Le bar de Galactus #320 : The Conjuring – L’heure du jugement ~ Downton Abbey III – Le grand final

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Un énorme démarrage plus tard (187 millions), The Conjuring : L’heure du jugement sort enfin en France ! Rendez-vous compte : à l’international (104 millions), cette ‘modeste’ production horrifique a fait plus que Thunderbolts* (86.2 millions), Captain America : Brand New World (92.4 millions), Superman (95 millions) et Les 4 Fantastiques : Premiers pas (99.1 millions). Mercredi, Patrick Wilson et Vera Farmiga vont donc vivre leur ultime dossier Warren. Y a-t-il des fans du CCU initié par James Wan dans la salle ? Plus reposant pour les nerfs, Downton Abbey se conclura le même jour avec un troisième film, Downton Abbey III : Le grand final. Mine de rien, une série qui arrive à se transformer en trilogie à succès, ce n’est pas un mince exploit ! Alors, qu’avez-vous vu/lu/bu en cette période de reprise ? (Pour ma part, Gagner la guerre de Jean-Philippe Jaworski.) A vos claviers et belle semaine à tous !

Alors qu’ils espéraient une nouvelle vie, Ed et Lorraine Warren se voient impliqués dans une dernière enquête…qu’ils n’auraient jamais dû accepter. Dans la maison de la famille Smurl, un mal ancien les attend. Un ennemi qu’ils croyaient à jamais enfoui… Découvrez comment les Warren ont affronté le cas le plus maléfique de leur carrière, inspiré de faits réels qui ont terrorisé l’Amérique.

10 COMMENTAIRES

  1. Je suis pas particulièrement fan de Conjuring. Mais ma femme oui. Typical nana qui écoute des podcasts horrible sur des tueurs en série avant de s’endormir. Aha

    Donc oui, je vais surement faire un passage en salle pour le voir. J’aime beaucoup les deux premiers malgré tout. Même si je préfère largement les sinister.

    Mon weekend a surtout été occupé avec le zevent en fond. Un rendez vous annuel que je ne loupe jamais. Donc félicitations a eux et aux donneurs, aux hommes de l’ombre, aux équipes techniques et aux associations pour le travail de fond.

    L’épisode 3 de peacemaker. Évidemment. Ou j’ai écris sous le post en question.

    Bonne semaine boss, et a toutes et a tous.

    • C’est bien Conjuring? Les films d’horreur c’est vraiment pas ma tasse de thé. C’est comme beaucoup de films comiques, ça n’atteint pas son but sur moi. Je ne ressens jamais d’angoisse ou de frissons. Cette série de films a-t-elle d’autres qualités?

      • J’aime pas les films d’horreurs. Même j’aime plutôt bien ce qu’on a vu ces derniers temps côté auteur.
        Les Conjuring font quand même parti du haut du panier. Ne serait ce que le le casting.
        Mais comme je l’ai dit. Je leur préfère sinister.

        Sans parler des spin-off. Tu devrais essayer de regarder les deux premiers de ces deux licences. Tu verras bien si ça te plaît.

      • @Garyus : autant je n’ai jamais (enfin très très rarement) d’angoisse ou de frissons devant un film d’horreur, autant j’adore en regarder. De tout le ConjuringUniverse je te conseillerai uniquement les deux premiers Conjuring si tu veux tenter et parce que, à mon sens, ce sont les deux plus angoissants. (Je viens de lire le com de Benj’ qui va dans le même sens ^^)

        En film d’horreur très efficace (entre le malaise et le sursaut), je conseille Oddity que j’ai découvert il y a peu (me semble que j’en parlais dans le Bar de la semaine dernière) !

  2. La conjuration des milords – c’est sûr que les films horrifiques ont eu beaucoup de succès cet Été, par rapport aux blockbusters d’action habituels.

    Vu :

    — Suite des adaptations DC/Vertigo…

    – Fin de l’intégrale de « Sweet Tooth »…
    Une des plus belles réussites sous Netflix, analyses complètes des trois saisons sur les pages dédiées :

    lestoilesheroiques.fr/2021/05/le-bar-de-galactus-97-sweet-tooth.html

    lestoilesheroiques.fr/2023/04/le-bar-de-galactus-196-sweet-tooth-peter-pan-wendy-thomas-bergersen.html

    lestoilesheroiques.fr/2024/06/le-bar-de-galactus-254-bad-boys-ride-or-die-sweet-tooth.html

