Le bar de Galactus #190 : 65 – Le monde d’avant ~ Cocaine Bear ~ Shadow and Bone

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Bienvenue dans le bar de Galactus : chaque lundi, une nouvelle page est à votre disposition pour discuter cinéma, télévision et comics au sens large, loin des univers Marvel et DC Comics !

Il y a l’embarras du choix cette semaine, mais comme ce n’est pas tous les jours qu’Adam Driver se mesure à des dinosaures, autant mettre à la une 65 : Le monde d’avant ! A ce propos, si vous pouviez voyager dans le temps, quelle époque visiteriez-vous en priorité ? (Je viens justement de finir Pax Romana de Jonathan Hickman, une chouette mini-série où l’Eglise du XXIe siècle s’invite à l’époque de Constantin Ier pour prendre en main la destinée du monde. Univers fascinant, mais fin quelque peu abrupte.) Face à Driver, il y aura bien sûr Cocaine Bear, Crazy Bear, alias l’ours qui a présenté l’Oscar des ‘Meilleurs effets visuels’ (voir ci-dessous). Et pour ceux qui ont Netflix, peut-être jetterez-vous un coup d’œil à la saison 2 de Shadow and Bone ? Bref, qu’avez-vous vu/lu/bu ces derniers jours ? Sans doute le season finale de The Last of Us ? A vos claviers et très belle semaine pluvieuse à tous !

Après un terrible crash sur une planète inconnue, le pilote Mills découvre rapidement qu’il a en réalité échoué sur Terre… il y a 65 millions d’années. Pour réussir leur unique chance de sauvetage, Mills et Koa l’unique autre survivante du crash, doivent se frayer un chemin à travers des terres inconnues peuplées de dangereuses créatures préhistoriques dans un combat épique pour leur survie.

59 COMMENTAIRES

  1. J’me suis en train de regarder The Flash, j’avais abandonné durant la saison 4 (d’après les commentaires que j’avais laissé, et d’ailleurs j’savais vraiment pas écrire ><) j'suis à la saison 8 et elle commence très bien, après la 4,5,6 et 7 vraiment compliqué à regarder.

    J'ai aussi vu Scream 6 qui était bien meilleur que le 5 et aussi Creed 3 qui était une très bonne suite, j'ai l'impression qu'il a duré 20 minutes, j'ai pas vu le temps passer

  2. J’adorerais commencer par un tour en Antiquité, sur les traces de la mythologie grecque. Bien sûr, j’irai en week end à Rome, et en vacances en Égypte, pour voir la construction des pyramides. Ensuite, je partirai pour le futur. Je pose toutefois la condition que ma machine à explorer le temps puisse aussi me permettre d’explorer l’espace, et donc de me déplacer à mon gré. Elle serait également équipée d’un champ protecteur et d’invisibilité, juste au cas où je croiserai la route du Conquérant. On ne sait jamais. o_O

    • Sympa comme choix l’Antiquité grecque, romaine et égyptienne.
      Moi c’est surtout les Indiens d’Amérique que j’aurais aimé connaître, la Révolution Française et le temps de l’esclavage sur mon île!
      J’avoue qu’un petit trip à la Retour vers le Futur pour voir mes parents jeunes me botterait aussi! 😅

  3. Pax Romana c’était les tous débuts du style Hickman, avant que Marvel ne lui mette la main dessus. Et on y retrouve beaucoup de ses forces, même si je suis 100% d’accord avec LTH sur la fin trop rushée en mode « j’avais plein d’autres idées mais j’ai pas la place ».

    Sur un concept différent mais qui admet certaines ressemblances je conseille Roma Æterna de Silverberg (en roman cette fois).

    Je voyagerais bien à l’époque de la Grèce Antique, même si c’est ultra vaste comme borne temporelle.

  4. Vu The Green Knight. Je ne connaissais pas le matériel de base (une légende arthurienne plutôt célèbre côté britannique que dans nos contrées) mais après documentation l’adaptation était très intéressante.

    Et en tant que film, il y avait des qualités (principalement visuelles mais aussi quelques pistes de réflexion intéressantes et une Alicia Vikander bluffante dans un double rôle) et des défauts, dont quelques longueurs et une tendance à vouloir trop jouer la carte cryptique en permanence – bien que la connaissance du matériel de base éclaire beaucoup.

  5. The Batman : 2ème visionnage pour mieux comprendre ce que je n’avais pas forcément compris la 1ère fois. Notamment le cheminement donné par Riddle pour atteindre son objectif final. De même que ses motivations dont j’avais complètement oublié. Je me rend compte aussi que la traduction française a dû poser problème par moment concernant les énigmes.

    Détective Conan : contrairement à la phase 4 du MCU, le fil rouge n’a jamais avancé d’un poil. Même après 100 épisodes !! Mais je doute bien que ce n’étais pas l’objectif premier du manga.

    Jeu vidéo : j’ai abandonné Patapon car je galère avec le niveau du désert… ça m’a énervé. retour donc à du Super Smash Bros.

      • Ouaip. Je galère à activer le miracle de la pluie car rien à faire je perd le rythme en mode fever. 2h il m’a fallu la 1ère fois pour pouvoir enclencher le rituel. Alors quand je découvre que l’effet ne dure pas longtemps et qu’il faut refaire 10 combos pour le réactiver PENDANT que tes personnages sont en train de crever, là c’était trop pour moi…

  6. Vu scream 6 la semaine dernière qui est une insulte à la trilogie de Wes Craven (le 4 et le 5 n’ont jamais exister) en plus d’être une redite du précédent, le film est prévisible à souhait et les persos sont clichés et insupportable le côté parodique ne fonctionne même plus et je ne parlerais même pas des persos qui survivent a plusieurs coups de couteau. Bref ce film je le mets facilement dans mon flop 2023 avec cette daube de Quantumania. Sinon je me suis lancé dans la saga Star Wars en commençant par la menace fantôme c’est regardable sans être phénoménal. Voilà Voilà

    • et ben, ça a pas l’air jovial d’être toi. Tu viens d’enchaîner deux daubes au cinéma en moins d’un mois et tu t’infliges Star Wars à peine regardable.

      • Moi je vais aller totalement dans le sens contraire de cette critique car j’ai adoré Scream 6. Je trouve même que certain ce la joue Pisse froid a cause de la nostalgie.

        On a la le Ghostface le plus violent de la saga. Le film commence avec un super twist et on a un nouveau environnement dans la ville de New York qui donne droit a une très bonne scène d’angoisse dans le metro. Bon le seul bémol reste peut-être un tout assez prévisible au final et qui repose un peu trop sur l’action et moins sur la décorticage du genre . mais je pense pas qu’il mérite de se faire détruire.

        J’ai fini The last of Us très très bonne série malgré un Season final assez expédié

        Vu le back door pilot de The good Lawyer qui est censé être un spin off de la série The good Doctor. Je n’aime pas les séries médical donc jamais vu the good doctor mais j’espère que ce spin off se fera car l’épisode est de qualité avec une jeune avocate qui souffre de trouble obsessionnelles.

