Le bar de Galactus #183 : Teen Wolf – Le film ~ Wolf Pack ~ Babylon

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Avant d’être un super-héros, il était un loup-garou… Tyler Hoechlin, le Clark Kent/Kal-El de Superman & Lois, est de retour le 26 janvier sur Paramount+ dans Teen Wolf : Le film, alias la suite de la série qui l’a fait connaître. Des amateurs dans la salle ? Le même jour, la même plateforme de streaming lancera un nouveau show, Wolf Pack, qui malgré les apparences n’est *pas* un spin-off de Teen Wolf, même si le créateur est le même. Subtil. Ce sera d’ailleurs l’occasion de retrouver Sarah Michelle Gellar dans une série fantastique, deux décennies après Buffy contre les vampires (#TeamTrilogieDuSamedi). Pendant ce temps, au cinéma, peut-être que Margot Robbie vous a fait tourner la tête dans Babylon ? Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu dernièrement ? (Je suis en plein visionnage de The Man in The High Castle. Pour l’instant, à part le fait que l’histoire est passionnante, je n’ai qu’une chose à dire : Monsieur Rufus Sewell.) A vos claviers et très belle semaine à tous !

Lorsqu’un nouveau mal terrifiant émerge, Scott McCall (Tyler Posey) et le reste de sa meute retournent à Beacon Hills. Scott rassemble les Banshees, Werecoyotes, Hellhounds, Kitsunes et autres métamorphes de la nuit. Avec l’aide de ses nouveaux alliés, de ses amis de confiance et du retour d’un amour perdu depuis longtemps, Scott et sa meute pourraient bien avoir une chance.

35 COMMENTAIRES

  1. Pas énormément de choses en cette semaine bien chargée mais:

    Vu:
    – Babylon –> Des acteurs très très bons, une musique excellente et une maitrise plastique dingue. Quelques problèmes de rythme. Le film est un peu long d’une vingtaine de minutes, et ce même si c’est visiblement un souhait du réal de nous assommer avec son énorme fresque, je trouve que le film fini par se perdre (le passage avec Tobey Maguire alourdi l’ensemble un peu artificiellement, même si le rôle est excellent). Bref du presque tout bon !

    -The Last of Us –> C’est cool mais je n’ai pas joué au jeu (je suis allé presque aussi loin que ce premier épisode haha) et du coup je trouve pas ça aussi exceptionnel que certains le voudraient. Par contre je deteste Pedro Pascal à force de le voir partout et tout le temps, et je dois avouer qu’ici il est plutôt convaincant.

    Lu :
    – Grass Kings –> J’avais eu un peu de mal à me lancer dans le T1 tant les illustrations de Tyler Jenkins me déstabilisait. Mais une fois lancé, quelle pépite. Un super comics en trois tomes, scénarisé par Matt Kindt et que je recommanderai aux amateurs de séries comme Justified ou Outsiders. L’histoire dresse le portrait d’une communauté recluse sur une île dans la campagne américaine et qui refuse les règles étatiques en place. C’est super.

  2. J’ai adoré The Man in The High Castle (surtout les deux premières saisons). On est dans du très haut niveau de série qui n’a pas grand chose à voir avec ce qu’on regarde ici habituellement Rufus Sewell? Quel acteur!!! Quel charisme!!! Mais je reste team #JulianaCrain 🥰

    Sinon pour Teen Wolf, je prends aussi les avis. J’aime bien Tyler Hoechlin que j’ai découvert dans Supergirl. C’est bien la série? Ca fait un peu beaucoup CW quand même.

    Sinon revu Edge of Tomorrow et adoré encore une fois. Pourquoi y’a plus que Tom Cruise pour nous proposer des super blockbusters autres que des films de superslip?
    Bon y’a Brad Pitt aussi dans une moindre mesure. Je n’ai rien compris au trailer de ce Babylon d’ailleurs. Y’a de la bonne performance d’acteur, on dirait mais c’est pas très clair comme histoire.

