera une autre histoire.

    Sherlock Holmes est aussi passé entre les mains de Fisher/Hammer, « Le Chien des Baskerville » étant l’un des romans flirtant le mieux avec l’horreur. La touche en plus étant ce prologue terrifiant dans une ambiance d’orgies bourgeoises et autres sacrifices rituels… À noter aussi la performance honorable de Peter Cushing en Holmes, le contre-emploi étonnant de Christopher Lee en jeune premier romantique (mais flippant quand-même), l’ambiance et la morale pessimiste (séduction limite incestueuse, instruments de mort qui se retournent contre les responsables)…
    Comme à l’époque où Basil Rathbone, « …Baskerville » est un bon opus pour lancer une série de films… La Hammer ne franchira pas le pas (pas assez d’Horreur), et Cushing le fera surtout à la télé.

    Enfin « L’Île de la terreur », invasion horrifique sur une île, avec des pseudos amibes bouffeuses d’os, avec encore Cushing mais dans un rôle presque secondaire, éclipsé par l’Apollon Edward Judd…
    C’est lent (forcément, des amibes), pas bien beau mais sa prend assez de temps pour développer le thème de la science qui déconne, pourtant de bonne foi (attention à l’épilogue), ainsi la gestion de la panique dans un groupe.

    _

    – Spéciale Robert Lorenz, un petit faiseur qui essaie de se mettre dans les pas idéologiques de son mentor Clint Eastwood (20 ans de collaboration à la Malpaso Productions), jusqu’à finir par s’en affranchir :

    – « Une nouvelle chance »…
    Clint lui donne justement sa chance de lancer sa carrière de réalisateur, en acceptant exceptionnellement de jouer le premier rôle d’un film… dont il n’est pas vraiment le rôle principal.
    On se trouve alors le cul entre deux chaises, avec d’un côté Amy Adams dans un rôle typique de jeune femme carriériste (donc un peu pourrie par le fric), qui doit choisir entre être une grande avocate au service de costard cravates et avec le petit ami adapté etc… ou bien choisir une vie plus simple, à faire ce qu’elle aime (en rapport avec le baseball), à former un duo conflictuel mais complice avec son père râleur (n’importe qui d’autre aurait pu le jouer « à la Eastwood »). Et avec un petit ami adapté – sauf que c’est Justin Timberlake qui l’interprète… et déjà à l’époque il était pénible, jouant les dragueurs trop insistants, s’incrustant dans l’intrigue sous prétexte qu’il serait un ex lanceur découvert par Eastwood. Il n’est pas très crédible, trop « minet », trop comédie romantique et complètement facultatif vis à vis de la deuxième face de ce film, bien moins formatée…

    À savoir un film de Eastwood, sur Eastwood, enfin post-« Impitoyable » surtout.
    Donc sur la vieillesse : prostate, yeux et autres préjugés, bref les remords d’un type hanté par le deuil, l’abandon, sa propre violence, les erreurs de parcours, et qui fait face à une jeune génération le prenant pour un vieux réac obsolète.
    Mais encore tellement marrant (dommage qu’on n’ait pas eu plus de scènes avec les petits vieux grincheux qui l’accompagnent), et suffisamment pro dans son travail (sélectionneur de joueurs – mais on peut faire le parallèle avec Eastwood réalisateur) que même en étant diminué, il lui reste d’autres capacités ainsi qu’un instinct solide.
    Manifestement opposé à un film comme « Le Stratège », celui-là rappelle que l’expérience sur le terrain et les tripes ont encore leur place, et que même les jeunes générations y ont accès – on a d’ailleurs tout un pay-off autour du vrai joueur prometteur de cette histoire, qui nous est révélé autant par son talent (et avec d’autres sens que la vue) que par l’humilité qu’il dégage.

    Un film en forme de petite mise à l’étrier de Clint pour des plus jeunes (dont une scène en tête à tête avec son fils Scott)… Mais la séquence finale parle pour elle-même : Eastwood ne fait que passer, il n’avait rien à faire là.
    Sa propre route est déjà tracée et il ne la partage pas avec d’autres auteurs.