    • La Menace Fantôme  »regardable sans être phénoménal ».

      Mais mon pauvre ami, j’espère que tu t’es trompé et que tu voulais dire  »The Force Awakens », parce que si tu parles vraiment comme ça d’un film de la Prélogie, t’es officiellement ravagé.

      Être insensible et en mode larve devant un film de la Prélogie, quoi. Non mais. Y a un combat absolument épique avec une musique magistrale et calculée au millimètre sous tes yeux, et toi t’es en mode Homer Simpson avec le singe qui fait clap clap dans ta tête ?

      À moins d’être un golem d’argile ou à défaut, un caillou, je ne vois pas comment on peut fixer un tel spectacle comme un zombie amorphe.

      • Je pense qu’en étant pas de la génération de la prélogie, on peut lui trouver pas mal de défauts.
        Personnellement, je sais plus lequel je m’étais mis dernièrement (je crois que c’était le 3) et j’avais trouvé les effets spéciaux inregardable, tellement que je n’avais pas pu continuer.
        C’est comme montrer un jeu PS2 aux jeunes d’aujourd’hui quoi.
        Et puis à sa sortie, le film s’est fait incendier par les fans comme tout bon Star Wars, hein.

        Mais bon, je dis ça mais j’ai beaucoup aimé.

        • Si les FX de la prélogie ont un peu mal vieilli, c’était quand même une avancé pour l’époque.

          Après comme dit Garyus, c’est une question de génération. Chacune à sa trilogie. Chacune la défend.

          • A l’époque, c’était juste génial. Dans vingt ans même Avatar aura l’air vieillot pour la nouvelle génération (enfin j’espère).

      • @Strike: Quand il est sorti, il s’est fait descendre par les fans de SW. On en parlait dans les amphis : Jar Jar Binks, le côté énervant de Anakin, la fin complètement WTF de Anakin dans le vaisseau.

        Bien sûr, il y a le combat finale et surtout la course sur Tatoine qui était la scène emblématique du film (ressenti de l’époque).

        Les geeks qui aimaient spoiler le film aux non initiés (à cette époque, je faisais parti de la deuxième catégorie).

        Moi, je suis bonne pâte, je comprend ceux qui aiment l’épisode I, ainsi que l’épisode VII.
        Mais ceux qui ne tolèrent pas qu’on aime certains épisodes que d’autres ou qu’on n’aiment pas certains épisodes…

        @Garyus: quand la menace phantom est sorti, il y avait Matrix qui était sorti juste avant, clairement, ça n’a pas aidé la menace phantom sur les chorégraphies de combat.

        Et donc, pour moi, la menace phantom s’est bonifiée avec le temps, car on oublie les éléments extérieurs qui influencent l’appréciation des films.

        • @Pepou: Pas trop d’accord sur les combats. Je trouve les chorégraphies de la Menace Fantôme très bien faites et Ray Park un million de fois supérieur à Keanu Reeves et Fishburne.
          Je pense que la Menace Fantôme est le plus regardable des trois car moins de CGI dans mes souvenirs.

          • Le plus regardable des 3 ? Parmi la Prélogie ou par rapport à Matrix et épisode VIII ?

            Pour moi, Matrix est une référence côté réalisation de blockbuster (les autres films n’ont pas réussi à égaler le côté lécher/stylisé).

            Avec le temps, j’apprécie plus la Prélogie qu’à l’époque. Le temps gomme des éléments de l’époque qui pouvaient desservir le film et on a une vision globale des films.

          • @Pepou: Parmi la trilogie, même si mon préféré restera le 3 dans mes souvenirs.
            Pour la réalisation, rien à redire, Matrix a mis une claque à tout le monde à l’époque mais on parlait de chorégraphie…

  7. « It wasn’t time that did it »
    Merci HBO de m’avoir achevé avec cette scène. Une masterclass, qui brise enfin la malédiction des adaptations de jeux-vidéo ! Vivement la deuxième (et troisième !) saison de The Last Of Us !

  8. Oh Bordel! Cocaïne Bear!!! Comment j’ai pu passer à côté de ça! Il faut absolument que je le voie! C’est parti pour être mon film préféré de l’année!

    J’ai bien envie de mettre à Shadow and Bone aussi même si j’avoue avoir peur de voir un psychopathe débarquer en hurlant « RUSSSOOOOOO!! » 😂
    Des amateurs de la série pour donner un avis?

    • LOL j’avais vu la BA total par hasard en me perdant sur youtube… mort de rire du début à la fin, hate de le voir, en plus c’est un francais qui joue l’ours .

      • Effectivement, si le film est aussi poilant que la bande-annonce (avec Banks, faut se méfier), ça m’a tout l’air d’être un chef-d’œuvre et film culte en puissance ! Plié en quatre, moi aussi ! En revanche, les faits réels sont (heureusement pour les locaux, et sauf pour cette pauvre bête) moins graves et moins drôles. J’espère que l’ours s’en sort à la fin du film ! 🙂

        • Ca a l’air super barré et franchement ça fait du bien un peu d’air frais.
          Par contre, comme The Ghost, j’aimerais une issue heureuse pour l’ours alors j’ose pas regarder l’histoire vraie pour l’instant. Je regarderais après.
          Pas de spoiler merci les copains 😉

  9. Perso je suis tombé je sais plus comment sur For all Mankind, et je me suis fait les trois saisons existantes en une poignée de jour. J’ai adoré absolument tout ce qu’il s’y passait, et rarement une série live m’a happé a ce point ces dernières années. J’en décrochais plus !

  10. Vu:
    Terminé « The Last of Us » –> C’est bien, mais c’est pas dingue, et moi qui aime bien les séries courtes j’aurai pour une fois préféré un ou deux épisodes de rab pour développer d’avantage cette relation entre les personnages.

    Terminé « Gangs of London s2 » –> Même si Corin Hardy n’a pas le niveau de Garteh Evans en terme de réalisation (notamment pour les bastons), cette série reste tout en haut pour ce qui est de la dramaturgie et du soin apporté à ses personnages. Je recommande.

    « Spine of the night » (sur Shadowz) –> C’est pas dingue mais c’est pas mal, si la rotoscopie est un peu naze le soin apporté aux parties full animation et aux décors est plaisant. Par contre on dirait vraiment que les scénaristes ont mené une campagne de JDR et ont décidé d’en faire un film.

    Re-vu « Scream V » pour essayer de me motiver à aller voir le 6. Ba c’est toujours aussi naze et j’irai pas.

    Lu:
    – Je suis toujours sur l’intégrale de « Dragon Ball », c’est toujours un kiff
    – « Les pizzlys » la dernière bd de Jeremie Moreau (déja auteur de l’excellent « La saga de Grimmr »), c’est magnifique et son changement de colorisation est dingue.

