Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !
Oyez, oyez, le nouveau Bong Joon Ho (Parasite, Snowpiercer) est arrivé ! Adapté du roman Mickey 7 d’Edward Ashton (commander), Mickey 17 sort mercredi dans les salles avec un Robert Pattinson démultiplié. N’empêche, c’est quand même fou de se dire qu’il a eu le temps de tourner 17 épisodes de cette franchise de science-fiction entre deux Batman. Sans transition, peut-être aurez-vous envie de commenter les Oscars et le triomphe d’Anora ? Dans ce qui nous intéresse plus particulièrement ici, on notera que Dune : Deuxième partie repart avec deux statuettes (Meilleur son et Meilleur effets visuels), tandis qu’un Deadpool dansant s’est invité dans le numéro d’intro de Conan O’Brien (voir ci-dessous). Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu ces sept derniers jours ? A vos claviers et belle première semaine de mars à tous !
Héros malgré lui, Mickey Barnes se tue à la tâche… littéralement ! Car c’est ce qu’exige de lui son entreprise : mourir régulièrement pour gagner sa vie.
Pff, Tom Cruise bat Pattinson : il est mort une trentaine de fois plus dans « Edge of tomorrow » 😉
Et « Anora » est pas mal, un peu plus « présentable » pour l’Academy… mais il fonctionne d’autant mieux quand il est replacé dans la filmographie de Sean Baker
Exemple d’analyses ici :
lestoilesheroiques.fr/2024/11/le-bar-de-galactus-277-gladiator-ii-arcane-tony-todd.html
Vu :
— Suite des adaptations de comics DC, années 70, 80 et au delà…
– Semaine Superman, spéciale Christopher Reeve et ses héritiers :
– « Superman » (1978)…
Les Salkind père et fils produisent, Richard Donner réalise en bon artisan (pas vraiment de thématiques et styles personnels), et dès le départ cette production en donne Trop :
L’équipe du « Parrain » (Mario Puzo et Marlon Brando), deux films tournés en même temps, un générique à la Star Wars (John Williams) mélangé à du « 2001, l’Odyssée de l’espace… » , Trevor Howard et Maria Schell qui font une panouille, quelques minutes de Glenn Ford et de plans à la John Ford pour représenter l’Amérique westernienne… Bref, si c’est une des meilleures adaptations de comics, c’est aussi parce que c’est surtout du grand cinéma, ample et grandiose.
Avec une ambiance de Fin de monde, plusieurs fois : Krypton, puis le départ de la ferme des Kent, et enfin les destructions en Californie, permettant d’utiliser les techniques du cinéma catastrophe en vogue à l’époque – encore une fois, peu de comics et de super pouvoirs, pas un seul coup de poing. Il y a bien sûr de la screwball comedy entre Lois et Clark, le cinéma (« La Dame du Vendredi ») ayant été une grande inspiration pour Jerry Siegel et Joe Shuster.
Et Christopher Reeve et Margot Kidder sont adéquats dans les rôles principaux, avec toute la sympathie qu’il faut, indispensable. Même si lui ajoute une étrangeté très « alien » au héros stoïque et bienveillant, et que elle est une femme-enfant, joyeusement bordélique, un peu trop vite amoureuse.
Derrière, il y a une réflexion sur le fait de Partir ou Rester, sous peine d’être tiraillé entre entre des sentiments contradictoires, représentants alors l’opposition entre narration filmique et éléments comics…
Car déjà il y a du fan-service là dedans, en faisant par exemple apparaître Kirk Alyn et Noel Neill pour jouer les parents de Lois Lane (scène coupée, mais de retour dans la version longue)… une idée qui deviendra une quasi tradition dans les adaptations de comics DC.
Ou bien en gardant la même logique que les vilains du Batman de 1966 (simples gangsters grotesques, sous-fifres idiots, repère caché fastueusement décoré, plan très alambiqué, jolie pépée qui se ravise à la fin). Et avec un Gene Hackman constamment chevelu et au visage poupon, mais sachant être rusé avec Superman (la façon dont il le fait tomber dans son piège), le potentiel de dangerosité du vilain n’existe surtout qu’à travers ses rôles passés, même si c’est après ce film qu’il y aura bien plus de méchants terribles dans sa filmographie.
En plus, on n’est pas très loin d’un épisode puisque l’on y pose les bases, et que c’est très explicatif… malgré tout, la narration s’en trouve précipitée, il y a des raccourcis dont certains donnent une identité « magique » au film (dont les changements de costumes qui deviennent maintenant des transformations)… tout ça, on le trouvera dans toutes les suites.
Et en même temps, Superman dévie un peu de son identité profonde, cède à la tentation égoïste – le temps inversé, scène déjà improbable quand elle était prévue pour le deuxième film. Même si c’est pour quelques minutes afin de sauver Lois, il y a là un « péché originel » qui va déterminer l’intégralité de cette série de films.
En attendant, on là un classique du cinéma américain, qui va influencer beaucoup d’itérations futures de Superman – dont la représentation de la Forteresse de Solitude.
Même des années plus tard ça ne vieillit pas, effets spéciaux inclus, ça provoque quelques larmes de joie et de mélancolie, si on se (re)met dans le contexte de l’époque bien sûr. Et la version longue a beau être opportuniste, elle en met une couche supplémentaire bien agréable, qui ne casse pas le rythme.
– « Superman 2″…
Richard Lester prend la suite d’un Richard Donner en conflit avec les Salkind. Pas un mauvais réalisateur, emblématique des Swinging Sixties anglaises, époque du Pop Art et donc complètement raccord avec les comics. Il y injecte des petits gags du quotidien, humour pas si lourd avec le recul (c’est mieux dosé que certains blockbusters modernes), ça fait partie de la screwball comedy et du cartoon – et ça permet bien sûr de rallonger la sauce quand on n’a plus les moyens pour avoir des scènes spectaculaires. Permettant de contraster avec des instants dramatiques qui ne sont pas du tout ignorés.
S’y installe la routine habituelle – musique de John Williams (pas présent le reste du score), final souriant aux spectateurs – il y a encore quelques raccourcis faciles, poussant les limites de la Science (Superman met du temps pour arriver à Paris, on parle facilement dans l’espace), mais pas trop pour être complètement gênant.
Car il s’agit d’un vrai film, suffisamment autocontenu, avec un résumé du précédent au sein du générique, un prologue à la James Bond, et une réécriture plus astucieuse des stratagèmes de Lois pour démasquer Clark – au final, elle le pousse à inconsciemment surjouer la maladresse, ce qui aura l’effet inverse.
Certes avec l’arrivée des Kryptoniens, introduits dès le premier volet, on est dans une ambiance à la « Les Visiteurs » mais à l’envers – ce sont les terriens les « primitifs ». S’ils passent beaucoup de temps à mettre le souk, surtout en zone rurale, ça sert l’histoire racontée ici : il faut des gens bien pour affronter les brutes, qui persécutent les plus modestes.
Or en alternance des actions de la troupe du général Zod, tous bien caractérisés et aussi drôles que cruels (c’est connu, Terence Stamp joue très bien les intrus perturbateurs), la comédie romantique entre Lois, Clark et Superman met à nouveau au défi le héros de choisir d’avoir une vie ordinaire.
L’éjection de Marlon Brando (question de fric) étant finalement une bénédiction tant l’acteur n’avait de toute façon pas grand chose à faire du film… ainsi la Mère (Lara /Susannah York) prend la place de « Dieu le Père », dans un scénario on l’on mêle la recherche d’humanité avec la sexualité.
Jusqu’à ce qu’une confrontation avec une brute bien ordinaire lance le début des hostilités, ainsi que le sempiternel chemin de croix de Superman (littéralement, quand il doit revenir à la Forteresse à pieds) : être au service des autres, ça n’est pas compatible avec une vie d’amour exclusif. En tout cas pas à l’époque, où les scénaristes ne peuvent alors conjuguer Superman avec Vie de famille (à partir des années 90, ils y arriveront).
Il faudra se battre, et ça sera spectaculaire, explosif, vicieux (Superman est prêt à frapper Ursa, Zod comprend qu’il faut s’en prendre aux civils)… Même avec un manque de fluidité – les effets spéciaux commencent à atteindre leurs limites – c’est encore assez excitant d’avoir une bataille aérienne en pleine ville.
Déception par contre pour ce qui est de la place de Lex Luthor, réduite à celle d’un opportuniste lèche bottes d’aliens (scandaleux !), ayant un bol incroyable (rentrer fastoche dans la Forteresse de Solitude) ou juste avec une incroyable capacité de survie. Présent pour mieux voir Superman manipuler intelligemment Lex à la fin, un petit clin d’œil au premier film.
Mais pour lui comme pour la brute dans le restaurant Diner, il s’agira de donner une leçon à des types qui terrorisent les innocents, pas de se venger – disons que les kryptoniens sont maintenant prisonniers dans les tréfonds de la Forteresse.
Et le baiser final « amnésiant » peut être de la super hypnose (un vieux pouvoir dans les comics), ou être juste un mécanisme de défense kryptonien, tandis que qu’on y ajoute un chouïa de patriotisme… mais le sacrifice du grand amour, lui, reste. Dans les larmes d’une Lois qui comprend qu’elle ne peut pas partager l’homme qu’elle aime avec le reste du monde.
Bouleversant !
– « Superman 2: The Richard Donner Cut »…
Offrir au réalisateur original l’occasion de sortir sa version n’était pas une idée si pertinente que ça (et surtout trop assujettie aux fans)… parce que le résultat a beau nous offrir un autre film, celui-ci n’est pas si équilibré que ça.
Déjà parce qu’il n’avait pas été fini à l’époque, ce qui inclut donc également des séquences filmées par Richard Lester (que Donner refuse de nommer, ce qui n’est pas fair-play), en plus des scènes coupées, diffusées un peu partout et éparpillées dans le monde.
Et une autre scène est constituée de répétitions où Chris Reeve n’a pas du tout le même physique… ça fait un peu monstre de Frankenstein, mais heureusement ça n’est pas systématique.
C’est surtout un film pas du tout autonome, juste la deuxième partie du premier, qu’il faut absolument avoir vu pour tout comprendre. Avec toujours les mêmes raccourcis scénaristiques, dont certains s’éloignent maintenant encore plus de la logique inhérente à Superman.
Par exemple Lois qui utilise une arme à feu pour le piéger ? Trop radical et incohérent (il a bien des rayons x, qui lui permettent de repérer des munitions à blanc).
Ou bien la présence de Marlon Brando, alors qu’on sait qu’il s’en fichait de travailler sur ce film.
Ici le sexe n’a plus aucune importance, annulant toutes insinuations à propos du contrôle de la force – apparemment, il l’a déjà. Et il y a moins d’action et de destructions de la part des kryptoniens, donc on n’a plus de réflexion à propos des brutes.
Et si la destruction de la Forteresse, donc une séparation définitive avec l’héritage kryptonien (ça sera refait d’autres fois) semble audacieux, tout ça en fin de compte n’a aucune importance : cette fois l’utilisation du voyage dans le temps qui oblitère l’identité de Superman de la mémoire de Lois… mais en plus il annule tous les actes de Zod et cie, repartis dans la Zone Fantôme. Donc tout le film n’existe plus.
Non seulement Donner n’a pas compris Superman, s’évertuant à le rendre irresponsable, mais en plus il ne fait que confirmer que ce montage alternatif n’avait pas vocation à exister sur grand écran.
Bouclant la bouclant et revenant à la version cinéma, la seule qui compte, quels que soient les griefs qu’on lui trouvent.
Des fois, la version d’un auteur n’est pas la garantie d’une meilleure qualité.
– « Superman 3″…
Re Richard Lester, avec l’idée de présenter dès le début l’antagoniste du film, dans un générique audacieux « à ras du sol », et avec un enchaînement de gags émulant Jacques Tati…
Sauf que ce troisième volet sera d’abord un film de Richard Pryor, engagé à cause d’un opportunisme mal placé (il a dit à la télé qu’il aimait le film, point). Mais un Richard Pryor limité, avec pas de gros mots, et que des gaffes pataudes à son actif.
