Valérian et la Cité des mille planètes : La Critique du film + VOTRE AVIS !

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Il n’y a pas mensonge sur la marchandise, Valérian et la Cité des mille planètes est à l’image de ses bandes annonces : un spectacle magnifique, comme on en fait peu, pas en France ; avec deux acteurs principaux qui n’ont pas les épaules assez larges pour remplir leurs rôles. C’est un vrai film d’aventure et de science-fiction, qui n’a rien à envier aux blockbusters américains, et qui oscille entre scènes impressionnantes et détours inutiles.

Si vous pestez contre le manque de créativité visuelle de la Postlogie, Valérian et la Cité des mille planètes est fait pour vous. C’est le meilleur Star Wars prélogique depuis Star Wars : La Revanche des Sith. Luc Besson s’est fait plaisir en multipliant les environnements, les espèces extraterrestres, les créatures, les vaisseaux… C’est comme s’il avait pris le budget de John Carter, Cloud Atlas ou Jupiter : Le destin de l’univers, pour pousser au maximum la direction artistique, sans se soucier du reste. Sérieusement, ILM et Weta Digital au service d’une bande dessinée française ? C’est génial !

Malheureusement, il est difficile d’imaginer Dane DeHaan et Cara Delevingne dans la peau d’agents spatio-temporels qui ont roulé leur bosse. Ils font trop ‘gamins’. Passe encore si les deux personnages étaient intéressants. Or, ils sont uniquement définis par leur histoire de couple, des chamailleries amoureuses qui se répètent à l’écran toutes les dix minutes. C’est tout. Le passé de Valérian, les motivations de Laureline, quelques mots sur leur rencontre ? Rien ou presque. Juste cette romance. C’est un peu maigre.

Contrairement à ce que l’on pouvait craindre, l’humour de Valérian et la Cité des mille planètes n’est pas trop lourdingue. (Vive l’impératrice boulan-bator et ses grimaces !) Il y en a peu, l’action étant souvent privilégiée. En revanche, on constate un manque de retenu au niveau du scénario, avec l’ajout de trop nombreuses quêtes annexes qui parasitent la fluidité du récit. Il se trouve que c’est un défaut parfaitement compréhensible. Comme s’il savait qu’il ne pourrait pas produire de suite, Besson essaye de caser un maximum d’éléments en un minimum de temps. Malgré cela, on ne s’ennuie pas car cette enquête galactique se déroule sans temps morts.

Pour la beauté des images et par patriotisme économique, n’hésitez pas à voir Valérian et la Cité des mille planètes. C’est le film indépendant le plus cher de l’histoire. Chaque entrée permet d’affirmer qu’il n’y a pas que les franchises et les super-héros dans la vie. Même si Cara Delevingne s’en tire bien, on regrettera le casting des deux héros. Il manque un Bruce Willis et une Milla Jovovich pour donner du corps à l’ensemble. Pour le reste, on passe un bon moment. Ni plus ni moins !

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Un mot sur le box office… Ce week-end, Valérian et la Cité des mille planètes s’est crashé en beauté en récoltant 17 millions de dollars aux Etats-Unis. Le blockbuster de Luc Besson termine en cinquième position, loin derrière la nouveauté du moment, Dunkerque (50.5 millions). Quelle idée d’avoir maintenu cette date, en sachant en plus qu’elle privait le film d’une sortie IMAX ! C’est d’autant plus bête que le mois d’août était quasiment désert… A l’international, ce n’est guère plus brillant (6.5 millions). Le budget de 197.5 millions d’euros sera donc difficile à éponger pour EuropaCorp, même si Besson assure que ses dépenses sont couvertes à 90% pas les préventes à l’étranger (les sources de Deadline ne sont pas du même avis). A Paris, Valérian et Laureline ont rassemblé 5 306 spectateurs à 14 heures. C’est le quatrième meilleur démarrage du réalisateur, derrière Arthur et les Minimoys (11 281 entrées), Le Cinquième Élément (6 905 entrées) et Lucy (6 359 entrées). / Grâce aux avant-premières,Valérian et la Cité des mille planètes réalise un très beau premier jour à 375 400 entrées (970 copies), devant Lucy (351 054 entrées). En route vers les 4 500 000 entrées ?

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Valérian et la Cité des Mille Planètes de Luc Besson est sorti en France le 26 juillet 2017, avec Dane DeHaan (Valérian), Cara Delevingne (Laureline), Clive Owen (Commandant Arün Filitt), Sam Spruell (General Okto-Bar), Kris Wu (Capitaine Neza),Ethan Hawke (Jolly le Maquereau) et Rihanna (Bubble).

118 COMMENTAIRES

  1. Merci boss pour cette critique. C’est bien ce que les bandes annonces laissaient craindre pour le couple de héros. Mais en grand fan de Laureline et Valerian rien que pour voir l’univers de la bd sur grand écran j’ai hâte d’y aller. Et tant pis si tout n’est pas parfait mais si ça peut aider à avoir une suite avec des perso un peu plus approndis ça serait déjà ça. Mais vu le flop US c’est pas gagné :/

  2. J’espère vraiment que le film va attirer du monde. Sans être le film de l’année, c’est un très bon film qui vaut la peine qu l’on paie ça place. Les effets spéciaux sont géniaux, j’étais littéralement émerveillés par la cité d’alpha, et les autres décors de planète.

    On va pas se mentir, comme l’a dit le boss, les acteurs, sans être nul, ne correspondent pas réellement aux personnages. L’histoire n’est pas compliqué a suivre, sans être d’une simplicité enfantine non plus.

    Sérieusement, si vous hésitiez à le voir ou que vous êtes curieux, allez-y, vous ne pourrez pas être déçus, et vous en prendrez plein les mirettes.

    Au passage, je vois très peu de film en 3D, mais là je me suis dit que ça valait le coup, et effectivement je ne me suis pas trompés 😉

  3. Et bien Luc Besson à mis le paquet. J’avais l’impression de voir un blockbuster américain, et c’était surement le but rechercher. Valerian n’a pas à rougir devant un star war, star trek ou t’autre film galactique. C’est le film, visuellement le plus beau que j’ai vue depuis Avatar et the Hobbit. Les Cgi sont magnifique. Le duo Dane dehaan et Cara Delevingne fonctionne très bien. Le bestiaire est impressionnant, on vois vraiment beaucoup de chose. La scène du speed run (oui je trouve sa cool d’appeler sa comme sa) et vraiment classe et super cool. Y’a vraiment de bonne idées, comme la toute première scène d’action que j’ai trouvé super original. L’histoire est simple mes efficace. J’espère vraiment que le public sera au rdv le film mérite tous autant une suite que n’importe qu’elle grand film de SF. D’ailleur je salut la prise de risque et d’investissement de luc besson pour se film.

    Pour ceux qui veulent le voir en 3d elle rend des plan vraiment très beau, mais des fois inutile, donc au choix.

    Voila en conclusion le film est une belle aventure, qui permet de découvrir la technologie, le bestiaire et les civilisation des 1000 planètes. Et je trouve que pour un premier film on en vois vraiment pas mal.

  4. Vu son démarrage au Box Office le film devrait faire pareil que Jupiter Ascending donc 200 millions au mieux en globalité avec à peine 50 millions pour les USA. A moins d’une surprise en Chine, il ne fera pas plus.

  5. Je suis allé voir Valérian en avant première hier soir sans trop savoir quoi attendre du film. Et ce fût plutôt une bonne surprise. Ce n’est pas le film de l’année, mais j’ai passé un bon moment en sa compagnie.
    La première chose que j’ai remarqué, c’est qu’il m’a beaucoup fait pensé au cinquième élément sur l’utilisation de certains personnages comme le ministre de la défense (Herbie Hancock) / président lindberg (Tommy Lister), ou le design des créatures, ou encore certaines scènes. Je me suis même surpris à sortir dans ma tête la phrase « mais où est-ce qu’il a apprit à négocier comme ça? » et à me dire mais où est Corben Dallas?
    Les acteurs ne m’ont pas déplu, même si je pense aussi que Besson aurait pu prendre des acteurs avec un bagage plus lourd pour faire les deux agents. Peut être la faute à la VF que je ne trouvais pas adaptée pour Laureline. Après le reste du cast, ils faisaient le taff.
    Le problème du film ne réside pas forcément dans le cast mais sur l’écriture des personnages et du scénario. Laureline et Valérian n’ont pas de background et ne pense qu’à flirter tout le long du film. C’est assez embêtant de se dire qu’il y a un feeling entre les deux personnages mais de ne pas savoir pourquoi. Il y a aussi des personnages qui apparaissent juste pour la résolution d’une action puis qui disparaissent et à aucun moment on ne connait leurs histoires.
    Et que dire du scénario où on connait le méchant dès le début, juste en le voyant et qu’à la fin du film, on nous dit bien « regarder, tada!!! C’est lui le méchant!! », « Heu oui, ça je le savait déjà ».
    L’intrigue se laisse suivre mais s’embourbe un peu dans plusieurs sous quêtes. « Pour retrouver un tel tu as besoin de trouver tel objet et je te présente tel gars qui va t’aider à le trouver ».
    Gros point fort pour la direction artistique qui est juste magnifique. En voyant ce film, je me suis pris un vent de fraîcheur en plein dans la tête! Les créatures sont magnifiques, les environnements aussi. Tout littéralement fonctionne!!