  11. J’ai vu Crred 3, moins bien que les deux premiers, j’ai pas trouvé les combats si exceptionnels et l’absence de Rocky se fait sentir selon moi.

    Je mate Shrinking en ce moment sur Apple, c’est vraiment pas mal, par les créateurs de Ted Lasso ikl me semble donc c’est un peu le même genre : une comédie avec un fond dramatique et toujours des petits moments « bittersweet » qui te ramène à la réalité entre deux scènes drôles.

    Faut que je vois The Son et 65 aussi, ainsi que Cocaine Bear évidemment.

    • J’ai vu le premier épisode de Shrinking et j’ai adoré. Ca fait plaisir de retrouver Jason Segel, cet acteur a un potentiel non-utilisé pour moi. Et en ces temps troubles, une série « feel good », ça fait toujours du bien et c’est rare surtout.

          • Après Harrison au delà de ses 80 ans vole tellement la vedette a tout le monde. Il est super drôle et ouvert et vu qu’il a un charisme de fou ça marche avec la série. La dernier épisode il y a même un petit clin d’oeil a Star Wars.

          • Alalala, c’est ma madeleine de Proust cette série !

            J’ai pas capté la ref à Star Wars ! Mais ouais Harrison a cet espèce d’air bougon qui lui va si bien.

  12. « 65… » Un film qui aurait peut-être mérité d’avoir un retournement à la Planète des Singes. Du genre : on est sur cette planète hostile, à affronter sans pitié des aliens. Et à la fin seulement on tombe sur des dinosaures et on comprend qu’on est dans notre Passé, mais qu’on risque aussi d’avoir perturbé grandement l’évolution du Monde.

    https://www.premiere.fr/Tele/News-Tele/Jenna-Ortega-en-X-Men-et-le-meilleur-de-son-Saturday-Night-Live
    Ne pas croire stupidement, comme Stéphane Moissakis, qu’on ne fait plus de blockbusters sans avoir l’avis des internautes.

    Vu :

    – Les films de Jean-Paul Le Chanois…
    Un ton drôle et humaniste, porté par des personnages navigant entre traumatismes (guerres), mal être, manque de confiance en soi. Incroyable, pour l’époque, et d’une justesse, une tendresse incontournable et non dénué de qualités formelles.
    Et également le plaisir d’y découvrir parmis ses premiers films, quelques temps après une comédie de Jacques Daniel-Norman, Bernard Blier en premier rôle, tout en rudesse et en bonhommie mêlée. Avant que sa calvitie gagne définitivement la partie et finisse par bien plus le confiner dans des seconds rôles exprimant autant la menace que la drôlerie.
    Il était crédible, il était peu conventionnel, et il n’y en a peu eu comme lui depuis – peut-être Grégory Gadebois, sûrement Karim Leklou au regard aussi pénétrant que celui du génie Blier.

    – « The Fabelmans »…
    De la virtuosité formelle mais un peu trop discrète, dans du pépère – voir analyse au Bar de Galactus consacré, le 187.

    – « Crawl »…
    Le meilleur film de 2019 selon Quentin Tarantino. Bon c’est de la déclaration qui se la raconte certes, pour faire un « coup » distingué – c’est surtout son préféré.
    Et on le comprend complètement : on peut penser d’abord que ce nouveau Slasher (en vérité Survival) serait une variation de son « Piranha 3D », un jeu de massacre marin ayant un regard sarcastique sur la culture américaine. Avec ici une inversion stylistique puisqu’on passe à des animaux plus gros et plus familiaux, à un espace plus clos et sombre, à un territoire plus modeste que friqué, à des héros américains de classe moyenne qui glorifient plus la performance et la débrouillardise…
    Mais c’est aussi une production de Sam Raimi, et il est très clair qu’on est dans une version réaliste de « Evil Dead » – une maison-piège abandonnée (des humains), mais qu’on ne réussit jamais à quitter… la saleté dans laquelle on est obligé de patauger pour pouvoir évoluer… les répliques ironiques placées ça et là… l’ambiance cauchemardesque, les corps sollicités à l’extrême et les amputations brutales. Tout y est, et c’est trop bon.
    Car surtout, il y a une exigence formelle qui est tenue jusqu’au bout, le script (tout simple, la survie et la réconciliation père/fille) étant transcendé par une production qui s’est donnée les moyens pour ne pas avoir l’air cheap une seule fois, avec des décors en dur et du numérique complètement utilitaire.
    Tout est utilisé à fond, rempli d’idées – l’eau absolument présente dans l’intégralité du film, une unité de temps et de lieux stricte (ouragan qui se déplace, maison sur plusieurs étages avec ses alentours, eau qui monte peu à peu), visuel qui flirte avec le Surnaturel, obligation à ne jamais s’arrêter de nager ou ramper, et une opposition entre deux familles se battant pour un territoire.
    Même le making-of est l’un des meilleurs du monde (et tout aussi concis que le film), montrant à quel point la débrouillardise des protagonistes est la même que celle de l’équipe.
    Oui, excellent.

    – Trois soirées de suite ou presque avec Mélanie Laurent, ses yeux bleus aciers et sa mâchoire de killeuse, utilisant cette allure injustement décriée pour en faire un personnage suspicieux :
    – « Insaisissables »…
    Une sorte de « Prestige » de Nolan, qui serait mélangé à son « Inception » (avec d’ailleurs la présence de deux acteurs nolaniens). Ça ne marche pas, thématiquement en tout cas, car le côté « film d’action survolté, peu lisible et bavard » prend trop le pas sur le côté Prestidigitateur, devenant l’illusion principale, la diversion aux effets plus numériques que physiques.
    Les 4 protagonistes centraux étant vendus comme ceux qu’on doit suivre, alors que c’est vite évident que c’est leur poursuivant, même si ça manque trop de sympathie immédiate pour qu’on s’y attache. Et quand arrive le retournement tant attendu au milieu de plusieures (fausses) pistes, il est trop tiré par les cheveux pour être crédible.
    Une solution de facilité semblant sortie au dernier moment plutôt que pensée en amont, que toute personne sensée n’utilise jamais dans un film du genre Whodunit, même pas préparée par le déroulement narratif.
    Blockbuster lambda, ça va.

    – « Le Bal des folles »…
    Cette adaptation de roman est avant tout porté par ses deux actrices principales, dans une histoire où la solidarité féminine doit se confronter au respect de la Science… Devant se remettre alors à un Mystique, insaisissable (car jamais visuellement représenté), et par la désobéissance et la fuite.
    Ça passe par un enchaînement de séquences qui révèlent peu à peu les caractéristiques des personnages (dont l’ambiguïté de deux des antagonistes collaborant avec « l’ennemi »), qui y ajoute des épreuves rudes, puis retourne les points de vue – sauf pour les personnages masculins (mis à part un frère, plus sensible), tous confinés dans leur raideur stricte.
    Vraiment dommage que ça ne libère pas plus son énergie (surtout quand on est porté par l’impressionante Lou de Laâge) pour devenir complètement un pur film d’évasion, où le suspense et la tension seraient composés par la mise en scène. La résolution devient ici plutôt molle, trop pour faire mieux passer le sacrifice final et le sentiment de plénitude paradoxal qui s’y déploie.
    Ce n’est pas parce-que c’est vu par un regard féminin, absorbant la violence avec contrition, que ça devrait s’empêcher de redistribuer cette même violence pour atteindre l’émancipation. Dans un tel cas, on l’aurait pardonné sans se poser la question.