    – « DMZ »…
    Démolition Manhattan

    L’adaptation du comic-book de Brian Wood, variation sur les cités-prisons des films de John Carpenter dans une Amérique tellement interventionniste qu’elle a ramené la guerre chez elle, va essayer de retenir l’essentiel de l’œuvre originelle tout en s’attachant à un point de vue restreint. Comme une variation et une sorte de complément au comic, sans le personnage ronchon, faussement cool et poissard de Matthew Roth, subissant les évènements plutôt que les rapportant – ce qui est toujours rasoir quand il s’agit d’un journaliste, obligé d’être neutre ou bien alors de passer de l’autre côté de la barrière (et normalement, on n’en revient pas).
    Finis les looks caricaturaux et improbablement inamovibles (la dégaine de skateur au nez coupé de Roth), avec comme protagoniste principale un personnage en partie similaire à Zee Hernandez, ici nommée Alma Ortega, et à l’allure sobre – Rosario Dawson, élément perturbateur par excellence. Y compris Wilson, plus du tout un chinois perfide à moustache fine (Hoon Lee, plein de sang-froid)…

    Se concentrant sur l’intrigue électorale autour du populiste Parco Delgado (un Benjamin Bratt carnassier comme une panthère), le résultat ressemble à un film dramatique entre personnes matures, se passant dans une atmosphère faussement calme du simple fait que Manhattan n’est pas seulement devenue une Zone Démilitarisée, dans cette dystopie où l’île est maintenant un territoire convoité par deux Amériques en pleine guerre civile… c’est aussi un endroit sans policiers où tous les citoyens, majoritairement issus de la diversité et laissés à l’abandon, n’ont pas à craindre à n’importe quel moment une arrestation arbitraire et injuste. C’est le seul endroit libre en Amérique, mais par contre gare aux gangs, surtout si on s’éloigne de son quartier : c’est tout de même la loi du plus fort qui domine ouvertement ici, et c’est une mort rapide qu’on peut craindre avant tout… mais n’est-ce pas aussi le cas près et à l’extérieur des check-points ?

    C’est aussi comme une descente aux enfers pour Alma, en pleine quête Orphéesque pour retrouver son enfant, jadis perdu alors que des bombes allaient pleuvoir sur l’île. Quitte à se faire absorber elle-même par la DMZ – c’est même littéralement ce qui se passe, quand elle doit faire demi-tour sous des lumières rouges, se fait rebaptiser Zee, voit la mort de la seule médecin du coin et se voir obligatoirement destinée à la remplacer… tout en devant également s’impliquer dans une élection presque fantoche, seul moyen pour elle de se rapprocher d’un fils transformé un tueur impitoyable.
    Et en même temps, c’est l’histoire de gens qui se retrouvent à l’heure du bilan, alors qu’ils ont vieilli, qu’ils sont devenus ce qu’ils détestaient (Delgado), où bien comme ceux qui les méprisaient (Wilson), et où une mère et un père se disputent la garde de leur fils… pour finalement le pousser à faire preuve de libre-arbitre et prendre son indépendance.

    Tout ça en posant la question du rachat de l’un pour ses actions impardonnables (Freddy Miyares mêle allure intimidante avec sensibilité artistique et romantique)… Tandis que en aparté, un petit orphelin pas très stable mentalement fait les 400 coups dans les rues avec sa copine, et se place d’emblée comme un fils de substitution pour Zee (c’est même lui qui lui donne son surnom).
    Devra-t-elle choisir entre l’un des deux ? Existe-t-il une solution plus avantageuse ?
    Oui, au détriment de la tragédie, mais donc au bénéfice de l’espoir, de la solidarité et du changement dans la DMZ, ce qui était souvent le cas dans les comics.
    Dommage que ça soit raconté en seulement 4 épisodes, même d’une heure chacun (le premier par Ava DuVernay, tous les autres par Ernest R. Dickerson). Car si les deux premiers ne nous font pas lambiner, en entrant d’emblée dans le vif du sujet, les deux derniers se précipitent trop vers la conclusion. Il aurait fallu quelques opus intermédiaires pour raconter un peu plus la vie de la communauté, celle de l’hôpital avec Zee, explorer les coins de New-York transformés par la destruction etc… Ne subsistent justement que les apartés avec les enfants, dont une belle scène avec des œuvres d’art sauvegardées (tirée des comics).

    Un peu d’inspiration, pas beaucoup de respirations.
    _

    – « Je verrai toujours vos visages »…
    Noublions pas les paroles.

    En un certain sens on peut considérer le troisième film de Jeanne Herry comme un remake de son « Pupille », à la différence que l’un tournait autour de la naissance d’un enfant et de sa future mère… tandis que là il s’agit de l’interruption de plusieurs vies, par un traumatisme mais c’est presque comme si c’était une mort.
    Quoiqu’il en soit il sera toujours question de main tendue, d’accompagnement bienveillant par des professionnels et bénévoles, dans un dispositif verrouillé au maximum sous l’égide de la Justice Restaurative. Ce qui est est plus difficile à appréhender qu’avec des bébés tous fragiles, parce que ça fait ici appel à la notion de compassion, de dialogue, d’empathie et peut-être de pardon, là où pour les spectateurs on devrait plus aisément associer des délinquants à l’opprobre, la misère sociale, le danger ethnique et autres fautes d’un État trop laxiste.