    Ah et j’ai vu Dr Strange aussi. C’est très très mauvais mais plus fidèle que celui de Marvel Studios.

    • @ Garyus : Ahh, le Dr Strange de 1978 ! 🙂

      https://www.tebeosfera.com/T3content/img/T3_muestras/T3_audiovisuales/y/8/m_doctor_strange_1978_universal_3909y8.jpg

      https://m.media-amazon.com/images/M/MV5BMTk4MjYzOTY0NF5BMl5BanBnXkFtZTgwNTQzMzMyNjM@._V1_.jpg

    • Pour Teen Wolf, ça reste du Teen series. Moi j’ai bien aimé donc je regarderai le film avec plaisir.
      Après je sais que tu es plus âgé que moi, peut-être pas tout à fait les mêmes goûts. Je ne saurais donc que te conseiller.
      Mais la série est déjà terminée donc possible d’enchaîner les 6 saisons pour quelqu’un qui le voudrait.

      Si t’es bon public, tente le coup !
      C’est une série aventure/action, faut pas s’attendre à de l’horreur, même si ça tend vers ça, la série ne fait pas peur.

  3. J’ai lu le premier tome du Hulk de Donny Cates que j’ai trouvé très cool, assez déroutant, on s’attend pas vraiment à ce genre d’histoire pour le personnage mais pourquoi pas, ca marche plutôt bien sur moi pour le moment (et puis Ryan Otley au dessin, tout est dit).
    J’ai vu le premier épisode de The Last of Us, vraiment très fidèle au jeu, y’a quelques ajouts sympas, hâte de voir le second ce soir.
    Et je me réserve la fin de God of War : Ragnarök pour ce week-end. J’ai à la fois hâte d’en voir le dénouement, et d’un autre côté j’appréhende un peu le vide qu’il va laisser, sachant que je n’aurais pas de jeu de ce calibre avant un sacré bout de temps (prochain Naughty Dog sans doute, ou prochain Rockstar, même si eux me font un peu peur maintenant qu’il n’y a plus Dan Houser à l’écriture…).

  4. Vu Babylon : sacré film de dinguo. Scène d’ouverture incroyable mais je suis d’accord sur la fin qui n’était pas forcément nécessaire

    Saison 2 de Vox Machina sur Prime
    Saison 3 d’Harley Quinn

    Lu 1991 de Franck Thilliez et j’ai enfin fini la saga de la Compagnie Noire

  5. J’ai vu Squid Game, ce n’est pas aussi fou qu’on a essayé de me faire croire. J’ai du mal à comprendre l’engouement qu’a suscité la série.

    Dans le même registre, j’ai enchaîné les 2 saisons de Alice in borderland; là, par contre, je trouve ça génial et assez intelligent.

    J’ai aussi fini Chainsaw man (décidément, j’ai regardé que des trucs violents), c’est vraiment surprenant pour une série, j’ai l’impression de voir un film d’animation, je ne pense pas avoir vu une telle qualité pour une série animée (à part Arcane bien sûr). Mais ça s’arrête là, je trouve que l’histoire n’est pas folle mais les personnages sont intéressants. Au final, comme pour Squid game, je ne comprends pas l’engouement, j’ai pris plus de plaisir à regarder Spy x family.

    • C’est peut-être justement le fait que tu as entendu tellement d’éloges dessus que ça tu t’attendais un truc tellement incroyable dans ta tête au moment du visionnage.

      C’est un cas très fréquent. Tu aurais eu une autre perception en la découvrant par hasard et donc sans attente particulière.

      Inversement avec un film mauvais. Tu t’attends à voir le film le plus nul de l’histoire, et au final tu te dis : ça va, pas ouf mais tu t’attendais à pire.