    – « Mon garçon »…
    Un concept particulier : faire un thriller d’enlèvement, en ne donnant pas le déroulé du scénario à l’acteur principal, traquant la vérité et son enfant disparu.
    Une semaine à peine pour tout mettre en boite, ce qui laisse à penser qu’il n’y a eu que peu de prises à chaque fois, pour garder la tension. Sauf qu’on imagine mal l’équipe en place ne pas se foirer sur certaines scènes, même si la préparation technique n’est pas costaude au vu de la modestie de l’entreprise.
    En effet, un décor neigeux et forestier, empli de vide mais moyennement angoissant. Et des acteurs semblant choisis pour ce qu’ils renvoient :
    Guillaume Canet, pouvant facilement passer pour un abruti mystérieux, croyant tout savoir sans se soucier des conséquences – donc suspect probable ?
    Mais tout le reste du monde qui lui gueule dessus sans en faire assez – donc possibles complices ?
    Olivier de Benoist, connu pour ses sketchs daubant sur les femmes et les enfants – tête à claques trop évidente ?
    Et quand les questionnements et la parano s’évacuent peu à peu (à part une scène en forme de fausse piste tardive), la violence commence à être distribuée via telle fébrile scène de torture. Et tel chassé-croisé dans une école vide, jouant sur le temps qui s’écoule et modifie l’atmosphère, créant un bon petit climax.
    Tout ça sans expliciter ce qui se passe (notez bien le mot « trafic », sur un mur avec sa flèche, et c’est tout), se chargeant de laisser parler les images et l’action… laquelle reste désespérément franco-molle, et même gênante à un moment donné (« non, ils ne vont quand-même pas nous faire le coup du méchant qui fait une grosse bourde ?? »).
    Certes, le rythme est volontairement étiré, les choix sont justifiées, le héros vengeur n’est pas Liam Neeson aux USA… Mais c’est du cinéma bon sang, faut y aller plus en force
    En fait c’est surtout l’épilogue qui est un peu pété, perdant inutilement son temps entre bucolisme puis faux suspense avec une voiture n’en finissant pas d’avancer, comme si un énième rebondissement allait surgir – Non.
    Alors que si on garde en tête le déroulé du film, on se doute bien qu’il y aura des circonstances atténuantes etc.
    Et ça, Mon gars, c’est con.

    – « La Famille Bélier »…
    Sa réputation n’est pas usurpée : ne se contentant pas juste d’être un film qui fait du bien, visuellement très solaire mais pas scolaire.
    Deux films en un en fait, et on aurait très bien pu se contenter de raconter une des histoires à la place de l’autre. Mais l’adaptation du script de Victoria Bedos par Éric Lartigau de Thomas Bidegain fait le choix de présenter cette famille d’exploitants fermiers non-entendants, en laissant hors champ certaines explications pratiques (comment comprennent-ils leurs animaux sans entendre leur cris etc ?), les utilisant comme contexte exigeant (par choix sacrifiel) pour leur fille aînée. Et de le faire s’entrechoquer avec son parcours émancipateur par le chant, auquel elle ne devrait même pas penser sous peine de passer pour une égoïste… à moins que oui !
    Au contraire, elle peut, elle le doit, puisqu’il n’est finalement pas question de handicap pour sa famille mais de rythme de vie particulier, sauf si l’héroïne s’échine à croire qu’elle doit les garder à sa charge. Même si elle y arrive facilement, même si ça n’est apparemment même pas dur de faire exploitation de ferme longs trajets vélo et bus jusqu’au lycée également dialogues avec des adultes sur des questions logistiques sur lesquels elle ne devrait pas avoir le droit de s’exprimer à la place de ses parents…

    On le comprend, cette émancipation doit être double, de son côté et du leur.
    Le premier point fort du film, c’est que c’est ludique mais pas angélique, que ça pourrait tout aussi bien passer pour une comédie à la Farrelly avec des personnages adultes qui, tous, les parents comme le prof de chant pète-sec, ont un caractère de cochon pas possible, souvent désagréables et bêtement intolérants avec ceux qu’ils apprécient, tout en se mettant du plomb dans la tête juste quand il le faut pour ne pas non plus être horribles. Et plutôt que d’avoir des comédiens non-entendants auxquels il faudrait péniblement s’accrocher malgré leur brutalité, autant avoir l’ours François Damiens et la sans filtre Karin Viard. Avec eux, on comprend tout de suite qui ils sont, même si leur technique de signage est évidemment perfectible – ça en fait un peu plus un film fait pour que les entendants connaissent ce type d’existence, les non-entendants devant sûrement se contenter du sous-titrage correspondant… mais c’est un choix avant tout cinématographique, une concession relative à la Fiction.
    Et si Louane a plus de mal à poser sa voix pour les scènes de comédie avec eux (on dirait souvent de la récitation) ce n’est pas trop grave puisque non seulement ce sont ses débuts, mais en plus ça reste une ado (émotions fermées) dans une famille globalement muette, alors…

    Un autre point fort, c’est que c’est plein d’idées de mise en scène de situation, qui jouent sur bien sûr sur le son et la réappropriation des chansons de Sardou (la répétition sans cesse, puis plus du tout quand on ne s’y attend pas), les distances, ce qu’on voit, puis enfin ce qu’on touche et qu’on garde en soi pour toujours.
    Sans être renversant, il s’agit par ce biais de montrer comment on peut arriver à communiquer là où tout est mis en œuvre pour que ça soit impossible.
    Comme quoi, même dans un pays comme la France si enclin à pousser au respect des institutions et des traditions… Quand on veut on peut.

    – Les deux derniers films de Edgar Wright, cinéaste pour qui le monde entier est dangereux, et il faut toujours trouver un moyen pour y survivre.
    Et là, on est dans une évolution qui va casser ses habitudes :
    – Revu « Baby Driver »…
    « La Nuit de l’iguane » de John Huston l’avait fait dans une scène de baston d’une minute, Edgar Wright le fait pendant tout un film : un film de braqueurs professionnels – avec l’impossibilité habituelle de prendre sa retraite – grosso modo mélange de « Driver » et « Cry Baby » mais chorégraphié en chansons.
    De l’un, conducteur tentant de ne pas s’impliquer alors que c’est impossible, de l’autre une amourette pour gentil bad boy.
    Après les morts-vivants, les sociétés secrètes, les aliens, les boss de niveau… et toujours en devant faire face à ses responsabilités…Comment s’en sortir ici pour le héros, aussi cloisonné dans son monde que le réalisateur Wright pourrait l’être ?
    En utilisant la solution à son handicap acouphène, la musique et les chansons, pour acquérir un rythme lui permettant de fluidifier ses actes, être insaisissable. Sa conduite automobile n’étant pas son principal talent mais une extension naturelle de lui-même, bien plus réussie que les exactions des derniers « Fast and Furious ».