    Une critique qui éparpille un peu partout, je m’en excuse! Mais oui, foncer le voir, ne serait-ce que pour passer un bon moment au cinéma!!

  6. Alors ca est beau, c’est bien foutu, pleins d’Alien et de séquences impressionnantes mais….
    Le scénario, les dialogues, les personnages c’est une catastrophe…
    Impossible de s’attacher aux deux héros, je n’arrive vraiment pas à apprécier ces deux acteurs qui vendent mal une histoire faible mais potable.
    J’ai souffert durant chacun de leur dialogue cliché.
    Et beaucoup de passages sont assez inutile, dont tout le morceau avec Rihanna, pourtant elle joue pas si mal.

  7. Dane Dehaan est un putain d’acteur. Je ne sais pas ce que donne sa prestation dans le film, mais si elle est mauvaise ce n’est, à mon sens, pas imputable à son talent.

    • Je ne comprends vraiment pas ce qu’on leur reproche franchement. A part des dialogues un peu nazes (qui n’ont rien à voir avec eux, donc) je n’y ait vu aucun problème. Il parait que la VF est niaise au possible sur les interaction entre les deux héros. Mais ça… c’est de votre faute…

      • J’adore Dane Dehaan, il a juste un physique difficilement compatible avec le rôle. Après, ils jouent bien (Cara est peut-être un peu molle par moments). C’est leur écriture qui fait tâche : leur couple n’est pas crédible, et ils ne font que chouiner tout le temps, ou se balancer des saletés à tour de bras. Ce n’est pas très agréable…
        Sinon oui, je confirme, la VF est pas top (celui de Cara est atroce).

      • C’est de votre faute? Pourquoi tu fais ton Jean bilingue Roy? Y’avais plus de chocapic dans ton placar ce matin ou c’est comment?

        Sinon, j’ai peur pour mes facultes mentales, perso, j’ai adore le film, ce qui m a le plus séduit c’est Cara et sa vf un peu cassé, ca rends hyper sexy. La caractérisation de Val m’a beaucoup fait penser a celle de Hal Jordan, un perso que j adore. Et puis toutes les refs au cinema de besson m ont fait plaisir. Serieux a voir, rien que visuellement et toute la diegese du film cest ouf. Du grand cinema

      • Personne n’a dit qu’ils étaient mauvais en tant qu’acteur. Mais dans ce film là, ils ne sont clairement pas transcendant. Ça vient peut être de la direction qui a du être quasiment nul, et au dialogues quelques fois mal choisis. Après peut être qu’ils n’ont pas donné tout ce qu’ils avaient non plus. On ne saura jamais à qui revient la faute. Le fait est qu’ils sont un peu à coté du rôles qu’ils sont censés incarner.

      • Merci Roy! Je vais me baser sur ton avis. Je vais voir Dunkerque demain et Valerian. J’ai le choix entre Valerian VF3D et Dunkerque VF ou Dunkerque VO et Valérian 2D VF.
        Je vais opter pour la VO de Dunkerque. Par contre Valerian a intérêt à être bien après! Chaud de passer après du Nolan

        • Sérieusement les seuls moments où la 3D est bonne c’est pendant les plans immobiles en gros plan quand les personnages discutent. Dès que ça bouge on ne comprend plus rien, tout est flou. Le pire c’est les plans où on voit la cité : elle est tellement pleine de détails et la 3D est tellement naze qu’on ne comprend plus rien et les yeux font à peu près ça : http://imgur.com/uIty1e8

          Et à deux nombreuses reprises on voyait double, la deuxième image étant très transparente mais tout de même visible. J’ai demandé à un pote qui est allé le voir dans un autre ciné et en comparant nos séances il s’est avéré que nous avons relevé les mêmes problèmes de 3D aux mêmes moments dans le film. Donc, sauf incroyable coïncidence, ça vient du film.

          Honnêtement, je n’aime pas la 3D en général car elle est souvent nulle. Mais j’ai vu War For The Planet la semaine dernière et elle était vraiment très bonne !

          • Merci pr cet avis détaillé Roy. Je suis définitivement convaincu. Je n’aime pas la 3D non plus en général mais sur certains films, ça peut être très bien.
            Je pensais que Valerian en faisait partie.
            @ Archer: je n’avais même pas remarqué la séance VO pour Dunkerque. C’est tellement rare chez moi!

  8. J’ai vu le film en avant-première et je le reverrai sûrement, principalement par « patriotisme économique » comme le dit le Boss. Mais ce ne sera pas vraiment pour autre chose.

    Le film n’est pas mauvais, et il est visuellement somptueux. Certaines scènes d’action sont très ingénieuses (Big Market est dingue), mais le film et trop long. Contrairement à M. LTH, je trouve qu’on s’ennuie facilement devant Valérian, sûrement la faute à un montage sous Valium. Au-delà du fait que certaines séquences soient complètement inutiles (SPOIL – Lauréline qui se fait enlever par les espèces de Sid sans poil de l’Âge de glace… aucun intérêt – SPOIL) et que le film manque pas mal d’émotion (SPOIL – la mort de Bubble fait un flop étant donné que le personnage doit avoir 5 min de présence à l’écran, maximum – mort d’autant plus dommageable que le personnage et ses capacités promettaient d’excellentes trouvailles, bref, un gâchis – SPOIL), on peut reprocher à Besson de nous resservir encore une fois son message poussiéreux sur l’amour, vu, revu et rabâché dans chacune de ses réalisations avec à chaque fois moins de subtilité. En soi, le message écolo passe très bien, notamment grâce à la race des Pearls, au design très réussi et aux règles simples et sensées. Mais réduire sans cesse les humains à des destructeurs sans remords, c’est encore une fois de la redite. Cela dit, ce point est compensé par la très bonne idée servant de base à ce concept de cité des mille planètes, qui donne lieu à une séquence d’introduction au message pacifiste très réussi.
    Les costumes des militaires font hyper cheap avec leurs diodes façon années 70-80, mais le design des « droïdes » était très réussi. Il est juste dommage qu’on devine toute l’histoire aussitôt qu’ils apparaissent à l’écran…
    Quant aux acteurs, ils ne jouent pas mal… mais le casting est absurde. Ces deux jeunes pubères, des baroudeurs ? Zéro crédibilité. Et on repassera sur le doublage français infect de Cara Delevingne !
    En bref, ce n’est pas un excellent film, mais il est fait avec tellement de coeur et est visuellement si réussi qu’il mérite bien qu’on le soutienne. Sinon, on pourra dire adieu à tout jamais à des productions françaises de cette ampleur…

      • Ne te méprends pas, Flo, je pense juste qu’il y a de bonnes et de mauvaises façons de parler d’amour. Par « poussiéreux » je voulais dire que Besson nous sort toujours la même rengaine et que ça commence à devenir obsessionnel, d’autant que son message est mal véhiculé et de moins en moins subtil. Ce message sur l’amour, je l’ai trouvé bien plus parlant dans Wonder Woman, justement 🙂

        • Là, par rapport au caractère des héros, l’univers de ces personnages, et par rapport à d’autres essais pas très malin du réalisateur, je trouve que ça marche bien. C’est le moment où Laureline laisse encore parler son instinct face à un Valerian trop obtus. Mais ça n’en fait pas 3 tonnes non plus, même en ne sortant pas sa tirade d’un souffle, comme le fait WW.
          Et le film a assez d’action et d’idées pour que ça passe sans qu’on ne commence à trop s’ennuyer…

  9. C’est quand même dommage ce flop au Box office, à croire que seul Star Wars à le monopole du space opéra (RIP John Carter 🙁 )
    J’aime beaucoup Dane DeHaan, je trouve que c’est un excellent acteur. Mais vraiment c’est une vraie erreur de casting, rajouté à ça l’écriture du personnage qui fait qu’on ne si attache à aucun moment et ça fait mal…
    Mais appart ça j’ai trouvé le film vraiment beau, scénario simple mais efficace !

