Le bar de Galactus #251 : Doctor Who ~ Dark Matter ~ Interview with the Vampire

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Cette fois, c’est la bonne… Après quatre épisodes spéciaux, la saison 14 de Doctor Who démarre pour de bon avec ses nouveaux interprètes, Ncuti Gatwa et Millie Gibson ! Les deux premiers épisodes sont disponibles sur Disney+ depuis une poignée de jours, ce qui est tout de même bien pratique. (Juste entre nous, qui a découvert Doctor Who sur France 4 il y a bien longtemps ?) Sans transition, dans la famille des projets qui débarquent de nulle part, on signalera le lancement sur Apple TV+ de la série de science-fiction Dark Matter, avec Joel Edgerton et Jennifer Connelly véritablement plongés dans la folie du multivers. Et pour les fans d’Anne Rice, la saison 2 d’Interview with the Vampire vient de démarrer sur la chaîne AMC. Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu récemment ? Peut-être un film produit par Roger Corman, dont la mort a été annoncée hier à l’âge de 98 ans ? Ou Taylor Swift en concert ? Dans tous les cas, à vos claviers et très belle semaine à tous !

Ruby apprend les secrets du Docteur et ils rencontrent un croque-mitaine dans une fabrique à bébés. / Le Docteur et Ruby rencontrent les Beatles, mais doivent aussi affronter le tout-puissant Maestro.

34 COMMENTAIRES

  1. Ah france 4, la chaine qui m’a fait tomber dans dr who pendant mes etudes … une chance qu’ils repassaient le meme episode deux jour de suite sinon j’aurais jamaiss pu suivre xD

    J’ai vu ces nouveaux episodes, j’ai aucun probleme avec le casting mais j’avoue ne pas avoir était emballer plus que ca par les histoires proposés.

    Cela dit j’ai un petit faible pour ces nouveaux méchants charismatiques qui en font des caisses comme le Toy Maker ou Maestro, j’ai l’impression de retrouver des mechant disney des années 90. j’ose espéré qu’ils en ont quelques autres sous le coude

    • Le Toymaker, un « nouveau » méchant ? Il existe depuis au moins 1965, ça fait quand même un sacré paquet d’années… Si ça, c’est un nouveau méchant, je sais pas ce que c’est un « vieux »

    • Ah oui France 4, j’ai redecouvert Dr.Who grâce à cette chaîne. J’avais découvert dans ma famille d’accueil Dr.Who en Angleterre. Et redecouvert sur France 4 et parlant avec une amie sur MSN (le coup de vieux… ^^’).

  2. La trilogie Matrix : je redécouvre à chaque visionnage. Petit détail « amusant » : pour des gens qui veulent libérer-délivrer l’humanité de la matrice, je trouve qu’ils font énormément de dommage collatéral à chaque intervention… (cf le personnel de sécurité dans le bâtiment des agents dans le 1, les gens sur l’autoroute dans le 2, et n’oublions pas ceux qui finissent en réceptacle pour les agents et/ou clone de Smith)

    • Je ne suis pas sûr d’avoir compris Matrix, mais il me semble que toutes ces « victimes » ne sont pas réelles, en fait, mais sont des éléments informatiques du programme, des éléments de décor, dirons-nous. Et n’ont donc aucun lien avec les personnes endormies, qui servent de nourriture aux machines. Neo, Morpheus et les autres, sont sortis de cette léthargie, et lorsqu’ils se connectent à la Matrice, c’est en toute conscience. C’est peut-être pour ça qu’ils sont affectés par ce qui leur arrive dedans. Mais je peux me tromper.

      • « Je ne suis pas sûr d’avoir compris Matrix, mais il me semble que toutes ces « victimes » ne sont pas réelles, en fait »

        Si si elles le sont

      • @The_Ghost : Ce n’est pas vraiment ça

        Comme dit @WeaponX : Ce sont bien de vraies personnes et les tuer font de vraies victimes

        Néanmoins, la « justification » est évoquée par Morpheus dans la simulation un peu plus tôt

        L’idée est que certains esprits sont tellement ancrés dans la Matrice, qu’ils ne peuvent être libérés

        En gros, ceux qui s’enrolent dans des corps de métier qui défendent le système ont leur esprit tellement liés et ancrés dans la Matrice que rien ne peux les en libéré