    Le travail est à l’écran, l’exigence est poussée, le scénario est limité à l’essentiel (rien ne vient remettre en cause l’histoire d’amour, tant pis pour sa petite naïveté, et les 2-3 blagues foireuses).
    C’est un film-film, complètement américain avec ses gangsters excités sans ne plus avoir à s’injecter de façon Pop dans une culture du Commonwealth, et jouant avec des pures archétypes – ceux dont les initiales sont en B cherchent à s’imposer, ceux en D représentent l’affection, tous avec des pseudonymes qui sont un autre moyen pour eux de se réinventer, de ne jamais être pris.
    Un peu cartoon, très cool, avec quelques retournements (le véritable antagoniste final n’est pas celui qui est tout le temps menaçant et agaçant… c’est en fin de compte celui qui représente un miroir sentimental).
    Et toutes les chansons sont soigneusement choisies, créant le rythme plutôt que se calant sur l’action. Une idée pourtant d’une évidence folle – certes, il faut aussi les droits d’utilisation.
    Bref un film qui assume d’avoir une identité personnelle, se permettant d’avoir une pause au milieu, doux et mélo, et de ne pas avoir une sympathie confortable.
    À part et précieux.

    – « Last Night in Soho »…
    Dans la foulée de « Baby Driver », mais poussant les ruptures peut-être trop loin… Cette histoire de rat des villes et des champs – petite souris plutôt, avec la très juvénile Thomasin McKenzie – et de présentation des deux faces d’une capitale et d’un temps connu comme glamour, a une évidence trop attendue.
    La jeune fille ingénue, nature, déstabilisée par un monde moderne assourdissant, et empli de pestes superficielles autant que d’hommes tous potentiellement dangereux (« hey, ma jolie ! ») ? Un peu fort, sans oser utiliser la possibilité de la maladie mentale, paranoïaque… Et se couvrant en plaçant un seul homme vraiment gentil, prétexte à être du même bois qu’elle (sa différence se porte autrement) et à devenir un damoiseau en détresse.
    Les visions dangereuses ? Pas clair sur leurs nature, si elles sont Revenants, Voyage Temporel, Fantômes du Passé tiré par les cheveux…
    Sa vision d’auteur ? Forcément pas totale s’il doit la partager avec la scénariste Krysty Wilson-Cairns, sous prétexte de ne pas faire de bourdes pour un projet mené par des personnages féminins, surtout écrasées par une masculinité toxique.

    Alors ses thématiques en cours sont toujours là : affronter aussi bien un Passé et un Présent qui n’ont chacun rien à envier une fois qu’on en a fini avec les côtes les plus attractifs, pour peu qu’on sache observer sous tous les angles…
    Faire voyager avec une aisance fluide ses héros dans un espace pourtant présenté comme une prison – ce qui est aussi une parabole angoissante dérivée de ce que peut être une chorégraphie de mouvements sur un plateau de tournage clos…
    Injecter un casting, et une stylisation visuelle et sonore, tirés de films préexistants, relatifs aux sujets traités (ici on vit 60’s, donc on pense Hitchcock ou Giallo par exemple)…
    Mettre en avant des héros (de plus en plus) jeunes faisant l’expérience progressive du passage à l’âge adulte, avec une petite importance pour le façonnage de nouvelles identités via les patronymes.
    Ça manque ici d’une certaine subtilité, appuyant trop sur les répétitions (on comprend quand même tout très vite, pas la peine d’en rajouter). Et surtout donnant l’impression de voir une trop longue mise en place, manquant énormément de la vélocité habituelle de Wright (qui n’est spécifique à aucun genre sexuel), faite pour mener à des retournements à propos justement des identités, et de la nature de ce que l’on a cru voir (dans la mise en scène).
    Avec une héroïne tout le temps spectatrice, fuyant sans être capable de contre-attaquer une seule fois (une première dans le cinéma de Wright), l’immersion du spectateur lui-même reste confinée en mode passif, menaçant à chaque instant de décrocher du récit quand la seule à être vraiment active, c’est forcément Anya Taylor-Joy.
    Encore un film à part, cette fois à un point où on ne sait pas encore si l’auteur s’est aventuré trop loin… ou s’il s’agit juste d’une évolution irrémédiable.

    Lu :

    – Sandman tome 3…
    Assez faible même si Neil Gaiman s’en défend, les histoires courtes ayant un intérêt scénaristique et graphique limité (y compris certaines couvertures de Dave McKean.
    Et le segment principal, Le jeu de soi, peut apparaître comme daté avec le recul. En tout cas n’arrivant pas à faire comprendre plus subtilement ce que Gaiman veut exprimer à propos de la question du Genre, sans envisager de laisser coexister l’opinion qui défend la génétique (c’est pertinent dans plusieurs cas), et celle en faveur du libre-arbitre profond.
    Sans compter l’absence de traitement du caractère iconique d’une héroïne concrètement calquée sur la poupée Barbie, ce qui aurait permis de faire du « Toy Story » avant l’heure.
    Manquée aussi, la référence qu’il aurait pu faire à la loi de Murphy.
    Rien de bien neuf, beaucoup de liens un peu artificiels, un tome de transition.

    – Superman For All Seasons…
    Sup Malabar, en mode bouseux pataud grâce aux dessins joliment Rétro de Tim Sale. Blague à part, c’est une histoire simple et belle, centrée sur une partie de l’entourage proche du héros, à peine perturbée par la présence d’un personnage féminin utilisé comme prétexte.
    Faisant suite au principe saisonnier du Long Halloween de Jeph Loeb et Tim Sale, mais sous la forme de chronique hyper tendre plutôt qu’une enquête.
    Comme toujours dans ces anthologies là, c’est une étude sur ce que représente le mieux le héros. Mélancolie et espoirs.