    • Il n’y a pas que star wars, star trek s’en est bien sorti aussi. Mais, j’ai pas le souvenir d’un excellent film space opéra qui ce soit planté au bo (j’aime bien John Carter mais pas une tuerie non plus).

      Fais chier, moi qui attends l’adaptation de cobra :-/…j’espère que Gunmm va marcher, parce qu’après ghost in the shell…

      Ps: j irai quand même soutenir ce valerian 🙂

      • Star trek ça avait bien marché mais ça a pas fait un carton non plus. En vrai le space opéra se fait assez rare et le peu qui sort (nouvelles licences, ou titres inconnu aux US) ça fait un four 🙁

        Ahh Cobra, l’adaptation me vendait tellement du rêve avec tout les concept arts sortis…en 2010 (déjà) ! Je crois que malheureusement que le projet est quasi enterré (cf les interview récentes d’Aja). tellement dommage…
        Gunnm j’ai très peur par contre. Déjà ça ne s’appelle pas « Gunnm » ça commence mal ^^ de plus je n’aime pas du tout le réalisateur. Après on sait jamais, et comme tu dis après un GITS bof, on part pas confiant.

    • Ce n’est pas que Star Wars a le monopole du space-opéra mais elle a pour elle d’être la seule franchise au monde à bénéficier d’un manque TOTAL d’objectivité de la part des spectateurs,des critiques,des médias,des distributeurs…
      Même si la franchise enchaînait les films mauvais ou inutiles (euh? Ben comme certains opus en fait),le box office resterait assuré d’office pour chacun d’entre eux car un Star Wars sera toujours un film à promouvoir et à aller obligatoirement voir aveuglement (si tu n’y vas pas c’est que tu n’as rien compris à la vie) et sans trop oser ou vouloir le critiquer franchement ensuite par crainte de passer pour une sorte d’ignare.
      Même si les personnages se contentaient de lire un annuaire durant deux heures,les critiques salueraient l’audace et les spectateurs se précipiteraient quand même en salles et crieraient au génie.

      Je me rends compte que je vais très certainement me faire incendier pour mes propos (serais-je un ignare qui n’a rien compris au cinéma ?) considérés comme de sacrées foutaises (avec des preuves à l’appui) mais tant pis.

      Désolé Patron mais sache que si je ne suis pas un fan absolu de cette franchise comme tu semble l’être (c’est ton droit le plus total),je l’apprécie tout de même assez (ça reste une franchise spatiale sympathique dans l’ensemble) pour ne pas nier jusqu’à son existence juste parce qu’à contrario, je suis carrément fan de la franchise « concurrente » (rien à voir entre les deux en fait).
      Sérieux,les franchises « Transformers » et « Tortues ninjas » méritent plus leurs places dans tes choix/goûts que celle dont on ne prononce pas le nom ici (sous peine de bannissement à vie?).
      Je peux comprendre qu’on ne soit pas un pur fan mais j’ai du mal à expliquer cette disparité.
      5 séries effectives (plus une animée et une autre à venir),plus de 700 épisodes,10 films (ok,ok,13 films!),le reste du monde qui l’encense,ça veut quand même dire quelque chose,non?
      Sérieux,je pige pas.

      Mais bon,y a des choses plus graves dans la vie.
      (j’ai juste profité du questionnement de GALLY pour évoquer le mien qui couvait depuis un bail)

      Salutations (LL&P)
      Feux à volontés?

      Lisez bien mon com:cela ne concerne pas le débat « laquelle franchise « Star » est la meilleure?

  10. Valerian est un intéressant mélange entre Men In Black, Star Wars ou autre gardien de la galaxie…

    Valerian est un très beau film ! Un plus gros exploit de part du fait que le film soit français… Ça nous change des nullités habituel du cinéma français !

    Si le film ne brille pas par son scénario, il a le mérite de nous offrir une très bonne expérience !

    Cara Delevingne est assez bonne, ainsi que Dane, mais le scénario manque d’épaisseur, tout le films se réserve sur le « dénoumant » final.

    Si le film n’est pas le meilleur du genre, il n’a rien à envier à Star War 7 ou autre gardien de la galaxie !

    Niveau BO, c’est dommage rien de bien exceptionnel… Que serait Star War sans ces thèmes cultes ? Plus grand chose. Le film joue donc la carte de la beauté et d’une certaine originalité.

    Le film nous fera t-il une Pacific Rim ? En tout cas je pense que le film, bien qu’il ne soit pas innovateur, mérite de fonctionner au box office mondiale ! Sans compter que d’après diverses sources… C’est Valerian qui aurait inspiré des sagas comme Star Wars !

    Ce qui est sûr en tout cas, c’est que nous sommes en face du meilleur blockbuster français ! Et rien que pour ça… Chapeau !

    • La nullité du cinéma français ?
      Pardon ?
      Spielberg, Lucas, Scorcese et Coppola ont puisé une partie de leur inspiration dans les films de la nouvelle vague. Ce n’est pas pour rien d’ailleurs que Francois Truffaut joue dans rencontre du 3eme type.
      Après y a aussi Melville qui a inspiré John Woo. Récemment on peut compter sur Audiard pour faire du bon cinoche.
      Après c’est bien que le cinéma français se diversifie davantage. Donc l’initiative de Besson est vraiment louable. Je n’ai pas encore vu le film mais je compte bien y aller

        • Des acteurs comme Romain Duris, Vincent Cassel, Rochdy Zem, Adele Haenel, Vincent Lindon..? Y a pas que les machins commerciaux visibles à des km en France… Ni des trucs hyper intello chiants. Le juste milieu est aussi très intéressant, et même énergique.

  11. Je ne suis pas retourne au cinoch depuis Transformers 5. Donc, pour ce soir, quitte a choisir entre Baby Driver, Spiderman, Dunkerque, Valerian et MoiMocheMechant 3. Je vais me laisser tenter par Valerian.

    (ps : j’espere ne pas le regretter ….)

  12. Avis sans spoiler

    J’en ressors à l’instant et le sentiment qui m’anime : bof ; Certes la production design est très bien et ça fait un bien fou, le genre de chose que j’aimerais retrouver dans la postlogie SW par ex mais bon passons. Les acteurs font le taff même Rihanna j’étais sceptique pourtant elle assure.

    Donc c’est quoi le problème? Déjà le scénario est classique au possible, ça n’aide pas, cela dit pas de problème je m’y attendais, on m’avait averti qu’il y avait surtout des sous-intrigues, je me dit ok ça roule why not…Bim je suis resté de marbre, dommage!

    MAIS surtout l’autre point négatif, je ne l’ai vu qu’une fois mais j’ai quand même bien fait attention à cela pendant toute ma séance, je n’ai même fait attention qu’à ça : la réalisation!
    Bordel le mec il n’est pas bridé (si?) il a 180 millions $ de budget et c’est tout? Certes comme je l’ai dit la production design déchire mais à quoi bon si le reste ne suit pas? Excepté 2 scènes à savoir :
    -la danse de Rihanna,
    -lorsque Valerian poursuit les … vous savez-qui, mais si même qu’on voit quasiment l’intégralité de cette scène dans la 3ème b-a je crois
    -3 ou 4 plans stylés à la volée
    Voilà là on s’éclate, et c’est tout… J’entends les aspects de la réalisation au niveau des mouvements de caméra, transition, ralenti etc. J’ai trouvé ça basique vraiment. Sérieux le combat final je me suis ennuyé, c’est basique au possible.

    Pour bien comprendre mon ressenti on pourrait comparer ce film en matière de budget à Tron Legacy, dans les 2 films ont à une super production design, la différence pour moi? Joseph Kosinski ne se contente pas de beaux décors, il offre de superbe mouvement de caméra du début à la fin, parfaite maîtrise du numérique etc. C’est stylisé quasi en permanence. Idem James Gunn sur les GotG2 cette année et bien au-dessus de Valerian en matière de réal selon moi.
    Le truc c’est que j’ai dû surestimer Besson, j’ai l’impression d’avoir vu ses limites avec Valerian, je le sentais bien plus inspirer sur Lucy par exemple (si je vous assure), c’est comme ça.

