Mazette, heureusement que nous avons l’assurance que Superman sera un film plein d’espoir, de bonté et d’optimisme… car la série Creature Commandos s’est révélée tout l’inverse, limite désespérante sur la fin ! Ainsi, la saison 1 s’achève avec un season finale aussi sombre qu’intense, qui conclue de manière satisfaisante mais expéditive toutes les intrigues – ne loupez pas la scène post-générique -, avec toujours ce portrait sans concession de l'(In)Humanité. Disons juste qu’un début de motivation concernant les actes de la Princesse Ilana Rostovic n’aurait pas été de refus, d’autant que son plan avec Gueule d’Argile était assez tarabiscoté, puisqu’elle comptait sur le fait que la supercherie soit justement découverte tout en se mettant en danger (et c’est sans parler de la bêtise de recevoir la Fiancée en tête-à-tête). Alors, qu’avez-vous pensé de cette conclusion et du show dans son ensemble ? De la future composition de la super-équipe (la Fiancée, Dr Phosphorus, Weasel, G.I. Robot, King Shark, Khalis la Momie, Nosferata) ? Qui a versé une petite larme en découvrant l’origin story de Nina, notamment lorsqu’elle élit domicile dans les égouts de Star City alors qu’il y a un truc qui s’appelle l’océan – et Atlantis – juste à côté ? La guerre avec le Pokolistan est-elle désormais inévitable ? A vos claviers !
Creature Commandos – Saison 1 – Episode 7 – ‘A Very Funny Monster’ : La naissance de Nina se complique de façon inattendue, tandis que la Princesse tente d’échapper une fois pour toutes à la mort.
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La série Creature Commandos est diffusée chaque jeudi sur Max, avec Frank Grillo (Rick Flag Sr.), Indira Varma (la Fiancée de Frankenstein), Zoe Chao (Nina Mazursky), Alan Tudyk (Doctor Phosphorus), David Harbour (Eric Frankenstein), Sean Gunn (G.I. Robot, Weasel), Maria Bakalova (Princesse Ilana Rostovic), Viola Davis (Amanda Waller) et Steve Agee (John Economos).
Premier à commenter. J’ai vraiment adoré ce season finale et la série dans son ensemble. Pour moi, James Gunn arrive à faire ce que Greg Berlanti (et ses auteurs) ont raté avec DOOM PATROL ; pourtant, je pense que ce n’est pas un secret pour ceux qui ont l’habitude de me lire que je suis team Greg Berlanti. D’ailleurs, ça fait plaisir de retrouver Philippe Valmont (Stripsy dans STARGIRL, Bat-Bale chez Christopher Nolan) dans la VF du papa de Nina. J’ai été très ému par l’origin story de cette dernière. On retrouve la haine des forces de l’ordre de James Gunn, déjà perçue dans THE SUICIDE SQUAD et l’épisodee « Chasser des écureuils ». J’ai été un peu dérangé par le tunnel de dialogue explicatif de la fin, mais je suis prêt à pardonner, de par la force émotionnelle que tout ça dégage. Bravo.
Je ne cacherai pas une pointe de déception sur ce final un poil expéditif (9 épisodes auraient été parfaits).
Quid de Clayface, qui était-il ? Pourquoi accepter le job de la princesse ? D’où elle le connaît ? Est-il mort ? Est-ce ce Clayface qui aura son film solo ?
La princesse et ses motivations: Pourquoi elle veut conquérir le monde ? Pourquoi elle est méchante au juste ?
Les Commandos qui quittent le Pokolistan sans problème après avoir tué la princesse. Aucune retombée politique suite à cet événement ? Est-ce que c’est pas ça qui pourrait causer une guerre justement ? Est-ce que ce sera le thème de la saison 2 ? (je pense qu’on sera sur une toute nouvelle mission)
Le fait qu’on ne revoit pas ce qu’il advient de Flag et de Circé dans l’épilogue.
Tout ce build-up sur Frankenstein pour ça (ça aurait au moins pu être drôle de l’intégrer dans l’équipe à la fin) ?
J’ai beaucoup apprécié la série dans son ensemble mais je ne peux m’empêcher de ressortir un peu frustré de cette conclusion (tant mieux qu’il y ait une saison 2 pour le coup)
D’accord avec tous tes commentaires, un peu rapide sur la fin.
J’ajouterais qu’on ne comprends pas trop pourquoi Nina est en prison de haute sécurité et pourquoi elle est choisie pour faire partie de cette équipe, elle n’est clairement pas une tueuse. Je m’attendais à d’autres révélations la concernant.
Sinon bien aimé cette série, un peu décalée sans renoncer aux émotions. Une fois encore, on nous présente des « méchants » qui en fait n’en sont pas, ou en tout cas on de bonnes raisons de l’être. Le procédé est attendu et joue sur des ressorts classiques mais c’est bien fait. Et j’ai aimé que la BO soit à forte connotation Europe de l’Est, ça donne une cohérence et ça évite le côté jukebox à tube.