      • Alors d’habitude, je fais abstraction à ce qu’on peut me dire sur une œuvre (peu importe le support), mais là, oui, j’avouerai que je m’attendais à mieux, surtout quand tout mon entourage – sans exception – a vu et aimé ; surtout au niveau du scénario.
        Après, il y a quand même une bonne morale (l’espoir).
        Pour Alice, on m’avait aussi dit beaucoup de bien, j’avais peur d’être aussi déçu mais ce fût une agréable surprise, je trouve cette série beaucoup plus pertinente que Squid game. Pourtant, c’est le même genre et traite les mêmes sujets (inégalités sociales et l’espoir en l’humanité).

    • J’ai bien aimé la saison 1 d’Alice in Borderland. Par contre, saison 2 un peu molle. Résolution « facile » des jeux, enjeux un peu claqués. Bref, mitigé. Je m’attendais à mieux.

      Après, ce qui fait peur, c’est d’imaginer les dérives que ces séries peuvent donner dans le monde réel. Quand on sait qu’un Squid Game a eu lieu IRL, « supposément sans jeux mortels »…

      • Chainsaw Man, c’est surtout pour son humour et ses situations réelles de la vie de tous les jours que j’adore personnellement. Et oui l’animation est largement au dessus de ce qui se fait dans les animes.

        • @Garyus J’ai maté jusqu’au bout juste pour les personnages, même si l’animation est incroyable ce n’est pas une des raisons, le côté trash m’horripile.
          En fait, pour être plus précis, c’est le duo Denji & Power qui m’a donné envie de continuer; ils sont excellents quand ils sont ensembles.

          J’ai commencé Summer time rendering, c’est sur les boucles temporelles, on verra ce que ça donne, pour l’instant, c’est pas trop mal.

          • @Lambda: J’ai pas non plus accroché au côté trash. Après avec un héros équipé d’autant de tronçonneuses, y’avait pas trop le choix.
            Denji & Power sont juste énormes ^^ mais j’ai beaucoup apprécié aussi le duo Denji & Himeno. Cette scène du baiser, une des plus cultes que j’ai vues 😂

            Summertime rendering est dans ma liste. Je commence ce soir.
            Et j’ai fini Blue Lock aujourd’hui, un shonen très sympa et qui aborde le foot de manière originale (après faut aimer le foot).

          • La scène du baiser est crade, crade, craaaade… !!! Je suis traumatisé 🤮
            -SPOILER-
            Dès le début, je m’en doutais pour le sort de Himeno. J’ai l’impression que personne sera épargnée dans cette série.
            On m’a dit que la saison 1 fait 33% de la partie 1 (cet arc), celle-ci a fini il y a quelques semaines/mois? en manga.
            Et c’est vraiment une fin fin apparemment, comme si le manga pouvait s’arrêter là, c’est quelque chose que j’apprécie.

            Des amis japonais m’ont parlé de Blue lock, ça a fait un boom pendant la coupe du monde. J’ai regardé quelques épisodes, je vais attendre que ça se termine pour que je bingewatch ça, c’est sûr ! J’aurais kiffé qu’ils fassent ça en version basket. J’ai détesté Kuroko no basket, le début était bien mais après quand il y avait des « pouvoirs », ça m’a soûlé. Dans le contexte surréaliste/battle royale de Blue lock, ça passe tranquille.

            Comme j’ai enchaîné des trucs violents : Squid game, Alice in borderland, Chainsaw man; j’ai voulu vérifier pour Summertime, c’était écrit « violences modérées »… mon c*l !
            Sinon, Pour l’instant, de ce que j’ai vu, c’est pas mal.

      • @stormxz oui, moi aussi ça m’a fait peur, j’avais vu ça sur YouTube, je n’ai pas cliqué sur les vidéos mais le fait que des gens s’amusent à reproduire les jeux, ça me donne un peu la chair de poule.
        D’ailleurs avant même de commencer la série, je savais que des « jeunes » l’appréciaient pour le côté malsain.