    Bref décu, un film que je reverrais quand même mais je ne suis pas pressé.

  13. Je ne connais valerian et laureline que de la version animé.
    Est ce que le heros se rapproche de lui? car jai vu et lu des critiques qui disent qu’il est detestable et imbu de sa personne

    • Oui, on peut dire qu’au début du film Valérian est tel que tu le décris.
      Par contre n’espère pas une adaptation fidèle du dessin animé, il s’agit avant tout d’une adaptation de la BD, que je te conseille de lire !

  14.  » Sans compter que d’après diverses sources… C’est Valerian qui aurait inspiré des sagas comme Star Wars !  »

    La source ? En sortant de la projection du premier Star Wars Claude Mézière ( le dessinateur ) aurait sorti un: « Merde, on dirait du Valérian » ^^
    http://www.slate.fr/story/111545/star-wars-similarites-bd-valerian :
    http://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/star-wars/star-wars-a-t-il-tout-pique-a-la-bd-francaise-le-faux-proces-de-george-lucas_1223825.html

    • Oui …
      Mais ça n’a rien à voir (suffit de connaître un peu la BD et Star Wars.
      Alors il y a quelques design de vaisseaux spaciaux et de perso qui se rapproche, de là à parler d’inspiration …
      Ce n’est pas Le Roi Léo / Le Roi Lion …

  15. Les acteurs ne sont pas forcement bien choisis, valerian etant deja au alentours de la trentaine dans la cite des milles planetes…
    Rien que ca me rebute d’aller voir ce film alors que je sais que cette bd serait monstrueuse si elle etait colle au plus pres de la serie( la cite des eaux mouvantes retranscrit en film…+1000)..

    A moins que la bd aurait due être adapte en serie TV et la on aurait eu du beau spectacle sur 10 saisons…

    • « Les acteurs ne sont pas forcement bien choisis, valerian etant deja au alentours de la trentaine dans la cite des milles planetes… »

      Dane DeHaan a 31 ans. 😛

      • Le truc c’est que le cinéma est l’art du paraître.
        Il a beau avoir 31 ans, il en fait 25.

        La « différence » d’âge est assez importante par rapport à la BD, et peut paraître perturbante au début quand on se pose ce genre de questions. Mais cette gêne s’évapore ensuite avec le développement des personnages.
        (pas besoin d’être nécessairement trentenaire pour sauver le monde).

  16. J’ai vu se film mardi au Quebec la salle était pleine et a la sortie tous avaient le meme commentaire visuellement superbe, acteur et texte tres faible, histoire compliqué, et de très grande longueur créant de long trou dans l’action principal.

    Moi j’ai pas lu la BD alors opinion de cinephile uniquement. J’ai regarder l’heure extrêmement souvent et oui les dialogue des 2 acteurs principaux est vraiment faible.

    sitation de la critique: un vrai film d’aventure et de science-fiction, qui n’a rien à envier aux blockbusters américains, et qui oscille entre scènes impressionnantes et détours inutiles.

    Cette phrase résume pas mal le film.

  17. Franchement je n’ai pas simplement « passer un bon moment ni plus ni plus moins » comme dis le boss, perso j’ai vraiment trouver que c’était un bon film !
    Sans être le film de l’année il s’impose comme un excellent blockbuster qui n’a rien a envier aux prods hollywoodiennes, le scenario est plutôt bon, je me suis surpris a trouver que Cara Delevigne n’était pas si mauvaise, le reste du cast est carrément bien, et PUTAIN LES EFFETS SPECIAUX !!!!! J’avais pas pris une telle claque visuel depuis Avatar et franchement ca fait du bien !
    A aller voir absolument selon moi.

  18. j’irai le voir à reculons, et certainement pas par patriotisme, je déteste que besson nous prenne en otage genre : « allez voir mon film sinon c’est la fin du ciné français à grands spectacles » ou pire « sinon je fais 6 Taxi et 4 Transporteurs » pour éponger les dettes.
    Non j’irai le voir à reculons car besson est malheureusement déjà responsable de 2 massacres sur la bd française en nous pondant le scénario de Michel Vaillant (une ineptie consternante) et Adèle blanc-sec (une trahison sans nom). Là il semble que besson – qui a malheureusement toujours 10 ans dans sa tête et plus aucune idée personnelle valable – nous a largué une sucrerie digne de sharkboy et lavagirl (dont le scénar fut pondu par le fils de 7 ans du réalisateur, authentique) Où est le temps où besson affirmait qu’il ne ferait que 10 films et pas un de plus car il n’avait que 10 bonnes idées ? Il avait sacrément raison, car là comme c’est barré, il va nous massacrer toutes les bd qu’il a lu quand il était môme et il est môme depuis 50 ans. sic.

    • n’y-a-t’il pas une forme d’antinomie sur un site qui vante en très grande majorité des productions US et qui plus est issue d’une industrie BD US a ne pas cautionner certains films mal adaptés vis à vis de leur comics de base et en appeler à une sorte de chauvinisme pour préserver la possibilité de gros budgets afin que l’industrie européenne continue de dénaturer et de saccager bon nom de BD franco-blege en les adaptant de travers ?

      • Complètement Forge. Je préfère regarder encore un Taxi 12 que de me taper une énième adaptation ratée d’une BD franco-belge. Je n’ai d’ailleurs aucun souvenir d’une adaptation réussie. Que des navets excepté Axterix et Cleopatre qui doit tout à l’humour Canal.

  19. Belle semaine qui vient de passer. On vient d’y avoir droit à 3 gros blockbusters d’auteur, reposant complètement sur la Pure Forme, et remettant les « comp(n)teurs » à zéro pour leur réalisateurs. Pas leurs meilleurs films du tout on pourrait dire. Mais leur faisant réduire un peu de la distance qu’ils ont toujours eu avec un genre, style ou méthode.
    2 expérimentaient de manière auditive.
    Pour Dunkerque c’est le son, très immersif et viscéral (et si vous n’avez pas d’Imax, je conseille de se rapprocher le plus de l’écran). Et permettant à Chris Nolan un cinéma moins réflexif.
    Pour Baby Driver c’est la musique, diégétique, quasi clipesque, mais aussi des caractères ne se présentant plus de manière « second degré » envers un genre très américain (car ceux-là le sont à 100%, américains). Comme Edgar Wright en avait l’habitude geek, du fin fond de ses sets anglais et canadiens.

    Et pour Valerian, c’est l’image et le rythme totaux. Sacrifiant encore plus à une certaine importance du scénario et des acteurs, comme pour les 2 ci-dessus. Ce qui ne change pas grand chose à la manière de faire habituelle de Luc Besson… Mais qui est bien plus justifiée ici, moins indigente.
    C’est sûr, commencer par un prologue sur fond sonore du surconnu Space Oddity, c’est facile. Mais ça reste super beau (et ses caméos pour les ambassadeurs!).
    Plus gonflé, enchaîner sur un segment presque interminable sur la vie sur Mül, sans qu’on comprenne pourquoi, jusqu’à ce qu’on soit attaché un tant soit peu à ce peuple avant que… Quel film Hollywoodien ferait ça ? Vraiment aucun, même Avatar ne l’a pas fait.