  13. Vu Cocaïne Bear. Trop pressé, je pouvais pas attendre eeeet..j’ai trouvé ça nul à chier.
    CRITIQUE SANS SPOILER
    Peut-être que je n’étais pas dedans mais je me suis vraiment emmerdé pendant les 2/3 du film puis un peu de regain vers la fin.
    Le film, pour moi, est complètement perdu entre du Tarantino, du film d’horreur et du film gore.
    Déjà, je déteste le gore.
    Ensuite, Elisabeth Banks n’est pas Tarantino. L’humour tombe à plat, les scènes d’action sont souvent molles et 97% de ce qui est génial dans le film se trouve dans le trailer.
    S’en suit des dialogues inintéressants et un discours moralisateur final à deux balles.
    Niveau jeu, c’est pas mieux, un feu Ray Liotta très peu inspiré, un O’Shea Jackson Jr qui n’a pas le quart du dixième du charisme de son père, un Alden Ehrenreich pleurnichard et des autres acteurs transparents voire inutiles.
    Les ingrédients d’un bon Tarentino étaient presque tous là mais il manquait son talent et son côté décalé. Trop de réalisme et de réalité dans ce film pour en faire un bon film décalé ou un super nanar à la Sharknado.
    C’était tellement mauvais que ça m’a fait oublier le malaise de voir des gamins prendre de la cocaïne sans en subir aucune conséquence, ni éducative, ni médicale, ni même psychotrope…
    Ils devraient être morts d’overdose mais non rien. Ce produit toxique est même glorifié lors de la scène de combat final. Pourtant la scène m’a fait sourire sur le moment car drôle mais avec le recul, c’est juste honteux.
    Je suis certainement un vieux réac mais un film grand public, destiné à un public d’ados et de jeunes adulescents ne devrait pas faire ça.
    2/10 pour les effets spéciaux au top.

    • @ Garyus pour Cocaïne Bear : Ben écoute, je suis soulagé (si on peut dire) que tu l’aies vu, parce que depuis ton commentaire de l’autre jour, nous demandant de ne pas spoiler les faits réels, j’avais un vrai cas de conscience. En effet, j’ai bien compris que tu appréciais la culture amérindienne, et lorsque je suis allé voir les faits dans le détail, j’ai été profondément choqué qu’un studio se soit saisi de cette affaire – car ça dépasse la mésaventure tragique de cette pauvre bête – pour en faire un film prétendument drôle. Si tu n’avais pas demandé expressément le silence, je t’aurais dit de ne pas y aller, parce que ce film me fait honte. Question de spiritualité, tu vas voir.

      ATTENTION, EN DESSOUS ÇA VA SPOILER SEC !!!
      …………

      Au départ, je croyais que l’ours était simplement mort quelques heures après avoir ingurgité la cocaïne. Ce qui est déjà triste en soi, mais assez évident, sachant que ce produit ne se mange pas. Et je savais qu’il ne s’était jamais lancé dans une série de meurtres.
      Lorsque je suis allé voir le détail, j’ai appris qu’un livre d’une certaine Sally Denton avait été écrit sur le sujet : The Bluegrass Conspiracy. Denton relate la totalité de l’affaire. Celle-ci implique un ancien policier des narcotiques qui s’est manifestement livré à un très gros trafic de stupéfiants (peut-être en infiltration ? Mais c’est pas mon impression), et qui est à l’origine du parachutage des sacs. Il a trouvé la mort en sautant lui-même avec un excédent de poids. L’ours a trouvé un des sacs, a consommé quelques grammes, et est mort dans des souffrances atroces. « Hémorragie cérébrale, insuffisance respiratoire, hyperthermie, insuffisance rénale, insuffisance cardiaque, attaque. Tout ce que vous voulez, cet ours l’avait » a dit le médecin-légiste.
      Et ce qui est pire, pour moi, qui suis aussi amoureux de la culture amérindienne, c’est que cet animal sacré a vu son corps profané une deuxième fois ! Non seulement il aura été autopsié (normal, en de telles circonstances), mais il a été empaillé, a été vendu au chanteur de country Waylon Jennings, qui l’a par la suite offert à un ami, pour finir à la mort de ce dernier vendu aux enchères, et exposé dans un musée ! Et être accessoirement la risée de ceux qui l’ont surnommé Cocaïne Bear, Pablo Escobear, etc. À une époque, j’en connais quelques-uns qui auraient reçu une ou deux flèches enflammées sur leur bureau…

      Quand j’ai lu ça, j’ai eu envie de vomir, déjà, puis de te dire de ne pas aller voir ce truc. Je dirais même de ne pas le voir du tout. Ce film me fait honte. Quant à sa mise en scène, je ne suis pas surpris que tu aies pu être déçu, car Elizabeth Banks est une réalisatrice médiocre, et nous l’a prouvé à plusieurs reprises. Le trailer semblait pourtant très drôle, mais l’histoire réelle, elle, ne l’est pas du tout, et je regrette que des gens aient signé ça, et que Banks en ait été l’exécutante. D’autant que la mention « inspirée de faits réels » est quasiment de la tromperie sur la marchandise, tant le récit n’a plus rien à voir avec la réalité de ce qui est arrivé à cette pauvre bête.

      https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/cocaine-bear-on-vous-raconte-l-histoire-vraie-de-cet-ours-mort-d-une-overdose-dont-s-inspire-le-film-d-elizabeth-banks_5517678.html

      • @The Ghost: Et bien merci de ce résumé des faits. Ils sont pathétiques, c’est clair. Et ce n’est pas du tout cette histoire qui a été racontée, effectivement.
        Le trailer est très drôle oui. L’avoir vu m’a gâché quasiment tous les bons moments du film.
        En tous cas je ne conseille à personne ce film et j’espère qu’il se plantera lamentablement au BO.

        • @ Garyus : Tout pareil, je leur souhaite de se planter, et vais pour ma part le boycotter, par respect et compassion pour ce pauvre animal, qui ne demandait rien à personne qu’à vivre paisiblement sa vie d’ours, et dont la mémoire est à mes yeux salie. Par ce film, qui joue de sa souffrance et en fait un tueur défoncé. Tout ça n’engageant que moi, bien entendu. Spiritualité personnelle qui pourra en surprendre quelques-uns, je ne leur en tiendrai pas rigueur.

  14. https://www.journaldugeek.com/2023/03/15/marvel-gagne-une-bataille-dans-la-guerre-contre-les-spoilers/
    Camouflet du studio, qui ne détournera pas trop l’attention de la bête réputation que se traîne leur dernier film MCU (c’est pas Reddit qu’on risque de prendre comme seul responsable)… Iger espérant pour eux que ça ne fera pas boule de neige jusqu’au troisième volume des « Gardiens de la Galaxie ».

    Ça repose encore la question du contrôle de l’information par ceux qui en sont propriétaires… et, dès le moment où les dites informations ne sont pas illégales, ne devraient pas être considérées comme libres d’accès sans conséquences.
    Des personnalités attaquent bien ceux qui dévoilent des informations intimes à leur place – sauf dans le cas où ça devient de la publicité gratuite – alors rien d’étonnant qu’un studio fasse la même chose.
    Surtout en produisant des films qui reposent en bonne partie sur le surgissement plus ou moins inattendu d’éléments scénaristiques.
    Dans un film de divertissement, ce ne sont pas tels plans de caméra prodigieux ou telle photographie artistique qui attirent le public et l’impressionne… depuis les Frères Lumière, ça a toujours été le jaillissement de quelque chose dans le cadre, qu’il soit composé ou pas.
    Puis plus tard, l’empathie des comédiens.