Ce doux dingue qui se découvre de supers capacités de piratage informatique, et accepte de commettre des infractions, c’est l’antagoniste quand-même, non ?
Non, ça sera plutôt Robert Vaughn, équivalent du Lex Luthor homme d’affaires, dans un scénario traitant des crises énergétiques et de ceux qui en profitent – thème encore pertinent avec les années. Pas mal en fin de compte, ses acolytes (une sœur affreuse et une pépée faussement bête) étant également amusants.
On a une continuation du thème de la dichotomie pour Superman, revenant au bercail à Smallville, sur la base de cette courte scène du premier film où il était incapable de s’intégrer au lycée.
À cause d’une kryptonite de synthèse, lointainement inspirée de la version rouge, cette fois c’est lui qui deviendra progressivement une brute, qu’il devra non seulement affronter mais aussi tuer. Le moment le plus mémorable du film certes, mais toujours dans une déconstruction du personnage, comme si sa transition des histoires 2D des comics vers la réalité devait passer aussi par l’égoïsme, le sexe ou la vie normale. En l’occurrence Lana Lang montrée comme une femme ordinaire, qui a vécu, divorcée avec un enfant – donc que Clark aurait pu avoir (bien que la biologie kryptonienne…).
Enfant qui représente aussi le parfait innocent, qui supplie le héros de guérir – il n’y aura pas vraiment une version sombre de Superman (pas eu le temps pour en arriver là), mais plutôt une version con et machiste, joué surtout comme un addict, et dont il existe aussi une autre version à Smallville – le pathétique Brad Wilson.
En exergue de l’intrigue il y aura un pan du scénario qui traitera du danger de l’excès de technologie, mais tout ça est à peine survolé… et même l’IA vient s’ajouter au dernier moment, peut-être inspiré de Brainiac (qui était présent dans le traitement original) et réglé grâce à un setup moyen.
Encore la routine et des raccourcis scénaristiques. Encore un simple épisode qu’on aurait pû juste avoir à la télé, capable de se passer de Lois Lane (comme de tous ceux qui ont trop soutenu Dick Donner), laquelle passe en coup de vent au début et à la fin, gâchant la possibilité d’un triangle amoureux avec Lana.
Si peu de moyens (Pryor qui raconte une intervention de Superman, le même qui affronte des missiles sur un jeu vidéo), ça donne des scènes épiques bien trop raccourcies, sans vigueur.
Toutefois, avec le recul, ça tient assez la route, il reste encore quelques bonnes qualités… tant qu’on détourne le regard quand Richard Pryor fait son numéro.
– « Superman 4″…
Fin de l’ère Salkind, les productions Cannon reprennent le flambeau et ça sera évidemment dramatique.
Sidney J. Furie, habitué aux Séries B jusqu’à la fin, ne fera pas de miracles alors qu’il y a de gros manques de moyens (ou des économies bien trop strictes) :
Effets spéciaux définitivement indigents, redondances avec les précédents films, par exemple des problèmes avec les pouvoirs, hélas sacrifiés aux montage (la vue d’un Clark vieilli et mourrant est saisissante, 8 ans avant l’accident de Christopher Reeve) et une aide venant encore du cristal kryptonien.
Et toujours la routine (générique, blague sur les transports, fin tout sourire) et des raccourcis scénaristiques.
Bref encore un épisode pas assez taillé pour le grand écran, mais avec le retour de personnages comme Lex, toujours truculent et bien plus efficace que par le Passé – créateur d’un surhomme artificiel, mélange de Musclor et Hulk, mettant salement en difficulté Superman partout sur Terre (on pense à la cruauté de Zod) et dans l’espace… où il y a un peu trop de bruit et d’oxygène.
Et anticipant sur Conner Kent (oui, il en quelque sorte le « fils » des deux). On a d’ailleurs failli avoir un androïde supplémentaire, inspiré de Bizarro, mais ça aurait été un ajout de débilités qui aurait alourdi le film – d’ailleurs chiche en gags, malgré la présence d’un Jon Cryer en précurseur de Scott Denfer.
Et enfin on a un triangle (enfin, un carré) amoureux, consistant à montrer Lacy Warfield/Mariel Hemingway en pincer pour Clark, tandis que Lois reste attachée à Superman – nous donnant une scène de double rendez-vous très inspirée du film « Le Jumeau » de Yves Robert.
Sans compter un amer rappel de l’amour impossible entre les deux journalistes, « sécurité kryptonienne » oblige.
On y ajoute aussi une mini intrigue sur la Presse sensationnaliste, qui permet de rendre enfin justice à Perry White même si la résolution se fera hors-champ (ça sera repris à l’identique dans « Batman Begins » avec Wayne Enterprise)… intrigue qui court tout le long d’une histoire où Superman se pose des questions sur l’utilité de sa présence sur Terre.
Commençant à Smallville pour solder quelques comptes, brûlant d’agir pour sauver un monde au bord d’une crise nucléaire, et de ceux qui s’en nourrissent – encore un thème qui se révèle pertinent avec le temps, même si le traitement est y est désespérément naïf. Passe encore un discours à l’ONU, c’est taillé pour le personnage… mais la lettre d’un petit nenfant et des gens qui applaudissent, c’est un peu facile.
Mais déjà le héros pense à voir au delà, dans d’autres mondes…
En fin de compte, la version de Christopher Reeve est peut-être celle d’un homme qui ne veut pas vraiment être Superman. Mais qui ne peut pas être autre chose, et doit à chaque film continuer à assumer le rôle.
La série « Smallville » s’en souviendra.
– « Supergirl »…
Dernière prod Salkind (si on ne compte pas la série tv « Superboy »), sortie avant le 4 mais pouvant aisément prendre place après, chronologiquement parlant – on entend une mention de Superman à la recherche d’une paix intergalactique.
Jeannot Szwarc (bon petit artisan, surtout à la télé et encore pas très loin de DC) réalisant ce qu’on peut encore considérer comme un épisode :
Pas de présentation, on a l’impression que ça s’adresse en priorité aux fans de comics (il y avait d’ailleurs des tests avec le costume de Supergirl d’époque, avec le bandeau rouge), malgré des détails scénaristiques qui n’ont rien à voir avec ça. Comme cette sorcière et son maître sortant de nulle part, et une Argonville qui ne correspond pas vraiment aux aventures papier – on ne nous racontera pas comment des kryptoniens ont pu s’échapper pour rejoindre un univers de poche.
Alors Kara déboule comme ça, connaissant son cousin et ses exploits sans l’avoir jamais vu ni même la Terre, mais arborant automatiquement son costume – elle est bonne la nanotechnologie kryptonienne.
Et Helen Slater s’y révèle gracieuse, pleine d’innocence, revendicatrice (passée son jolie ballet aérien dans la Nature, sa confrontation avec des agresseurs qui n’ont aucune excuse est assez brutale), aventureuse, en mission sauvetage pour sauver un monde secret, et avec un mentor plus artiste que scientifique comme Jor-El – Peter O’Toole étant comme Marlon Brando, icône des 60’s. Et avec lui, on se permettra même d’explorer la Zone Fantôme.
Pour Faye Dunaway en méchante Selena, là c’est la même logique que pour Gene Hackman, ces acteurs du Nouvel Hollywood (dont « Bonnie and Clyde »), mais au jeu toutefois moins grotesque. Bien qu’une grande partie de ses actes soient contrecarrés par Kara, et que l’un d’entre eux repose sur la soumission d’un banal love interest pour l’héroïne.
Jimmy est aussi là (toujours Marc McClure, plus exploité), une Lucy Lane pas canonique (puisque on a ici un film de lycée privé, pour filles), et toujours le côté « magique » mais cette fois au sens propre. On n’y traite pas de la vulnérabilité des kryptoniens, mais plutôt de son accession via une science ultra avancée.
L’occasion d’avoir enfin quelques monstres géants dans la franchise, impressionnants, puis décevants (l’un invisible, l’autre effrayant mais pas assez maîtrisé).
Les idées concernant les personnages sont exposées, mais pas construites peu à peu. Comme un petit film pour enfants, inoffensif.
Dommage que Christopher Reeve ait refusé d’y apparaître : la mélancolie est encore plus renforcée par le fait que cousin et cousine n’ait pas pu se retrouver, Kara ne faisant que passer sans avoir le temps de montrer à Clark ce qui reste de son peuple.
Mais Helen reste merveilleuse, et le moment où elle voit le poster du héros donne des frissons.
– « Superman Returns »…
Bryan Singer avait une idée concernant ce film, l’original ayant marqué son enfance : prendre en compte son absence au cinéma, et s’interroger ouvertement sur la pertinence du héros dans un monde évidemment post 11 Septembre – même si c’était déjà là en filigrane dans les autres films.
Pour mieux en faire une suite-hommage-remake, reprenant une par une les scènes emblématiques de 1978 mais en s’inspirant des blockbusters plus récents, jusqu’à faire du « Titanic » lors des scènes catastrophes à la fin.
Ignorant certains éléments précédents pour mieux prendre comme point d’ancrage le deuxième film – Martha est toujours vivante – le début du film ainsi que son prologue spatial (visible seulement sur le Net) sont néanmoins dans la continuité de ce qui a été dit dans le 4 (voyager dans la galaxie), ainsi que son absence sur Terre citée dans « Supergirl ». Disons que c’est une continuité élastique (on est en 2006, pas dans les années 80-90), qui fait un droit d’inventaire – inconscient ? – des anciens films, sans y être complètement assujetti.
Alors Brandon Routh reprend la cape, plus sombre, au S à la petitesse évocatrice, tout en y injectant une sensibilité encore plus « alien » au rôle, comme détaché de plus en plus de l’Humanité, son Clark Kent devenant carrément un portemanteau.
Mais Kate Bosworth est sûrement trop jeune et frêle pour Lois (surtout mère d’un enfant), et manquant beaucoup de pugnacité
Lex est introduit pathétiquement dans une scène lorgnant plus sur du Tim Burton – comme son Batman, il y aura un mélange d’ancien et de moderne dans le film. Et Kevin Spacey y est aussi poupon que Gene Hackman, un peu moins perruqué, entrant encore dans la Forteresse comme dans un moulin, faisant le clown avec ses éternels envies de territoires, pâtissant de sous-fifres idiots et/ou bizarrement muets. Mais son potentiel de dangerosité est bien mieux visible (l’acteur était bien dingo sur le tournage), et son plan est sadique.
Toujours le thème de Williams, toujours la routine (mais avec un générique plus énergique), Jimmy est un peu aux fraises, Perry White pas très probe, Eva Marie Saint en Martha parce que Marlon Brando (reconstitué) et donc « Sur les quais », il y a même un caméo de Noel Neill et Jack Larson ainsi qu’une référence à Action Comics #1…
Visuellement Rétro, et surtout magnifique. L’un des dernier blockbuster de super-héros avec cette qualité d’image, pas trop froide et lissée, faite pour le grand écran. Tout en n’étant pas très généreux niveau spectaculaire.
Son scénario étant composé de faux suspenses (l’identité de l’enfant, le rival trop sympa, les scènes de péripéties), bien peu dense, trop facilement rempli de comparaisons christiques… Pas un seul coup de poing dévastateur car aucun autre surhomme présent, tout ça alors que nous étions à l’ère post « Trilogie Matrix » et en plein dans les succès Marvel.
Certes on peut aussi prendre ça pour du bon Classicisme, et pour une critique des bellicismes, notamment quand un gangster assemble une énorme mitrailleuse, ne créant rien d’excitant…. puis met une balle dans l’œil de Superman, qui crée alors un plan aussi jouissif que simple.
Mais bon, c’est quand même un beau film dramatique et une conclusion satisfaisante à la franchise portée par Chris Reeve.