    Et si on pensait autrement, que risquer ? La peur de faire face au déni des malfaiteurs ? Ça ne sera pas trop le cas dans le segment du film se passant dans un atelier, où un groupe strictement bien choisi entre victimes et condamnés, tous volontaires et ne se connaissant pas, vont se donner rendez-vous cinq fois dans l’année rien que pour discuter de ce qui leur est arrivé, de ce qu’ils ont fait, de là d’où ils viennent… et de comment le fait d’en parler entre eux peut les aider à guérir ou évoluer. Herry utilisant à nouveau des pointures de comédiens servis par des dialogues forts – mais qui coulent naturellement dans leur bouche. Presque une expérience théâtrale où on nous y raconte des films (de terreur), via la colère sourde de Leïla Bekhti, les yeux doux de Gilles Lellouche, une Miou-Miou à fleur de peau…

    Manque juste une part de frisson aventureux et de soif de pouvoir chez les prisonniers lorsque ceux-ci racontent tout de leur propre point de vue – le sang-froid de Dali Benssalah, la maladresse répétée de Birane Ba, la fragilité droopyesque de Fred Testot… Ainsi que la loufoquerie, les coups du sort et le suspense qu’il y avait dans « Pupille », mais ça ça vient de la nature même du dispositif, qui empêche tout débordement en étant préparé et checké bien à l’avance et hyper bien encadré par Suliane Brahim et Jean-Pierre Darroussin. À part l’absence momentanée de l’un des délinquants, tout se fait comme sur du papier à musique, tous les dérapages seront contrôlés. Cette absence de gros rebondissements étant le seul moyen de garantir la continuation de ce modèle de justice.
    Le seul gros Gros suspense se trouve plutôt dans le deuxième segment parallèle du film, mais parce que là il s’agit de la préparation d’un entretien formelle entre une victime et son propre bourreau, qui plus est d’inceste. Du très costaud, pour lequel les superviseurs Élodie Bouchez et Denis Podalydès marchent sur des œufs, où Adèle Exarchopoulos alterne entre explosions et résilience, et où Raphaël ne fait pas son Quenard (limite si on n’y critique pas sa tchatche inquiétante).

    Encore une fois on a comme dans « Pupille » des professionnels au travail, qui connaissent leur boulot et essaient de faire les bons choix, même si ici ils s’effacent plus derrière ceux qu’ils aident (on n’a qu’une petite poignée de scènes entre eux hors du dispositif).
    Et c’est toujours Bien quand un Système moderne arrive à marcher comme sur des roulettes, et permet même de créer des liens qu’on croirait miraculeux.
    Mais revenir vers l’Humanité, c’est peut-être un plus dur travail pour certains.
    _

    Lu:

    – Thor en mauvaise posture face à des vilains de Midgard qui l’ont déjà fait souffrir par le Passé…

    – Miles Morales avec Spider-Man et contre le Vautour et contre ses mauvais instincts…
    Spider-Boy trop rigolo dans un tournoi, ce qui confirme que Daredevil est irresponsable avec les enfants…
    Spider-Man se fait piéger par Fatalis…

    – Les Vengeurs se font troller par Fatalis…

    – Les X-Men sont simultanément tous en mauvaise posture…

    – Moon Knight tâte la température chez les criminels…

    – Deadpool peut être fier de sa fille…

    – Wolverine : Vengeance…
    Eh ben Jonathan Hickman ne s’est pas foulé du tout, à croire qu’il a tout fait par ChatGPT – mélangeant des arcs narratifs comme Colossus chez les Acolytes, Wolverine en Enfer, Old Man Logan, ainsi que des extraits des films solo du mutants.
    Tout ça se limitant à Wolverine allant tuer un par un des salauds qui ont pété le monde, y compris des héros qui sont censés être plus forts que ça. Et raconter ensuite que la vengeance se nourrit d’elle-même ? Ou plutôt que Logan est plus fort que le diable.
    Bref, on est à mille lieues de l’Ère Krakoa, et Greg Capullo revient chez Marvel pour pas dessiner grand chose d’intelligent.

  3. Je me suis fait (presque) toute la saga Alien cette semaine. C’est très intéressant de voir à quel point cette saga traverse les décennies avec leurs travers et leurs qualités et comment ces réalisateurs de renom ont imposé une patte qu’on retrouvera dans leurs films suivants.