        L’idée c’est qu’ils sont donc perdus quoi qu’il arrive, au point que si demain la Matrice cesse et que tous les humains sont libérés, ils préférerons mourir que d’accepter la vérité

        Aussi, l’idée est donc que les tuer n’est « pas si grave », dans le sens où ils n’ont aucun espoir, ils mourront quoi qu’ils arrive sans possibilité de les libérer, et qu’ils n’ont donc aucune utilité que de servire la Matrice et être des obstacles pour les autres

        Ça c’est pour les « forces de l’ordre » (ceux qu’ils canardent dans l’immeuble a la fin du 1 par exemple)

        Ceux qu’ils tuent « directement »

        Bon je schématise / simplifie un peu le propos, mais vous aurez l’idée

        Pour les victimes dans les situations comme le freeway, qu’ils ne tuent pas directement mais qui sont victimes conséquentes des actions

        Eh bien la…
        C’est du domaine des dommages collatéraux

        • Merci pour vos explications.

          J’avoue que ce dernier visionnage m’a fait découvrir un aspect que je n’avais pas perçu avant.

          Libérer « ceux qui demandent qu’à en sortir » (l’Oracle à la fin du 3) sous entend qu’il ne s’agissait pas de tout le monde mais de ceux qui faisaient un rejet du système sans pour autant comprendre de quoi il s’agissait.

          Ce qui était le cas pour Néo, Trinity et tous ceux qui en sont sorti avant.

          • Effectivement
            Et Resurrection au final poursuit dans cet aspect finalement beaucoup moins manichéen

            Avec des humains qui restent volontairement dans la matrice, d’autres qui collaborent avec des machines, etc…

          • @ El Gringo : Ok. Merci pour tes explications. Je vois la trilogie sous un jour nouveau, à présent. Ce que fait Morpheus est bien une révolution. Mais finalement, une révolution qui ramène à l’antériorité, non ? Puisqu’il semble que tout cela soit une boucle, si j’ai bien compris la fin ? Si c’est bien le cas, je trouve ça bien vu, car j’ai souvent l’impression que les révolutions ne font que mettre des gens à la place d’autres gens, sans changer réellement les systèmes.

          • @The_Ghost : Dans Reloaded, Neo apprends que l’Elu est une anomalie que la Matrice a intégrée en élément de contrôle

            Puisqu’il était immuable qu’une rébellion éclate et qu’un Elu emmerge comme un Glitch inévitable du programme, l’Architecte a mis en place une « boucle », dans laquelle l’Elu, arrivé au bout de son chemin, orienté par ses soins pour aboutir systématiquement face à lui et son choix, se voit contraint de rebooter la Matrice

            Néanmoins Neo brise cette boucle

            Pour la faire courte et schématique :

            Neo a une chose que les élu d’avant n’avaient pas : l’amour

            Le choix de l’architecte est une illusion, il prétends (en gros) que soit l’Elu reboot la Matrice, soit tout le monde meurt

            L’Elu étant théoriquement seul, il n’as aucune raison de tenter le diable

            Par amour pour Trinity, Neo a une raison de tenter l’autre option

            En refusant de reboot la Matrice et en sauvant Trinity, Neo brise la boucle, dépasse le statut de « moyen de contrôle malgré lui » de l’Elu et devient véritablement L’Elu

            A la fin de Révolutions, la guerre est bel et bien terminée et la boucle définitivement brisée

            Mais pas par l’extermination de la Matrice, Neo choisi une solution moins manichéenne : une trêve

            La Matrice n’est pas débranchée, car comme dit plus haut, cela signifierait la mort de ceux qui refusent d’en sortir

            Elle est remaniée, les esprits prêt a être libérés le sont
            Tout en ayant le choix de retourner dans la Matrice si ils la jugent préférable a la réalité

            Ceux qui mourraient d’une libération restent dans la Matrice

            Morpheus n’avait jamais envisagé une solution autre que la destruction de la Matrice et des machines, d’où le fait qu’ils étaient sacrifiables

            Neo change aussi la donne a ce niveau au final

  3. Je suis fan d’Ann Rice. Et je vomis cette adaptation.
    Je sais, mon commentaire était convenu, vu et revu.
    Mais depuis que j’ai compris la raison d’être de cette vague wookie, mon esprit est plus libre. Il me suffit d’éviter tout ce qui est fait aux US.
    C’est pour ça que je ne commenterais plus trop sur le site, pour le plus grand plaisir de certains.
    J’ai enfin compris que mon combat était vain.
    Vive les vieux comics, vive le MCU pré Endgame et force à vous.