Ultra mélancolique, continuant à raconter l’histoire d’un homme qui ne voulait pas vraiment être Superman… tout comme ces acteurs (souvent transparents) et réalisateurs n’avaient pas non plus intérêts à être associés avec l’Homme d’Acier – presque tout ceux qui l’ont fait ont ensuite passé leur existence à vivoter, ou bien ont fait de très mauvais choix… et le générique de ce « Superman Returns » regorge d’acteurs maintenant très discrets, ainsi que de quelques parias.
Disons alors qu’avec ces scènes gracieuses de vol, de superbes compositions musicales originales de John Ottman et son final avec l’enfant qui vous serre autant le coeur que dans « La Vie est belle » de Capra, le résultat est de la belle ouvrage, et aura valu le coup.
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– « Le brio »…
Yvan Attal fait un sort aux victimes de discrimination dans un film qui tire sur tout ce qui bouge, vante la laïcité et l’art (roublard) de l’éloquence…
Ça reste un film sous-genre, celui des prodiges de banlieues poussés vers les sommets grâce à un mentor grincheux.
Souvent trop de répétitions dans l’utilisation de termes cruciaux, trop de facilités et pas toujours assez de bagout, ce qui enlève de la pertinence compte tenu du contexte.
Et Daniel Auteuil et Camélia Jordana sont à la limite de la caricature, mais s’en sortent suffisamment dans leurs numéros de duettistes qui ne peuvent s’empêcher de mettre les pieds dans le plat.
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– « À plein temps »…
Éric Gravel nous offre un survival et thriller urbain, dénonçant la pression folle du travail, la course à une vie meilleure (ou plus adaptée à ses compétences ), la débrouillardise qui mène au mensonges et trahisons, ainsi que la honte de ceux qui ne veulent pas passer pour des faibles.
Il est d’ailleurs surprenant que ça se passe sur une semaine et pas une journée, mais ça permet d’avoir le week-end en ligne de mire, alors que Laure Calamy s’obstine à maintenir un rythme de vie contraignant, devenu infernal et impossible (enfants, femme de chambre, prépa d’un entretien d’embauche crucial) maintenant qu’une grève des transports et des manifestations entre dans son équation.
L’actrice qui n’a peur de rien incarne ce personnage dont on ne sait pas vraiment tout, dont on n’a pas toutes les données jusqu’à ce que se révèlent quelques détails révélateurs quand on ne s’y attend pas – pourquoi pas de location de voiture ? quel est son budget ?
Très vite on comprend que les combines et les coups de chance sont un Piège, que ça ne peut pas durer longtemps, et que toutes les minutes gagnées peuvent être perdues au centuple à cause de mauvais choix. Le tout pulsant sur la musique superbe de Irène Drésel.
Jusqu’à une conclusion en forme de souffle, avec un manège représentant peut-être un cœur se remettant à battre… mais pas si rassurante si on y réfléchit bien.
Option cartésienne : rappelez-vous qu’il n’y a plus d’argent ni bouffe, ce qui veut dire ne plus mentir et demander ouvertement de l’aide avant de pouvoir toucher son salaire.
Option onirique et morbide : « le train est bel bien passé »… et tout ça n’est qu’un songe trop beau pour être vrai.
Un rôle de battante très humaine (comprendre : pas angélique) qui va coller à la peau de Calamy, laquelle en donnera encore d’autres variations.
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– « Looney Tunes : Daffy et Porky sauvent le monde »… Analyse au Bar précédent, le #292
Un film fou, tonique, mais sans grande plus-value artistique.
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– César 2025…
Ils n’ont pas trop marqué le coup pour le Cinquantième anniversaire.
À part la présence de Catherine Deneuve, malgré son aversion pour tout le côté kermesse, compétition et bons points pour faire plaisir.
Le palmarès lui donne raison sur ce dernier point, avec ce sempiternel équilibre entre donner une exposition aux grands succès – « Un petit truc en plus » et « En fanfare » ont droit à des sketchs, et pas besoin d’autre chose…
Plébiscites aux petits phénomènes sociopolitiques comme « L’Histoire de Souleymane » et « Vingt dieux »…
Un peu de Arty avec « La Zone d’intérêt »…
Films récompensés via des acteurs qui le méritent depuis un certain temps – et tant mieux puisque ce sont Karim Leklou et Hafsia Herzi…
Jacques Audiard, en terre conquise quoi qu’il arrive…
« Flow… » au sommet, et c’est toujours mérité…
Et puis il est quand-même fort ce Alain Chabat : le meilleur discours déconnant depuis des lustres.
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Lu :
– Iron Man et des réactions pas très commodes…
– La diaspora des X-Men crée de nouvelles menaces…
– Ghost Rider façon Hood, mais Johnny Blaze n’a pas dit son dernier mot…
– Deadpool et sa Ellie…
– Ultimate Spider-Man et Black Panther en pleine révélations et résistance..
– Le Crossover Blood Hunt fait intervenir les différents types de vampires marveliens…
– Fin de Jango Fett : Sur la piste de l’espoir perdu…
Un plan presque sans accrocs, pas très optimiste et montrant aussi les origines de Nakano Lash…
Superman Les origines : classique mais efficace.
Superman Americain Alien : très surprenant. On s’éloigne de l’origin-story connu pour s’intéresser sur 6 évènements en particulier. C’est rafraichissant avec quelques rencontres surprises. J’aime bien le proto-costume fait à partir du costume de Batman. Dommage qu’au final le récit soit court, ne faisant pas suite aux événements narrés (Batman) rendant la fin brutale. À se demander où ça menait ?
Succès mérité pour Anora et super content pour Flow.
J’ai vu l’Attachement que je n’imaginais pas apprécié autant.
Concernant EMILIA PEREZ, merci à l’actrice principale d’avoir tuée les récompenses…
Après, au delà de ce cas, le cinéma Français a une sacrée gueule depuis le Covid. Pas illogique de le voir être le seul en Europe à rivaliser avec les prod US.
@ Darkkane : Juste un point : avant même que l’on ne ressorte les propos de son actrice, Jacques Audiard avait déjà des petits soucis avec le public mexicain, qui ne s’est pas reconnu dans son film et lui a reproché un fantasme de sa société et du narcotrafic. Je n’en sais guère plus, mais ça se bagarrait déjà. Je n’en dis rien, mais il se peut aussi que ça ait joué dans le fait que le film soit peu récompensé. Si je me souviens bien, Audiard avait même dit qu’il était prêt à s’excuser s’il avait offensé le peuple mexicain, mais que voilà, son film était une fiction, qu’il n’avait pas ressenti le besoin de se documenter davantage, etc.
Osons aussi envisager l’hypothèse que récompenser systématiquement des films idéologiquement Okistes est peut-être terminé. Et enfin, osons l’hypothèse que les films récompensés sont peut-être tout simplement meilleurs. Bref, Emilia est peut-être un peu trop décalé, ou pas si bien foutu que ça.
J’ai l’impression que c’est un peu la même chose pour The Substance, un tas de gens semblant ne pas avoir tout compris. Après, bon, « un tas de gens », ça veut rien dire non plus, mais bon… J’ai tout de même cru comprendre que, pour beaucoup, cette substance n’en manquait pas et faisait davantage consensus. Après, « pour beaucoup », c’est comme pour « un tas de gens »…
PS : en même temps, les Oscars, c’est un peu fait sur ta position dans l’industrie, la façon dont tu es perçu par tes pairs, donc tes relations, et un bon plan de communication sur place, non ? Autrement dit, c’est un peu de la branlette… Les Césars, ça doit être pareil. Ce qui compte, c’est l’avis du public, et encore… mais à la fin de la journée, c’est ceux qui payent leur ticket qui font le succès ou l’échec d’un film. Regarde, par exemple, comme Captain Sam a été mal compris… XD.
Ça fait 30 ans que le cinéma espagnol se bouge aussi le cul.
En 2023 c’est un film d’heroïc fantasy qui a battu les records pour un film espagnols. Irati, un film en langie basque avec des sous titres castillans.
C’est vrai que la France depuis 2 ans essaye de renouer avec le grand cinéma populaire. Des adaptations de Dumas. Maintenant on attend celles de Vernes. il paraîtrait qu’un Vingt Mille Lieues sous les mers serait en préparation. Si c’est vrai. On va avancer. Il faudra aussi des adaptation de Gaston Leroux, l’inventeur du thriller chez nous.
Sans compter Sentinelles que l’oin attend depuis un petits moment.
Toutes pour une n’a pas été récompensé. C’est un scandale!
@LTH : Je sais que tu en avais parlé récemment mais pourquoi le film chinois Ne Zha 2 n’apparaît pas dans les classements box office de certains sites spécialisés alors que d’autres films chinois apparaissent ?
Et dire que je m’étais fait insulté quand j’expliquais ici même que Box Office Mojo avait des problèmes pour mettre à jour les chiffres des films non US (a l’époque c’était Monte Cristo)
Sûrement parce que tu es si agréable par ailleurs… Vraiment incompréhensible 😁
Ahahahahh. On devrait peut être arrêter de nourrir les trolls. Ça les encourages.
Mais si plus ils sont gros plus ils font du bruit quand ils tombent de haut
Ne Zha 2 est une vraie énigme. Je n’ai pas envie de tomber dans le complotisme comme El Gringalet mais ça pose des questions quand même.
@Garyus : Je suis même étonné que les films chinois ne soient pas encore primés dans certains festivals ou cérémonies de prix artistiques.
@Garyus : quel complotisme ?
Encore une fois tu vois en mes mots ce que tu veux voir.
Je ne fais qu’un constat, Box Office Mojo est difficilement a jour sur les films hors US, et ça ne s’arrange pas ses derniers temps…
Je n’insinue rien sur les raisons…
Il y a d’ailleurs une explication parfaitement « technique » la dedans, liée aux fait qu’ils ne récoltent pas directement les données des films non produits aux US et doivent donc s’en remettre a d’autres organismes, entraînant tout un processus.
Ils ne peuvent pas se permettre de publier des informations sans y être autorisés (même si elles sont publiques, aussi absurde cela paraisse) et quant a savoir pour quel raison ils n’obtiennent pas ce qu’il faut pour publier… Je l’ignore… Et ne fait aucune spéculation
C’est juste un constat, et c’est établi, qu’ils ont des soucis. Quel qu’en soit les raisons.
Et pour compléter la réponse d’El Gringo, le site est moins bien mis à jour depuis le rachat par Amazon (y a d’ailleurs une discussion sur le sujet qui vient de commencer sur Reddit : https://www.reddit.com/r/boxoffice/comments/1j2mkj4/why_ne_zha_2_data_is_no_longer_available_in_mojo/). On peut aussi se dire qu’on est face à un changement de paradigme : dans quelques années, il est possible que le top 10 mondial soit en grande partie composé de films chinois… donc que faire ? Classement commun ? Classement séparé ?
Merci pour vos réponses. Box-Office Mojo n’est toujours pas à jour sur ce qui semble être le plus gros succès d’un film d’animation jusqu’ici.
Comme d’habitude, les américains sont centrés sur eux-mêmes.
Ils oublient la mondialisation et Hollywood ne détiendra plus longtemps le monopole du blockbuster mondial.
Quand les grosses productions chinoises, coréennes, japonaises ou indiennes seront traduites, doublées et distribuées, ça risque de leur faire un choc.
SnK, l’Attaque des Titans. Quoi de mieux en livre, série, jeux et films ces dix dernières années? (et je suis gentil sur dix années).
La plus grande salle chez moi, comble. Là où on était à peine dix pour Captain Sam.
Et un silence d’or du début à la fin.
On sous-estime le grand public. Il sait faire la part entre le bon grain et l’ivraie.
Quelle chance mon cinéma ne l’a pas programmé finalement
J’étais trop déçu je me faisais une joie.
Oui tu es gentil pour les dix années car pour moi c’est peut-être ever
Je ne me lasserai jamais d’en parler et de l’analyser
Un orgasme visuel.
@LTH; toi qui aime temps toutes les histoires de timelines, de prises de tête temporelles. Regarde cette œuvre. C’est impossible que tu n’aimes pas. Même les plus réfractaires aux mangas sont à genoux devant SnK .