    Et l’audace aussi de débuter direct par ses deux (anti-) héros, sans une seule origin story ni garantie qu’on ait déjà lu leurs aventures dessinées, pas même de Moyen Age et voyage dans le Temps (pour l’instant)… Surtout qu’il s’agit d’un couple particulier, très enfantin dans leurs relations entre eux et autrui, mais qui doit également être actualisé pour ne pas paraître trop désuet, Futur ou pas.
    En l’état Valerian reste fidèle au « grand couillon trop corporate, qu’il faut pousser un peu », qu’il a souvent été dans les BD… Mais physiquement, il a l’allure d’un jeune homme à la Dane DeHaan, « expérimenté » seulement par la longueur des cernes sous yeux. Ironiquement, Clive Owen y ressemble plus au modèle d’origine, inspiré lointainement du chanteur Hugues Aufray.
    Oui, Cara Delevingne est un peu plus privilégiée pour Laureline, très ressemblante (certaines cases de la bd sont quasi proche de son visage… des années avant sa naissance). Un peu moins douce et plus badass, pour elle et lui il y a ce coté un peu trop « flic » à la Europacorp (clin d’oeil à Taken à un moment donné)… gênant ou inconscient ? Enfin, toujours ce caractère féroce, gamine casse-pieds mais plus maligne qu’on ne le croit. Et hélas, trop souvent fourrée dans des situations « de fille », quand bien même elle s’en plaint ouvertement et fort (pas commun dans les bds de l’époque). Hélas aussi, ici ça lui « retombe dessus » au plus mauvais moment (damsel in distress) là où l’album qui a inspiré le plus le film, L’Ambassadeur des Ombres, innovait en la montrant seule héroïne à la rescousse de Valerian… Qui lui pique sa place éhontément à un moment donné (l’infiltration chez les Boulan-Bator). Heureusement qu’on la laisse se battre avec lui.
    Bref, ils ne sont pas faits pour être attachants dès le début, mais plutôt sur le long cours, avec leur évolution respective.

    Les autres personnages, on laisse aller un peu: ils ont le pittoresque de persos secondaires:
    Alain Chabat, trop vite vu, ne fait pas trop son numéro habituel;
    Ces escrocs de Shingouz font le job attendu;
    Les K-Tron sont finalement décevants: un look si badass, une menace destructrice à venir… et en fait on peut les abattre avec trois balles;
    Mais ça fait bien plaisir de voir Sam Spruell jouer autre chose que les traitres/salauds. Et Rihanna émouvoir un brin.
    Bien sûr, ce n’est pas du tout là que le film tient ses qualités particulières.
    C’est surtout dans un flot de concepts dingues, qu’il faut mettre un de temps à appréhender (ça réléchit, tant mieux), avec leur dimension métaphorique en plus.

    Le Big Market virtuel, étant un morceau énorme, hyper riche en détails, très rythmé, ne jugeant pas trop le consumérisme.
    Et réflexion en sus sur les techniques modernes d’immersions en CGI, la mocap etc… 2 espaces désolé, figurant un module de jeu de mocap, sont présent dans ce film (le deuxième, à la fin avec les aliens).
    Cela permet une superbe course poursuite sur différents niveaux parallèles, bien excitante et drôle, d’un genre peu commun au cinéma.
    Et une autre pas mal du tout en mode « Juggernaut » puis vaisseaux spatiaux, plus horizontale et classique. En fait c’est tout l’enjeu du film, reposant donc sur la forme, de soigner si bien ce qui est en vu action pour en donner du sens.
    Avec une volonté semblant assumée de baisser le rythme au fur et à mesure qu’on se rapproche de l’explication de l’intrigue, comme dans un polar qui remettrait à plat ses enjeux en se faisant de plus en plus terre-à-terre, avec un autre type de danger.

    C’est là que le film raccorde enfin avec la « moelle » des aventures de Valerian et Laureline. Après le délire dessiné, les deux héros découvrant avec le lecteur/spectateur un monde et ses dangers etc… le moment où ceux-ci, en contact avec ses habitants, découvre une vérité terrible. Un vice caché qui sert de métaphore à l’état préoccupant de notre propre monde, ou bien d’avertissement à partir d’une réflexion des auteurs… Réflexion qui ici, ne change guère du temps des aventures post-soixanthuitardes des bds d’alors. Ce mélange de pessimisme par rapport aux mauvaises actions répétées de l’humanité. Et d’optimisme, en montrant que de jeunes gens peuvent aider à changer les choses, même à un petit niveau. C’est bien ça qu’il faut retenir des thèmes de Valerrian, avec la naïveté moralisatrice qui va forcément avec. Peut-être pas pour les plus adultes et blasés. Mais pour les plus jeunes (ce sont aussi des aventures tout-public), et ceux qui sont un peu plus ouverts, sans trop juger. Encore une fois, l’action visuelle compensant très largement ces petites facilités.

    Pour enfin raccorder avec le début de mon analyse: en osant se montrer de manière beaucoup plus directe, budget et ambition oblige, en grand mécène ambitieux du cinéma français… Une sorte de James Cameron français (beaucoup de points communs entre eux) sans le coté « débrouillard technique »… « Bulle Caisson » prend le risque de vouloir imposer au reste de la production hexagonale une envie d’en découdre avec de mêmes budgets, de mêmes effets, de mêmes histoires…
    Ou bien, comme d’hab, de tout laisser le gros gâteau spectaculaire aux USA et à Besson lui-même, en faisant comme si cette exception culturelle ne devait en rester qu’une. Un fantasme irréalisable sauf pour quelques rares francs-tireurs.

    Le peu de succès initial aux box office US, prévisible tant le peu de lieux communs hollywoodiens sont régulièrement présents dans ce film (mais pas tant que ça) ne fait pas penser à autre chose qu’à jadis le 5ème Élément. Ou même le Tintin de Spielberg: même avec des techniques et enjeux similaires, c’est un peu une autre manière de raconter des histoires, autre monde, plus exotique. Une autre planète.
    Et quand on voit Mül dans le film, dédaignée par une Autorité très auto-centrée… cette seule existence, ne faisant de mal à personne, a une importance qu’il faut protéger. Et laisser vivre, avec ses qualités et ses défauts.

    Continuer l’Aventure – dans les deux sens du terme, l’étoffer surtout, c’est tout ce qu’on peut souhaiter. 🙂

    • Très très belle analyse, Flo ! Tu as très bien listé les points forts du film et pourquoi il est au final très proche de la BD d’origine. Je n’aurais pas mieux résumé.

      • Merci, je me demande d’ailleurs s’il y en qui l’ont lu ici… Ainsi que la manière dont en parlent leurs auteurs et fans dans des interviews et analyses, très spécifique et utile pour comprendre le contexte…

        • J’ ai craqué pour la collection complète ^^. Je viens de quitter  » Le Pays sans Etoiles  » et j’ attaque  » Bienvenue à Alflolol  » .

          • Il est génial celui-là… Au cinéma, je verrais bien Albert Delpy jouer le rôle d’Argol (en mocap bien sûr).

    • C’est une très belle analyse du film magnifique de Luc BESSON qui a osé oser. En effet, le cinéma à grand spectacle n’est pas l’apanage des USA seulement et d’ailleurs leur manque d’ouverture culturel les empêche d’apprécier tout film n’ayant pas été conçu chez eux. Et pourtant de part le monde, des petits bijoux du cinéma sont créés.
      Que demander à un film comme Valérian ? Et bien un dépaysement total dans un nouvel univers, autre que celui des STAR WARS et TREK. Oui le film est parfois long, oui le duo de héros a du mal à passer à l’écran et en fait surtout à cause du doublage voix de Laureline. Mais, parce qu’il y a un mais, ce film est d’une richesse visuelle extraordinaire avec un souci du détail que l’on ne voit même pas dans un STAR WARS. Cette richesse nous laisse plein d’espoirs quant au développement futur de cet Univers, qui sera malheureusement soumis aux résultats en salle. Personnellement, je suis prêt à signer pour un trilogie et suivre avec bonheur ces héros à la française car il faut l’avouer, on est quand même un peu fiers de voir ce que notre cinéma peut produire et montrer au reste du Monde.
      Pour finir, les résultats aux Etats-Unis ne sont plus l’étalon de mesure du succès d’un film, sinon de l’appréciation particulière d’un peuple qui a du mal à s’ouvrir sur l’extérieur. Par le passé, le sabotage de la bande son du Grand Bleu et le remake de Nikita ont prouvé que les « américains » s’imaginent qu’ils peuvent toujours faire mieux que les autres… Et quand ce n’est pas possible, ils décrètent que Léon est un film américain puisque tourné intégralement aux USA. Bref… il faudra attendre les résultats hors USA pour savoir si le film est un flop ou non.

      • Tu oublies aussi l’offensant « happy end » imposé au Bleu…
        À mon avis, ça peut venir aussi d’une déformation de point de vue, qui n’imagine la culture française que comme ou très intello, ou très simple et ludique… Mais rarement « blockbuster ». Comme quoi, y a pas que ici qu’il y a du travail pour un peu plus d’ouverture, mais c’est en cours…
        Et pour Valerian, on peut imaginer aussi que les deux jeunes acteurs sont loin d’être assez empathiques pour que ce public les suivent tout du long, avec la sympathie qu’il leur « faudrait »…

  20. La bande annonce donne pas vraiment envie et apparemment le film a l’air bien creux quant aux 2 acteurs principaux no comment !!!
    Je fais appel à Besson pour son patriotisme cinématographique avant de penser à notre patriotisme économique…

  21. Je sors de Valerian est c’est une pure space odity tant y a de tout dans ce film: des visuels absolument superbes, une créativité surprenante, une mise en scène qualitative… mais aussi des dialogues navrants, un scénario trop classique et une alchimie inexistante.