    • Ah ben tu vois, je pensais pareil avant de voir la première saison et on a été très agréablement surpris avec ma femme. Ils ont transposé le truc en Louisiane et tout fait sens. Honnêtement, c’est une série bien fichue et qui a renouvelé un peu tout ce qui a déjà été vu et revu.

      Tu as regardé ou tu ne veux pas tenter ? Laisse une chance à un ou deux épisodes au cas où ^^

    • La vague « woke ». Il se trouve que les minorités ethniques sont sorties au début des années 2000 ( et même dès la fin des années »es 90) de la culture de la victimisation pour passer vers une culture de l’empowerment. Et on pourra pas revenir en arrière. L’empowerment c’est la reconquête de l’estime de soi.
      Le problème c’est que les classes populaires blanches, elles sont toujours dans la victimisation et rendent responsables les minorité de leur propre médiocrité. Ce qui donne cette image des minorités omniprésentes. Maos fait c’est lié aussi à une régression chez les classes populaires blanches qui vont devoir elles aussi s’approprier la transition culturelle à un moment pour eux aussi évoluer.
      Quand on comprend ça. On accepte beaucoup mieux. À côté de ça les délires maoïstes de certains ont totalement pollué le débat. Mais ils ne représentent pas grand chose.

      • @Fabien Lyraud De gros doutes sur ton commentaires, pas évident de reconquérir l’estime de soi quand les minorités te considère comme le grand méchant de l’histoire uniquement à cause de ta couleur de peau (et donc ne te considère pas comme une « victime »). A moin que j’ai raté un changement de pensée des wokes

        • Tu as la visions fantasmée répandue pas l’extrême droite qui ne font que dénoncer les thèses d’une minorité maoïstes qui ne représente pas grand chose.
          Aujourd’hui les minorités parlent de représentation à la fois dans les œuvres mais aussi politique. Et il y a une véritable envie de se tirer vers le haut chez les minorités; il suffit voir ce que font les afro-américains de Detroit ou de Jackson par exemple. Et ils tendent la main aux blancs aussi.

          Mais il est clair que les petits blancs du Rust Belt se victimisent en considérant que tous leurs maux viennent des noirs.

    • Autant certains éléments sont plus fidèles au roman, comme la dépression de louis à cause de la mort de son frère contrairement au film où c’est suite au décès de sa femme, autant je ne comprends pas pourquoi rendre l’homosexualité suggéré du film aussi graphique ici, pareil pour le choix de claudia, l’actrice est beaucoup trop vieille pour le rôle (kirsten dunst l’était aussi mais moins) on ressent moins le drame de la femme enfermée dans le corps d’une enfant.
      Puis pareil pour louis, en changeant le personnage, le côté dramatique du propriétaire agricole qui ce fait chasser de sa propre maison par ses esclaves n’est plus là.

      Je n’ai vue qu’une adaptation cochant les cases de la propagande actuel

    • @ Lovehater : Je te le dis, qu’elle en a sous le capot, la p’tite (productrice) ! Ça serait une belle revanche pour Edgar, après s’être fait lourder par Morvel ! 😀

  4. Très hâte de la seconde saison d’Interview with a Vampire, la première m’avait très agréablement surpris ! Pourtant j’étais pas confiant, comme quoi…

    Sinon, vu le nouveau Planète des Singes, comme je partageais sur Twitter, ce nouvel opus « souffre un peu de son statut atypique au sein de la saga. Entre suite, héritage, film de transition et renouveau, il pêche parfois niveau rythme et manque d’une dimension épique mais reste une valeur sûre d’un univers si singulier et soigné (dépaysement garanti et effets visuels époustouflants) ! Bonne pioche pour Freya Allan (son 3ème long, 1er blockbuster !) qui s’impose avec justesse au milieu des primates. L’écriture évite le manichéisme et enrichit habilement la franchise. » En somme, je conseille ^^

    Je dois toujours rattraper Challengers mais ma semaine est déjà bien remplie… Et semaine pro il y a déjà le nouveau Mad Max !