Sinon tu peux revoir Captain Sam 🤣
Je sais bien, c’est clairement la série qui sera ma prio… le jour où ma pile à lire/à voir aura drastiquement baissée. ^^
La fin divise pas mal quand même… Alors de là à dire impossible que LTH n’aime pas c’est un pari. Mais bon, jusqu’à la fin de la saison 3 c’est clair qu’il y a un gros consensus pour dire que c’est insane. Je me rappelle encore la fin de Shiganshina j’étais à genoux devant ma TV
Alors qu’en réalité c’est à partir de ce moment que l’histoire prend toute sa profondeur…
Mais enfin oui, la toute fin de la saison 3,
SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS
cette scène présentant les héros devant l’océan, reste une de mes scènes préférée, pas loin derrière les retrouvailles d’Eren et Reiner à Mahr. ^^
« La fin divise pas mal »… Regarde la scène post-gen alors, elle est faite pour toi! Best scene post gen ever ^^
@ Garyus
Je l’ai vue tu te doutes bien.
Pour moi de toute façon même avant cette scène post générique qui n’a été rajoutée que pour contenter la masse (mais ce fut encore un échec), cette œuvre était intestable.
J’ai écrit de nombreux papiers dessus si ça t’intéresse tu sais où les trouver
@Archer
Carrément d’accord avec toi c’est en saison 4 que toute l’épaisseur du récit prend place. Avec le paradigme sur « il n’y a pas de bons et de méchants » dans une guerre. Mais ça a perdu pas mal de monde en route trop habitués au manichéisme.
Pour la fin de saison 3 je parlais plutôt du passage combat titan bestial et qui faut-il sauver avec le sérum. J’étais sur le cul.
@Ayorsaint
Moi ça m’intéresse mais je sais pas où les trouver ! Un petit indice ? ^^
Concernant la saison 3, effectivement, ces passages sont géniaux également. Bon tout l’arc de Shiganshina est top de toute façon.
@Archer
je suis rédacteur sur le site Fulguropop
Tu tapes Fulguranime SNK ou Fulguranime attaque des titans sur google et tu trouveras ça 😉
Il y a des analyses de la fin et de certaines saisons ainsi qu’un petit dossier sur l’animé et le manga en général
Vous avez lu le manga toi et Garyus ? Je vous conseille si vous avez l’occasion
Ok Ayor, je me mets ça de côté, merci !
J’ai lu le manga oui évidemment ! J’ai découvert l’anime peu de temps après la fin de la saison 1 et j’ai immédiatement embrayé sur le manga pour connaître la suite. Je l’ai ensuite suivi au rythme de parution.
Sacrée évolution au niveau du dessin d’ailleurs ! C’est assez ouf de comparer les premières et dernières planches.
Oui j’avais fait un edit dans mon article global justement où je taillais un peu Isayama pour ses dessins. J’avais lu les 10 premiers tomes uniquement et c’était passable.
Mais par la suite que ce soit au niveau du trait ou de la mise en page, il a fait des progrès de ouf.
Il a d’ailleurs avoué dans une interview s’être inspiré de l’animé. Donnant donnant… Et c’est les lecteurs/spectateurs qui sont les gagnants
Non je n’ai pas lu le manga car ayant commencé avec l’anime, je voulais absolument voir la fin sur ce média.
Mais il serait temps de remédier à cela et de chercher une belle édition.
Pareil Garyus : salle comble et gros silence du début à la fin. Moi qui craignais que ce soit le bordel ! 😂
Après, concernant le grand public qui saurait trier le bon grain de l’ivraie je serais moins catégorique. Je vois beaucoup trop de gens en kiff devant cette énorme fraude qu’est Dragon Ball Daima 😂
C’est vrai que les salles étaient pleines ce weekend, mais le film est sorti sur deux séances seulement dans tout le pays. Donc tous les fans se sont concentrés sur les mêmes séances. M’enfin bon, au-delà de ce film, le succès populaire de SnK me semble indéniable de toute façon. C’est clairement l’un des animes les plus populaires de tous les temps.
@Archer: Il restera moins populaire que le big three ou que les dieux du genre comme One Piece et évidemment Dragon Ball mais il restera à jamais culte dans la mémoire de tous parce que tellement différent, tellement plus profond.
Sinon c’est sûr que le système de diffusion a joué pour remplir les salles. Ca va peut-être faire réfléchir les diffuseurs: Mettre plus de films asiatiques qui cartonnent ou mettre moins de séances pour les films US qui bident?
Pour Dragon Ball Daima, difficile de mesurer son succès. Peut-être sur Nielsen ou Samba TV?
Il faut dire que ces mangas/animes fleuves sont restés « à l’affiche » bien plus longtemps aussi. Mais ouais, si on combine sa popularité et les débats enragés autour des plot holes / incohérences des derniers chapitres c’est sûr que SnK va encore faire parler pendant longtemps.
Godzilla Minus One avait eu droit au même traitement lors de sa première sortie chez nous. Puis face à son succès il était sorti dans un mode de diffusion classique quelques semaines plus tard. J’imagine que le fait qu’il allait être présenté à plusieurs cérémonies a dû beaucoup jouer, donc je pense pas qu’un film comme SnK aura droit aux mêmes faveurs. Mais en tout cas c’est un mode de diffusion moins risqué qui nous permet de voir des films qu’on ne pourrait pas voir au ciné autrement, donc c’est du win-win.
Je semi-trollais pour Daima. Je pense vraiment que c’est une atrocité mais je suis pas convaincu que les fans soient si nombreux que ça. Ils font probablement juste beaucoup de bruit sur X. ^^
Il semblerait qu’une frange d’irréductibles arrive à apprécier Daima effectivement.
Pour moi c’est du Dragon Ball façon Gulli. Seule sa technique quasi irréprochable le sauve.
Pitié, laisse-nous oublier Daima. Il n’y a que les fans de figurines qui sont contents, ou ceux qui résument DB à des transformations et rien d’autre.
Cet anime a été une déception immense. J’étais pourtant parmi les premiers défenseurs du projet, qui me plaisait jusqu’au combat contre le Tamagami 3, et que j’ai vu s’enfoncer dans une médiocrité sans nom à mesure que ça avançait…
@Fab
Moi je suis fan de figurines mais je t’assure que Daima est une daube sans nom. C’est pas ça qui me fera acheter une fig !
Jusqu’au Tamagami 3 tu es gentil. Au bout de quatre épisodes la messe était dite selon moi. Ce fameux combat a juste ravivé la flamme pour une semaine avant que le rideau tombe définitivement
OMG vous avez été persévérants ! J’ai pas pu aller au-delà de l’épisode 2…
Le projet sentait la douille dès son annonce. Ca ressemblait trop à DBGT (qu’ils ont finalement admis avoir voulu refaire avec Daima… LOL), le rajeunissement des personnages, la soi-disant implication de Toriyama sur le projet…
Concernant ce dernier point, je crois pas une seconde qu’il se soit impliqué sérieusement là-dessus. Mais si c’était le cas c’est quand même inouï d’être aussi légendaire et de terminer sa carrière (et sa vie !) sur un étron pareil.
Bref. La licence Dragon Ball n’a pas fini d’être milked. Curieux de voir quelle prochaine infamie ils vont oser nous pondre…
@ Archer
Comme toi je ne crois pas que Toriyama ai eu une grosse implication là dedans
Il a pris son billet c’est tout
De toute façon d’une part il a dit et répété que DB il n’en pouvait plus
Et d’autre part, il n’a rien pondu de fou depuis
A la rigueur on peut imaginer que si c’est bien lui qui a fait le scénar de Daima c’était un gros fuck à tous ceux qui ne voient que par DB et qui ne connaissent rien au reste de son oeuvre. Il faut savoir qu’il n’a jamais vraiment adoré faire DB ce n’était pas sa came. A part peut-être l’arc Pilaf. Mais sinon il a toujours eu son senpai (éditeur) pour lui dire comment et quoi mettre dedans
On est à des années lumière d’un Oda dont One Piece est le petit bébé chéri
Et malgré tout Toriyama restera le meilleur… c’est ça le génie!
@Ayorsaint
C’est assez triste n’empêche, d’imaginer Toriyama bosser toutes ces années sur une œuvre qui le faisait royalement chier.
Après je trouve vraiment pas que ce soit le meilleur pour ma part. Il restera sûrement l’auteur de manga le plus populaire pendant des décennies mais, perso, si j’adore DB parce que ça fait partie de mon enfance, je trouve cette œuvre assez moyenne dans l’ensemble. Disons que ça ne raconte pas grand chose quoi. Les dessins sont assez simplistes même si je leur reconnais quand même une grande lisibilité (ce qui est loin d’être toujours le cas dans les mangas plus récents, genre Jujutsu Kaisen ou Kimetsu no Yaiba 😞). Je trouve que la plus grande qualité de Toriyama se trouve dans son « lay out » (j’ai oublié le terme français pour désigner l’organisation des cases sur une page de BD).
Mais bon, à côté il y a des gens comme Kentaro Miura quoi…
Justement il reste le meilleur selon moi en termes de lisibilité et de lay out ainsi que pour rendre une page de manga vivante au niveau des mouvements. Même Miura est en dessous sur ce point. Mais Miura poutre tout le monde sur tant d’autres points je te l’accorde sans sourciller.
On peut aussi mettre en avant le char design de Toriyama reconnaissable entre mille et mondialement connu et reconnu même par des non initiés. C’est une grande force.
Niveau histoire c’est clair que DB c’est pas fifou. Mais c’est au niveau de son rythme et de son intensité qu’il se démarque clairement. Je parle ici du manga tu l’auras compris vu que l’anime avec son format fleuve est aujourd’hui une purge. A la rigueur kai se laisse encore regarder, tout juste
« Il semblerait qu’une frange d’irréductibles arrive à apprécier Daima effectivement.
Pour moi c’est du Dragon Ball façon Gulli. Seule sa technique quasi irréprochable le sauve. »
Après ayorsaint le publique connait souvent pas grand chose en dehors des titres populaire(usffit de voir le succès de dragon ball super), Garyus me donne cette impression quand il parle de SNK en manga tellement différent et plus profond. Cela ne manque pas ce genre de titres, en anime on a été gâté dans les années 2000 d’ailleurs. Vu sa fin catastrophique pas sur que l’œuvre va garder sa popularité éternellement, mais bon le publique qui a vécu sa hype du moment se fait souvent avoir. C’est comme cette histoire de Big 3, un terme inventé pour 3 mangas à rallonge qui pendant 2 ans ont été au top des ventes du shonen jump, ouais je dis bien deux ans car quand on va regarder les ventes Bleach la majorité du temps était pas troisième, Naruto a aussi mit très longtemps à arrivé second. Ironiquement c’est quand ils sont devenus moyen voir mauvais qu’ils sont au top des ventes et leur grande longévité qui a fait qu’ils sont resté dans les mémoires.
Ironiquement aussi comme souvent avec les oueuvres ultra populaire comme le big 3, SNK, SAO etc bah le publique qui connait beaucoup de titres accroche beaucoup moins à ces œuvres qui sont pensés pour plaire aux noobs qui découvre le média. Sans oublier le fait qu’elles se cassent souvent la gueule rapidement, du coup les gens vont mettre dans leur top dans ce public averti plus facilement des Hunter x Hunter, FMA Brotherhood etc qu’un death note, snk, naruto qui se sont cassé la gueule en cours de route.
D’ailleurs comme je le disais ce qui hype une génération finit parfois par disparaitre progressivement, Code Geass qui était l’un des animes de sa décennie a vu un publique plus critique arrivé alors qu’a son époque on ne voyait presque des critiques positives. Bleach était condamné à disparaitre progressivement je pense, avant son retour en anime les gens en parlaient plus vraiment, je me demande si cette suite va vraiment relancer le truc. Naruto ils ont vite enchainé avec une suite pour éviter que le manga disparaisse des mémoires, mais je pense que lui a plus d’arguments pour plaire aux moins de 12 ans qu’un bleach même s’il reste cringe pour un adulte.