Bon bha la première œuvre du DCU est une masterclass !
suicide squad est maintenant la première œuvre du dcu … … … ? je comprend plus rien. Aider moi !!!
La série était bien mais sans plus, assez déçu niveau histoire et pour commencer le DCU c’est pas ouf, elle serrait arrivée plusieurs années après ça aurait été ok de faire une série sur des personnages de 3ieme zone mais commencer par ça bof. L’animation en revanche, est très belle, j’ai bien aimé.
J’ai trouvé ça vraiment super cool. Et ma femme aussi.
Un poil court. Effectivement. On aurait pas craché sur un ou deux épisodes supplémentaires pour étoffer l’histoire. Mais je vois ça comme une sorte d’antipasti.
J’attends donc un peu plus pour la saison deux. Mais quelle entrée en matière. Beaucoup d’émotions malgré l’animation un poil rigide et un doublage plutôt monocorde. Gunn sait écrire des histoires sur des outcast, ça c’est sur.
Vraiment hâte de voir la suite de cet univers.
Une conclusion peut être un peu rapide mais une très bonne première saison dans l’ensemble !
J’ai beaucoup aimé le traitement et le développement des héros de cette série. C’était souvent très émouvant, Gunn a un talent certain en la matière. Par contre, pour l’écriture générale, c’était beaucoup moins bien. L’histoire n’a ni queue ni tête et je suis entièrement d’accord avec LTH et Julien Ker sur les grosses incohérences de cet épisode et ses absences d’explication. Tout ça est bien trop vite expédié.
Gros bémol sur l’effet jukebox aussi que j’ai trouvé extrêmement lourd pendant toute la saison.
Petit bémol aussi sur l’humour pipicaca de Gunn, j’ai du mal.
Mais bon globalement, je garderais un bon souvenir de cette série.
Un bon 7/10 pour moi.
Ben finalement ça se résume d’abord à trois grosses faiblesses :
Les tactiques de Waller, elles sont inexistantes – Nina, avec son casque pas du tout pare-balles (faudrait demander comment fait Junior dans « Les As de la Jungle »), elle n’a rien à foutre là. Rien ne laissait entendre qu’elle aurait droit à sa mission sous-marine avant la fin (Nanaue aurait dû être retenu dès le début)… mais ça, on verra plus tard à quoi ça fait penser.
L’histoire tourne en rond car elle repose en vérité sur deux antagonistes clichées (elles veulent chacune le monde)… donc tout ce truc de « c’est elle qui bluffe, non c’est l’autre, non elle, est-ce que ça serait elle la petite fille de Weasel ou c’est juste une coïncidence ?… ». Ça n’a a en fait aucune importance, ce sont juste deux connes. C’est seulement une excuse pour raconter l’histoire personnelle de ces monstres, tous dérivés d’archétypes connus.
Et la conclusion, c’est vraiment du balek, provoc’, faussement Polar (faut buter la femme fatale) mais incohérente – personne n’a entendu le coup de feu ? personne ne prend ses jambes à son cou ? l’Amérique va y installer un nouveau Sadam Hussein ?
Pour le reste, l’animation rend service à Gunn en empêchant les acteurs de verser dans le show auto-complaisant – à part David Harbour, personnage facultatif, qui refera presque la même chose dans « Thunderbolts* » (échouer à prévenir celle qu’il aime, à qui il fait honte), mais en moins grotesque.
Pareil pour la violence gore cartoonesque, plus digeste ici (les pouvoirs de Phosphorus permettent quand-même des atrocités).
La Fiancée est La grande héroïne badass et cynique de la série, même si elle est un peu une version augmentée de Harcourt…
Et pour ce qui est de Nina, elle est mine de rien le personnage le plus frankensteinien de tous. Car monstre pathétique, dont l’existence ne sera que souffrance de sa naissance (encore une fois merci l’animation, sinon ça serait insoutenable), jusqu’à sa mort – où sa tentative d’assassinat émulant une célèbre scène de « La Créature du Lagon Noir » finira par un amer fiasco. Rien de vraiment besrtiaichez elle, qui n’a jamais frappé qui que ce soit, ni ses bourreaux, ni le meurtrier de son père.
Conclusion : elle n’aurait jamais dû vivre – ou bien il aurait fallu que Atlantis se montre plus tôt au grand jour, histoire de l’adopter ?
Si le bodycount des personnages principaux de cette série est ridiculement bas par rapport à celui de « The Suicide Squad », au moins on aura droit à une mort bien plus grave et emblématique que celle de Murn dans « Peacemaker »… celle de l’innocence.