    Rien à voir, des joueurs de Star Wars Unlimited ici sinon ?

  5. Grand fan de Doctor Who, même si je suis pas fan de l’idée, il est a noté qu’il s’agit de la Saison 1 de la nouvelle série.

    La première série : 1963 – 1989 / 1996

    La seconde série : 2005 – 2023

    La troisième série : 2023 – en cours

  6. Pour Docteur Who, j’attend de voir ce que va donnez l’histoire autour des antagonistes « primordiale » (ToyMaker, Maestro etc) si on peut dire. Sinon le duo Docteur-Ruby fonctionne bien je trouve et Ncuty est très bon en Docteur jusqu’à maintenant, j’espère qu’il aura le droit a des scènes mémorables comme ce fus le cas du 12ème avec son discours su la guerre lors de l’épisode Zygon invasion

  7. J’ai jamais accroché à Doctor Who, alors que sur le papier tout est là pour me plaire, j’ai tenté chaque itération ou presque et à chaque fois je m’ennuie ferme. Une des grandes frustration de ma vie de spectateur =)

    Je me suis relu tout les « Tyler Cross », les deux premiers tomes sont prometteurs et hyper cinématographiques. Le personnage est une vraie ordure et les auteurs n’essayent jamais de l’humaniser. Parti pris radical mais payant. Le troisième tome c’est la douche froide, le récit est super décousu et l’intrigue assez peu intéressante.

    Lu aussi les trois derniers tomes des « Vieux Fourneaux ». Même si tout les tomes ne sont pas de qualité égale la série reste très agréable à lire et les dialogues sont finement ciselés. Et j’ai toujours de la sympathie pour les vieux anars donc c’est fait pour me plaire.

    Lu aussi « Santiago » et « Santiagolf du Morbihan » de B-Gnet. C’est débile, surtout le deuxième tome et pour tous les amateurs du seigneur des anneaux c’est la meilleure parodie possible.

    Vu « Le sommet des dieux » l’adaptation du manga. Quel plaisir de découvrir un animé de cette qualité sur grand écran. Seul bémol ma classe de lycéens débiles que rien n’intéresse et qui le font bien comprendre pendant toute la séance…
    Et je suis sur « Yellowstone », au tout début, c’est vraiment super, et « Shogun » j’approche de la fin et c’est toujours aussi bien.

      • Oui puisque c’est dans le dispositif « Lycéens et apprentis au cinéma » que nous sommes aller le voir en salle.

        En seconde Bac Pro tu peux rattacher ce film à divers sujets d’études comme « s’informer, informer: les circuits de l’information » puisqu’on y suit un journaliste en quête d’un scoop et qui mène l’enquête.

        La perspective d’étude transversale en Lycée pro en français c’est « Dire, lire et écrire le métier », ça peut aussi parfaitement rentrer dans cette case.

        On peut aussi citer cet extrait du BO « Discipline de culture, d’interprétation et de réflexion, le français favorise l’appropriation des
        lectures en développant des démarches d’analyse, aiguise l’esprit critique des élèves et vise à les rendre capables de développer une réflexion personnelle. Ce faisant, il contribue, avec les autres enseignements généraux, à conforter les capacités d’abstraction, de généralisation, de raisonnement et d’argumentation requises par un monde social et professionnel en constante évolution. Souplesse intellectuelle et capacité d’adaptation préparent autant à l’insertion professionnelle, pour des métiers qui ne cesseront de changer le temps d’une carrière, qu’à la poursuite d’études dans l’enseignement supérieur. La fréquentation de toutes les formes de discours, contemporains ou patrimoniaux, la richesse des situations et des visions du monde portées par la littérature et par les arts sont indispensables pour la construction d’une culture commune ».

        Et je peux ajouter à tout ça qu’on est sur des apprentis de classes sociales pas toujours très aisés et qui ne vont pas au cinéma. Aussi proposer des sorties, même « juste pour le plaisir de la découverte », sans forcément un suivi pédagogique derrière, c’est déjà pas si mal.

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