Bon après il y a aussi des irréductibles comme Dragon Ball qui reste indétrônable, on parle de Big 3 mais on a tendance à oublier Yu-Gi-Oh qui est devenu une licence ultra rentable. Par contre ouais à côté les saints seiya, hokuto no ken, Touch(et adachi misturu en général malheureusement), Dragon Quest Dai(bon l’arrêt de l’anime à l’époque avait fait que cela restait niche chez nous), city hunter bah même si tout le monde les connait de nom ils ont tendance à rebuter les nouvelles générations. Après le gros point faible chez nous c’est que les chaines tv ne diffusent pas les animes jap, du coup le passage de flambeau n’a plus trop lieu avec les vieux animes.
Comparer SnK et SAO, quelle indignité…
Angyo
Que tu n’aies pas aimé la fin de SNK car ça ne correspondait pas à tes attentes je veux bien le lire mais dire que ça s’est cassé la gueule c’est abusé ou alors tu n’as pas tout compris ce qui est possible tant c’est complexe
Ensuite tu dis que Hunter (que j’adule attention) ne s’est pas cassé la gueule et pour cause : ce n’est pas fini CQFD
Enfin tu compares SNK à l’incomparable… et ça c’est à la limite de la mauvaise foi
« SnK, l’Attaque des Titans. Quoi de mieux en livre, série, jeux et films ces dix dernières années? (et je suis gentil sur dix années). »
Rien que manga j’ai une grosse liste pour toi tout aussi bon voir meilleur, après forcément niveau genre cela n’a parfois rien à voir mais bon
Ajin
Altaïr(très soius-estimé)
Blue Giant
Dans le sens du vent( a lire absolument)
Darwin’s incident
Dead Dead Demon’s Dededede Destruction
Dédale(un coup de cœur en 2 tomes)
Dimension W
Gannibal
Insomniaques
L’enfant et le maudit
L’Ère des Cristaux
La Lame du Samurai
Le Bateau de Thésée
Le Chat qui rendait l’homme heureux
Les Héros de la Galaxie(bon adaptation d’un roman connu chez nous grâce à son adaptation anime)
Les promeneuses de l’apocalypse
Made in Abyss
Magus of the Library
March comes in like a lion
Medalist
One-Punch Man
Oshi no Ko
Run to Heaven(tome 1 sortie l’année dernière et c’est très prometteur)
Shine
Silver Wolf Blood Bone
Space Brothers
Talentless
Trillion Game(il mériterait bien plus de succès)
Dude One Punch Man « aussi bon voire meilleur » que SnK ? WTF ???
J’ai failli répondre ça et puis j’ai abdiqué 😉
ayorsaint complexe SNK ? C’est un peu abusé de dire ça, c’est comme vos histoires de c’est pas manichéen c’est pour ça que cela n’a pas été autant apprécié, c’est bidon cet argument non seulement on s’en fout que cela ne puisse pas l’être mais en plus c’est super manichéen pour moi. Déjà que c’était mal construit avec cette histoire de nazis rendant simpliste la confrontation, mais après le grand terrassement plus manichéen tu meurs.
Spoiler Spoiler Spoiler Spoiler Spoiler Spoiler Spoiler Spoiler Spoiler Spoiler Spoiler Spoiler Spoiler Spoiler Spoiler Spoiler
On a droit à une histoire en mode avengers, l’ancien groupe de proches d’Eren sont les grands justiciers, ils mettent un terme à leur aversion mutuel pour s’unir, cela se passe bien trop facilement tout ça… De l’autre côté tu as Eren qui va faire le grand terrassement, mais tu sais qu’il y a quelque chose qui cloche et tu espères un super retournement de situation pour sauver cette dernière partie. Raté la raison est stupide, on a un Eren pleurnichard qui dit ne pas pouvoir faire autrement car Ymir ne lui laisse aucun choix, c’est donc un pion et d’un coup il a des sentiments amoureux pour Mikasa alors qu’il la traite avec indifférence tout le long du manga. La raison d’Ymir pour obliger Eren à faire ça ? Voir Mikasa qui est une femme soumise à son homme qui se retourne contre elle, ce qui donnera à la force à Ymir de se retourner contre son homme à elle après 2000 ans à souffrir. Car non voir en rêve cette scène de l’avenir cela ne lui suffit pas à Ymir, sacrifier les 2/3 de l’humanité elle s’en fout aussi… En quoi ce n’est pas Manichéen ? Ymir joue la grosse salope, et Eren une « victime » qui ne peut pas s’opposer à elle. Le pire c’est les mahrs sauvé par quelques rares eldiens finissent par arrêter de jouer les nazis… Mouais un mec raciste va pas arrêter de l’être car sauver par un étranger, les mauvais étranger ce sont les autres, il y a plein de racistes amis avec des noirs, arabes etc
Cela n’a rien de complexe ou non manichéen. C’est con car je trouvais la saison 1 moyenne à cause de tout les clichés stupides mal utilisé à ce moment là, j’ai commencé à adorer à la saison 2 et ait adoré la saison 3 même si les grosses découvertes comme titan = humains ou que le père vient d’une ville plus évolué on l’avait compris dés la saison 1, on est habitué à ce genre de révélations. Mais j’avais bien aimé le passé du père assez tragique, je ne pensais pas par contre qu’ils vivaient sur une petite île et que le reste du monde allait normalement sans problème de titans xd La saison 4 je trouve le début sympa sans plus, puis une fois le terrassement cela se casse la gueule.
Ta réponse me conforte dans l’idée que je me faisais d’être pris à parti par toi dans des commentaires. Je te remercie de m’avoir éclairé sur ce point mais je n’en doutais pas beaucoup… Ça m’avait pas manqué… Donc comme je l’ai dit à Flo une fois et à l’autre idiot du village tu peux éviter de venir répondre à mes commentaires dorénavant
Merci bien
Archer bonne réponse, je suis d’accords sur presque tout,donc tu as peut être raison le mot manichéen est mal utilisé de ma part. Je devrai dire un déroulement trop simpliste car l’auteur en a décidé ainsi ?
Sinon un peu de respect pour OPM, compare pas ça à antman mais à avengers 1. Donc ouais ce serait ridicule de dire qu’avengers ne vaut pas Inception, ce sont deux films complètement différent. De même, bien que je trouve Dragon Ball supérieure à SNK encore une fois objectivement on peut pas dire que l’un est supérieur à l’autre car trop différent. Pourquoi un truc profond serait donc meilleur ? Surtout que Dragon Ball est tellement qualitatif, depuis 20 ans on vient faire la chasse aux oeuvres simples et on tente de mettre sur un piédestal les oeuvres qui tentent de développer leur univers où personnages. Sauf que si beaucoup de neketsus ont fait ce choix c’est car ils étaient incapables d’égaler Toryama sur son propre terrain et ont donc choisi un autre style de neketsus. Cela manque des neketsus de ce genre aujourd’hui.
Sinon je suis parfaitement d’accords si j’étais née à une autre époque je ne serai pas le même, pareil dans un autre pays. On est le produit de notre société, et je trouve aussi que les personnages ont prit conscience que ce n’était pas un camp gentil contre les méchants. Faudrait être bête pour ne pas l’avoir vu dès la fin de la saison 3, rien que Reiner et ces problèmes mentaux l’avais bien montré.
Mais bon il se répète l’auteur, comme avec la petite endoctrinée qui prend conscience de la propagande qu’elle a subit à son tour. A part pour le côté émotionnel cela n’a pas apporté beaucoup, car on savait déjà tout ça. Je trouve aussi que c’est trop facile à partir de la période avengers où ils réunissent tous, oui il y a quelques prises de bec mais rien de bien méchant, car tout le monde sait que l’auteur camp c’est pas mauvais. Quel mot convient donc pour ça ? Trop facile ? Trop gentillet ? D’ailleurs
spoiler spoiler spoiler spoiler spoiler spoiler
Dès le grand terrassement plus vraiment de soucis du côté des marhs, Eren ayant buté les méchants. Car oui il y avait des méchants en face ne l’oublions pas, des putains de racistes et nazis qui maltraitaient les eldiens, on les a bien vu dans SNK qu’il y en avait pas mal dans l’armé. Mais Eren a réglé tout ça, donc pas de dilemme moral de ce côté là pour nos eldiens à arrêter Eren, faut avouer que ce serait cocasse d’arrêter Eren pour voir ensuite leur ville natale ensuite détruite… Non vraiment cette dernière partie est trop facile pour eux, quand aux eldiens qui suivent Eren on a eu aucun développement et tout est arrivé d’un coup. On ne peut pas dire que ce soit profond, tout est rush. Ah j’ai trouvé c’est nian nian à partir de là, tout est beau, le pouvoir de l’amitié et l’héroïsme surmontent tout les obstacles, même le frère d’Eren parvient d’un coup à les aider… Le final ? Ouais à l’échelle du monde la haine persiste, mais bon les gens qu’ils ont sauvé qu’il n’y en a aucun qui continuent à avoir un regard de colère et de haine. Genre tu as hais toute ta vie les eldiens et d’un coup certains te sauvent d’un eldiens qui a tué les 2/3 de l’humanité tu vas pas mal les regarder ? La petite juste avant montrait justement qu’il faut plus qu’un simple acte pour changer, c’est bien trop facile ici.
Je ne suis pas d’accords sinon que c’est juste une liste de trucs que je n’ai pas aimé, c’est une question de cohérence sur certains trucs dont je parlais, ainsi que de complexité de l’oeuvre et de narration parfois facilité, je ne comprends pas ce baclage mais c’est comme ça. Plein de trucs sont allés trop vite et ou les explications ne suffisaient pas, parfois lui ce sont mes goûts mais tu ne peux pas rejeter tout ce dont tu n’es pas d’accords avec juste car une partie ce n’est pas le cas. J’ai lu un tas de mangas, je sais voir quand un auteur rush son histoire et ne prends plus le temps de mettre en place un truc, créant aussi un tas d’incohérences comme la famille royale. Après 2000 ans qu’il reste que quelques personnes qui ont du sang royal… Il y a eu pas mal de facilités scénaristiques
ayorsaint ah oui, décidément ma première impression était la bonne sur toi. Un guignol il y de sa personne, je me suis contenté de reprendre les mêmes mots que tu as utilisé contre moi et voilà que tu vois ça comme une agression que je dis que tu as eu une lecture superficielle de l’œuvre. Mais on est d’accords tu t’es montré très désagréable dès le début. Moi ? Je suis un casse pied c’est un fait, surtout que malheureusement ici mon avis a tendance à aller à contre sens sur les œuvres populaires. Je manque parfois de tact mais comme tu peux le voir avec Archer, je sais me reprendre quand la personne est capable de monter que j’ai torr sur un aspect, comme ma mauvaise utilisation du mot manichéen. Je suis parfois désagréable mais mais le débat c’est le meilleur truc que j’ai trouvé pour progresser sur ma compréhension d’un sujet, contrairement à toi qui t’es contenté de me prend de haut et le dire indirectement que j’étais un crétin qui n’avait rien compris à la grande profondeur du manga que tu as adoré jusqu’à la fin. C’est littéralement ça, tu me sors l’argument nazi cela n’a rien à voir, je te dis que non sous l’Allemagne nazis il n’y avait pas que des connards racistes(qu’on trouve aussi en pagaille dans l’armé mahr le père d’Eren peut en témoigner), tu esquives en prenant de haut en disant qu’on peut tout aussi bien parler de philosophie…
Écoute Angyo justement en reprenant pile poil les mêmes mots que moi ça faisait genre j’ai envie de tourner en rond dans la conversation et prendre l’autre pour un c..