  6. …qui l’a fait connaître adulte.
    Avant ça, il y avait déjà pour Hoechlin une adaptation de bande-dessinée : « Les Sentiers de la Perdition ».

    Vu :

    – Fin de Georges Lacombe, simple, un peu humaniste et sans grandes prétentions formelles – la mise en scène est appliquée mais souvent impersonnelle. Dommage, le potentiel de plein de ses films aurait pu être plus grand.

    – Fin de la mini-série « Vortex »…
    Ouf, c’était chaud quand-même. Parce-que aller jusqu’au bout du truc, avec un scénario construit comme un piège absolument inextricable…
    Alors bien sûr les limites et une cohérence problématique sont visibles : la Réalité Virtuelle a un intérêt un peu « gadget » (l’accès à la salle spéciale est finalement pas très importante)…
    Et tous les personnages secondaires sont trop les jouets d’un Destin décidé unilatéralement par les deux protagonistes principaux, modifiant sans cesse l’histoire juste par décisions égoïstes et désespérées en étant ainsi les seuls au courant (pourquoi pas Juliette ? parce-qu’elle n’a rien modifié ?). Les acteurs sont bons, mais pas assez pour propulser les épisodes vers une émotion formidable, pas seulement touchante par ses nombreux dilemmes.
    Surtout, une sorte de fin heureuse « qui résoud tout » peine assez à s’appuyer sur un sacrifice irrémédiable : celui de plusieures vies brisées, certaines sans que rien ne soit de leur faute.
    Mais l’ambiguïté du geste meurtrier final (fallait-il en arriver là avec un personnage qui était encore concrètement un innocent à ce moment précis ? ne pouvait-on pas le convaincre ?) va hanter pour longtemps.
    On ne peut pas échapper à la Mort, mais la pulsion de Vie n’en devient que plus forte pour ceux qui restent.

    – « Mathilda » (1996)…
    Une des meilleures adaptations filmées d’un roman de Roald Dahl, sûrement parce-que sa conception se fit à la croisée des chemins :
    À la fois un film de Danny DeVito, aux personnages escrocs, affreux et cruels, mais tellement jouissifs – un régal dans sa filmographie…
    Et un des derniers films pour enfants à effets spéciaux, rares en numérique, se reposant beaucoup sur les effets en dur et la composition de plans accrocheurs et véloces. Du Cartoon tangible, très incarné.
    On en trouvait des comme ça chez Burton (certains de ses acteurs sont dans le film), « Maman j’ai raté l’avion », « La Famille Addams »… « La Souris » ou « Le petit monde des Borrowers ». À la fin des années 90, c’était fini.
    Mais visuellement, c’est toujours impeccable, ça ne bouge pas.
    Et ce conte, qui oppose les enfants débrouillards à des adultes obtus, garde toujours sa pertinence.
    Un petit bijou indémodable.

    – « Invisible Man »….
    Ça part un peu trop dans diverses directions pour être suffisamment homogène :
    Le film Surnaturel de hantise – fausse piste assez insistante…
    Le film d’Homme Invisible criminel, donc un peu plus SF, Thriller et ludique…
    Et le film de harcèlement machiste, Thriller dramatique angoissant surtout… Mais pas très compatible avec le barnum Action/Effets Spéciaux/intrigue à rebondissements peu subtils.

    Les bons moments de suspense à mèche longue, jouant sur le cadre (et ce qui est censé être présent au centre) et sans sursauts de peur, perdent de leur efficacité dès lors que le film ne perd pas de temps à démontrer que tout est bien réel, et que ça va cogner… avec une force limite surhumaine, sortie de nulle part.
    Ne reste plus qu’à attendre de voir d’où ça va taper, et comment un pervers narcissique va avoir que ça à faire que de jouer à un cache-cache aussi cruel que débile…
    Et à voir Elizabeth Moss faire comme d’habitude depuis des années : une femme qui encaisse salement, perd une partie de son âme, puis qui rend violemment coup pour coup. N’étant pas une actrice à la photogénie très glamour, elle en devient bien trop prévisible.
    Tout à sa gloire, les acteurs secondaires étant tous dénués de caractérisation (Adrian n’est pas identifié publiquement comme un riche mégalo fantasque, le pote flic et sa fille ne sont que faire-valoirs rassurants). Et tous… transparents (petite prod à l’Américaine).