    – Alien le 8e passager: Le meilleur évidemment, son ambiance oppressante unique, ses thématiques qui ont influencé tellement d’œuvres du cinéma, des séries et du jeu vidéo.

    – Aliens: Mon préféré. La bagarre. Une Ripley exceptionnelle. Un Cameron qui nous fait du Terminator avec une héroïne badass qui sauve le monde face à un monstre increvable, épaulée par un Michael Biehn et dans un décor rappelant fortement le futur de Terminator. J’ai adoré la relation Ripley/Newt/Hicks.

    – Alien³: Celui que j’aime le moins. Malgré une ambiance poisseuse à la Fincher (on se croirait presque dans Seven) et une Ripley encore plus iconique, certains moments ne passent pas: Newt et Hicks à la poubelle dès le début du film, Ripley qui fait n’importe quoi (se pavaner seule face à des délinquants sexuels hyper dangereux, la scène d’amour entre elle et le médecin) et les effets spéciaux numériques qui ont plus que mal vieilli (cet Alien ridicule).
    Mention spéciale au doublage français qui te colle des voix différentes pour les scènes supplémentaires. Ca fait bien sortir du film.

    – Alien 4 La Resurrection: Un bon moment malgré que Ripley ne soit plus Ripley (Sigourney Weaver quel charisme!) gâché par une fin avec un Xeno-humain ridicule (mais touchant bizarrement).

    – Prometheus: Je m’étais tellement fait chier au ciné que je n’ai pas osé m’infliger ça une seconde fois pour dix secondes d’un truc qui ressemble à un Xeno à la fin.

    – Alien Covenant: Un très beau film dont j’ai apprécié la première heure mais après… je ne suis pas du tout convaincu par l’explication des origines du Xeno ni par le besoin de tout expliquer, de tout démystifier d’ailleurs, un produit de son époque. J’en garde comme souvenirs de très beaux plans et un Fassbender toujours aussi génial.

    – Alien Romulus: Clairement le plus beau visuellement, j’ai pris une gifle forcément accrue par le visionnage des épisodes précédents plus ou moins datés tehcniquement.
    Par contre, je n’ai ressenti aucune angoisse, aucun frisson. Je n’ai pas aimé cette manie du copier/coller de scènes ou de phrases issues des précédents opus. Aaah le Fan-Service, ce produit lui aussi de son époque.
    Je n’ai pas accroché au casting de post-ados. C’est quoi ce film Destination Finale vs Alien?
    L’héroïne principale qui dézingue une bonne douzaine de xénomorphes toute seule avec un pétard plus avancé que ceux des Marines qui galèrent vingt ans plus tard? Elle n’a jamais mis les pieds dans l’espace mais gère les caissons d’hypersommeil ou la navigation du vaisseau spatial. Bref la Marie Sue version Alien…quand je dis chaque film porte son époque.
    Ah et comme pour le 4, on a droit à un Xeno-humain tout moche🤦‍♂️

    Bon du coup, je pense qu’il faudra se tourner vers le jeu video pour replonger dans cet univers et trouver de la qualité. J’ai commencé Aliens Dark Descent, jeu de stratégie qui oppose des Marines aux Xenos comme dans le 2 puis je passerais à Alien Isolation, jeu d’horreur (et canon?) avec la fille de Ripley à la recherche de sa mère.

    Sinon j’ai vu Red Sonja (2025). A part la scène dans l’arène proposée ici même, il n’y a pas grand chose à tirer de ce film. Matilda Lutz s’en sort bien et c’est tout. Les autres acteurs sont à chier, l’écriture est à chier. Un direct to dvd oubliable et oublié.

    Maintenant que j’ai fini la saga Alien, je vais me mettre à la saga Resident Evil qui est excellente. En jeu video bien sur pas ces nanars absolus que sont les films de Paul W. S. Anderson 🤣

    • Pour les films Alien, tu as regardé les versions cinéma ou les cuts qui diffèrent assez je trouve pour les films 2, 3 et 4 ?

      J’ai juste revu Romulus récemment que j’aime vraiment beaucoup, entre le film hommage et le film somme de toute la franchise, malgré ses défauts (dont ceux que tu soulèves). Je ne suis toujours pas convaincu par la série Alien – Earth en revanche, à voir une fois les trois derniers épisodes diffusés.

      Le jeu vidéo Alien – Isolation est considéré canon par les fans et aucun élément du jeu ne vient créer d’incohérences avec les films ; néanmoins il n’a jamais été officiellement annoncé comme canon (ou comme non canon)… Vu son succès à l’époque et a posteriori (un second opus a été annoncé il me semble ?), il y a tout intérêt à le considérer comme canon par les architectes de la franchise ^^

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