Si je me suis trompé je m’en excuse
Ceci dit ta propension comme tu le dis à dénigrer ou critiquer des œuvres cultes et à aller à contre courant peut te faire passer pour un casse pied effectivement. Que tu es peut-être d’ailleurs mais dans le doute reçois mes excuses
Je déteste passer pour quelqu’un hautain c’est juste que tu m’as fait cette impression en n’acceptant pas nos avis sur SNK. Car pour moi cette fin justement sa force réside dans le nombre assez conséquent d’interprétations qu’on peut en avoir. C’est cette pluralité qui fait la force de l’oeuvre et que certains ne voient pas. Pour le coup tu en fais partie. Et c’est en cela que je pense que c’est toi qui a survolé l’oeuvre. Puisque tu dis vouloir du débat pour avancer je me permets de te proposer d’aller lire mes articles que j’ai plus haut donné à Archer 😉
PS par contre tu dis ne pas aimer les oeuvres grand public la plupart du temps et aller à contre courant et tu dis du bien de dragon ball. C’est pas contradictoire mais c’est étonnant car rares sont ceux justement qui savent voir en dragon ball autre chose que la lecture premier degré combats bourrins et blagues sous la ceinture.
ayorsaint ah mais je suis un casse pied, je l’affirme. Je me montre désagréable en étant à chaud, puis je retombe quand en face cela argumente bien sur les raisons qu’il affectionne x ou y. J’étais irrité de cette exagération de Garyus, il y a tant d’œuvres de qualité que je suis même incapable de faire un top 3 manga de ces 5 dernières années… En ce qui te concerne vu que tu m’avais prit de haut, sans argumenter ouai j’ai finit par mettre fin à la discussion en reprenant tes mots. Au passage j’aime un certains nombre d’œuvres grands publique, juste que généralement les trucs hype aujourd’hui bah c’est rarement le cas.
Je viens d’allez voir ton article, bon cela a mal commencé en affirmant qu’une de tes théories était un fait sur la nature des discussions d’Eren. Elles ont lieu en ce qui me concerne, mais elles ne sont pas physique évidemment.
SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER SPOILER
Détenant le pouvoir royal, il peut avoir ce type de discussion avec n’importe quel eldien dans son esprit, puis il lui a enlevé ce souvenir pour lui redonner au bon moment. Pour moi les fans tentent de combler les failles du manga dans cette dernière partie, ce sont de belles théories mais ce ne sont que des théories. On peut tout aussi bien avoir eu un auteur qui en avait marre, a rush la dernière partie et fait du fanservice. Mais j’irai revoir-relire l’oeuvre avec tes théories en tête pour me faire un second avis, peut être que cela passera mieux car même si je ne partage pour l’instant pas ton avis je trouve que cela permet d’améliorer cette fin.
Angyo
Sans rancune
Tu as le droit de ne pas être d’accord avec moi évidemment
Merci d’avoir pris le temps de me lire
Ce ne sont pas MES théories mais plutôt une synthèse de ce que j’ai pensé en lisant la fin et de tout ce que j’ai lu et entendu par la suite.
Il me semble que ce que j’ai écrit est le plus proche de ce que Isayama a sans doute voulu faire mais lui seul le sait. Je pense qu’il a voulu que le doute soit semé de toute façon.
Quand aux conversations oui elles ont eu lieu mais pas physiquement c’est ce que je voulais dire tu vois mais ma maîtrise de la langue française étant ce qu’elle est je me suis mal fait comprendre
@Angyo
Bon déjà j’ai beaucoup apprécié que tu te remettes en question, je tenais à le dire. C’est très agréable, merci.
Tu demandes pourquoi un truc profond serait meilleur, je précise que par meilleur j’entends « qualitativement » et non en termes de goûts. Ma réponse est simple : pour la même raison qu’une fugue de Bach est meilleure que n’importe quel tube de Maître Gims : parce que c’est beaucoup plus difficile à concevoir et demande une plus grande maîtrise technique. Après on peut préférer le second, d’ailleurs moi-même il y a des tas de morceaux commerciaux que j’apprécie plus que certains concertos classiques high level, mais je me leurre pas sur la différence de niveau entre les deux.
Je vais probablement oublier pas mal de points que tu as soulevés, je ne sais pas si c’est un bug ou pas mais tes réponses n’apparaissent pas toujours sous mes messages, donc c’est difficile de remonter le fil de notre convo… Mais je voulais revenir sur ce que je t’ai dit plus tôt : le fait que ta liste d’arguments soit totalement subjective. J’ai relu tes arguments avec attention en me disant que je m’étais peut-être trompé. Je dois persister et signer mais je vais argumenter évidemment.
Prenons par exemple ce que tu dis concernant le rassemblement des héros que tu juges trop rapide et facile. Rapide ou facile, c’est ton impression. Rien ne permet de dire objectivement que là ça va trop vite ou que là c’est trop facile. Ca dépend de la perception de chacun. C’est donc entièrement subjectif.
Tes propos concernant Ymir et Eren, c’est pareil, c’est ton impression. Et je la partage en grande partie je dois dire, mais c’est pas un critère de qualité ça. C’est juste notre ressenti.
La famille royale et leur peu de descendants, c’est pas une incohérence. Ca peut paraître peu probable, je te l’accorde, mais c’est pas impossible, donc c’est pas incohérent. D’autant plus qu’on sait que les Eldiens ont subi de très lourdes pertes pendant la guerre avant d’aller se réfugier sur leur île, donc ils ont peut-être été décimés en grande partie. On n’en sait rien en fait. Mais « on ne sait pas » ne veut pas dire « c’est pas cohérent ».
Et évidemment je suis absolument pas d’accord sur le fait que tu qualifies les Mahr de « méchants ». Je suis même assez surpris vu que tu étais d’accord avec moi sur le sujet des nazis… Eux aussi ne sont que des humains victimes d’embrigadement et dominés par la peur d’être décimés par des titans de plusieurs mètres de haut. C’est montré dans le manga en fait, qu’ils essaient d’aller vers les eldiens mais que le moindre doute les ramène à la peur et donc à la haine. Et si à la fin on ne voit que des visages apaisés, c’est peut-être parce que quand tu viens de passer à un cheveux de te faire piétiner par des géants tu es submergé par le bonheur d’être en vie. Tu calcules probablement même pas tes voisins dans une telle situation. Mais rien ne permet de dire que 3 heures plus tard ils ne retrouvent pas leurs craintes racistes. Là encore, on n’en sait rien. Tu t’es mis en tête que soudainement ils n’étaient plus racistes, mais tout ce qu’on voit factuellement c’est le soulagement de ces gens à un instant T.
Bref, je m’arrête là, je pense que tu as saisi l’idée.
Bonne fin de journée à toi.
@Archer pour la réunion, c’est l’un des points ou on peut dire en effet que ce sont mes gouts que je n’aime pas ce rush. Par contre Ymir et Eren c’est pas pareil, tu dis justement trouvé que les œuvres plus profondes sont plus qualitatifs donc tu es censé le comprendre ici que c’est tellement simpliste que cela sort comme une raison sortie vite fait pour justifier le comportement d’Ymir.
Pour sa descendance après 2000 ans, justement le fait que les eldiens aient été mit dans des camps et ait vu leur population réduite ne fait qu’augmenter la consanguinité, donc le sang d’ymir a du se propager chez une majorité d’eldiens. Suffit de voir en France côté lignée, ils avaient pour beaucoup du sang royal dans l’aristocratie, alors si on rajoute tout les batards née de femmes du peuple… C’était pas peu probable qu’ils soient si peu nombreux, c’est impossible si aucune raison n’est donné, comme une natalité faible(raté on l’a vu pendant la cérémonie sur l’île), donc la seule raison possible pour moi est qu’Ymir a fait quelque chose à un moment donné.
Pour les Mahr ils restent la faction qui opprime, je ne parlais pas de la population en elle même qui pareil vont craindre le pouvoir autoritaire. Sous l’Allemagne nazie fallait pas le crier sur les toits que tu n’étais pas antisémites j’imagine… Je parlais des soldats, qui pour beaucoup on l’a vu était était des gros batards bien endoctrinés se comportant comme des nazis. Reiner et les autres étaient traités comme de la merde, on peut prendre du recul sur leur comportement avec l’histoire d’endoctrinement mais on ne peut pas non plus accepter celui si quand il revient à tuer, maltraité une population. Ils sont surveillés, battus à mort parfois dans l’indifférence total, maltraité de manière générale… D’ailleurs les eldiens ne sont pas maltraité comme ça dans d’autres pays comme on l’a vu avec ceux qui les aident. Il y a une volonté du pouvoir en place de maintenir à tout les niveaux cette maltraitance, le petit soldat y contribue à son échelle. Pour la population bonne remarque, leur visage de soulagement ne veut pas dire que leur racisme part, mais la scène est clairement orienté dans l’idée hé vous avez pas honte ils viennent de vous sauver, puis on enchaine dans le manga avec l’histoires des héros de l’humanité.
Au passage sur l’histoire d’œuvre profonde plus compliqué à réaliser, oui et non. Plus c’est simple et plus tu dois savoir raconter beaucoup en quelques scènes et dialogues. C’est pour ça que Dragon Ball continue à intéresser, Toryama était un génie et il y en avait peu capable de faire une histoire simple captivante. L’un des autres mangakas qui en sont capable c’est Adachi Mitsuru, capable avec ces dessins de transmettre beaucoup au lecteur sans aucun dialogue, ou il y a plusieurs interprétations possible. Comme je le disais si fin 90 les mangakas sont partis dans un autre sens pour les neketus, tentant de développer leurs personnages et l’univers de leur manga c’est car il restait indétrônable dans ce domaine Toryama. C’est loin d’être facile de faire ça, suffit de voir Disney avec leurs films qui font des remakes des films de leur grande époque étant incapable de reproduire leurs exploits passés, pourtant c’était des films simples. Puis on ne parle pas de bouquins de philo, d’histoire ou je ne sais quoi encore, globalement les univers de manga même des seinen sont pas non plus si recherchés ou profonds. C’est rare que cela soit le cas et SNK ne fait pas parti du lot.
@Angyo
C’est pas parce que dans l’histoire quelques éléments sont « simplistes » (je suis pas d’accord avec l’emploi de ce mot ici mais passons) que la totalité de l’histoire est simpliste.
« C’était pas peu probable qu’ils soient si peu nombreux, c’est impossible si aucune raison n’est donné »
Cette phrase est un non-sens total. Si une raison peut expliquer ça alors ce n’est pas impossible, par définition.
J’avais bien compris de quels Mahr tu parlais et je maintiens mot pour mot ce que j’ai dit. D’ailleurs tu dis toi-même qu’ils sont endoctrinés, donc victimes de la propagande qu’on leur a servie. Et je n’ai à aucun moment parlé d’accepter leur comportement, je ne vois pas ce que ça vient faire ici. J’ai dit que l’emploi du mot « méchant » n’avait rien à faire ici.
« mais la scène est clairement orienté dans l’idée hé vous avez pas honte ils viennent de vous sauver »
Ca encore une fois c’est ton impression. Et puis, tu dis qu’on enchaine sur l’histoire des héros de l’humanité comme si ça effaçait tout… Mais relis le chapitre : à aucun moment on ne les voit se prosterner devant les Eldiens qui les ont sauvés. Ils se réjouissent d’être en vie quelques instants, puis la tension revient immédiatement et ils sont sur le point de se mettre sur la gueule à nouveau, Armin les arrête en déclarant avoir vaincu Eren, et on repart immédiatement sur le fait que la paix n’a pas pu être instaurée.
« Plus c’est simple et plus tu dois savoir raconter beaucoup en quelques scènes et dialogues. »
Justement. Raconter beaucoup en peu de temps/place/dialogue, c’est complexe. Mais ça raconte presque rien Dragon Ball. Donc on est pas du tout dans ce que tu décris là.
Et puis tu peux pas avoir passé autant de temps à nous dire que telle et telle œuvre mainstream sont pas terribles, et me dire maintenant que pour captiver les gens il faut de la qualité. Si ces œuvres sont mainstream c’est qu’elles captivent les gens. Or tu sais pertinemment que tout ce qui est mainstream n’est pas bon. Le succès de Dragon Ball il est dû en grande partie au fait que ça fait partie des premiers mangas qu’on a découverts et qu’on l’a découvert étant gosses, alors la nostalgie joue. Si ça sortait maintenant ça n’aurait pas du tout le même succès.