    Je pense d’ailleurs que c’est ce point le plus gros problème. DeHaan est un bon acteur mais jamais crédible dans ce rôle là, j’ai trouvé Delevigne finalement plutot rafraichissante. Le soucis c’est que le duo ne fonctionne pas, la tension entre eux est étrange et tous leur échanges sonnent faux et forcés. Y a un gros problème, et ce point là bah il rabaisse tout le film, et c’est franchement dommage. Car si le scénario n’a rien d’extraordinaire, il pourrait tout à fait faire le job si il n’était pas rabaissé par des dialogues aussi creux et faux.

    Et c’est dommage car le film a vraiment ses moments, la découverte de chaque nouveau décor est à chaque fois une réjouissance, le bestiaire est divers et formidable, et Besson a toujours son sens de l’action intact, c’est péchu, ça marche bien. Malheuresement c’est entremelé de ce tas de scène génantes d’amourette forcée, ou d’exposition de plot inutile…

    C’est frustrant, vraiment, certaines scènes valent tellement le coup! Toute la scène autour de Bubble est particulièrement géniale, c’est de la pure digression certes, mais dans un paysage blockbuster ou les films ne s’autorisent plus ces scènes à part ça fait du bien !

    Je suis tellement partagé,
    j’hésite entre un 5 ou 6 sur 10. Les amateurs de Scifi peuvent foncer car si c’est loin d’être parfait c’est tellement généreux qu’on peut forcement trouver quelque chose qui nous plait (y a un côté première saga Star Trek dans l’esprit et la vibe du film j’ai trouvé), mais je comprends pourquoi le film a du mal au box-office et pourquoi rien n’est gagné en France non plus.

  22. C’est le jeu ?
    http://www.lci.fr/cinema/valerian-decoit-au-box-office-americain-luc-besson-pense-savoir-pourquoi-2059635.html?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter

  23. Valerian? Boooof.
    Alors je préviens de suite, je ne connais pas du tout la BD. J’y suis allé en tant que cinéphile, amateur de space-opera et parce que j’ai adoré le 5ème Aliment.

    Qu’est-ce-qui fait que je n’ai pas aimé?
    Déjà j’ai du mettre 1/2h à rentrer dans ce film fait entièrement de fond vert et d’images de synthèses. Non, je n’ai pas trouvé ça beau, j’avais l’impression d’être devant un super jeu vidéo.
    La musique ne m’a pas aidé non plus: pompeuse et banale, elle ne m’a délivré aucune émotion.
    L’histoire? Sympa mais ultra classique voire cliché.

    Les acteurs: si peu nombreux. J’ai trouvé Daan insupportable du début à la fin. Ce mec n’est pas si talentueux que ça au final. Incapable de jouer le héros cool et fun. N’est pas Harrison Ford ou Chris Pratt qui veut. Je lui ai trouvé zéro coolitude, zéro charisme, zéro émotion. Quelle erreur de casting!

    J’ai bien aimé Cara Delevigne, elle est belle, sa voix française moi j’ai kiffé et elle ne joue pas si mal que ça. Mais leur duo? Insupportable amourette d’ados avec SPOILER le kiss de fin SPOILER, pathétique. Sans compter que comme ça a été dit plutôt, ils ne sont pas crédibles deux secondes en super-agents de l’espace.
    Je n’ai cependant pas détesté le film mais je l’ai trouvé long et sans surprise.

    Ah et en tant que fan de Mass Effect, j’ai moyennement apprécié les emprunts (le logo, la Citadelle/la Cité des Mille planètes, Legion/K-TRon) même si c’est possible que les créateurs de Mass Effect se soient inspirés de la BD mais ça c’est aux fans de Valerian et Laureline de me le dire.

    PS: Je ressortais de Dunkerque et je mettrais un bémol à mon commentaire. J’aurai peut-être plus aimé si je l’avais vu seul. Dur de passer derrière Nolan/Zimmer pour moi.

  24. Je sors de ce film et je suis très très déçu. Quel navet !
    Pourtant j’ai été baigné dans les BD et j’adore mais là je n’ai pas du tout retrouvé l’ambiance.
    Ca fait beaucoup trop film de guerre/action. Valerian en super héros qui tabasse tout le monde…on est complètement à côté. L’univers d’alpha est présenté très maladroitement. L’histoire est complètement plate avec de longues disgression sans intérêts.
    J’ai trouvé la voix française de Laureline horripilante. ON a tout le temps l’impression qu’elle chuchote à l’oreille alors que dans le film elle est située éloignée de la caméra.
    SPOILER
    En plus franchement, le compte à rebourd qui s’arrête à la dernière seconde et le bisous final avec l’Amour qui est plus fort que tout. OK c’est clin d’ oeuil au cinquième élément mais c’est aussi un gros cliché !
    Besson nous a bien amoché ces BD tellement amusantes.
    SPOILER

  25. un membre de ma famille a été le voir et m’a dit « bien sûr les moyens techniques ne sont plus les mêmes, mais pour le reste, c’est largement du niveau du film Green Lantern ! »
    J’aimerais beaucoup lire ceux qui l’ont vu s’exprimer là-dessus ….

    • C’est drole que tu dises cela parve que j’ai trouver que la caracterisation de Valerian etait tres proche de celle de Hal Jordan (dans les comics)
      Je trouve que cest quand meme au dessus de GL, et pourtant j’ai su apprecier le film.

    • Les deux films ne sont pas comparables. Il y a infiniment plus de créativité scénaristique et de profondeur dans Valerian que dans Green Lantern. Et pourtant je n’ai pas détesté Green Lantern.
      Va plutôt voir le film toi-même, pour te faire une vraie opinion.

      • C’est de la SF tout les deux, la ou Valerian est bien meilleur, je trouve, c’est surtout sur sa capacité à nous faire découvrir un univers immense là ou Green Lantern avait la possibilité de nous faire voyager à travers les 3600 secteurs du GL Corps et ou je ne me rappelle que vaguement de Oa.

        • Comparativement à Green Lantern ? Facile. Tu ne devrais même pas avoir à poser la question.
          Rien que dans la scène du Big Market il y a une créativité narrative de dingue. Car dans cette scène, les effets spéciaux ne font pas tout. Il a bien fallu l’imaginer, l’écrire, la mettre en scène ! L’idée-même de la course poursuite dans deux dimensions entremêlées est fantastique et originale.
          Le nombre de rebondissements, tout prévisibles soient-ils, joue aussi en faveur de Valerian. Les sous-intrigues aussi. Quant aux messages humanistes du film, ils ont beaux être un peu niais (rappelons qu’à l’époque où la BD était écrite, ils étaient novateurs), ils sont infiniment plus profonds que tout ce qu’un film comme Green Lantern peut transmettre.

        • Je ne parlais pas de Green Lantern qui est pour moi un film qui oscille entre le bof et le sympa. Sans plus. Et tout sauf créatif.
          Ok la scène du Big Market est originale et créative (même si je ne l’ai pas aimée) mais pour le reste, j’ai pas vraiment l’impression de trouver une créativité scénaristique de ouf mais plutôt du vu et du revu au contraire.

          • ça tenterait donc à confirmer le « bien sûr les moyens techniques ne sont plus les mêmes, mais pour le reste, c’est largement du niveau du film Green Lantern ! » 😉

          • L’histoire et les thèmes de Valerian et la Cité des Mille Planètes datent des années 1960-70, et à l’époque ils étaient novateurs. Le vu et revu est plutôt à chercher dans les innombrables œuvres de fiction qui ont fait comme Valerian et Laureline depuis.
            En 2017 ces rebondissements et ces (autrefois originaux) thèmes écologiques, anti-militaristes et anti-colonialistes sont sans doute rerevu et un peu niais. Mais malgré le temps écoulé Luc Besson ne pouvait pas passer à côté, ayant la volonté assumée de présenter un film conservant l’esprit positif de la BD et se distinguant du cynisme général des grosses productions actuelles (je cite le bonhomme : « Pour moi, le futur est coloré et drôle. »).
            On n’est pas obligé d’aimer ce parti-pris, bien sûr. Mais ça a le mérite de rendre le film proche de l’œuvre de Christin et Mézières, et le fan de Valerian et Laureline que je suis a apprécié.