    Dommage, car dès lors qu’une femme (victime) est au centre de ce type d’intrigue, il aurait été intéressant de jouer directement sur l’idée d’une femme invisibilisée. Surtout quand une des quelques scènes incohérentes (trouver une preuve flagrante mais ne pas l’emporter, ni l’utiliser tout de suite soi-même – avec quelques ajustements) nous fait fantasmer sur un duel d’invisibles qui aurait été bien ardu.

    Lu :

    – Tome 1 de Sandman…
    En avance sur beaucoup de monde, n’en déplaise aux allergiques à toutes diversités. Mis à part pour les questions éthniques, en comparaison de celles ayant trait au sexe.
    Forcément, quelles limites aux rêves ?
    Par contre c’est une série qui avait une direction « vendeuse » précise à l’époque : beaucoup de meurtriers glauques à affronter, ce qui lui donnait de faux airs de série policière à la poursuite de tueurs en série.

    – La série de Gene Luen Yang avec un Superman et un Batman de l’Age d’Or (mais d’une autre réalité)… Vraiment un très bon moment à passer, énergique, Pulp et très respectueux de l’identité des héros.

    – Fin de l’album Superman : l’ascension du Warworld…
    Si le postulat de base (le héros peut-il s’affaiblir, mourir et laisser la place à son fils ?) n’est pas original, il y a le plaisir à voir l’exploration d’autres cultures chez qui Superman devrait avoir un grand impact.
    Et de voir à combien son sens moral est toujours sans failles.

    – Du Batman et Nightwing (dont le sens moral, lui aussi…).

    – Fin de l’album Wonder Woman : les Mondes Au-Delà…
    Un livre superbe qui se suffit à lui-même. Très bonne façon de relancer Diana, son odyssée flirtant avec le picaresque – elle et sa petite troupe de circonstance prenant tant de plaisir à parcourir les mondes qu’on en oublie qu’il existe un semblant d’enjeu.

    – Joli épisode père/fille dans Flash (le numéro 774).

    – Fin de l’album DC Infinite Frontier…
    Encore un travail de clarification et de tissages de liens, également futurs.
    Mais ça se délite sur la fin, réduite à une énième bataille entre méta-humains bavards, assez vite expédiée, la suite étant reportée aux calendes grecques.
    Trop de complots cosmiques, moins de retournements de cerveau.

    • Première fois que je vois un autre internaute parler de Georges Lacombe, dont j’ai découvert la filmo il y a deux ans (et dont j’ai vu 9 films, après décompte sur Wiki).

      Lesquels en retiens-tu ? Toi qui as vu toute sa filmo, ça m’intéresse de voir tes préférés, voir si j’en ai loupé des valables 😉

    • Bro ! 😀

      J’ai bien aimé, mais sans plus. Evidemment, c’est magnifique, mais 13 ans et 5 scénaristes pour un remake d’Avatar version aquatique avec une touche de Titanic… Même l’Unobtanium est remaké en Amrita pour coller à la thématique du jour, j’ai trouvé ça un peu gros. Si le spectacle est toujours au rendez-vous, c’est clairement long pour le peu que ça raconte et au final, Jake et Neytiri n’évoluent pas (Kiri, meilleur perso). Sans compter qu’on passe deux heures avec le Clan Metkayina pour qu’ils disparaissent d’un coup de baleine magique une fois la bataille lancée (WTF !), pour laisser opportunément la place à la confrontation Sully vs. Quaritch. Je comprends bien qu’il s’agit d’une réintroduction à l’univers pour lancer les trois autres suites, mais ça manquait vraiment de surprises, comme si James Cameron voulait ratisser tellement large en proposant une histoire archétypale qui résonnera dans le monde entier qu’il tombe dans un manichéisme un peu fadasse.