Au passage, la plupart des films d’animation Disney/Pixar ont largement plus de fond que Dragon Ball.
Au fait, d’où vient l’info selon laquelle les mangakas auraient changé de direction car incapables d’égaler Toriyama ?
J’ai pas parlé d’univers recherchés. J’ai parlé d’histoires complexes. C’est pas pareil. Dans SNK beaucoup de twists changent la façon dont on voit les événements précédents. Ca narrativement c’est complexe.
Oui Archer aussi bon, le truc c’est qu’ils sont totalement différents. C’est comme si tu disais que SNK c’est mieux que Dragon Ball car plus réaliste xd Après comme SNK le manga avec l’association de monstre s’est un peu cassé la gueule.
C’est Garyus qui a commencé la comparaison avec l’incomparable en sortant qu’il n’y pas mieux que SNK ces dix dernières années niveau histoire, en plus il ne se contente pas des mangas mais inclus aussi les films, séries, jeux… Il a nettement exagéré,il y a plein de trucs tout aussi qualitatif, et même mieux écrit sur la longueur. Au passage j’avais une seconde liste mais sur le site elle faisait buguer le message qui n’était plus posté. C’est dire le nombre de mangas que j’estime aussi bon que SNK saison 2 et 3.
A ce que je vois tu es resté sur la lecture et l’approche superficielle de l’oeuvre.
Je me doute que tu vas mal le prendre mais c’est pourtant ce que tu as fait comme pas mal d’autres
Rien qu’en parlant de nazis on voit que tu es tombé dans le panneau dressé par isayama
Mal le prendre non, cela me fait rire. Oui ils se sont comportés en nazis c’est indéniable, on parle d’une sous-population qui n’a pas les mêmes droits et cloisonné dans des zones. C’est toi qui est trop gentil, ce n’est pas parce qu’ils ont une meilleur justification à tes yeux qu’Hitler avec les juifs qu’ils ne se comportent pas mal envers eux, désolé mais que leurs ancêtres se soient mal comporter avec les pouvoirs qu’ils possédaient sur les titans ce n’est pas une bonne justification de les traiter comme ça.
Je ne suis pas resté sur une approche superficielle, c’est toi qui doit avoir un mauvais recul sur l’Allemagne nazi, les vrais racistes étaient pas aussi nombreux que ça même si la propagande réalisé fait que cela restait élevé, ça plus l’époque ou de base tu voyais pas d’un bon œil les pays étrangers. On rappel que les français lors de la première guerre mondiale y sont allés au début de la guerre la fleur au fusil pour aller tuer des allemands pour se venger de la précédente défaite de la France.
Il n’y a pas de tomber dans le panneau d’isayama, le mec n’est pas un génie et s’est reposé sur un tas de clichés du genre, on connait tous son inspiration pour la fin de snk. Il était loin de tendre des pièges, comme je le disais plusieurs de ces révélations étaient éventés dés le début de l’œuvre, le moment ou il a le mieux utilisé ces clichés je l’ai dit c’était pour moi lors de la seconde et troisième saison. Faut dire aussi qu’il y avait encore un adulte aux commandes, Erwin étant le seule personnage que j’avais beaucoup aimé dans snk, même si j’ai bien aimé comment est devenu Historia, bon elle disparait totalement dans la dernière saison xd
On parle de pop culture Angyo et toi tu fais des thèses.
Du coup tu compares l’incomparable…
Mais si tu veux on peut disserter aussi sur l’allégorie de la caverne ou l’apologie de Socrate
Ceci dit on sera loin du compte
Ta réponse me conforte dans l’idée que tu as survolé l’œuvre et lui donne une profondeur bien plus grande qu’elle ne l’a
@Angyo
Que les propos de Garyus soient exagérés, je te l’accorde. Mais ta comparaison l’est tout autant. Ca raconte rien One Punch Man. T’es en train de comparer Antman 2 avec Inception, et quand on te dit que c’est abusé tu réponds « oui c’est aussi bon c’est juste pas pareil ». Lol.
(J’aime beaucoup OPM hein, mais faut être sérieux deux secondes).
Ah et j’affirme que SnK est BIEN meilleur que Dragon Ball, mais pas parce que ce serait plus réaliste (ce qui serait un argument éclaté. Depuis quand le réalisme est un critère de qualité pour une fiction ? xD). Il est bien meilleur notamment parce que plus profond (pas dur en même temps, DB ça ne raconte quasi rien), la caractérisation des personnages plus fine, et parce que sa narration est sophistiquée (tu vas pas être d’accord avec tout ça, mais c’est un fait). Et le fait qu’il existe quelques plot holes que je reconnais volontiers ne suffit pas à éclipser toutes ses qualités.
Tout le reste dans ta liste c’est des trucs que t’as pas aimé. Pas des critères de qualité.
SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS SPOILERS
Je suis d’accord avec ton parallèle avec les nazis par contre. Ca me paraît d’ailleurs évident que c’était l’inspiration d’Isayama. Mais je vois pas en quoi ça rendrait le manga manichéen.
Le manichéisme, c’est avoir des méchants qui font le mal parce qu’ils aiment être méchants, et des gentils qui font le bien parce que c’est pas gentil d’être méchant. SnK n’est pas manichéen. Ses personnages font le mal en étant persuadés de faire le bien. Et à un moment ils s’en rendent compte. Et ça crée des dissonances cognitives. Et ils se remettent en question. Et parfois ils se retrouvent confrontés à des situations de mal nécessaire, ce qui est discutable évidemment, et qui est justement discuté !
Les nazis n’étaient pas des méchants qui faisaient le mal parce qu’ils étaient méchants (pas même tonton Adolf, si horribles furent ses actes). C’était des êtres humains nourris à la haine et à la peur, dans un contexte historique très particulier. Tu vas pas aimer ce que je vais dire là, mais si t’étais né dans le même pays et dans le même contexte t’aurais probablement développé la même haine/peur, et t’aurais sûrement validé (ou au moins suivi) les ordres du régime. Et ça Isayama il l’a bien compris. Et ce qu’il propose ici c’est un scénario dans lequel il offre à ces personnages l’occasion de se rencontrer et de se connaître, parce que c’est comme ça qu’on fait parfois disparaître la peur de l’autre. Quand on t’a raconté toute ta vie que ces gens étaient des démons malfaisants, et qu’en les côtoyant tu te rends compte que c’est des gens normaux, voire même généreux au poitn de prendre des risques pour te sauver la vie (coucou Gabi !), certains ont l’ouverture d’esprit nécessaire à remettre en question ce qu’on leur a inculqué. Peu en seraient capables je pense, mais c’est possible.
Je pourrais être d’accord avec ton reproche si soudainement la totalité de la population devenait bisounours, sauf que c’est pas ça qu’il se passe. Jusqu’à la fin les autres personnages sont prêts à se mettre sur le gueule. Même quand ils semblent tomber d’accord la tension est là et le conflit finit par resurgir, ce qui montre bien à quel point cette entente est sur le fil du rasoir. Et au final la paix n’est jamais réellement mise en place dans cette histoire, justement parce que l’auteur a conscience que cette réconciliation n’est pas réaliste à l’échelle de nations. Mais elle l’est à l’échelle d’un petit groupe par contre. Surtout quand certains ont été sauvés par d’autres, et encore plus quand ils ont un ennemi commun.
Bref, si tu vois pas que SnK n’est pas manichéen tu ne sais simplement pas ce qu’est le manichéisme, désolé de te le dire. C’est une simple question de définition en fait.
Ta réponse me conforte dans l’idée que je me faisais d’être pris à parti par toi dans des commentaires. Je te remercie de m’avoir éclairé sur ce point mais je n’en doutais pas beaucoup… Ça m’avait pas manqué… Donc comme je l’ai dit à Flo une fois et à l’autre idiot du village tu peux éviter de venir répondre à mes commentaires dorénavant
Merci bien
@Angyo: J’ai dit que SnK était tellement plus profond QUE le Big Three ou One Piece et DB. Pas que c’était le plus profond des mangas.
Pour ton histoire de classement, c’est une affaire de goût. Tu en as bien trop mis pour que j’en essaie et malheureusement tu as mis dans ta liste One Punch Man (dont j’ai adoré la première saison).
Comment tu veux être crédible? La comparaison d’Archer sur Ant-Man 2 et Inception est plutôt bonne même si OPM est plus du niveau d’un bon MCU que cette daube d’Ant-Man.
Personnellement, je mets SnK dans les oeuvres toutes catégories confondues qui m’ont le plus marquées. J’aurais bien mis Interstellar, Inception ou Mass Effect 3 mais on a passé les dix ans.
Il y a peut-être des mangas, des films, des séries ou des livres que je mettrais au dessus et que je n’ai pas encore pu lire, voir ou jouer mais comme je suis un généraliste de la pop culture, je n’ai pas le temps de tout faire.
Par contre, je suis preneur de conseils d’oeuvres dans le genre de SnK mais pas une vingtaine de titres , hein et soyez sérieux pas du One Punch Man 😂😂😂
PS: La scène post générique du film de SnK est faite pour toi! Enfin pour les fans comme nous tous on va dire.
@Garyus ok, bon bah je me suis emporté sur une phrase ambigu je pensais que tu parlais des mangas en général quand tu disais plus profond. D’ailleurs dans la liste que tu trouves longues, il y a de tout dont des trucs juste très cool à mes yeux c’est dire xd
Sinon si tu cherches des mangas à lire à part, marquant, d’excellente qualité je dirai Dans le sens du vent(rien à voir avec snk mais tu verra sensationnel), L’Ère des Cristaux(ça part dans un sens que je n’aime pas sur la seconde partie mais normalement les fans de snk vont adoré vu les interprétations et références spirituelle), Dédale(un coup de cœur rafraichissant en 2 tomes), Les Héros de la Galaxie(bon adaptation d’un roman connu chez nous grâce à son adaptation anime donc on est pas dans les dernières années si tu vas voir le vielle anime), Made in Abyss(attention auteur assez tordu mais je te conseille l’anime qui est marquant)
En plus vieux tu as le Nouvel Angyo Onshi, vampire Chronicles(manga suspense avec des secrets à découvrir), X Clamp(anime au combien tragique)
@Angyo: Pas de soucis 😉
Merci pour les suggestions. Je lis peu de mangas (faute de temps et surtout de place) mais je vais jeter un œil si je les vois.
Tu as rien en anime?
Sinon le seul titre que je connais c’est X, évidemment, que j’avais beaucoup aimé à l’époque.
Made in abyss c’est en anime, L’Ère des Cristaux a une saison en cgi mais toujours pas la saison 2.
Les Héros de la Galaxie il y a un vielle anime que tout le monde recommande et une version plus récente en cours de route que les fans du premier anime sont pas fan, le character design n’ayant rien à voir. Je lis le manga et pas encore regardé l’anime donc je ne peux te conseiller, l’anime plus moderne sera mieux pour l’action mais le vieux a beaucoup de charme pour mettre en avant l’aspect stratégique des batailles et la confrontation entre personnages.
Donc regarde ces trois là tu pourrai retrouver cette hype que tu cherches avec des combats, rebondissements et secrets.
Sinon en classique niveau anime dont tu as du voir une partie d’entre eux on a bien sur des Code Geass, Gundam Seed, Cowboy Bebob, Hunter x hunter, fma brotherhood, ghost is the shell stand alone complex, Gungrave, Hikaru no Go, Lady Oscar – Versaille no Bara, Touch(théo ou la batte de la victoire)
En moins connu Terra e(faut que je le revois quelle claque à l’époque) , Gankutsuou – Le Comte De Monte Cristo(un français doit regarder cette adaptation), Heat Guy J
C’est pas facile de conseiller quand on ne connait pas les animes vu par la personne et qui cherche à rester généraliste ou voir seulement quelques pépites.
C’est noté merci!
Oui dans ta dernière liste, j’ai quasiment tout vu, Lady Oscar étant resté la première place depuis toujours avant SnK. J’attends le nouveau film d’ailleurs de pied ferme en espérant une sortie dans nos salles.