    • Green Lantern commence à dater en terme d’effets (je l’ai pourtant re-regardé hier en extended, et je le trouve toujours bien meilleur que d’autre films du genre), ce serait comme faire la comparaison entre Iron Man 2 et Infinity War …

      Valérian, j’essaierais de le voir malgré l’urticaire, mais bon, lorsqu’il sera dispo en streaming … le patriotisme économique, je m’en cogne vu que je ne suis pas citoyen français ! ^^

      Bon après l’autre grande question par rapport à GL, c’est … Est-ce que Valérian va parvenir au 219 million de dollars de recette ?? 🙂

  26. Perso mais j’ai bien aimer. on est a mille lieu de bouse comme green lantern ou autre purge. C’est beau, c’est coloré et original, mais comme beaucoup le disent, les 2 acteurs ne suivent pas. Les 2 acteur non ni le physique, ni la carrure pour jouer, Valerian et laureline correctement, dommage.

  27. Valérian, ou la claque visuelle de l’année ! Ça faisait des années que je n’avais pas vu un blockbuster aussi créatif ! (la scène dingue du Big Market, en terme de mise en scène, illustre assez bien cette pensée)

    Dane Dehaan et Cara Delavingne n’ont peut-être pas l’âge des rôles, mais ils font bien le taff. Cara s’en sort même très bien dans le rôle de Laureline. Juste dommage que Soko, qui double Laureline en VF, fasse une performance assez médiocre. Niveau écriture les deux personnages sont assez fidèles à leurs modèles, entre le héros un peu mou soumis aux ordres et la jeune tête brûlée qui agit par passion.
    Tous les rôles secondaires assurent un max, quand même ! Mention spéciale à Rihanna, qui a un rôle plus conséquent que ce que j’attendais et qui s’avère très touchante malgré une fin un peu cliché.
    Quant aux Shingouz (ou Doghan Dagis), j’ai vraiment eu l’impression de voir ceux de la BD ! C’est assez subtil, mais on peut même remarquer que l’un d’eux a le crush pour Laureline.^^ Dommage qu’ils disparaissent vite de l’intrigue.

    Je n’ai pas l’impression que l’intrigue soit faible, malgré quelques longueurs. Les sous-intrigues sont dispensables, certes, mais amusantes et palpitantes. Surtout, comme Flo la beaucoup mieux souligné plus haut, l’intrigue raccorde super bien avec la BD, son esprit et ses morales un brin naïves mais toujours humanistes. J’ai beaucoup aimé le message anti-colonialiste, voir anti-militariste, aussi simpliste soit-il.

    • Tiens, un autre point en faveur de Rihanna, totalement subjectif !
      Elle m’a énormément touché en citant le seul poème de Rimbaud que j’aie appris dans ma vie, et que j’adore : « J’ai peur d’un baiser » 🙂

  28. Je vais faire court car je connais pas spécialement l’univers, j’y suis allé en total amateur. J’ai vu une séance en 3D et VF (ouais la vostfr est pas très répandue par chez moi…)

    Bah c’est beau visuellement, ça il n’y a rien à dire, même si la 3D part en cacahuète par moment et dédouble fortement l’image… Mais pour le reste c’était un peu la tristesse.

    Bon mon avis est un peu biaisé vu que de base j’aime aucun des 2 acteurs principaux. Je vais pas m’étaler sur eux mais je les trouve plat, basique, Dehaan je le trouve surcôté et Cara devrait se contenter du mannequinat selon moi, m’enfin…

    En gros c’est prévisible à souhait, la VF est vraiment pourrave (la voix de Laureline me sortait totalement des dialogues), les deux acteurs font bien trop jeunes pour qu’on croit au fait qu’ils soient expérimentés, le film me paraît bien trop long et aurait gagner à faire 30 minutes de moins, ils veulent trop en mettre et ça donne une impression de bâclé… Enfin bref, un visionnage m’a suffit, je suis pas prêt de le revoir !

    Mais ça reste un beau film, dans le sens littéral du terme. De beaux environnements, de belles couleurs, un beau bestiaire etc… Mais bon tu mets une crotte dans une belle boîte ça reste une crotte.

    PS : j’ai eu du mal à reconnaître Alain Chabat haha

  29. en terme de BO, vendredi aux US, Emoji movie prenait la tête et Atomic Blonde seulement 3è à cause de Dunkerque …
    J’attends de voir demain soir, mais j’espère vraiment pour Besson que l’Europe et la Chine, comme il l’a annoncé ….

  30. Je suis allez le voir sans rien en attendre en voulant juste me détendre et ben je me suis ennuyé comme rarement au cinéma.

    Une scénario plat, une écriture d’enfant, des dialogues vide, des acteurs aux fraises, et des plans digne d’un débutant… Ce film était tellement gênant à voir

    Comment c’est possible d’avoir balancé 200 millions là dedans.
    Luc Besson à du vraiment se ramollir… Il s’amuse avec tout cet argent sans trop savoir ce qu’il fait.
    Le box office US est rassurant, les gens se sont pas fait avoir :/

    Le film aurait eu plus de succès sans utiliser la licence Valerian et Laureline.

  31. apparemment pour le Box office FRANCAIS, le prévisionnel pour la semaine du 26 juillet au 1er aout serait celui-ci :
    Valérian et la cité des mille planètes 1 800 000 entrées à faire
    Moi, moche et méchant 3 : 725 000 entrées
    et Dunkerque : 650 000 entrées ….

  32. Sans être nostalgique à l’excès, il faut que ce film, avec ses qualités et ses défauts, incite à (re)découvrir la BD. Car si Besson est un grand faiseur d’images, le vrai scénariste de Valérian (et Laureline!) s’appelle Pierre Christin. Voici une des meilleures (courtes) introductions à la série en BD que l’on puisse trouver sur le net – en toute modestie, vu que j’en suis l’auteur. A lire d’urgence! https://www.swissinfo.ch/fre/par-les-chemins-de-l-espace-et-du-temps/31862660

  33. Ce film, c’est du pur… Cambronne!
    Moi aussi, je me fous des critiques US.
    « Cambronne », c’est ma critique a moi!
    Besson me suirprend. Je m’attendais a quelque chose d’encore mieux que le 5.Element, et j’ai eu u film de cineaste debutant du tiers monde a qui on aurait refile 10 mil. d’Euros, sans poser de questions.

  34. Tout d’abord Boss merci pour toutes tes critiques que je lis depuis plusieurs années maintenant et avec lesquelles je suis toujours en accord (raison pour laquelle je les attends avec impatience car il semble que nous ayons des avis assez convergents et je m’y fie avant d’aller en salle obscure). Coeur sur toi 😉
    Je me doutais que ce film ne valait rien (Valerian/valait rien, oui, non, passons).
    Passé le côté Cocorico « soutenons Besson le Frenchy qui se frotte aux blockbuster US », le film souffre de beaucoup trop d’insuffisances pour espérer jouir d’un bouche à oreille suffisant pour espérer ne serait-ce que couvrir le budget initial. Sous couvert de devoir récompenser l’audace de Besson de se frotter à Hollywood il faudrait aller voir ce film ? Nope, peut (beaucoup) mieux faire !
    Pour moi Valérian est un énorme « à peu près » au mieux voire un « gros fail » à plusieurs niveaux :
    – Commençons par le titre (je ne suis pas un fan et ne connaissais que très peu l’univers et les personnages de la BD), mais sur un duo, sucrer la moitié féminine pour ne laisser que Valerian en tête d’affiche ça peut en titiller plus d’un(e). Certes, le but était probablement d’obtenir un titre plus court et de fait plus vendeur et déclinable à l’international. Cependant à l’heure où on nous sert du féminisme exacerbé à tout bout de champs je suis même étonné qu’il n’y ait pas eu plus de polémique que ça autour du titre.