    Remarquez, ce culte du secret extrême, c’est aussi en partie de la trouille. Comme un château de cartes qui pourrait s’écrouler trop facilement (mais pour ça, il faudrait au moins que ça tombe d’abord sur un très gros film populaire, pas un « Ant-Man »).
    Est-ce à dire alors que pour la Warner, au vu de leurs derniers spoilers dans leurs films les moins folichons, c’est de l’inconscience qui se transforme en pub de la dernière chance ?

  15. J’ai vu les 2 premiers épisodes de The Last of Us et je ne sais pas trop quoi en penser.

    Le récit est beaucoup plus détaillé que celui du jeu mais je ne sais pas si c’est une bonne chose.
    Dans le jeu, on suit l’histoire à travers les yeux de Joel (ou Ellie) et tout ce qui se passe ou s’est passé en background, c’est au joueur de l’imaginer (comme un lecteur pour un roman) et aussi, ça apporte plus de facilité à s’immerger dans la peau du personnage.
    C’est là où ça coince, quand je parle des 2 jeux The Last of Us, j’emploie souvent le mot « expérience », qu’on soit d’accord ou pas avec les protagonistes, c’est vous qui incarnez le personnage, le joueur ressent plusieurs sentiments contradictoires avec ses propres actions, l’immersion est très réussie.
    Je n’ai jamais réussi à m’immerger dans la peau d’un personnage devant un film ou une série et comme je me l’imaginais, la série d’HBO ne déroge pas à la règle, après être juste spectateur n’est pas si mal, je n’ai jamais regardé de let’s play 😉
    Si ils adaptent the part II, à mon avis, avec tout le talent de Neil Druckmann (last of us 1 & 2) et Halley Gross (last of us 2, Westworld s1), ça sera impossible d’apporter l’expérience que procure the part II.

    Il y a énormément de scènes rajoutées mais Neil Druckmann connait son univers et ses personnages sur le bout des ongles, il ne les trahit pas, si un mec du marketing s’est pointé avec des idées foireuses, il a su y tenir tête (comme pendant la production des 2 jeux). Après, apporter plus de background aux personnages et au récit… perso, je n’en ai pas besoin mais c’est que mon avis perso, peut-être que ça fera plaisir à d’autres fans, je dirais même sûrement.

    • Le 3e épisode était magnifique, cet arc était complètement inédit mais contrairement à ce que j’ai dit au dessus, je trouve que c’était une vraie plus-value. Même si ça raconte l’histoire d’un PNJ tertiaire, l’histoire est touchante, c’est très bien écrit. Ils ont modifié la fin de l’épisode mais pas inutilement, ça sera un des éléments déclencheurs pour la suite de l’histoire.
      Franchement, c’était très bien, ça surprend ceux qui ont joué au jeu éponyme et cet enfoiré de Druckmann a encore réussi à me tirer une larmichette. Par contre, pour ce qui suit, jusqu’à la fin de la série (ouais, je n’ai pas beaucoup dormi, j’ai cru que j’étais encore devant the last of us devant le miroir « Ah ! Un zombie ! »)… je disais, par contre, je trouve qu’il s’est planté sur plusieurs niveaux pour la suite… cause de budget ou de temps… je ne sais pas 🤷🏻‍♂️

      La série est une adaptation du jeu sans en être une, je dirais plus précisément que c’est une adaptation des cutscenes du jeu, ce qui enlève un point crucial de ce qui a fait sa réussite.
      Même si dans le matériau d’origine, les moments d’action sont secondaires à la narration, elles montrent la dangerosité de ce monde, elle peut surgir de n’importe où; il y a de la tension, du stress, Joel et Ellie doivent beaucoup co-opérer, on comprend facilement comment ce périple de plusieurs mois les a fait se rapprocher progressivement.
      Là dans la série, ils n’ont pas adapté ces phases de gameplay, on les voit juste se balader tranquillement (ou presque: ep 8), je ne dis pas qu’il faut que ça soit violent ou gore, ce qu’ils ont fait pour la série dans ce domaine, est très bien, beaucoup de moments « chocs » (même presque tous je crois) ont été filmés ou cadrés hors champs. Mais qu’ils ne montrent pas quelques péripéties pendant ce long voyage, ça me fait tiquer quand Joel et Ellie se rapprochent, leurs scènes de discussion sont bien exécutées, on ressent parfois une certaine émotion mais dans ma tête, il y a quelque chose qui ne va pas, je trouve que leur lien se fait trop facilement ou bizarrement.
      Et aussi, le fait de rajouter des scènes avec des personnages tertiaires, laisse deviner au spectateur ce qu’il va se passer, il n’y a pas de moments de découverte (ou de confirmation sur certains doutes) en même temps que les protagonistes.
      Si ils adaptent le 2e jeu et qu’ils font la même chose, ils vont se vautrer complètement. Déjà, parce que comparé au 1er, beaucoup de scènes d’action sont importantes pour l’histoire et l’ambiance, c’est à dire ce que les scénaristes ont voulu faire ressentir aux joueurs. Ensuite, le fait de suivre que les protagonistes, apporte beaucoup de surprises et twists.

      SPOIL DERNIER EPISODE
      Pour moi, le finale est raté même si tout est là.
      Déjà dans l’hôpital, dans mes souvenirs, Joel galérait pour rejoindre Ellie, il bute autant de soldats sauf que là, il est en mode « John Wick », il se balade tranquille, même pas une goutte de sueur, ce qui selon moi, enlève beaucoup au drame.
      Dans le jeu, je stressais, j’avais qu’une seule chose en tête « sauver Ellie » mais tout en galérant, Pedro Pascal en mode Mandalorian, a toujours ses PV au max, c’est comme si il faisait une « partie + ».
      La dernière scène est aussi ratée à mes yeux, c’est la même que celle du jeu avec les mêmes dialogues (ou presque) sauf que c’était plus subtil. La différence est que dans le jeu, Ellie est beaucoup plus distante avec Joel avec des « ouais » et « d’accord », ici, j’ai l’impression qu’elle parle comme d’habitude. Dans le jeu, quand elle parle de sa copine décédée (cet épisode est supposé être hors champs de la narration principale, c’est juste un DLC bonus), ça avait juste pour but de faire cracher le morceau à Joel, quand celui-ci ment, et qu’elle répond juste « ok », on sent quand même une cassure, un doute – sur la confiance -. Dans la série, la façon comment c’est tourné, c’est enchaîné, j’ai l’impression qu’elle lui fait confiance.
      Fin du spoil

      Si je devais donner une note à la série sans avoir joué au jeu, je mettrai 7/10, parce que c’est beau, le jeu d’acteur est correct, l’écriture n’est pas mauvaise mais j’ai l’impression que même pour un spectateur lambda (un vrai) tout est cousu de fil blanc, ce qui est un gâchis.
      Et ma note en tant que personne qui a joué au jeu: 5/10

  16. Cyclope et Jean Grey en version afro-américaine.
    https://www.cbr.com/x-men-cyclops-jean-grey-new-versions-bishop/

    Mon perso favori qui provient de la team de super-héros la plus représentative de la diversité qui soit et ce, depuis 60 ans…
    Ca prépare évidemment le prochain film du MCU sur eux.
    Déjà que les 4F ont un ancêtre afro-américain…
    Alors oui blablabla, je suis un immonde raciste, une raclure de fond de bidet. Oui blablabla, ça change rien à l’essence du personnage. Oui blablabla, ils vont prendre le meilleur acteur pour le rôle…
    Je suis de couleur, je viens d’une île qui donne des leçons au monde entier sur le vivre-ensemble et le métissage et j’ai appris cette nouvelle par un youtuber afro-américain que ça révolte autant que moi. Donc gardez vos leçons de morale par pitié.