  7. Lu Destiny of X tome 3 dans la publication vf. Le retour de Gillen sur les X-Men est une bénédiction, il peut vraiment reprendre spirituellement la suite de son travail d’il y a 10 ans, remettant Sinister au premier plan mais aussi Hope ! Quel bonheur de voir la messie mutante reprendre une place de choix, d’avoir de nouveau des épisodes et des intrigues qui lui soit consacrés.

  8. On continue :
    – Legend of the young justice Bao : Bao avant Bao. Le juge fait ses premières armes d’enquêteur alors qu’il n’est qu’un jeune homme qui va passer l’examen. Deux affaires dans cette série. Mais de vrais casse têtes bien complexes.
    – The blood of youth : du wuxia décomplexé.
    – Et j’ai commencé Insect Totem, la série qui montre que les Chinois battent largement les Américains au niveau écriture pulp. Une chasse au trésor, une épidémie de peste aux origines pas très naturelles, et le héros héritier d’un clan étrange est pris au milieu de tout ça. Et ça promet bien.

  9. J’ai finis la saison 4 et les épisodes spéciaux de Doctor Who, j’ai bien aimé la réunion type Avengers (voir même réunion de famille) dans le double épisode de la saison 4.

    Par contre je comprend pas pourquoi il ont fait la régénération du Docteur aussi dramatique à la fin de La Prophétie de Noël part 2, j’ai eu l’impression qu’il allait mourrir alors qu’il n’y a que son caractère et son apparance qui change, sa mémoire restant intact. C’est comme si le Docteur était atteint de TDI et qu’on assistait à la mort d’une de ses personnalité. Ça fait un peu bizarre.

    Sinon j’ai vu Babylon, j’ai bien aimé l’aspect évolution d’Hollywood durant le film (passage au cinéma parlant et les carrières qui en ont souffert), le passage ou le personnage de Bratt Pitt va voir la critique aussi (surtout le discourt de la critique sur les acteurs et leurs intemporalité).

    La partie avec Tobey Maguire fait descente en Enfers comparé à la décadence montrée jusqu’ici. Sur le plan technique malgré mon inexpérience je pense que le film a des qualités par exemple le plan ou Margot Robbie disparaît.

    • « Par contre je comprend pas pourquoi il ont fait la régénération du Docteur aussi dramatique à la fin de La Prophétie de Noël part 2, j’ai eu l’impression qu’il allait mourrir alors qu’il n’y a que son caractère et son apparance qui change, sa mémoire restant intact. C’est comme si le Docteur était atteint de TDI et qu’on assistait à la mort d’une de ses personnalité. Ça fait un peu bizarre. »

      Bah… Il est mort. Il s’est pris une décharge mortelle de radiations. A chaque fois que le Docteur se régénère, la personnalité qu’il a à ce moment là disparaît. Elle ne reviendra jamais (enfin, en théorie, comme l’actualité récente l’a démontré). Du coup, c’est comme s’il mourait réellement.
      Certains Docteurs ont plus de mal à l’accepter que d’autres. Pour le 10ème, en effet, il ne veut pas changer. Du coup, c’est comme s’il mourait pour laisser sa place à quelqu’un d’autre. Sa mémoire reste intacte mais ce n’est plus tout à fait la même personne.
      D’ailleurs, on le voit surtout après la Guerre du Temps :
      – le 9ème est celui qui se morfond, qui se lamente de la perte de son peuple
      – le 10ème est celui qui est en colère, qui se révolte
      – le 11ème est celui qui oublie.

      Tu verras aussi que le Docteur ne se souvient pas de tout. Il y a certains moments dont il ne peut pas se souvenir avant un certain moment.
      Mais bon, je vais finir par en dire trop et par spoiler.