    – « Le Vétéran »…
    De temps en temps, Liam Neeson fait des films qui dévient un peu de ses habitudes, c’est à dire un homme mature assez ordinaire, bien formé à la bagarre, et ça tombe bien puisque des criminels parmis les plus violents et horribles (avec les femmes, les enfants) ont besoin d’être punis.
    Quitte à jouer aussi sur son âge, autant faire dans du Eastwood, et il y a bien un peu de ça ici : moins un film d’action qu’un polar sur les routes, entre un vieil adulte désabusé, son chien et un enfant qu’il faut protéger. Quelques crans en dessous des voisins « Gran Torino » et « La Mule », car Robert Lorenz n’est plus du tout à la Malpaso, et ne prend pas le temps de traiter suffisamment des traumatismes typiquement Neesoniens (guerre, deuil).

    Ou assène sans subtilité quelques points de vue, par exemple que les seuls migrants qu’il faut craindre sont ceux qui passent légalement la frontière grâce à de l’argent et de la corruption… Dont un antagoniste aux motivations personnelles étranges (probablement un ancien enfant soldat d’un cartel) qui aurait pu être intéressant s’il avait été mieux écrit, ou mieux interprété par Juan Pablo Raba, sorte de sosie latino de Dominic Purcell.
    Le résultat, plutôt rude, amer, mélancolique et presque imprévisible, n’est pas si déshonorant.
    Ça manque juste d’une direction nette et suffisamment aboutie, mais niveau funèbre au moins ça ne triche pas, que ce soit au début et à la toute fin (si si).

    – « (In the land of) Saints and Sinners »…
    Neeson/Lorenz deuxième… Et maintenant le réalisateur peut être considéré comme un des hommes de confiance de l’acteur, comme Jaume Collet-Serra ou Mark Williams : sans génie, ils bouclent leurs tournages dans les temps et visent l’efficacité au détriment de l’intensité dramatique – ça c’est quand Neeson n’est pas appelé par des cinéastes plus ambitieux.

    Ici on a l’impression que l’acteur venait à peine de tomber sur « Les Banshees d’Inisherin », et s’est dit « tiens c’est pas mal ! si on faisait pareil mais avec un peu de action et d’IRA ? ».
    L’occasion de revenir en Irlande, jouer avec des potes comme Ciarán Hinds – mais de toute façon Tous les acteurs de ce film font « couleurs locales », Colm Meaney par exemple (Il est âgé, toutes ses scènes se font assises)…
    Hop Kerry Condon !, dans un rôle de Ma Dalton tout le temps en pétard à cause d’acolytes débiles…
    Pas de Brendan Gleeson ? Prenons plutôt Jack Gleeson, et faisons le encore jouer les petits enfoirés qui jactent tellement qu’on tout le temps a envie de leur en mettre une. Et qui, à travers son look et son attitude, aurait compris de travers « Le Flingueur » – son arc narratif se révèle néanmoins surprenant.

    Etc etc c’est donc une comédie dramatique, qui prend son temps, un peu insolite, pertinente au début – la scène du jardin des morts, verte et remplie de pins d’un côté, aride de l’autre (le vert irlandais nait du sang des morts ?).
    Des restes de Eastwood subsistent, que ce soit ce flirt au long cours avec une voisine elle-même mature, la vocation du jardinage comme dans « La Mule », ce jeune immigré qui a quitté un pays en guerre pour atterrir dans un bled tranquille – mais dans un pays lui-même en guerre (son regard final est touchant), ou bien la présence d’un acteur homonyme pour jouer un autre petit enfoiré qui jacte trop…

    Ça s’arrête là, car Neeson n’a pas envie de jouer avec sa mortalité, sûrement parce qu’il est encore très en forme. Au moins pour donner quelques beignes et finir avec une de ces fusillades finales contractuelles, ici assez molle et moyennement cohérente – pourquoi ne prendre aucun risque avec le personnage de la petite fille, et accepter de mettre en danger tant d’innocents, dont la mère de cette petite ?
    Inabouti, comme toujours avec Robert Lorenz, mais moins indigent que la plupart des derniers films de Neeson.
    _