    – Niveau casting, dans notre duo vedette, Dane Dehaan est clairement plus aguerri que Cara Delevingne, cependant c’est plutôt elle qui tire son épingle du jeu (enfin jeu, pas franchement d’actrice, entendons nous). L’un comme l’autre n’ont pas les épaules pour porter un Blockbuster de cette envergure.
    Dane est un acteur génial, les plus prometteurs de sa génération et à déjà fait ses preuves dans le monde super héroïque avec Chronicle ou TASM. Mais le propulser en tête d’affiche d’un film d’action, nope. Erreur de casting. En tombant peut-être dans le moule hollywoodien qui veut qu’un héros soit bâti comme un Hemsworth avec des yeux limpides à la Chris Pine, on est l’un du compte ! D’autres acteurs du même âge et du même profil auraient plus collés (Dylan O’Brien, Lucas Till…). Là où Valerian est censé être un tombeur et un agent aguerri, nous avons un perso cerné et aussi en forme que mon voisin du 5e (qui n’est pas un grand sportif, donc). Dommage pour lui car je pense que cet épisode ne sera clairement pas le plus glorieux de sa filmographie en espérant que ça ne lui porte pas préjudice à l’avenir « niveau bankabilité » bien qu’à mon sens, il s’en tire mieux et sera plus attendu dans un autre registre plus indépendant et moins bourré de fond vert.
    C’est là que Cara s’en tire, son joli minois (l’arbre qui cache la forêt). Sans s’éterniser sur son jeu limité (avec du boulot, d’ici 4-5 ans, pourquoi ne pas la revoir en haut de l’affiche d’un film semblable, je serai curieux de voir ce que ça peut donner), elle apporte une certaine fraîcheur à ce « pseudo couple » mais est desservie par une écriture bien pauvre de l’arc de son personnage. En terme de notoriété son choix fait déjà plus sens que celui de Dane. C’est bête au fond, à eux deux ils auraient fait un bon alliage, l’un a le talent mais pas l’image et vice versa. Mettez un Chris Pratt et une Jennifer Lawrence et là ça aurait de la gueule (et un budget 2x plus important aussi ^^).
    Ensuite, il y a du guest en veux-tu en voilà, Chabat, sympa, Hawke, okay, Owen oui mais non et Badgirlriri la bleue pas si bleue ! Pour le captain Alain, son accent franchouillard fait plaisir et son perso aurait gagné à être plus présent mais à trop vouloir en faire on se frustre à ne rien finir ! Idem pour Ethan perso sympa mais sans plus (je crois plus en une requête de l’acteur qui voulait collaborer avec Besson qu’une nécessité de la part du réal de faire appel à lui pour ce (petit) rôle). Clive Owen, disparu trop vite des tablettes d’Hollywood, ne reviendra pas en odeur de sainteté avec ce rôle là ! Méchant sans relief et sans saveur. Enfin, Rihanna, la scène de cabaret est sympa, l’histoire de Bubble touchante et son timbre de voix réanime les séquences dans lesquelles elle apparaît.
    En résumé pour le casting c’est du gros fail niveau tête d’affiche et de l’à peu près niveau second rôle.

    – Scénario RATP (comprenez qui tient sur un demi ticket de métro déchiré et passé à la machine). Besson nous a rarement gratifié de scénario solide ou surprenant. Nous allons donc voir ses films en connaissance de cause. Là où selon moi le bât blesse, c’est qu’il s’agit « du film de sa vie ». Plusieurs décennies à l’imaginer, bosser dessus pour au final ne nous offrir que quelques tableaux intergalactiques numériques. Sans parler des dialogues d’une platitude absolue digne d’un téléfilm de l’après-midi sur les chaînes hertziennes. Pourtant, je reste convaincu qu’il aurait suffit d’un minimum de boulot plus abouti pour avoir un rendu plus efficace et « catchy ». Certaines répliques donnaient l’impression d’avoir été écrite dans l’anglais d’un ado en échange scolaire aux US. Comme le dit le Boss, trop de détours inutiles noient une quête principale déjà bien frêle.

    – Effets spéciaux/univers. Lorsque le film nous emporte sur Mül, yes, je me suis dit « Ah, niveau fresque intergalactique on va être servi ! ». Le côté brillant des Pearls est de bonne augure. Et puis, et puis on découvre une plage, vide. Au final, j’ai trouvé cet univers vide. Je suis dur sur ce point là, je l’admets volontiers (mais bordel des années de taff et des millions engloutis pour si peu !). Alpha ne casse pas trois pattes à un canard, seul le Big Market vaut le détour (séquence avec les différentes dimensions intéressantes mais arf, pas bâclée mais trop brouillon). Trop de vide selon moi, Avatar oui j’embarque, Ego, très acidulée mais on y va. L’intérieur du vaisseau des Pearls à la fin, la zone de contrôle d’Alpha, le royaume des Boulan-bator c’est viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiide iiiiiiiiide iiiiiide iiiide (ya même de l’écho dit donc !). On retrouve effectivement des relents du 5e élément mais qui à l’époque (et encore aujourd’hui) est plus tangible.

    – Pour le reste. Les costumes de l’équipage d’Alpha en mousse verte qui vivent affreusement mal à l’écran (sûrement pas la griffe de Jean-Paul Gauthier cette fois-ci), le GIGN de compét’ qui tire encore avec des M16 à l’heure où ils sont censés avoir échangé avec toutes les espèces de la galaxie en 2500 et quelques, les interfaces de control en mode Window vista, le « joystick » d’Alex… Sérieusement, le diable est dans les détails et pour avoir suffisamment de temps pendant la séance pour faire attention à ce genre de détails normalement insignifiants (j’ai le souci du détails et des faux raccords sans être un total control freak :P) c’est qu’on s’ennuie ferme devant le « spectacle » proposé (ça n’a pas loupé, mon indicateur de changement de positions sur mon fauteuil était en roue libre, signe sans équivoque que le film ne m’embarque pas dans son récit).

    Au final (j’ai largement utilisé mon temps de parole !!), je n’attendais rien de ce film à la vue des BA (dont les meilleures séquences correspondent à 10 secondes du film, dommage) et des premières critiques (je suis uniquement allé le voir au cinéma à l’occasion d’une séance en famille, autrement j’aurai probablement passé mon tour). Si je devais conseiller des amis, ce serait d’attendre qu’il sorte en DVD (histoire de combler un peu quand même la dette d’Europa) voir qu’il passe un dimanche à la TV. Là où je suis « déçu » sur ce film, c’est de lire et d’entendre à tout bout de champs que Besson y a mis tout ce qu’il avait (artistiquement et financièrement). Certes, il a fait beaucoup pour le cinéma français, a su se créer un univers propre, mais Luc, quitte à te donner les moyens de réaliser ce rêve, n’oublie pas de te réveiller avant de t’y mettre ! Le film tient la dragée haute aux poulains de l’oncle Sam uniquement sur le plan des effets visuels. Mais si tu t’attaques à un géant, soit malin, décale ta date de sortie en aout (encore de « l’à peu près ») et surtout, surtout écrit un scénario et raconte une histoire (gros fail).

    On garde le meilleur pour la fin avec ce début de générique de fin « réalisé par Luc Besson » avec un effet lumineux des années 90. OMG.

    Bonnes vacances à toutes et à tous !

  35. http://www.premiere.fr/Cinema/News-Cinema/Zoom-sur-les-cameos-de-realisateurs-dans-Valerian
    Même si majoritairement très « corporate », très bons caméos…

  36. j’ai beaucoup aimé mais par contre la 3D est hyper violente… et impossible à atténuer au cinéma. j’attendrai le blueray 3D pour le revoir

  37. bon heu c’était beau, mais c’est à peu près tout, ce film est vide, les acteurs sont tous à côté, le scénario se perd, on veut tout nous dire, mais au final on en ressort avec une méconnaissance totale de l’univers, et aucune accroche avec les personnages principaux, bref le bon gros luc vient d’enterrer tout espoir d’adaptation de nos classique …
    je vais me remater le doc sur dune avec un paquet de mouchoir
    https://www.youtube.com/watch?v=jg4OCeSTL08

  38. Effectivement j’ai relevé 2 gros plans larges en 3D complètement foireux dont 1 au tout début.
    Pas mal de bonnes idées sinon. Mais sûrement piquées dans la BD…
    Il semblerait après avoir vu le premier épisode de la série animée de 2005 que Valerian soit quand même très jeune et laureline… Déjà bien rousse… Pour quoi une blondasse?? Pour éviter le comparatif avec le Liloo?
    La voix française de Cara est affreuse. Si je ne abusé j’ai cru reconnaître Louane et sa voix horrible (idem Poppy dans les trolls)

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