      • Ok, je prenais les différentes personnalités plus comme une évolution d’un seul personnage (celui du Docteur) du a ce qu’il a vécu, et ses morts une façon scénaristique pour faire comprendre cette évolution (par exemple la fin de l’enfance etc) que comme une succession docteurs partageant la même mémoire.

        • Ah non, il progresse sur certains points.
          Par exemple, le 1er Docteur n’hésitait pas à porter une arme et il ne voulait pas se mêler des affaires des humains. Ça a bien changé depuis.
          Mais en termes de personnalité même, ça lui arrive de régresser aussi.

  10. @LTH
    Je partage certaines de tes analyses notamment sur le scénario un peu creux et qui ressemble beaucoup à celui du premier film. Je suis également d’accord sur le fait que Jake et Neytiri n’évoluent pas du tout, et c’est frustrant. On dirait que Cameron, obnubilé par l’introduction des nouveaux personnages, a laissé de côté ses 2 anciens personnages principaux.

    Le film est très, très efficace et est magnifique à regarder. Mais je suis un peu resté sur ma faim également pour un film arrivé 13 ans après le 1er opus.

    • Je me permets un petit partage. Le scénario d’Avatar 2, sans être incroyable, n’est pas si nul qu’on pourrait le penser. ^^
      https://www.youtube.com/watch?v=zr5CtrlMF7Q

  11. Vu DC League of Super Pets et agréablement surpris. C’est drôle, c’est plein de fanservice, et quand on aime les chiens, c’est touchant. Le seul hic, c’est en VF la voix de Soprano qui « craint déguin »… C’est vraiment un souci en France de prendre des starlettes pour les films d’animation alors qu’on a des doubleurs au talent fou. D’ailleurs le reste du casting est très bien choisi.

  12. « Avant d’être un super-héros, il était un loup-garou… Tyler Hoechlin, le Clark Kent/Kal-El de Superman & Lois, est de retour le 26 janvier sur Paramount+ dans Teen Wolf : Le film, alias la suite de la série qui l’a fait connaître. »

    Et avant d’être un loup-garou, il était surtout Martin dans 7 à la maison !!!

  13. (« By the rivers of ») « Babylon »…

    Il est de retour, l’homme qui observe les gros performeurs (musiciens, acteurs, astronautes porte-drapeaux) à coup de grande mise en scène hollywoodienne énergique – c’est son côté américain…
    Tout en montrant dans la foulée toutes les hypocrisies et tous les sacrifices qui ont nécessité, refusant « d’imprimer plutôt la Légende » au profit du pragmatisme le plus mélancolique – c’est son côté français.
    Toujours pareil : rythme pulsatif, plans-séquences renversants, Jazz enveloppant, violence des sentiments et des corps, puis moments de creux très prévisibles avant de finir en fanfare donnant la Clé de ses intentions. Mais, comme si le fait d’avoir fait depuis une série (« The Eddy ») l’avait stimulé, là le temps long est encore plus de mise.

    Dans ce cas, il s’agit aussi d’un film qui doit forcément se construire dans l’ombre de beaucoup de films hollywoodiens cultes.
    Dans l’ordre chronologique inverse :