    Ce commentaire n’est pas pour créer une polémique mais juste pour pousser un cri de rage envers une industrie qui malgré les échecs commerciaux à répétition continue à s’enfoncer dans le non-respect des fans.
    Donc merci de ne pas polémiquer ou d’insulter ceux qui ne pensent pas comme vous . Pas envie que les commentaires soient clos.

    • En suivant le lien que tu as posé, il est précisé que c’était dans un univers alternatif et que ces deux perso étaient des variantes.
      Je suis pas sur que ce soit vraiment pour préparer la suite du MCU, ça à l’air assez anecdotique comme série nan ?
      Je viens pas chercher la bagarre ou vous faire chier hein, mais ça m’étonnerais quand même qu’ils touchent au cinéma à des persos de premier ordre comme ça.
      Parce qu’à moins que je ne me plante ils n’ont encore jamais fait de grands écarts comme ça dans le MCU, le plus gros décalage pourrait être Heimdal mais on est quand même loin d’un personnage aussi populaire que Cyclope et Jean Grey.

      • @Jules: Les univers parallèles permettent de justifier n’importe quel changement.
        Une version comics est toujours là pour préparer le terrain.
        Regarde Miss Marvel (Kamala), Captain Sam ou encore IronHeart… Ce sont bien des personnages de premier plan.
        Après oui, ça a l’air anecdotique pour l’instant mais on ne m’enlèvera pas de l’idée que Disney a quelque chose derrière la tête.
        J’espère que tu auras raison et que nos amis mutants aient droit à une adaptation fidèle, enfin surtout pour Cyclope qui n’a jamais été vraiment mis en avant comme il fallait.

        @The Ghost: Tu vas rire mais la question est posée dans le film (bon pas pour les même raisons heureusement). 😅

        • @Garyus alors attention je vais légèrement spoil les premiers chapitres de Bishop War College dont est tiré l’article 😉

          Il semblerait que suite à un dérapage des pouvoirs de Tempo (ou une action extérieure), Bishop se retrouve dans une réalité alternative où tous les mutants apparaissent noir (pas seulement Cyclope et Marvel Girl) Pour l’instant on ne sait pas encore si un délire stylistique des auteurs, ou s’il y a une raison à ça. Pour l’instant ça n’est pas encore très clair^^

          Après s’il y a bien un univers où ce serait dommage (voire inutile) de changer la couleur des héros c’est bien les x-mens. Les mutants ne manquent pas de personnage de couleur puissants et intéressants, entre Bishop , Frenzy, Monet et la meilleure d’entre tous Storm (Je rêve d’un film uniquement centré sur Storm <3)

          • @Massime: Tu m’as pas spoilé, j’avais lu comme toi l’article 😉
            Et pour Storm, oui, ça serait bien qu’on se concentre un peu aussi sur elle. Il y a tant à raconter sur notre déesse préférée.
            Par contre, c’est mort son idylle avec T’Challa. Ou alors il faudra attendre que Junior grandisse. C’est pas pour tout de suite.

          • Ce qui me fait penser qu’à l’époque du X-Men de Singer, j’aurais adoré que celui-ci choisisse Angela Bassett pour jouer Tornade. Elle avait 42-44 ans à peu près, mais je crois qu’elle aurait eu dix fois plus de charisme qu’Halle Berry.

        • Alors je sais pas si je placerai Ironheart, Sam Wilson, Kamala sur le même plan que Cyclope et Jean Grey
          Et combien même, ils sont plutôt des « dérivés » et n’ont pas été introduits comme les persos originels mais comme des remplaçants (ou des futurs sidekicks pour Kamala) débarquant après l’arc principal de IronMan, CapA et CapM, que des copies comme ça à l’air d’être le cas ici.
          Je les vois à la rigueur plus comme des personnages exploitables avec une exploration du multivers, comme dans Doctor Strange (et encore le MCU est plutôt feignant en terme de dérivés) que comme de potentiels personnages principaux =)

  17. Lu Green Lantern – Intégrale tome 1. Je commence à m’habituer aux différents dessins d’un chapitre à l’un. Mon personnage favori de l’univers DC, je me suis laissé immergé dans cette histoire de space opera qui n’est qu’en fait un début d’une suite des précédents comics dans un autre édition. Mais au moins, Geoff Johns a eu l’astuce de les intégrer dans les dialogues entre les personnages pour nous laisser bien digérer le contexte. C’est d’une excellente fluidité. J’ai été surpris d’apprendre que Superman n’est pas le seul qui symbolise la Lumière, principale opposition de Batman, les Ténèbres. Mais Green Lantern. Ca paraît évident avec le serment des Green Lantern. Mais ça joue aussi sur le manichéisme qui peut s’inverser. Batman qui n’a jamais tué, au contraire de ses super-collègues. Green Lantern peut être invincible presque au même niveau que celui de Superman, le « divin », vu qu’il est capable une entité (avec ses pairs, bien sûr) ou Metallo ! A suivre !

    Revu la « trilogie » du duo Kurt Russell-John Carpenter (New York 1997 – The Thing – Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin). Les scénarios simples mais étoffés par la mise en scène et le langage visuel, Carpenter a pu bien utilisé la carte entre l’action, l’action et la comédie grinçante avec Russell qui a fait un bon registre de différents personnages. La scène avec la transformation de husky en quelque chose de monstrueuse est assez mémorable et celui dans lequel on cherche qui est infesté, ça m’a fout des frissons. Les effets visuels avec de la vraie maquillage n’ont pas vieilli. Les antagonistes chinois envoient un aura puissant et badass pour finalement finir comme ça, surtout l’un des Foudres, celui qui gonfle de colère XD

    Revu Captain American et les Avengers. Déjà, la Phase 1 contient des réalisateurs qui ont apporté leur patte dans les premiers films de chaque Avenger. On dirait des épisodes d’un dessin animé Marvel, donc l’ensemble constitue un récit cohérent. le MCU a choisi de continuer la voie avec le ton léger du film Josh Whedon. Néanmoins, cette voie a un déparé, enfin, pas avec tous les films.

  18. RIP Lance Riddick: Il avait pas une super filmographie mais il avait quand même une sacrée présence scénique. J’ai boycotté son Resident Evil (annulé) mais j’aurais adoré le voir dans cet univers avec un autre personnage.
    Qu’il repose en paix.

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