Gundam Seed, j’avais pas accroché au contraire Gundam 00 que j’ai adoré pour son propos politique tellement fort.
FMA Brotherhood faut que je m’y remette. Je n’ai vu que le premier épisode mais j’avais beaucoup aimé.
Mickey 17 je suis intéressé, j’irai le voir à la fête du cinéma. Première sortie cinéma cette année !
Excellent film.
J’ai terminé Spiderman Miles Morales sur PC et attaqué du coup Spiderman 2. Toujours la même sensation d’immersion parfaite dans la peau du/des personnage(s). L’intro de Spiderman 2 est terrible avec ce combat contre l’homme Sable! La première rencontre avec l’un des grands méchants du jeu est aussi impressionnante, vraiment cinématographique. Puis quel plaisir cette maniabilité aux petits oignons! Bref j’ai adoré le premier, un peu moins Miles Morales car pas assez de gros méchants iconiques, mais le 2 m’a déjà laissé sur le cul en 3h de jeu.
https://www.comicsblog.fr/49881-Powerpuff__le_trailer_du_reboot_en_images_reeelles_avortee_des_Super_Nanas_pour_la_CW_fuite_sur_la_toile
… ça semblait une bonne idée d’humaniser ces personnages typiquement caricaturaux.
Vu Mickey 17, pas dingue. La première moitié est géniale, l’autre est d’un ennui terrible.
Très déçu de Mickey 17 … Bong nous a habitué à bien mieux. Le film est assez décousu, souvent surjoué, et plusieurs intrigues ne mènent à rien.
– « Mickey 17 »
Mickey imprimé 3D ? Il faut que tu respires…
Car c’est la panique : Bong Joon-ho s’est fait happé par la machine, comme Chaplin dans « Les Temps Modernes » (cette référence n’est pas fortuite). Certes, pas par l’usine à rêves pour petits et grands, lesquels ne viennent pas en salle pour se faire peur. Mais celle pour les plus âgés, qui viennent pour être étonnés et bousculés… quitte à suivre à un programme également balisé pour arriver à ce résultat.
On devrait le savoir depuis le temps, mêmes les œuvres artistiques possèdent des codes reproductibles.
À cause de ça, on comprend un peu comment l’auteur a fini par choisir de faire l’adaptation cinématographique du roman Mickey 7 de Edward Ashton, sorte de succédané sur le chouette « Moon » de Duncan Jones : quelle fût donc la raison du succès occidental de « Parasite », mis à part le fait que ça soit un film à la mise en scène et à l’interprétation splendides ? Parce que c’était aussi un film très évident, pas du tout cryptique, voilà pourquoi (ces deux familles de sitcoms américaines – l’une cucul et l’autre bordélique – qui sont l’arbre qui cache la forêt des miséreux).
Et quelles furent les conséquences des récompenses historiques que le film a récolté ? Des ponts d’or de la part des studios américains, pour encourager Bong Joon-ho à…
Refaire la même chose.
Tandis qu’une série « Parasite » sur HBO met du temps à se monter (suite ? remake ? variation ?), la Warner continue à jouer les mécènes à gros budget qui se donnent une bonne conscience artistique… alors qu’ils ne savent plus comment le faire, qu’ils ne peuvent pas créer de la véritable subversion alors qu’ils sont eux-mêmes une grosse entreprise en quête de résultats tangibles – demandez donc aux Wachowski, à Nolan ou à Todd Phillips.
En gros « venez refaire « Snowpiercer » chez nous (pendant que se fait une nouvelle adaptation à la télé)… C’est à dire de la SF écolo, anticapitalo, neigeo, ça sera pas comme avec les Weinstein, vous aurez plein de sous, des stars et vous pourrez même mettre du « Okja » dedans ! »… sachant que « Snowpiercer » dans sa version complète était sorti sans problème dans le reste du monde, alors qu’aux USA il sera longtemps coupé au montage et nanti d’une voix off.
« Faites un bel objet d’auteur qui fasse la fierté du cinéma américain »… et qui sera d’ailleurs raconté entièrement en voix off. Légèrement en décalage cette voix traînante de Robert Pattinson, donnant l’impression d’avoir un personnage qui se fiche de ce qui lui arrive, qui a de toute façon laissé tomber. Et dont le premier acte à l’écran est de refaire le fameux regard face caméra à la Song Kang-ho… mais en le plaçant justement au début, est-ce un signe qu’on va avoir un retournement du cinéma de Bong ?
Pas vraiment, c’est toujours une comédie sarcastique et cartoonesque (l’imprimante organique, qui se comporte littéralement comme une vieille imprimante papier). C’est juste que là, il n’y a pas une seule direction précise, ou même une petite poignée… il y en a Plein disponibles.
Et, drame du « spectateur chevronné qui aime extrapoler sur les détails narratifs parce que quand-même c’est un gros film Et un auteur « , Bong n’en fait rien :
Mickey est cloné à volonté, sacrifiant littéralement son corps pour l’intérêt du collectif ? Pas de quoi en faire un Jésus Christ pour autant. Tout au plus un équivalent de Basile, le Disciple de la bande-dessinée Léonard.
Cette Gemma qui le briefe (Holliday Grainger), et qui éveille en lui le souvenir tragique d’une mère sans visage mais à l’odeur et aux cheveux similaires ? Aucun rapport, on ne pousse pas le scénario vers une complexité telle qu’on verrait des clones planqués partout. C’est pas « Orphan Black ».
Tiens justement, ils sont où les autres Remplaçables ? Pourquoi il n’y a que Mickey dans le vaisseau et la colonie, puisque nos leaders tordus sont loin du gouvernement terrestre et peuvent en profiter pour avoir plus de mains d’oeuvre kamikazes/cobayes ?
On dirait que beaucoup de choses ont été coupées, pour rester centré sur une trame plus simple, donc accessible pour un public tout de même large… et permettre donc de se rentabiliser. L’entreprise avant tout (raté).
Mais derrière, on voit bien les grosses ficelles, les mêmes qu’on retrouve dans des blockbusters essayant d’avoir une allure un peu plus classieuse – engager des actrices françaises par exemple…
Bon ben Anna Mouglalis fait la « voix » d’une grosse bestiole, et Anamaria Vartolomei (parce qu’on a bien aimé « L’Événement ») ajoute encore plus de confusion en étant un personnage secondaire a priori gay, puis se plaçant comme peut-être la vraie héroïne romantique principale, adepte d’amour libre, rebelle… puis plus du tout, c’était juste un porte-flingue. Avoir des personnages féminins importants, comme dans ce film (il y en a beaucoup, comme la petite scientifique par exemple), ça implique de savoir aussi les écrire.
Plus problématique encore, le fait de céder toute latitude aux acteurs, de les laisser en rond libre, expérimenter, et oublier ainsi de densifier son montage pour mieux faire avancer l’histoire. D’où des tas de scènes qui tirent en longueur, qui ressemblent à des séquences-sketch qui ne sont même pas drôles, s’enchaînant sans que la composition de l’une permette d’arriver naturellement à la suivante.
C’est aller trop loin dans les ruptures de ton, là. Comme si ce qu’il manquait à ce film, c’est l’homogénéité d’un casting coréen, permettant de faire passer les situations les plus improbables.
Alors Robert Pattinson nous fait son numéro familier de tête à claques benêt, qu’on peut difficilement prendre en pitié à chaque fois qu’il se fait marcher sur les pieds… pendant que son double est encore plus irritable, avec son agressivité très artificielle (il ne fait pas énormément de mal autour de lui).
Pire encore, le film semble avoir été conçu comme une charge naïve pro démocrate, qui anticipait peut-être une victoire de Kamala Harris à l’époque de sa conception (c’est vers elle que tend le personnage – très protecteur mais balourde – de Naomi Ackie)…
Et faisant l’erreur catastrophique de caser une énième parodie de Trump, Hollywood n’ayant toujours pas compris, depuis le temps, que les populistes sont (consciemment ?) devenus leurs propres caricatures, désamorçant donc toutes récupérations moqueuses et critiques. Pour mieux les dénoncer, il faut retrancher une part de grotesque, les traiter maintenant au premier degré, de manière glaciale.
Surtout avec des cabotins reconnus comme Mark Ruffalo et Toni Collette, sortes d’époux Ceaușescu, montrés continuellement en surrégime… on n’a pas nécessairement envie de voir ça sur grand écran, alors qu’on l’a déjà sur le petit, et dans la réalité, celle qui peut faire vraiment mal. La nuance n’est pas assez présente, à part lors des ultimes scènes de chacun des deux, les meilleures de toutes (des confrontations existentielles). Trop tard à ce moment là, et même le fourbe que joue Steven Yeun restera pathétique et bien peu complexe…
Résultat : Donald 1 / Mickey 0
Quel était le projet de Bong Joon-ho (seul scénariste), au final ? Peut-être mêler Buster Keaton, son énergie slapstick et romantique, au côté clown et humaniste de Charlie Chaplin (voilà). Pas une franche réussite, la mise en scène ne bénéficiant même pas de compositions renversantes… Par exemple une scène d’étouffement dégoûtant, pendant un repas non moins, aurait méritée d’être filmée avec plus de distance pour mieux utiliser l’espace théâtral à disposition.
Quant à la métaphore des employés sacrifiables, elle est écrite en grosses lettres mais toutefois bien résumée dans le prologue…
La critique du colonialisme idem (pourquoi donner le nom de Nilfheim à cette planète, et ne pas alors évoquer les brutaux conquérants vikings ?)…
Les considérations sur l’identité, le libre-arbitre, l’immortalité, l’éthique génétique, n’ont rien d’originales…
Comme la moitié du temps chez Bong Joon-ho, la morale est plutôt optimiste malgré l’amertume (et malgré une scène onirique, censée représenter un avertissement, mais semblant plaquée dans le script à la va-vite)…
Et l’antispécisme est difficilement applicable avec la forme de vie autochtone de cette planète : gros cloportes à la gestuelle superbe, sortis d’un Miyazaki, finalement inoffensifs, à l’empathie incertaine (on mutile un bébé quand-même) et Jamais impressionnants et effrayants, en plus – ils font des bruits mignons, ils sont tout en rondeur, ils sont aussi patauds que les humains… pas d’ambiguïté pour eux non plus.
Alors après « Captain America : Brave New World », et juste avant le dernier « Blanche-Neige », est-ce qu’on vient de voir un autre gros film qui s’est « couché », de peur de vexer certaines sensibilités ? Parce que ce n’est pas avec quelques scènes crues (un peu de sale, de sang, de sexe, de gros mots débités de façon puérile) qu’on risque d’avoir un brûlot qui pirate les grands studios. C’est peut-être même l’inverse, Bong s’étant ainsi fait « parasiter » par la Warner, ou bien par l’ambiance angoissante du moment…
En fait, l’éternel débonnaire Mickey 17, c’est peut-être lui : engagé par une grosse firme pour tester des trucs, qui ne devraient surtout profiter qu’à l’entreprise… et le cynique Mickey 18, c’est ce qu’il aimerait être : quelqu’un qui peut vraiment cracher dans la soupe – mais dans les deux cas, ça ne va jamais suffisamment loin.
Car il y avait là une bonne occasion pour envoyer se faire voir l’humanité entière, pour les idioties dont les plus cupides sont capables, et surtout pour ceux qui les ont laissé faire. Dans un grand cri de fureur, et tant pis pour ceux que ça gêne. N’est-ce pas plutôt de ça qu’on devrait avoir besoin, en ce moment !?
Mais bon, après tout, Bong Joon-ho l’a déjà fait dans « Snowpiercer » (son « Mickey 18 »). Et dans l’œuvre d’un auteur, chaque opus peut être une répétition, avec ses variations plus ou moins fortes. Pas très forte ici, en l’occurrence.
À revoir peut-être, pour y détecter des choses plus pertinentes grâce au recul.
Au moins, y avait pas de Paul et Mickey là dedans…