    – c’est une sorte de « jumeau maléfique » du dernier « Avatar ». Même durée, même ambition de grand spectacle assez immersif et sensitif, même rapport au Mythe et à l’immortalité (de Pandore à Babylone), même propension à prendre son temps pour ne pas raconter des choses qui ne puissent être imprévisibles.
    Sauf que celui-là est 100 fois plus rugueux, plus malpoli… Et que question liquide, il y a dedans plus d’alcool et de fluides corporels de toutes sortes. 😛
    Comment ce film aurait-il pu faire un énorme carton ? C’est impossible, pas quand celui-ci veut présenter aux spectateurs non pas ce qu’ils veulent, mais ce qu’ils ne sont pas sûrs de vouloir voir (tentation quand tu nous tiens, surtout avec un type de scène visuelles qui vont à contre-courant de la Pandémie).
    Pourquoi le produire alors ? Le feu vert sera donné, comme à bien d’autres projets à plus ou moins long cours traitant de sujets similaires sur les conteurs et le Divertissement (« Nightmare Alley », « Coupez ! », « Blonde », « Nope », « The Fabelsmans »…), parce-que le Cinéma des années 2010/20 est en mutation. Autant en profiter pour faire une comparaison avec une autre époque connue de grande mutation, du Muet sans foi ni loi au Parlant, plus propre.

    – c’est le « cousin » de « Once upon a time in Hollywood ». Une chronique sur de petites temporalités, à propos d’un temps perdu, plus libre mais pas si idyllique que ça, bien au contraire.
    Évidemment il en partage des acteurs, avec Brad Pitt dans son rôle récurrent de demi-dieu triste prêt à être déchu (Papy lone), et Margot Robbie toujours en poupée irradiante et braillarde (Barbie lone)… Pas de DiCaprio mais ses vieux potes Tobey Maguire – aussi producteur – et Lukas Haas. Ainsi que le candide latino Diego Calva (Baby lone), sosie jeune de… Lukas Haas.
    Évidemment, ça va chuter, avec un dialogue « prescient » par Amy Smart trop précis pour être honnête.
    Et quitte à ce que le film tombe dans les travers de ce qu’il démontre, puisque en faisant un long-métrage émulant les tournages pharaoniques d’antan à la DeMille/Griffith, des personnages secondaires très intéressants sont aussi bien mis de côté par Hollywood que par le film lui-même. Alors qu’on aurait pû faire des récits rien que sur leurs propres pérégrinations dans le milieu. Qui auraient été encore plus subtils.

    – c’est un énième film sur les coulisses artistiques, où le miracle peut émerger d’un travail de con hystérique, avant de se faire démolir à cause du Commerce et des excès.
    On connaît ça, de « Les Exploits de Pearl White » au « Dernier Nabab » en passant par (les divers ) « Une Étoile est née »… Rien de ce que Chazelle va raconter, ou plutôt montrer, qui n’ait déjà été fait avant. Et même mieux que ça, surtout quand la mise en scène ralentit son rythme furieux et luxuriant, quoique un peu gratuit à force d’insanités – ça pourrait aussi bien être un film de plateformes.
    À ce moment là, quand on sort un peu des bacchanales festives ou cinématographiques (et ses tournages sans la moindre discipline), on tombe plus dans des descriptions, des références, des équivalences, des humiliations et même du crime flirtant avec du film d’horreur dans une longue séquence enfonçant le clou d’une descente aux enfers.
    La patience du spectateur est vraiment mise à l’épreuve là. Le pourquoi du comment ne risque pas de nous sauter aux yeux de suite – l’effet qu’occasionne la gestion plus contenue des fantaisies de la Cité, c’est que ça devient encore plus interlope.

    Et bien sûr la mention à « Chantons sous la pluie », jusqu’à se confronter à celui-ci d’une façon qui peut apparaître d’abord facile, mais aussi comme une mise en abîme étrange qui intervertirait la chronologie cinématographique pour créer une sorte de Boucle. Avec l’histoire du Cinéma dans son sillage, ce qui paraît un peu trop énorme (et Godardien) par rapport à l’ambition de ce film.
    Toutefois sans nier le fait que quand on les met en compétition, ce sont forcément Stanley Donen et Gene Kelly qui gagnent. C’est la création de sentiments exaltants, plus forts que la Réalité, qui effacent les larmes d’amertume.
    C’est en ça que tous ceux que Hollywood a broyé et digéré n’auront pas servi à rien, tout prend sens… de manière aussi belle que tragique.

    « There the wicked
    Carried us away in captivity »

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