    – « The Beekeeper »…
    Il avait la tête Ayer, David. Et pour accepter un scénario de Kurt Wimmer, faut être un peu rincé (surtout après avoir perdu un vain bras de fer avec la production de « Suicide Squad »)…
    Louable intention de faire une sorte de film terminal pour Jason Statham, avec un arrière-fond social, rappelant lointainement les origines modestes de l’acteur…
    Ça ne va pas plus loin, mais ce qui reste est plutôt stimulant, bien mieux que les tentatives similaires de collègues acteurs de films d’action – et moins lourdingue que la filmographie de David Ayer.
    Pourtant le personnage titre n’est rien d’autre qu’un décalque de Steven Seagal : un super expert, dont on apprend au fur et à mesure pourquoi il est bon – mais sans aller dans les détails, juste en détaillant l’organisme pour laquelle il travaillait, et surtout sa philosophie, assez anti-consumériste, limite faf… et en plus de ça, il est vraiment apiculteur, comme l’autre était aussi cuisinier (« Piège en haute mer »).

    Moins congestionné que Steven, il se traîne un regard de chien battu qui le rend plutôt attachant, alors que ce type n’est qu’une page blanche : pas de Passé tragique, juste un Présent ulcérant – de pauvres gens, dont la gentille locataire de Statham, qui se font piquer leurs économies et briser par un groupe arnaqueur sans âme (mais pas sans grandes gueules)…
    D’un côté ça fait plaisir de le voir jouer un héros à l’ancienne, qui sait ce qu’il fait et fait ce qu’il dit, sans en faire des caisses (puisqu’il ne parle pas pour ne rien dire, ce sont un duo d’agents, plus ou moins concernés, qui vont commenter ce qui se passe)…
    De l’autre c’est homme est une machine Terminatoresque, presque omnipotente (voir même omnisciente), jamais mis en difficulté même quand on lui envoie une congénère imbécile qui se fait dégager en deux minutes. Son fonctionnement dans la violence est tout de même intéressant, se bornant à tabasser des complices (volontaires ou non), faire très mal à des agents assermentés, et enfin buter sans pitié tout ce qui ressemble à des mercenaires (comme toujours chez Ayer, ils sont fringués comme des sapins de Noël).

    Encore plus passionnant : après avoir joyeusement dégommé deux centres d’appels, et alors que le film marque le pas (Jeremy Irons ne sert à à grand chose là dedans), le scénario se met à viser radicalement plus haut, au point d’envisager un attentat politique comme solution finale. On se demande alors jusqu’où l’équipe du film est prête à aller, alors que la détermination de son protagoniste principal est sans faille, droit dans ses bottes – c’est d’ailleurs dans les dernières minutes qu’on s’interroge sur sa puissance, en lui donnant un combat bien fichu contre un gros mastard, et pour lequel il va enfin en baver.
    Hélas à cet instant l’ambiguïté sera levée, les petits cons seront tenus comme seuls responsables, et la conclusion se révélera sans audace. D’autant qu’on avait aussi l’occasion de finir sur Statham faisant un grand plongeon dans l’eau, comme à la belle époque… et finalement on aura un dernier plan abrupt et mou (et peut-être À suivre).
    S’il y a un modèle qu’on pourrait rapprocher de ce « Beekeeper », c’est « Shooter » d’Antoine Fuqua, ou bien le « Mise à prix » de Joe Carnahan qui racontait beaucoup mieux des choses similaires (s’attaquer à des individus protégés politiquement, vouloir renverser un statu quo et s’engager contre les règles et la Loi, balancer des mercenaires en délire)…
    Mais pour l’auteur et son acteur, le résultat reste suffisamment agréable pour ne pas trop bouder.
    _

    – « Twisters »… Analyse complète au Bar précédent, le # 260
    Moins Rock, moins attachant que le précédent, et pas assez abouti.

    Lu :

    – L’album Marvel Epic qui contient 5 beaux morceaux, par le Tom des scénaristes de l’époque (Stern, Englehart…) :
    Chronologiquement, l’histoire Emperor Doom, et des questionnements sur le pouvoir…
    Des épisodes post Avengers : État de siège, avec un bon chapitre sur Jarvis…
    Les Vengeurs contre les Olympiens…
    Puis contre les X-Men et la Garde Rouge – et les quasi mêmes questionnements que Fatalis…
    Et un mini Tournoi des Champions entre Vengeurs des côtes Est et Ouest.
    Costaud !!

    – Captain America contre l’Émissaire, aïe !

    – Spider-Man, Miles Morales (inutile crossover avec Blade), Superior de retour, Spider-Boy sympathique et début du la Guerre des Gangs.

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